La Flandre libérale

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21 september 1914
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s.n. 1914, 21 September. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3f4kk95x2t/
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m* mm — Lundi 21 DUOTIDIKSr. -1® CE**, WUJMWWaBaiiii s. 284 ^ Lundi 21 SëBttwbra ISX4 LA FLANDRE LIBÉRALE AJBOMnBaŒ^nnS 1 mol*. S isoit. e n«30o S ssl- BELOÏQÏÎE ? Ffc 2.00 4.00 8.00 Î8.OT BINION FOSTÂLS 8 Pra 3.75 9.00 ISM 85M ia s'stecin sa kiraui du Jturnal al dut Mus In knrwK U petto 1ÉDACTÏ0N, ADMINÏSTRiTÎOI ST MPEMSIH mm, i RUE DU NOUVEAU BOIS, I, MM QBSBSDSEKÎEMTS ET ANN0NSE3 i SI - BÉ@A6TI0IS « Téléphone 32 il Téléphm 1$ iLraOHOT ffteaï te rôle ®8 ï®s Fiaa&reSj, s'adresse? m tatsssi $p |®œrafiL Pour le reste dai pays et l'étranger,, s'aiffewiï & TOfflc® «e Publicité, ras Neiwe, 86, à Braxelles. LA GUERRE EUROPEENNE Réponse de l'Allemagne au président Wiisc Nous appelons toute l'attention de n lecteurs sur la dépêche suivante qu'envo le correspondant du Time s, en date ( 17 septembre : L' " EVening World " puiblie, ce soir message suivant de Washington: " L'Allemagne a répondu1 à la questic officieuse des Etats-Unis concerna des ouvertures de paix d'une manière ni décisive. Le président Wilson a dit c après-midi à ses visiteurs qu'il déclin; de faire connaître la réponse. Celle-ci € venue du chancelier allemand. Nous soi mes informés par la plus haute autori diplomatique que l'attitude du Kaiser e celle-ci : " 1° L'Allemagne serait heureuse d' coûter des suggestions de médiation, m£ en est absolument empêchée par l'attitu de l'Angleterre. " 2° L'Allemagne ne cessera de coi battre aussi longtemps que l'Angletei I déclare que la guerre doit être une guei jusqu'au bout. " 3° L'Allemagne ne pourra prendre considération la question de la médiati ©t de la paix que lorsque les Alliés i eumeront une pareille attitude de com liation et de considération. "4° Si ceci doit être une guerre ji qu'au bout, comme l'Angleterre le c clare chaque jour, l'Allemagne continue à combattre ; si les Alliés sont détermir à l'écraser et à la démembrer, elle coi battra jusqu'à son dernier homme. " 5° Si 1s monde espère un désarmeimiei l'écrasement de l'Allemagne est le pl pauvre moyen d'y arriver ; une Allemag: abattue recommencerait l'ère qui a sui les guerres de Napoléon et chaque boa me, tout enfant, les chiens et les cha dans l'empire se prépareront pour le joi de la revanche. " 6° L'Allemagne reut reoonnaîtrei qi la guerre est indécise. Une belle sol tion, elle le maintient, serait celle q produirait le plus sûrement la paix et désarmement en Europe. Une victoi complète de l'un ou de l'autre côté i conduirait pas à des conditions durable " U y a trois conditions requises po qu'on prenne en considération les né§ dations de paix de l'Allemagne : " 1° Il faut quelque chose de plus si stantiel dans l'offre que la simple ofJ des bons offices des Etats-Unis. Tout reconnaissant les bonnes intentions de gouvernement, cependant, l'offre ne c< tient aucune assurance de la part ( Alliés. L'Angleterre doit renoncer à s demandes d'une guerre jusqu'au bout du complet écrasement de l'Allemag: Tant qu'elle persistera dan® cette ai tude, l'Allemagne sera forcée de fera l'oreille à toutes offres amicales. " 2° L'Allemagne en Europe ne doit i être démembrée. Si l'on peut admeti des négociations relativement aux co Inies, l'Empire allemand doit rester tact. " L'Allemagne doit être laissée se dans l'avenir par les puissances qui 1' tourent. Chaque homme dans l'Emp croit sincèrement et honnêtement que guerre est une guerre de défense con les agressions de la Russie, de la Fnau de l'Angleterre. Vivre et laisser vivre la politique que l'Allemagne souhî voir observer par ses ennemis. L'offre bienveillante de la médiat américaine est déclinée par l'Allemaj parce -qu'il n'y a aucune assurance que Alliés la prendraient en considérati "La version de la réponse de l'AUemaj correspond absolument aux déclarati faites par le comte Bernstorff à s<e& ar Les opinions à ce sujet diffèrent be coup. Quelques-uns qui ont causé ave< comte Bernstorff y voieînt l'admiss1 que l'Allemagne reconnaît qu'elle a i du la guerre, d'autres y voient une i tative très habile de rejeter sur Grande-Bretagne toute la responsabi. pour la continuation de la guerre. *** A ce sujet, l'Agence Havaa nous tra met la dépêche suivante: Washington, 19 septembre. — L'ami sadeur allemand annonce que '"Allei gne est prête à déclarer que la guerre une partie indécise et est disposé© à fa la paix pourvu que son territoire en . rope ne soit pas démembré. LA SITUATION n Les opérations militaires m en France Le Lu BATAILLE ACHARNEE Depuis huit jours, la bataille se pour-le suit sur l'Aisne avec acharnement. Au cours de ces combats, l'occupation m de Soissons par les forces françaises doit nt être considérée comme un gros succès, sn Le correspondant du "Daily Mail" si-et gnale qu'au Nord de cette ville, les Al-iit lemands ont deux batteries d'artillerie st lourde, qui ravagent les monuments de n- Soissons, mais ne causent aucune perte té d'horapies. st Les collines au nord de l'Aisne sont très habilement exploitées par la défen-é- sive de l'ennemi, dont les positions à ,is l'Ouest de Soissons sont attaquées no-do tamment avec une ardeur exceptionnelle par un corps anglais. n- Les dernières nouvelles signalent une re avance marquée de l'aile gauche franco-re anglaise vers Laon, par la vallée de l'Oise. en A n'en point douter, la bataille se )ii poursuivra encore pendant deux ou trois is- jours, mais la situation générale des ;i- Alliés, qui menacent très dangereusement l'aile droite de l'ennemi, peut 1S_ être considérée comme en tous points [é- satisfaisante. ra LES ALLIES SONT SUR LES HAU* és TEURS DE L'AISNE. — RETRAITE û- DE L'ARMEE DU KRONPRINZ. t Anvers, 19 septembre, 10 heures soir. " ' —. De source française sûre, nous ap-JS prenons que de bonnes nouvelles sont arrivées ici de la bataille actuellement V1 engagée sur le front Noyon-Verdun. A la gauche des Alliés, nos troupe» ont gagné toutes les hauteurs de l'Ais-11 ne. Les Allemands reçoivent des renforts, venant d'Alsace. 116 Au centre, les Allemands ne sont pas u; sortis de leurs tranchées profondes. al A la droite, l'armée du Kronprinz le continue à se retirer. [I UN COMMUNIQUE ANGLAIS Anvers, 19 septembre, 10 heures soir. !S" La légation britannique communique 1 ■cette dépêche du War Office, du 19 sep-;o tembre, relative aux forces anglaises en France; b- La situation reste inchangée. Une oon-re tre-attaque dirigée contre notre premiè-en re division pendant la nuit a été repous-ce sée. >n" COMMENT SE RETRANCHENT LES les ALLEMANDS *eS T1 et (Dépêche de Bordeaux, à l'Agence Ha-vas). — Il résulte des renseignements parvenus du front que les tranchees alle-l^1" mandes dans toute la région au Nord de ter Châlons-sur-Marne, sont très fortement constituées ; elles sont profondes d'un mètre environ, elles comportent des pare->a,s éclats de 20 mètres en 20 mètres et des ire chambres de repos, qui Sont couvertes par lo- les portes de maisons, elles-mêmes rein- couvertes de terre. Elles comprennent plusieurs rangées parallèles, _ flanquées d'autres tranchées perpendiculaires avec des mitrailleuses enterrées. On comprend en" que, dans ces conditions, notre avance ne ire puisse être très rapide. la UN GENERAL TUE A L'ENNEMI tre os Bordeaux, 17 septembre. — Le ' ! " Temps " annonce la mort du général Bataille, tué à l'ennemi. LE FILS D'UN MINISTRE SAXON ton. PRISONNIER ?ne Toulon, 17 septembre. — Parmi les trois les officiers allemands blessés, arrivés à on. Saint-Mandrier, se trouve le comte de Hohenthal de Bergen, sous-lieutenant au 'ne régiment de cavalerie de la garde saxon-1)118 ne, fils du ministre des affaires étrangères. res de Saxe, fait prisonnier le 7 août, à au- Vendrières près de Pont-à-Mousson. : le COMBATS EN ALSACE LOn Bordeaux, 16 septembre. — Un télé-ier" gramme expédié de Delemont, en Suisse, ®n~ annonce qu'un violent combat a lieu en la Alsace, où les Français gagnent du ter-[ité rain. D'autres télégrammes de la même source révèlent une grande anxiété parmi la population allemande de la région. Les bulletins officiels sont très optimistes. ("Daily Mail"). ns- DANS LA HAUTE-ALSACE as Besançon, 18 septembre. — Le corres-aar pondant du "Times", qui vient de faire ps+ un tour en auto dans la région du Thani: et la vallée de Vesserlingen, en Haute-,ire Alsace, écrit qu'il trouva le pavs absolu Su- ment libre. Sauf quelques éclaireurs aile mands, on ne rencontre plus aucune trou pe ennemie. Quittant Alt-Munsterol, la première gare du côté de l'Allemagne, le 14 septembre, il alla à Ferrette, par Moos et Heisingen, et trouva tous ces endroits évacués. Dans toute la région, il n'y a plus d'armée allemande, et trois ou quatre bataillons de la Landwehr, soutenus pai l'artillerie, occupent seuls le pays. Les Français occupent déià le Haut-Rhin, et Thann, Dornach, Dannemane. Heisingen et Ferrette, sont entre leurs mains. LES FORCES ANGLAISES EN FRANCE Le rapport de Sir J. French nous s appris que les forces anglaises sur le front français comprennent six divi sions d'infanterie et deux divisions d< cavalerie. Rappelons, à ce propos, qu'une division d'infanterie anglais* comprend 18,600 hommes. La division d< cavalerie compte 10,000 cavaliers. Cela représente donc, jusqu'à présent un total de 131,600 soldats anglais qu: combattent aux côtés des Français. " FAITES DE NOUS CE QUE VOUS VOUDREZ ' On mande de Troyes, 12 septembre 50 uhlans, absolument démoralisés, sont arrivés aujourd'hui à la gare de Mon tereau, sous la conduite d'un de leurs sous-officiers; ils tombaient littérale ment de fatigue et de faim. "Faites de nous ce que vous voudrez" ont-ils déclaré, en mettant la crosse ei l'air. Us ont été désarmés et dirigés su] une ville du centre. En Allemagne BERLIN DEMANDE LA PAIX Des voyageurs arrivés à Paris par Rot terdam disent que l'anxiété publique augmente à Berlin. Des manifestations, quoique prompte ment et sévèrement réprimées, se re nouvellent journellement et dernière^ ment pendant la nuit les murs de la ca pitale furent couverts d'affiches portanl les mots: "Nous voulons la paix." Les habitants sont fortement dépri més du manque de nouvelles et sont convaincus que le gouvernement cache la vérité. (Central News.) SUR LE RHIN Amsterdam, 17 septembre. — Le "Han delsblad" apprend de source digne de fo: que Cologne et Dusseldorf renforcent sé rieusement leurs fortifications et fonl des préparatifs de défense. COMMENT ON DEVIENT " HERR DOCTOR' Konigsberg, 18 septembre. — Les qua tre facultés de l'Université "Albert" : Konigsberg, ont décerné le titre de doc teur honoraire au général von Hinden burg. ians b ¥wm® orfeistaie LES OPERATIONS MILITAIRES Le correspondant du journal " Ultrc Rossia " donne des détails sur l'écho subi par les Allemands, dans leur atta que sur l'aile gauche du général Ren nenkampf : " Jusqu'au 7 septembre, il y eut ui relâchement complet dans les opération de ce côté, mais à cette daoc les Aile mands avaient amené de l'Ouest, cin< nouveaux corps d'année, qui commencé rent l'enveloppement dei la position rus se. Le général Rennenkampf opéra s; retraita avec prudence, puis occupa un position défensive, tout en développan ses opérations sur le flanc de l'ennemi Le 8 septembre, les patrouilles russe constatèrent la présence d'une considé rable force allemande, entourant le fan gauche russe, jusque près de Gumbinnem " Une bataille s'ensuivit et dura piu die 24 heures ; d'abord sur la défensive les Russes infligèrent de fortes perte aux Allemands ; malgré les difficulté d'une région montagneuse, les Russes rt prirent ensuite l'offensive et refoulèren les troupes allemandes avetc des perte plus grandes. " Les Allemands ayant épuisé leur munitions, furent lancés à l'assaut et pt rirent par milliers sur les baïonnette des Russes. Des réapprovisionnement de munitions leur ayant été délivrés, il purent opérer leur retraite, se retirant grandie distance. " Deux divisions russe® reçurent, elles seules, le choc des troupes aliéna ai des et maintinrent héroïquement leur positions jusqu'à ce que le gros de l'ai mée russe eût pu consolider sa positio derrière Goldap. " Entretemps, des engagements d moindre importance se passèrent sou Konigsberg et Eylau (Prusse), occupai] sérieusement l'attention des Allemand; tout en ne leur laissant aucune occasio de fournir un engagement sérieux. L< troupes russes s'approchèrent de K( nigsToerg, peu prè*s sur la Jign© d.€ tranchées avancées, refoulant les son ties des troupes allemandes. " LE JAPON FOURNIT DES PIECE! DE SIEGE A LA RUSSIE Pétrograde, 19 septembre. — On ass re que le Japon a fourni à la Russie, d puis le commencement de la guerre, grosse artillerie qui lui manquait. t On sait que l'avance russe en Prusi orientale avait pu être ralentie ces jou derniers par l'artillerie lourde que L Allemands avaient fait revenir de Belg que. Les artilleurs russes pourront maint nant lutter à armes égales. Les obusie fabriqués au Japon viennent d'arriv iur le front, et avec leur arrivée a coïn< dé l'annonce officielle de la reprise < l'offensive russe. L'offensive allemande estarrêtéi Les Russes prennent 36 obi siers lourds et anéantisse! un corps allemand. Anvers, 19 septembre, 10 heures soir. ' Communication de la légation de Russi ' — A la date du 17 septembre, sur le fro est^ le général Rennenkampf avait réu; à arrêter définitivement l'offensive al] mande venant de la Prusse orientale, < sur plusieurs points les Allemands so en retraite. La division de cavalerie saxonne, \ nue de France, a subi de grandes pert dans la Prusse orientale. ; Sur la ligne Breslau-Ivangorod, 1 Russes se sont emparés de tout le pa de siège des Allemands, qui consistait ' 36 obusiers lourds, lesquels avaient é détachés de Breslau pour attaquer Iva gorod. D'autre part, les troupes faisant pari du corps allemand du général Vogt-Ret2 qui avait été sous Sandomir, ont de ne veau été battues, de sorte qu'il ne re£ plus que quelques débris de ce corps. En Galicie, la poursuite des Autrichie continue. Nos troupes se sont approché de la ligne des forts Seniawa-Jarosla Przemysl, et se trouvent déjà tout près ces forteresses. . La population de Lublin et de Kho' reçoit avec enthousiasme nos -troupes v torieuses arrivées des champs de batai rln T^moniL- ûf „rr En Autricne —ffi—< EN GALICIE Pétrograde, 18 septembre. — On ra porte que les Allemands se préparent envoyer de sérieux renforts aux troup autrichiennes qui ont été refoulée® p ' l'armée russe. Note. — U s'agit vraisemblableme L des huit corps d'armée dont a par] hier, le " Daily Tèlegraph COMMENT LEMBERG EST TOMB Pétrograde, 16 septembre. — Du1 ci respomdant russe du " Daily Mail . Le récit de la chute de Lemberg m'a e fait par un Anglais qui a assisté à prise de la ville par les Russes. > " Environ huit jours avant l'arriv 3 des Russes, m'a-t-il dit, nous avons é brusquement arrêtés par la police aut chienne et menés en prison. Tout not argent a été confisqué. Pendant ci: l | jours, on nous a laissé sans nourritu , et nous n'avons eu que de l'eau. No . | avons été relâchés, dans un état d'épi j sement complet, pendant la panique q a éclaté à l'approche de l'armée russe Aucune défense de la ville n'a « i 1 tentée. Aux autorités militaires aut } chiennes démoralisées, les Russes d< b nèrent trois jours pour évacuer la pla< dans le but d'éviter à la population 3 horreurs d'un bombardement. Les Ri ses firent une démonstration, ou plut c S une feinte, car aucun obus ne tomba s 1° la ville. La bruit terrifia les habitan dont 35,000 fuirent en désordre. La co , munauté juive fut particulièrement al< 3 mée, à la suite des récits mensong« s qui avaient été publiés pair les journa autrichiens contre les Russes. Des b£ t quiers s'enfuirent avec l'argent qui le » avait été confié et des coffres-forts p vés dans des banques furent éventr s Personne n'était autorisé à se rendre Vienne en train, à moins de pouvoir ( s poser 5,000 couronnes à la gare dui cl s min de fer. Cette somme devait être r s tituée à l'arrivée à Vienne. Pour But i pest, la dépôt était de 1,000 couronn " L'aspect des rues était lamentab 1 Des soldats autrichiens blessés aux b) et aux jambes, sans souliers et vêtus s loques, mendiaient du pain. La désor.ï nisation complète de l'administrati a militaire et l'état de chaos du cornm sariat de la guerre furent au-dessous e toute critique. L'armée autrichienne f s parut comme une masse d'hommes dé; t nis et sans volonté, dont oertains se tr< >, vaient être trop heureux de mettre l Q les armes et de se rendre aux Russes. s " L'armée russe fit son entrée à Le berg dans un état de fraîcheur splendi 8 ' Elle était accompagnée d'un train d'; provisionnement énorme et abonda ment pourvue de tout. Les habitants > en particulier les Slaves ruthènes a' rent au-devant des soldats du tsar en a- livrant à mille démonstrations d'amil e- les couvrant de fleurs et envoyant 1 la baisers aux officiers. " {FRANÇOIS=JOSEPH A QUITTE VIENNE ag Le " Standard " publie une dépêche de Pétrograde, datée du 16 septembre, annonçant de Vienne que l'empereur Fran-e_ çois-Joseph a quitté la capitale de l'Au-rg triche pour une destination inconnue. 5r 'UN GENERAL BULGARE DECORE £ PAR LE TSAR Pétrograde, 18 septembre. — L'Empe-j reur a conféré l'ordre de Saint-Georges '* de quatrième classe au lieutenant géné-■ ral Radko Dimitrieff, pour ses services éminents dans les engagements contre || l'ennemi. LA MARCHE SUR BUDAPEST Londres, 19 septembre. — Dans les mi- — lieux serbes de Londres, on déclare que e. ' l'armée serbe compte marcher mainte- nant sur Budapest. En Italie ™ LES BRUITS DE DEMISSION nt DE M. DI SAN GIULIANO e_ Le bruit de la démission de M. di San Giuliano, qui avait été dernièrement dé-es menti, a couru de nouveau avec insistance dans les couloirs de Monte-Citorio, où es un sous-secrétaire d'Etat a laissé enten-rc dre que cette éventualité était à prévoir d'un moment à l'autre. — Il est cependant certain, disait-il, e que l'unique raison de retraite du minis-n* tre des affaires étrangères serait son état de santé, et non pas, comme on l'a pré-;ie tendu, ses dissentiments avec le prési-dent du conseil. ' La " Stampa " publie justement un article de son correspondant de Rome, ex-1,6 posant la situation de l'éminent malade dont un douloureux accès de goutte né-ng cessite la double visite quotidienne du eg docteur Marchiafava. Le marquis di San Giuliano ne serait pas remplacé. Le président Salandra as-ie surerait l'intérim du ministère, déjà pourvu d'un sous-secrétaire d'Etat, en la per-m sonne de M. Borsarelli. . De nouvelles démonstrations patriotiques ont eu lieu à Rome lie L'ECHEC DES SOCIALISTES ALLEMANDS Alors que tout prouve d'une manière évidente que les Allemands, en dehors de la guerre sur les champs de bataille, onl méthodiquement organisé dans les pays neutres une vaste campagne de nouvelles tendancieuses répandues par leurs natio-p- naipc, voici que l'un des leurs, le députe à socialiste Sudekum, prétend renverser le£ es rôles en présentant l'Allemagne comme ar une victime. r, 9 député était récemment arrivé er nt Italie, afin de prendre contact avec les é, socialistes italiens. Il a rendu compte, dans le Vorwaerts ", des causes de sor echec : E ,, o? projet était difficilement réali sable, ecrit-il à cause des obstacles créés ir- Par ^es nouvelles que les ennemis de l'Ai- — lemagne lancent dans le monde entier, té obstacles ont été particulièrement la Puissants dans un pays latin comme l'ita- lie Les socialistes qui ont compris la si ée fpation de 1 Allemagne, n'étaient pas Ita- té î1? ' OUa fvaient, du moins, longtemps ri vécu en Allemagne. ,rê • ' Loa Plus Ê^nde partie d'entre eux in- iq ® ® j aV6C ?ne comPlaisance marquéf re P° n adresser leur sympathie à la Fran us _ !i A ROME U1 tr,^î?0S+' i-6 septem,bre. — A Rome, le* manifestations en faveur de la guerre ¥ nombreuses, que la police, est in. n- P°ur, les 'empêcher. La troupe ,n" !fJ# jlg ^ de lu} Prêter main-forte pour défendre les ambassades des Etats eer-[e3 maniques. 6 îs- A MILAN ■ôt Milan, 16 septembre. — Télégramme ur reçu par le "Daily Mail". _ La gauche bs, démocratique, les nationalistes, le parti ;nr la réforme radicale, les socialistes et ir- les partis républicains ont passé une ré- >rs solution en faveur des hostilités immé- ux diates, -et 1 on réclame de toutes part= n- une session extraordinaire du Parlement ri' IMPATIENCE GRANDISSANTE DU Il PEUPLE ITALIEN, à Un télégramme, retardé en transmis-1«- S10n expédié de Bari, le 8 septembre ie' correspondant spécial du "Daily Mail , donne d'intéressants aperçus sur la- situation creee en Italie par la guer-;s. re(ôt sur l'état d'esprit du peuple italien, le. A Jo,u.r Ijar i0UT> dit-il, heure par heure •as meme, la situation en Italie devient plus de critique. On a observe jusqu'ici scrupu-ja- 1 euseinent la neutralité, mais l'heure ap*-on proche où les excellentes intentions des is- hommes d Etat italiens vont se trouvei (le en grave péril. ip- " Quand je vous ai télégraphié, l'un 3U. des plus puissants facteurs de la situation >u generale e-tait la question des sans-tra->as vail. La semaine dernière, des centaines d'entre eux ont parcouru les rues des m_ grandes villes, après avoir été renvoyé; je_ des fabriques obligées de fermer. Us al lp'_ laient, aux cris de "La guerre 1 La guer m- re " Le spectre du chômage qui était appa ru dans quelques endroits seulement ei se Italie aussitôt après la déclaration de 1; âé guerre entre l'Angleterre et l'Autriche les se montre maintenant un peu pai'tou' dans le pays. Les rues de Rome, Milan Venise, Turin, voient circuler de plus en plus nombreux des gens qui ont faira et paraissent dénués de tout. " Ceux qui ont connu Venise en temps d© paix auront peine à la reconnaître actuellement. Les rues tortueuses, les canaux qui dessinent leurs méandresi dans la ville, les quais et les squares sont sâ-lonnés de gens sans travail. _ La nuit, les galeries du Campanile, ainsi qu© la base de la colonne du Lion de St-Marc et les colonnade: autour de la Piazza en sont encombrés et les gens qui sortent des cafés donnent des secours à ces- épaves, déjà atteintes avant que souffle le vent de la guerre. C'est là une terrible force encore latente qui cause en Italie une très profonde anxiété. La décision pourrait venir d'eux et non des hommes d'Etat ou du Quirinal. " U s'avère aussi que l'Italie désirerait vivement Valona, plus encore que Tries-te ou le Trentin, et que beaucoup de gens d'ailleurs lui accordent une impor- Itanoe plus girande au point de vue commercial et politique que les régions pré- En Belgique w ^ Pour les veuves et les orphelins des militaires tombés au champ d'honneur - En vertu d'une décision prise par le gouvernement, les veuves et enfants des militaires tués à l'ennemi, recevront in- Stégralement jusqu'à la conclusion de la paix le montant du traitement dont jouissaient leurs maris ou pères. ' U en sera de même en ce qui concerne l'indemnité payée en vertu de la loi aux familles des militaires sous les drapeaux. Dès la réunion du Parlement après la conclusion de la paix, le gouvernement demandera que les veuves et enfants des braves tombés pour la patrie soient traités de telle façon que tout au moins la souffrance matérielle leur soit épargnée. Le gouvernement est certain que le pays reconnaissant ratifiera par la loi la point de vue consacré par la décision gouvernementale. Le ministre de la guerre, de BROQUEVILLE. AUX ENVIRONS DE TERMONDE U paraît que la plus grande partie des troupes allemandes qui se trouvaient aux environs de Termonde se sont retirées hier dans la direction d'Assche. QUATRE UHLANS RENCONTRES A VLIERZEELE PAR DES GENDARMES.Des gendarmes ont rencontré hier matin, aux environs de Vlierzeele, quatre uhlans. Us en ont tué deux, et les deux autres ont été blessés. A ALOST ET AUX ENVIRONS Vendredi après-midi, deux officiers allemands se sont présentés chez le bourgmestre et ont annoncé qu'une armée allemande, se dirigeant vers Audenarde, passerait dans la ville. L'après-midi, une cinquantaine d'Allemands ont eu une rencontre sur la route d'Erpe à Lede, avec une patrouille belge de quinze soldats et d'un sous-officier de gendarmerie. Quatre soldats allemands ont été tués, un soldat belge a été blessé à la main. Nos soldats ont heureusement évité d'être cernés. La maison du. commissaire d'arrondissement, M. Glenisson, a hébergé une vingtaine d'officiers. Le lendemain, les Allemands ont chargé tout le vin en trois chariots, puis ils ont cassé les cristaux et les glaces. Entre Erpe et Erondegem, autre escarmouche. Un Allemand a été blessé. Samedi matin, quarante uhlans ont campé à Erondegem. Des ^ troupes allemandes ont été vues samedi matin à Oordegem, venant d'A-lost.DISPARUS. Les nommés Verbrugghen, Joseph, De Moor, Joseph, Gans, Joseph, habitant jadis rue de Grammont, à Termonde, ainsi que leurs concitoyens de la rue St-Job, Van Renterghem, Joseph et Van Mulders, Modeste, s'étaient rendus à Termonde, le. 6 septembre, afin d'aller voir sur place le® dégâts causés à leurs habitations. On ne les a pas revus. Tous sont mariés et pères de famille. Ils doivent avoir été emmenés par les Allemands et on conçoit l'anxiété d© leurs proches. .A Anvers DEFENSE DE CORRESPONDRE AVEC LES REGIONS ENVAHIES , Extrait des ordres du lieutenant géné-' ral commandant la position fortifiée d'Anvers paru lei 19 septembre : ! I. CORRESPONDANCE. — U m'est revenu que certaines personnes se chargent de faire parvenir à destination en dehors de la position fortifiée d'Anvers, l des correspondances qui leur sont re-i mises par des personnes se trouvant à , l'intérieur de la ligne des ouvrages, i Dans l'intérêt de la défense de la place , I soius mon commandement, j'interdis fer-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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