La Flandre libérale

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15 december 1918
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s.n. 1918, 15 December. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3j39020w7h/
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44' Alinéa. — Dimanche 15 DéceMbrt 1918. pmx i io centimes I* 34. — Dimanche 15 Déc««bre 1918. LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS Momentanément 2 fr. 50 par mois ou 7 fr. 50 par trimestre Pour l'étranerer le port en sus. | RÉDACTION, ADMINISTIATION ET IMPRIMERIE : | GAND, i, RUE DU NOUVEAU BOIS ANNONCES Pour le prix des annonces, s,adresser au burcati du journal On traite à forfait L'Allemagne future S • nu Le Temps'a publié cette semaine une lettre de Suisse, qui donne des renseigne- ^ ments intéressants sur le mouvement des -n"j idées politiques en Allemagne. Elle cite ^ des déclarations faites par le ministre des c0] finances bavarois Jaifé, qui méritent p0 d'être notées. v ' un " La situation change d'un moment à 0j. l'autre. Cependant le désir du nouveau gouvernement bavarois et de la Bavière entière est touiours le même. Nous vou CQ1 Ions une République allemande fédéra- ^ tive, à, l'exemple do la Suisse e«> de'i Etats- Unis. Ce " Le mouvement actuel en Allemagne ma tend vers la, formation de six ou sept ré- gjj. publiques qui auraient à peu près mê- < mes grandeur et importance. En Prusse aussi existe un courant très fort pour partager le royaume en trois républiques : lLn lo le Rheinland, avec Cologne ou Dussel- dé dorf comme capitale ; 2o la Basse-Saxe, ^e, comprenant l'Oldenburg, le Slesvig-Hol- ^ stein, peut-être le Hanovre avec Ham_ gai bourg ; 3o la Finisse orientale, rive droite me de l'Elbe, avec Berlin. Ce seraient trois ^ républiques types. Les populations, en ef- ^ fet, sont absolument différentes. ^ " Quant à l'Allemagne du sud, à côté d'une république bavaroise, la force des ^ circonstances groupera peut-être la Hes- mo se, le Wurtemberg et Bade. La Saxe avec ^ la Tburinge formeront un Etat, à moins de leur union avec la Prusse orientale. c>e Nous ne voulons pas d'une république mc unifiée et centraliste. A Berlin existe un g,a courant centraliste très puissant, mais on peut affirmer que le reste de l'Ailema-gne s'opposera à la centralisation. Avec une république fédéraliste, la prédomi- ^cr nance de la Prusse sur les autres Etats ^U( sera définitivement brisée. " m Il y a là, nous semble t-il, des données rje intéressantes sur un problème qu'a soûle- — vé la ruine de l'Empire d'Allemagne. Cet Empire, tel que l'avait conçu et construit Bismarck, sera-t-il rétabli, sous forme monarchique ou républicaine"? ( Ou bien verra-t-on disparaître l'unité de l'Allemagne, que les libéraux et les démocrates .allemands rêvaient depuis si ' longtemps 1 ye Des esprits un peu simplistes sont as-sez disposés à croire que l'avenir verra te réaliser l'une ou l'autre de ces alterna- su] tives. Il est permis de douter que l'Eu- ] rope de demain voie s'accomplir l'une ni na l'autre. # ph L'Empire prussien de Guillaume semble ^ bien avoir reçu le coup de mort. Il était né à la suite de complications histori- à 1 ques, de guerres entre les divers Etats lis* de l'Allemagne, qui ont causé la gran- ; deur de la Prusse et sa suprématie. On gr ne voit guère comment cette puissance cei de la Prusse pourrait arriver à renaître et à dominer l'Allemagne. Rc D'autre part, l'unité allemandeest bien cui dans la nature des choses. Elle existe, non ao pas comme un fait accidentel, mais dans j'h l'être moral intellectuel économique du £re pays. Qu'elle soit dans les vœux de la ,,, nation, c'est ce qui n'est pas douteux. Le fait même de la rivalité de l'Allemagne v» et des autres Etats rendra cette. volonté d'être uni3 plus forte. Il ne semble pas ch que la crainte des autres puissances de voir l'Allemagne abuser de sa force dans p l'avenir comme elle l'a fait dans le passé, 83/1 suffise pour empêcher l'unité allemande fit de trouver une vie nouvelle. jai Du reste, rien ne dit que cette unité ay doive nécessairement constituer pour la q paix et la liberté du monde un danger, comme le fut l'Empire bismarckien. Ce. P1( lui-ci était fait par la Prusse, pour la sa Prusse, contre le reste du monde. C'é- sa: tait un empire militaire,fait par la guer- ] re, pour la guerre, chez qui le militarisme était une industrie nationale, une industrie qui devenait ruineuse, si une paix Pr constante l'empêchait, de produire ses bé- qu néfices. Mais c'étaient là les conséquen- de ces non de l'unité allemande, mais de la jj forme, du caractère que l'histoire lui ^ avait donnés. Ces dangers contre lesquels ( le monde doit se mettre en garde, existe- se raienUls encore si l'Allemagne se reoon- qu stituait sous la forme d'une fédération d'Etats démocratiques et pacifiques? On ne voit pas pourquoi cela serait impossible. Tous les peuples ont eu dans leur etî histoire des périodes où ils ont été belli- pu queux. Cela n'a-t-il pas été l'exemple de la France"? La France, qui a été si hé- sit roïque sous nos yeux, n'était certaine- ,ra ment plus belliqueuse. Elle a subi, elle ç, n'a pas cherché lit guerre. Une telle modification ne peut-elle, avec le temps, se nioduire dans l'esprit de l'Allemagne"? tic L'effroyable leçon que vient de recevoir rui le peuple allemand, ne laissera-t-elle pas m( de traces dans sou âme? D'ailleurs, les masses en Allemagne étaient très passi- " ves ; elles avaient servi et accepté l'im- S^1 pulsion que lui donnait une caste domi- si< nante, qui cherchait dans la guerre la be gloire et la richesse. Cette caste abattue, ja pour touiours, semble-t-il, les mêmes am. , bitions, la même fureur de batailler sub- e sisteront-elles ? Verra^-kon la démocratie — allemande sacrifier son travail, ses richesses, sa vie à créer, à maintenir des armées et des flottes, comme le fit l'Empire? Cela est plus que douteux. En tout cas, la question^ n'est pas do savoir si l'<Allemagne unifiée sera à tout saJ jamais incapable de vouloir : abuser de sa 110 force. L'Allemagne est. On^ne peut pas la supprimer. Elle est, avec les forces J 11 que son instruction, Ses habitudes labo- Q11 rieuses et disciplinées,^ lui ont faites, avec sa science, avec son industrie. On peut ei espérer lui voir adopter une constitution, a.s. qui no la rende plus une menace nerma- nente pour la, paix dû monde civilisé, on îa ne peut s'imaginer qu'elle puisse dispa- Ju raître, s'évanouir,, se ^dissoudre. Que font t0 du reste ceux "Vpii rêvent de voir l'Aile- £° magne se diviser ffn plusieurs Etats dif- I férents et rivaux, sinon rêver d'une nou- 'a velle organisation du peuple allemand ? °ll lit ulement l'organisation qu'ils, rêvent nble bien contraire à la nature des cho-i et à la volonté arrêtée de l'immense ,-jorité des Allemands. Il n'est pas vrai-nblable qu'un peuple qui restera grand, oi qu'on fasse, par le nombre des ci-'ens, par leur culture, par leur activité ellectuelle et économique, subisse long-nps mie constitution qui serait faite ître lui, par des Etats étrangers, et ur leur profit. Non, il ne faut pas tenter 3> politique qui serait à la fois injuste impossible. On peut faire payer à \ .llemagne et payer très cher, la peine forfait qu'elle a commis, l'obliger à t isacrer pendant longtemps les fruits a son travail, à payer le dédommage- ] nt de ceux qu'elle a lésés et ruinés, t la est juste et faisable. Détruire l'Alle-gne, cela serait injuste et est imposée qu'on peut désirer, dans l'intérêt l'humanité entière et dans celui de llemagne même, c'est lui voir adopter ? constitution qui lui permette de se /elopper librement et pacifiquement. } Etats-Unis d'Amérique sont un peu-plus nombreux, plus riche, plus puis-it que l'Allemagne. Us ne sont une nace pour personne, à raison de leur istitution fédérale et démocratique et > mœurs qu'elle a produites chez eux. qui s'est fait chez eux ne saurait être possible en Allemagne. Qu'il faille du 1 nps pour donner aux Allemands les 1 îurs d'un peuple libre, pour les guérir 1 cette misérable servilité, qu'ont pro- < ite chez eux des siècles de sujétion, ; 5t clair, mais rien ne se fait rapide- ' 1 nt dans le monde. Un peuple peut ffranchir brusquement, il ne prend pas } même coup les mœurs d'un peuple li-. Quelle que soit la constitution de .llemagne de demain, il faudra du i aps aux Allemands pour se déshabi-r de cette deutscheHiLndsDe-j t h, dont parle l'un de leurs histo-as.Une visite incognito 10 maréchal Pétain à Gand frois automobiles se sont arrêtées, adredi midi, devant la cathédrale, ; enant une brillante pléiade d'officiers Dérieurs français. jes curieux eurent vite fait de recon-itre la haute et élégante stature et la ysionomie, si populaire eh Belgique rime en France, de celui qui marchait eur tête, le maréchal Pétain, généra-iime de l'armée française. Aussitôt prévenu, M. le bourgmestre , :iun est allé au-devant des visiteurs ; îx-ci, désirant conserver à leur prér Lee un caractère tout à fait privé, s'ex-ièrent fort aimablement de ne pouvoir îompagner notre premier magistrat à ôtel de ville, mais ils acceptèrent l'of-, faite par M. Braun avec beaucoup propos, de les guider dans une brève .ite de la Cuve de Gand. Braun conduisit vers le pont St-Mi-d le maréchal et son état-major, res-stueusement salués par tous las pas-its. Il suffisait que le petit cortège halte .un moment, pour qu'ausiiioôt Hissent de toutes parts les cris de : ive la France!" et "Vive Pétain!". i sentit une fois de plus combien le peu-: de Gand est désireux de témoigner sympathie à la France et ardent à en sir toutes les occasions. kl. Braun obtint la promesse d'une vi-î plus longue, probablement en février Dchain ; il nous est permis d'ajouter 'au cours de la cordiale conversation notre bourgmestre avec le maréchal, \ été fait allusion à la défense qui.sem-, ï faite aux troupes françaises de pas-r par Gand, et aux regrets indignés e cette mesure provoque parmi toutes classes de notre population. kl. Braun a acquis la certitude que cet ut de choses n'est en aucune façon im-table à l'autorité française. £n prenant congé de nos héroïques vi-eurs, M. Braun, élevant la voix,, décla-qu'au nom de tous les habitants de ,nd il saluait en eux la France ; ces pales furent ratifiées par les accliama-ns enthousiastes des assistants, accou-i nombreux de toutes parts, et les cla-;urs se prolongèrent jusqu'après lesdé-rt des automobiles, qui démarrèrent, encieusement, emportant la brève vi-->n d'un mâle et fin visage, dont les la-urs et les souffrances n'ont pas altéré juvénile énergie : celui du défenseur Verdun. < ——«— A propos d'une lessive ïn Belgique,:quand nous lavtms nôtre e linge, c'est en famille, et surtout us n'en'faisons .pas payer le prix par voisin. Il paraît que ce n'est .guere abitude chez les Allemands, du moins and ils sont à l'étranger. Nous avons rapporté, l'histoire in->yâble;. du , bùrgemeister Kuerizer, qui' sembla le 1er noverfibrp, jour férié,-, s bureaux de, l'hôtel'de ville pour se" ire mandater vet payer >*son- traitement» îqu'aii. 31 décembre, et, .en ,sus, les je-x tisi.d e.t présence -du mois, de» novembre.'^ it iqujelques milliers ,dieï francs. On a* ■ ►pris* depuis qui il a eu l'adresse de se*' ^ ire voler (?) l'automobile de la ville, 11 la conduisait — à l'œil naturelle- nient — à Bruxelles, soi-disant par le J ; îoldatenrath. de la'capitale. Ce Monsieur, durant les sept mois 5 < [u'il a vécu dans une maison louée, ' < ;t dans un mobilier complet payé par • -j a ville, a donc pu empocher un peu plils - t le 16,000 francs n>ets, et se procurer une j j uperbe automobile. Mais ce n'est pas tout. Quelque in- { i iroyable que soit le fait, il se faisait V 3 danchir aux frais de la ville ! Parfaite- | ! nent, la note de sa lessiveuse était j j >ayée par l'administration ! ! ! ' , Le 0 août, son ordonnance Herbst por-ait dans une lavanderie gantoise 8 ser- ] iettes, 12 essuie-mains et 4 draps de Ht. - , je 12, le chef cHe bureau des réquisitions \,. ransmit au bureau des factures la note , lu blanchisseur qui lui avait été trans-nise, se montant à 3 marks 90 pfennig. . Sur la remarque de l'employé, l'or- , lonnance certifia la somme exacte. Le ( SI août, le receveur communal souleva les doutes au sujet du report de cette ] lote sur la rubrique "réquisitions", et xigea en tout ca-s la délivrance d'un bon". Ce "bon" fut contresigné, ^ ous le n. 4215, par l'éehevin Plancquaert, [ui de plus le rédigea sous cette forme i ur le feuillet de réquisition n. 89235 : ] " Ûe bourgmestre ae la ville de Gand, ur l'ordre du général commandant la . ille, exige pour l'autorité allemande, a somme de 3,90 marks (4 fr. 88), pour e lavage dJe serviettes, etc., destinees a a maison de M. le bourgmestre Kimze, Coupure, 12, somme provisoirement ivancée par l'ordonnance Gefreiter ïerbst. Gand, le 23 août 1918. L'éehevin ï. Plancquaert. " (Muni du sceau rou- çe de l'administration urbaine.) — M-on oublié, en haut lieu, l'artillerie d8 tranchée? i La situation] dans laquelle se trouvent J ictuiellement les hommes des glorieuses ( batteries de notre artillerie de tranchée ] l'ai rien d'enviable. Il semble que ces hé- < •os aient été complètement oubliés par { eurs chefs ; on les la,isse végéter sur Les anciens champs de batailue, IjHiSqu'en ^ ^lein "No man's land", dans la besogne ^ ngrate de la récupération du matériel ( ibarudooiné. ( Il nous revient que ces vaillants sol-lats restent parfois plus de dix joairs ( lans correspondance ; que, j>endaut des périodes au moins égales, ils ont été pri- , rés de toute visite médicale; qu'enfin, ( ils n'ont pas toujours reç-u régulièrement ( .eurs vivi-es: et cela -pendant qiie' leurs ( crères d'armes rentraient en tâ'iompha- . /eurs dans les villes belges reconquises et 1 qu'ils vivaient là des heures émouvantes ?t uniques qui les payaient de bien des } >rivations, de bien des souffrances endu- < fées pendant la campagne! i Et cependant, chaque fois qu'il y eut ■ les mauvais coups à encaisser dans les ; tranchées, les batteries "Van Deur" ont 3té à la peine: les pertes qu'elles ont su. jies, les sptlendides citations dont elles ont Hé l'objet pendant la guerre prouvent , lue les artilleurs de tranchée onit rempli eur devoir. Ce devoir, ils l'ont toujours tait vaillamment, comme leurs frères 3'armes, en conservant leur sang-froid' et Leur sourire dans les pires "luttes de tombes", dans lies plus meurtriers com-aats.La fin des (hostilités a sonné depuis le 11 novembre. Tous les soldats sont rentrés en pays libéré : seule l'artillerie de tranchée a été maintenue sur les champs de bataille abandonnés. Les hommes sont condamnés à ramasser du matériel. Les Anglais emploient à cette besogne des ajens de couleur; les Français recourent i lleurs prisonniers de guerre. Nos artilleurs de tranchée qui furent toujours à l'avant et au danger, se sentent humiliés i'ôtre confinés dans une tâche qu'ils estiment à bon droit indigne d'eux. A quoi servent donc les prisonniers que nous avons faite ? On les nourrit, on les engraisse, ont les dorlote dans de con-Eortables camps! Aurait-on, par hasard, déjà oublié lies traitements effroyables que les nôtres ont subis en Teutonie ? Faut-il que nos courageux: artilleurs de tranchée soient sacrifiés aux Huns? Sait-ori, en haut dieu, que . depuis le ) décembre, aucun1 ordre n'était plus parvenu aux batteries depuis quinze jours — et que le 8 décembre les hommes y ont ma/ngé dru pain datant du 23 novembre? Espérons qu'il sera, bientôt rais fin à il ne. situât ion injuste, dont souffrent plusieurs centaines de soldats et d'officiers; qu'on accordera à nos artilleurs de tranchée, le plus tôt possible, comme à leurs frères d'armes, des. congés-sérieux, qu'ils, ont d'ailleurs bien mérités ; espérons : qu'.ort leur fera rejoindre en fin, sans plus' tarder, leur division, leur1 régiment. L'Université flamande et le peuple flamand Les flamingants'qui paraissent, tant se soucier de revenir et. du; bonheur de leur peuple, dont-'ils prétendent être les seuls porte-parole autorisés ( ?), les flamingants agissent à L'enoontre des intérêts bien compris dé la démocratie flamande quand ils réclament la flam'andisation intégrale de tout l'enseignement public en Flandre. Quand on leur oppose des arguments, ils se contentent généralement de répondre par des injures. Auront-ils 'la loyauté d'analyser objectivement T'excedlente brochure que vient de publier, chez Va-nderpoorten, à Gand,'' M. H. Van Houtte. professeur à l'Uni-' vorsité^ de- Gaiid, sou.s le titre'::. "■V r.aa g t. h e.t V 1 a am s che V blk: o en e V laamsc h e ' U n i v eijsi-; te i t ? ' Een. antwoord. " f (Le peuple 'flamand flemande-t-il une ; Université fla-^ mande? Une réponse.) , L'opu.seule de M. Van Houtte, dont ious recommandons chaudement la ,ure à touls ceux qui ont à cœur Pinite les Flamainds et, l'avenir do notre pat îst solidiesment documenté: tous les >hismes Accumulés par les flamingac -outes leurs arguties déloyales ou put es y spnit relevés, combattus, détrôi 3ulvériskés. M. Van Houtte montre qu joint de vue socwtl, scientifique, idéa îational, l'Université flamande se: ine nuisance, non un bienfait pouj peuple flamand: il est'du devoir de t lémocratç, conclut-il en1 substance, •épandre cette vérité en pays flama >s flamingants, sur ce point comme i'autres, trompent et bernent leur £ Die. I1 est grand temps qu'on se place ioluiment sur le terrain de lia vérité et réalités, qu'on ait le courage de re( laAtre d'anciens et fatals erreme: ui'on fasse comprendre aux Flamand! langer que constitue le flamingantiî xxur leur avenir intellectuieil et éco nique. Une version française de l'opuscule kt. Van JETputt£i paraîitra soais peu. N-:evîeiMrons .sur ce travail bien pensé jien écrit,' qui' inspiré le ■ plus pur iriotisme: il satisfera tous les vrais n ocrâtes,, il convaincra tous ceux don-fanatisme n'a pas irrémédiablem aussé l'esprit. Il serait utile et urg ju'ojn le répandit dans tout le pays, é •é et dupé par les criailleries trop souv ntéressées des agités du flamingantisi .'Université de Gand et les députés libéraux gant Dans la réunion des gauches et du lat, qui a eu lieu mercredi dernier ious revient que la question de l'Uni1 ité flamande a fait l'objet d'un long >at. 11 est d'abord un point au sujet fuel presque tout le m end© était d! •ord : c'est que cela a été une faute le le de la part du gouvernement de fc îaître rnalencontreusement, dès le j la libération du territoire, une dis< tion sur cette question irritante. Nos députés libéraux, gantois ont e né qu'il serait nécessaire d'amender jrojet d'adresse en réponse au disco lu Trône, pour affirmer le vœu du p le voir maintenir intégralement, et à ^re définitif, l'Université française Lrand. Les membres du gouvernement, i ;en^s à la réunion, ont fait observer qu lébat sur la question des langues à Chambre pourrait, en ce .moment, as le très funestes conséquences, et ils tdjuré les auteurs de la proposition •enoncer. Mûs par un sentiment d'intérêt na" îal et patriotique, ces derniers ont c ;enti à ajourner le débat, après avoir juis la conviction que la très grande ] orité des gauches de la Chambre et Sénat étaient absolument partisans naintien intégral et définitif d© l'I yersité de Gand. ~ '«««M Le retrait de la monnaie allemai Un arrêté du ministre des finances, publie aujourd'hui le "Moniteur", r( cette question. Dans le délai de six jours ouvrable; partir de la date fixée sur les avis seront affichés dans toutes les commu: — le retrait n'étant pas effectué part aux mêmes dates, — tout détenteur monnaies allemandes, de métal ou de pier, sera tenu d'en faire le dépôt, c bordereau déclaratif daté et signé. Déclaration et dépôt s'effectuer soit à la Banque Nationale de Belgi ou dans l'une de ses agences, soit d un établissement financier délégu cette fin, soit chez le receveur de l'ei gistreraent, soit <j^iez le receveur des c tributions, soit au bureau des poste l'exclusion des sous-perceptions. Les billets à déposer devront être gneusement dépliés, classés par coupu groupés et liés par paquets de 20, 25, ou 100 pièces, selon la quantité de < eu ne de ces coupures. Une seule et même personne agira p lo compte de chaque ménage ou fan: et devra se munir de sa carte d'ident L'échange des marks contre die la m naie nationale s'effectuera à raison fr. 1.25 par mark, pour autant que le posant se conforme au susdit arrêté siura lieu à concurrence de mille ms an moment du dépôt. Le bordereau déclaratif d'un dépôt passant mil'lo marks sera formé en doi exemplaire, dont l'un pra, après vér cation et visa, dfu dépositaire, remis déposant pour récépissé. Ce récépissé constituera uni titre paiement, ; sur la base de 1 fr. 25 mark, dar solde non échangé, paien dont le mode sera déterminé ultériei ment. -, '.De plus, ce. ï récépissé, transmiss: par voie d'endossement " affranchi droit de timbre,' pourra, aussi être aff< à l'ouverture d'ûn eompte de chèques ] taux à circulation fermée,, ou à,"l'on ture d'un compte; courant 1 dans un « blissfcmént financier. Celui qui, ayant fait le dépôt presc se:'trouvera dans le cas d'en effectuer second au cours du délai de six jours parti par l'avis apposé dans sa commi devra en faire la déclaration au bui qui a/ura reçu de précédent dépôt ei munira éventuellement du récépissé celui-ci. Des formules seront à la disposition public dans chacun des bureaux soisn tionnés. ?, Le.'dépôt et le bordereau déclaratif c prendront exclusivement d^s.nionnaiei demandes. f Passé, le'dé1 ai de six jours prément né, la cimilation des dites monnaies prohibée. \ m . - g Une visite à l'ancien front beige SO- uts, îri- (De notre envoye spécial) Lés, W «TTTT^Tr l et . •ait Une erreur s est glissee dans le premier • le article sur l'excursion à l'Yser, paru oîit samedi. C'est M. le major iSalnion qui de donna aux journalistes une très intéres-nd. santé conférence pour les préparer à sui-sur vre avec plus de fruit la visite à l'ancien eu- front belge. ré_ A La Panne les excursionnistes furent des reçus, par M. le • capitaine commandant on- d'état-major Van Trooye et par leur an-yts cien confrère M. Henriom, du "Matin", . le d'Anvers, chef du service des informa-,me tions, attachés tous les deux au G. Q. G. ao- (Grand Quartier général.) C'est M. le commandant Van Trooye de Q.ui» pendant toute la durée de l'excur 3ug sion, a piloté les journalistes et leur a êt donné toutes les détails possibles sur la p,a_ vie d'e nos troupes, sur les combats qu'ils eurent à livrer. Il a rappelé les princi-. |e paux faits d'armes auxquels les actions de nos troupes étaient rattachées. 3nlj. Toutes ces explications fournies dans un. style concis, clair, les réponses pré-cises aux innombrables questions qui lui Qe furent posées, les indications de dates et de noms dénotent^ de la part dé cet officier, une mémoire prodigieuse et une connaissance des plus approfondies du jjjç terrain qui fut si vaillamment défendu par nos troupes, ainsi que des événements qui se passèrent chez nos alliés. , n La contrée de l'Yser rer- _ t L espace forcément resta-eint dont on dispose dans un journal, empêche de s'é 3^. tendre longuement sur l'état dans lequel ae- Se tr°llve actuellement la partie de la ,Iir. Flandre qui, depuis Nieuport, s'étend le liia 'on? l'Yser, sur une longueur de 50 ki-lomètres et une largeur de 25 kilomètres, «us- n'existe pas de mots pour faire partager au. lecteur la. profond© sensation, j Bf,[_ l'aliurissement qu'on éprouve, quand on ' le se trouve devant cette, complète dévasta- : urs tion d'un pays jadis si riche et qui sem- j ays bl© .avoir disparu à la suite d'un cata- ■; clysme surnaturel. de Le spectateur ayant un peu de cœur i pleurerait, s'il nfe se croyait pas so.us le j iré- coup d'un affreux cauchemar qui le fait j 'un vivre dans une contrée diabolique. Aussi i la loin que porte la vue, c'est un chaos in- ; oir fernal, l'image saisissante de la mort de 3nt la nature elle-même. d'y Au début de cette année, on a commencé à "désinonder" la vallée de l'Yser, ce >io- qui ne s'obtient que très lentement. Là °n- où l'eau se retire peu à peu, les an-ac- ciennes prairies, jadis si verdoyantes, ont na- une vague ressemblance avec les polders du en formation ou scores. du Mais au-delà de cette partie,il s'en étend 'ni- une autre qui fut labourée par les obus. Il n'y a pas un mètre carré de terrain où — ~ il n'y ait un trou creusé par un obus. Le llfQ plus souvent on passe d'un entonnoir lUu dans un autre, qui ne sont séparés que par quelques centimètres. que Seules des bandes de corbeaux animent sgle parfois le paysage. On frissonne en songeant que des êtres ,, à humains, nos vaillants soldats et leurs qui amis, les alliés, furent obligés de passer les, quatre longues années dans cet enfer, ain-out si qu© le prouvent des abris à peine as-de sez élevés pour qu'on puisse y pénétrer en p,a_ rampant. -vec Mais aussi que de héros tombèrent là, comme le prouvent les modestes cimetiè->nt, res qu'on rencontre partout, et les tonique 'bes isolées marquées d'une croix en bois, ans souvent surmontée du casque du mort. i à Bien rares seront relativement les ex-ire- cursionnistes qui, avant longtemps, pour-on- ront visiter ces lieux dans lesquels on ne s à rencontre plus une seul© .habitation, ni même une ruine, pouvant encore être plus soi- ou moins restaurée. iLes distances à par-res, courir sont longues et seules des automo-50 biles sont utilisables pour l'organisation )ha- des excursions. Chaque jour les journalistes rentrèrent onr à, La Panne, qui fut leur quartier géné-iUe ral. ité. A l'heure actuelle les visiteurs sont tel-on- lement rares, que l'exploitation de leur de passage n'est pas même organisée dans les dé- lieux habités en arrière de l'Yser. Les ; il photographes professionnels n'ont pas'en-.rks core passé par là pour les imprimeurs de cartes postales. On n'offre aucun souve-dé- nir au passant. Les armes gisent dans les ible champs. Le long des routes il y a des dé-ifi- pots de munitions encore chargées, au Partout on remarque des projectiles de tous calibres couches ou debout le long au des fossés. par • On trouve aussi des bomoes d'aviateurs eiut qui n'ont' pas fait explosion. Des soldats connaissant bien les emplacements des dépôts ont mission d'enlever bl;e: ces-munitions, qui-sont transportées dans du;. ;les parcs .installés pour-les réserves. îcté' On emploie, de préférence, pour ce tra/->os-. ya il des j prisonniers boches. rer-. Les recherches «se font avec;,soin à cau-*taJ se du danger de laisser'les obus chargés à l'abandon. Ensuite,-' ils représentent rit, une grande valeur, car ils coûtent de 50 un à 500 francs pièce. im- U n'est pas rare de voir ainsi des dé-me, pôts de plusieurs centaines d'obus. Dans eau les parcs de réserve il en existe encore se des milliers. Les approvisionnements die étaient loin d'être épuisés, comme c'était le cas chez les Boches. Cependant, nulle du part il ne fallut briser des mécaniques, ni ien- démolir des constructions en fer, pour fournir aux alliés la mitraille dont^leurs om- usinè^ avaient besoinjpour-la fabrication. . al- des projectiles. " " ; , t > Le.pa^s est siUonné d«r-lignes'vicinales ion-' fet de voies De ©jauville.^Il y a aussi des sera i ; chemin*.Vie fer;a/ écartement normal. Tout • cela.est établi avec soin eft peut êtrecom paré au merveilleux état du matériel que nous admirons à Gand. Tandis que derrière les tranchées boches les voies sont en pièces de bois, recouvertes, sur le bord intérieur, d'une mince banc^e en fer. Les logements pour les troupes Dans beaucoup de localités, en arriéra du front, on a construit des carrés en briqués jaunes avec des toitures faites de carreaux de faïence bruns. Ils sont mieux conditionnés que ne l'étaient an ciennement ceux du camp de Brasschaet. Toujours, et partout, on a l'impression que l'organisation des services belges et ceux des alliés furent de beaucoup supérieurs a ceux des Boches, qui, malgré les réquisitions et les vols, ne surent pas, de loin, atteindre les soins, pris en vue d'atténuer, dans' la' mesure du possible, les rigueurs de cette, vi© de luttes incessan tes' à laquelle notre armée fut soumise pendant la guerre. Iidications des routes et autres Le long des routes on lit à profusion toutes les indications désirables pour les | conducteurs et les piétons. Souvent ces renseignements sont en anglais.Sous ce rapport, comme sous tous les ; autres, les Alliés ne se sont pas laissés dis-! tançer par les Boches. Qui eat l'idée de provoquer les inondations par l'Yser? Si Waterloo reste mémorable dans.l'hii-toire des guerres napoléoniennes, une place d'honneur sera réservée à l'Yser par les historiographes qui décriront la lutte" mondiale, dont l'issue nous comble d© joie, en même temps que tant d'autres peuples. L'idée de mettre sous eau la partie de. la Flandre occidentale qui longe l'Yser, est due an major d'état-màjor Nuyten, alors capitaine commandant, du grand quartier général. L'éclusier Cogghe, d» Nieuport, qui connaît excessivement bien la contrée, fut consulté au sujet de la mise en pratique du projet, et on passa ensuit© à son exécution. Les prairies étaient inondées, chaque année, en hiver. Mais on fermait alors les barrages des canaux qui facilitent l'écoulement des eaux de pluie ou de sources, et au bout d'une quinzaine de jours on obtenait une inondation fertilisante. Il fallut agir plus rapidement, en profitant des marées montantes de la mer, pour lesquelles on ouvrit lés écluses. Celles-ci étaient, naturellement, fermées quand la marée commençait à descendre. Mais il en résulte qu'on se demande aujourd'hui à quoi pourra encore servir cette immense étendue de terrain, imprégnée de sel, qui a une superficie de quarante kilomètres carrés, soit un peu plus de 13 kilomètres de longueur, et une largeur moyenne de 3 kilomètres. L'importance de l'inondation L'inondation n'eut de valeur que de ISTieuport à Caeskerke, mais cette partie put être gardée par des postes peu importants et ainsi il fut possible à l'armée belge de s'étendre vers Ypres. Les Belges occupèrent donc un front relativement très, long, eu égard au nombre de leurs soldats, ce qui rendit naturellement un grand, service aux alliés. La totalité de l'Yser n'appartint pas encore aux Belges, après qu'ils eurent provoqué les inondations. Les Boches en tenaient la rive ^àuche depuis Caeskerke et l'eau ne les delogea pas de leurs positions. On dut leur livrer de très rudes combats, et c'est seulement le 26 octobre 1914 qu'ils nous cédèrent cette rive, après qu'ils eurent été écrasés par notre artillerie, malgré leur ligne très solidement bétonnée. Nienport-ville Ne pouvant pas se rendre maîtres do Nieuport, qui était pour les nôtres la clef des inondations, les Boches se mirent à bombarder la localité d'une façon permanente, et fréquemment avec des projectiles de 42. Us visèrent tout spécialement les écluses, dont il fallut bientôt remplacer les portes détruites par des barrages dans lesquels étaient ménagées des ouvertures qu'on ouvrait ou. fermait à volonté. Ces barrages étaient composés de 300,000 à 350,000 sacs remplis de terre. Eux-mêmes étaient souvent atteints et il était nécessaire d'y exécuter journellement des travaux d'entretien. Et cela était exécuté par nos soldats sous la pluie de la mitraille. U importe, à ce propos, de rendre un vif hommage au corps des pontonniers du génie belge qui fit preuve d'un courajp sublime doublé, dé la part de ses chefs, d'un sangfroid et d'une compétence au-dessus de tous éloges. Pour donner une idée de la destruction de Nieuport-ville, signalons que seuls quelques bouts do rails indiquent à plusieurs endroits où passait la route dont l'emplacement se confond avec les décombres. Les fondations elles-mêmes des anciennes constructions sont ébranlées. Par-©i par-là quelques pans dejnurs scrat encore assez élevés pour qu'on "aperçoive la baie d'une porte ou d'une fenêtre du rez-de-chaussée. Une seule, façade à pignon, dans la rué du Marché, est à peu près intacte. De la belle et'vaste église il n'existe plus que quelques murailles déchiquetées, dont l'une se termina par un débris ressemblant à une tête de sphinx.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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