La Flandre libérale

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s.n. 1914, 29 Juli. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bc3st7gh9g/
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40* Innée — Mercredi 29 Juillet 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. I. 210 — Mercredi 29 Juillet 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE A.BOIVIVE1WDEIIVTS 1 moli. I mois. i mol». 1 u. BELGIQUE s Fre 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE : Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 -• On «'abonna ai bureau du journal et dans tout Isa bureaux il porta RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE 6AND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES ; I »» RÉDACTION »» Téléphone S 2 | Téléphona 13 AJVNOJVOKS Ponr la ville et les Flandres, s'adresser m fonreaœ As fonrnaL Ponr le reste du pays et l'étranger, s'adresss? & l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles» —MIMiBI Le < Jamais » de Vilain XIIII Y Voilà de l'histoire belge qui devient de l'actualité, car noua «uussi nous connûmes, comme la Serbie aujourd'hui, leo graves désagréments du proche voisinage d'un puissant empire gouverné par une camarilla chauvine, ambitieuse, avide. Le (Second Empire fut toujours peu1 aimable, d'humeur difficile, tantôt menaçant, tantôt caressant, mais plus dangereux encore quand le langage diplomatique se faisait mielleux, onctueux. Une des heures les plus critiques de cette époque sonna ça 1850. La loi Faiider de 1852, la loi Nothomb de 1856 avaient attesté la volonté de la Belgique d'accomplir strictement les devoirs que lui imposait sa situation internationale, sans affaiblir le principe de sa souverain été et sans sacrifier la dignité d'un peuple jaloux de son indépendance. Le but était de prévenir des désagréments politiques et de dégager la responsabilité du gouvernement, la presse officieuse parisienne dénonçant à chaque instant l'impunité dont jouissaient en Belgique les insulteura de l'Empereur et les conspirateurs. Au moment où la loi sur l'extradition venait d'être publiée, la guerre de Crimée finissait. Les représentants des puissances signaient à Paris l'accord réglant la question d'Orient. C'était pour la diplomatie française une éclatante victoire et pour l'Empereur une sorte de solennelle consécration internationale. Le 8 avril, S, la séance de clôture, le comte Walews-ki — l'un des plénipotentiaires français — sortit brusquement du cadre des négociations et résuma les vues de son gouvernement sur diversi problèmes de politique générale soulevant, de la façon la plus inattendue, la question belge. Il appela Inattention dui Congrès sur les publications injurieuses et hostiles dirigées de Belgique contre la France et son gouvernement. " Nous regretterions, ajouta-t-il, d'être placés dans l'obligation de faire comprendre nous-mêmes à la Belgique la nécessité rigoureuse de modifier une législation qui ne permet pas à son gouvernement de remplir le premier des devoirs internationaux, celui de ne pas tolérer chez soi des menées ayant pour but avoué de porter atteinte à la tranquillité des Etats voisins. " Et il parlait des " difficultés et même des dangers qu'il est dans l'intérêt de la Belgique! da conjurer d'avance M. de Buol, qui représentait l'Autriche, et M. de Manteuffel, qui représentait la -Prusse, «e bornèrent à condamner les excès da la pressa subversive, mais no protestèrent pas contre le langage du1 diplomate français. Seul le premier plénipotentiaire anglais, lord Clarendon, tout en déplorant la violence de langage de certains journaux belges, déclara que, " représentant d'un pays où une presse libre et indépendante est pour ainsi dire Une des institutions fondamentales ", il ne pourrait s'associer à des mesures de coërcition contre celle d'un autre Etat. Lorsqu'on apprit à Bruxelles l'initiative inopinée du comte Walewski, la nécessité d'une protestation se fit sentir. Le 7 mai, M. Orts interpella au nom de la gauche. Son discours, dit M. Hyma-ns dans le second volume de son Histoire de Çrère-Orban, — auquel nous empruntons ces détails — fut uni morceau remarquable de sobre éloquence. Il évoqua l'émotion du pays, la dignité nationale froissée par des menaces qui visaient la propriété la plus légitime des Belges, — leurs institutions constitutionnelles. Ii eut des paroles sévères pour les rares journaux qui abusaient de la liberté, mais lea démontra dépourvus de publicité et d'influence. Il repoussa le reproche fait à la Belgique de méconnaîtra ses devoirs internationaux, montra sa Modération de 1830, ses sacrifices de 1839, et la résolution avec laquelle elle avait arrêté, en 1848, le flot révolutionnaire. En terminant, Orts posa au gouvernement trois questions précises auxquelles le comte Vilain XIIII, ministre des affaires étrangères, répondit aveo une saisissante netteté, déclarant qu'il avait arrêté les termes d'une réponse, quel, d'autre part, aucun gouvernement n'avait réclamé de modifications à la Constitution. U dit eriîin: — L'honorable M". Orts me demande enfin si le cabinet, dans le cas où une pareille demande lui serait faite, serait disposé à proposer à la Chambre quelque changement à la Constitution. Jamais! Ce " jamais " valait un long discours. Il enthousiasma la Chambre, les tribunes, le public. Cependant il1 fut dit sans emphase et sans recherche d'effet. On se l'imagine, dit M. Hymans, dramatique et déclamatoire : — Il fut proféré avec simplicité, sur le ton d'une réponse à une demande de renseignement. U portait en lui toute son éloquence. C'était plus qu'un mot: c'était un geste, le geste qu'il fallait et que la Belgique attendait. Geste d'autant plus remarquable, paraît-il, il n'avait ét? nullement préparé, que le cabinet avait, au contraire, arrêté les termes d'une déclaration nette, mais très prudente et très diplomatique. Mais quand il se leva, Vilain XIIII fut emporté par son sentiment et parla d'a-bondlanoe. L'inspiration, en tous cas, fut heureuse, et le succès énorme. Elle fit impression à l'étranger... trop même, car le 10 mai, le gouvernement fut amené — à la suite d'une démarche du ministre de France à Bruxelles, dit-on — à préciser sa pensée dans une note insérée au " Moniteur " et dont le but évident était d'amortir la riposte si vigoureuse du ministre des affaires étrangères. On le voit, notre situation présentait alors une certaine analogie avec celle de la Serbie et c'est pourquoi nous suivons avec une sympathie attristé» les courageux efforts que fait cette petite nation depuis tant d'années pour résister à des violations répétées et odieuses de son droit de souveraineté et d'indépendance. Echos & Nouvelles U situation électorale et la libéralisme La presse cléricale, dans une intention facile à deviner, n'est toujours efforcée de faire croire que les progrès du socialisme sont plus considérables en Belgique que ceux du parti libéral. "Si le libéralisme, écrivait la "Dépêche" du 8 septembre 1913, est en baisse continue, l'on ne peut en dire autant du socialisme." Ce fut aussi le thème du clérical "Nieuws vaa den Dag" au lendemain des "élections de mai dernier. Or, cela eist tout à fait inexact. Les statistiques comparatives entre les élections de 1900' et celles de 1914 (deux années où il n'y eut pas do cartel), établissent que sur 1,000 voix valables les libéraux ont progressé de 15 voix, tandis que les socialistes n'ont progressé que de 4 voix et que les cléricaux ont reculé de 19 voix. C'est donc le libéralisme qui, pendant ces quatorze ans, a le plus conquis la faveur électorale. Et il convient aussi de faire remarquer que c'est le libéralisme qui, des trois partis, souffre le plus de l'inutilieation des déchets électoraux. Ceui-ci ont été pour l'es listes libérales aux dernières élections, de 51,720 voix, alons qu'ils n'ont été que de 38,903 pour les listes cléricales et de 34,953 pour les listes socialistes. Quoi Su'il en soit, — et cette constatation con- amne un système électoral, — l'opposition tout entière, y compris les démocrates chrétiens, oftt subi un déchet ^ dte 102,815 voix, alors que celui des cléricaux n'a été que de 38,902 voix,N,soit une différence de 63,913 voix. leurs alliés d'hier Il est parfois intéressant de relire <ïe vieux papiers. Après les élections législatives de 1912 qui accordèrent au parti clérical un gain de voix tout à fait factice, M. Kuirth publia un article où l'on peut lire : " Sans doute, nos alliés d'hier nous abandonneraient prompteqient «s'ils nous voyaient abuser de notre victoire et inaugurer une politique de parti. Mais cela n'est ni dans notre caractère ni dans nos traditions. " Les alliés d'hier ont déserté le parti clérical. Mais il est fort douteux que M. Kurth veuille convenir qwel ses amis ont abusé de leur victoire en imposant une loi de parti. On conseil des ministres Un conseil des ministres a été convoqué d'urgenoe lundi, à 8 heures du soir, aui Palais de Bruxelles, et s'est tenu sous la présidence du Roi. La situation internationale a été examinée et diverses mesures ont été prises d'urgence. Le conseil des ministres, qui s'est tenu dans le salon rouge, a pris fin à 10 h. 25. Tous les membres du gouvernement étaient présents. A 10 h. 30 le Roi a quitté en automobile le palais de Bruxelles pour rentrer au château de Laeken. la Palais de Bràzelles Le Roi, venant du château de Lae-ken, est arrivé au Palais do Bruxelles, lundi, à 3 heures et demie de l'après-midi.Le souverain a immédiatement reçu M. de Broqueville. Après qu'il eut conféré assez longuement avec le ministre de la guerre, M. Davignon, ministre des affaires étrangères, est arrivé au Palais et a pris part à la fin de l'entretien. Embrigader Voilà bien lie mot qui convient. Le "Pays wallon" expose dans un long article la bonne méthode pour engluer le coirps électoral : "L'unité e^t une utopie, en tout cas une cause de faiblesse, dit-ill1. Applliquons donc le principe dé la division du travail : une organisation pour les bourgeois, une organisation pour Ips ouvriers, toutes deux dépendant d'uni comité unique qui centralisera leurs efforts. " C'est la meileure manière d' "embrigader" la classe ouvrière dans le parti catholique. " Embrigader ! Les ouvriers sont avertis. Les 100,000 svndiqués chrétiens dont se vantent les cléricaux, c'est un embrigadement. Et il faudra que ces travailleurs marchent au doigt et à l'œil. La crosse remplace l'épée. C'est la seule différence. *** Dn nouveau journal flsnutid elérleal Le correspondant bruxellois de la "Gazette de Liège" annonce la création d'un nouveau journal flamand quotidien, fondié par M. HeDiepute, pour déveloi> per encore davantage le mouvement flamingant clérical. Un demi-million a ete souscrit. Il paraît que le succès de cet organe de combat est incertain, d'après notre confrère: " L'intérêt des souscripteurs suffira-t-il à lui assurer longue vie? dit-il. C'est aouteux, puisque l'organe nouveau aura à lutter d'une part contre le "Handeils-blad", le grand journal flamand anver-sois, qui a iendu tant de services à la cause catholique et qui eut excessivement répandu dans la bourgeoisie flamande, et, d'autre part, contre le "Nieuws van den Dag", le journal bruxellois dont la diffusion dans les classes populaires flamandes égale celle des journaux catholiques français réunis die la capitale. Du fait cependant que l'on a pu recueillir une pareille somme pour une entreprise aussi aléatoire, il y a un enseignement à retenir: l'impôt tance grandissante de ce mouvement. Jadis, cette propagande flamingante était plutôt théorique. La voici qu'elle ne, recul'ei pas devant d'importants sacrifices personnels. La division entre les deux races s'accentue: ce sera au détriment du parti catholique d'abord e£ dans un1 avenir plus lointain, peut-êtret au détriment du pays. O a-veanitcomsules!"U ne s'agit pas seulement là de division entre deux races, mais de profondes Vtl V uivua uitui u vjivi ivuiua, L'Exposition de Sin-Franelseo Une exposition universelle et internationale doit s'ouvrir à San-Francisco' le 20 février1 1915. Le gouvernement français, mû par des considérations diplomatiques et économiques, a décidé d'y adhérer officiellement. On a pu croire uni instant que les abus de la douane américaine feraient hésiter les exposants français, mais on a appris que dles ordres précis ont été donnés aux agents des douanes américaines pour faire cesser les persécutions dont se plaignaient les commerçants et industriels français et l'irritation de ceux-ci s'est beaucoup calmée. L'Allemagne, l'Angleterre, l'Autriche, l'Italie et rle Japon prendront part également, de façon officielle, à l'Exposition de San-Francisoo. En ce qui concerne la Belgique, 1' "Action économique" dit tenir de source autorisée que le gouvernement belge n'a pas cru devoir prendre part à l'Exposition. U a considéré, en effet, — et ce point d'el vue n'est pas dépourvu d'exactitude, — que la fréquence de cets manifestations diminuait l'utilité et les possibilités pratiques d'y prendre pari. Toutefois, les commerçants et industriels be>l<-ges pourront y adhérer à titre individuel et le comité belge des expositions à J.'étranger, que préside M. Gustave Fran- cotte, groupera les exposants belges. *** Les possibilités belges en Cblns M. Siffert, consul général de Belgique à iSanghaï, qui réside en Chine depuis quatorze ans, a fait à 1' "Action économique" les déclarations suivantes sur les possibilités belges dans la grande république asiatique : "Les poits chinois sont très ouverts aux produits beiges. La métallurgie y trouve d'importants débouchés. II y a, à Shanghaï, un Comptoir commerçai an-versois, qui fait l'importation et l'exportation. La Belgique a en Chine des banques et des maisons de commerce importantes. Mais la concurrence est grande et le commerce n'est pas aisé. L'organisation commerciale chinoise est supérieur à celle des Belges. Généralement, ceux-ci procèdent d'un façon, trop timide ; ils n'ont pas assez de confiance dans l'avenir. Pour réussir en Chine, il faut y aller largement, faire un essai sérieux, durable, avec des capitaux suffisants, sinon il vaut mieux ne pas commencer. Ce n'est pats au bout d'un an ou deux que l'on peut se rendre compte des résultats. U faut d'abord s'initier aux Coutumes du pays, il faut acquérir l'expérience qui est indispensable à la réussite. C'est cette connaissance approfondie des mœurs du pays, l'expérience de leurs agents, leur ténacité, qui font la force des Anglais et des Allemands. Je suis très optimiste ; il y a là-bas un vaste champ ouvert à l'initiative belge, mais il faut que tes Belges imitent leurs concurrents. il faut qu'ills fassent les choses grandement et avec confiance. "Les marchés pour les produits métallurgiques, les verres et glaces se traitent généralement directement et par spécification. On ne rencontre en, Chine que des voyageurs en diamants et en cigares. Voilà qui étonnera sans doute beaucoup de gens. Les cigaTes belges sont, en effet, très appréciés en Chine : par leur qualité et leur bon marché, ils sont préférés à leurs concurrents anglais ou américains. " f- Le conflit austro-serbe et le point de vue italien La Serbie*, en somme, s'est inclinée, et l'on a fort bien dit que la note autrichienne, devant laquelle elle s'est inclinée, est, par son arrogance, un document tout à fait extraordinaire dans les annales diplomatiques. Pour trouver des pendants au Q u o s e g o du comte Berchtold, il faudrait remonter, bien au-delà d'e Bismalrck, jusqu'à Napoléon I ou Louis XIV. " Afin db donner, dit la note autrichienne, à son engagement un caractère solennel, le gouvernement serbe publiera en première page de son Journal officiel du 13/26 juillet, les déclarations suivantes : " Quel ton cassant! Oe n'est pas une note diplomatique, c'est un arrêt die condamnation, rendu d'une façon tout unilatérale, sains rémission et sans appel. La page, la date précise du ,T < u r-rtal officiel sont indiquées, imposées ; le texte même des déclarations à faire est dicté d'avance, ne varie-tuf; la Serbie n'a qu'à le® copier servilement. Elle serait, désormais, v; e -ri nde ac cadaver. Toute la haute aristocratie autrichienne est élevée dans les collèges de jésuites^ le comte Berchtold a dû. passer par là ; il est familier avec leurs formules traditionnelles de gouvernement, leurs méthodes impérieuses et leurs pensums obligés; il menace et châtie la Serbie comme font les jésuites d'un écolier révolté. U y a lieu de remarquer ici qu'il y a des divergences significatives entre le texte français, d'une part et les textes allemands, anglais et italiens qui ont été donnés d'e la note autrichienne. D'après le texte français, qui est celui qui a dû être remis au gouvernement serbe, ce dernier a été sommé de déclarer "qu'il désapprouve et rejette toute tentative d'immixtion dans les destinées des populations de quelque , partie de l'Autriche-Hongrie que ce soit." Le texte allemand, qui est celui qui a été communiqué à la presse viennoise et sur lequel ont été faites la plupart des traductions parues dans la presse étrangère, anglaise et italienne, notamment, formule une exigence de plus. U somme le gouvernement serbe de désapprouver expressément, non seulement toute tentative, mais "toute idée" d'immixtion. U ne suffit donc pas que la Serbie condamne des "menées criminelles". U faut qu'expressément elle répudie même des idées. U faut qu'elle déclare l'idée, l'idéal pan-serbe condamnable et s'efforce de l'étouffer. N'est-ce pas incroyable qu'en plein vingtième siècle un grand Etat européen émette la prétention d'imposer à un autre Etat la répudiation d'un© "idée" 1 Ce sont, comme le fait observer le "Corriere dellla Sera", des procédés, des exigences dignes du Saint-Office. Le gouvernement auistro-hongrois semble avoir senti lui-même tout ce qu'une prétention pareille a d'outrecuidant. Comment expliquer autrement l'atténua-| tioiï qu'il a mise dans le texte français, diplomatique, de sa note? U y a donc, que la Serbie lui accorde le monopole de dans le texte allemand, également offi- la fourniture de tous les livres de classe, ciel, au moins une exigence qu'on serait et que tous les professeurs serbes soient tenté de prendre pour du bluff. tenus d'en faire répéter machinalement, L'idéal pan-serbe, on peut en penser ce sans y ajouter aucun commentaire, le qu'on veut. Mais ce n'est pas. en le persé- contenu à leurs élèves. Butant qu'on l'étouffera. Poursuivre Donc, oe que veut l'Autriche, c'est la "l'idée", c'est éminemment jésuitique, et soumission, l'écrasement moral de la tout à fait autrichien. Mais c'est absurde. Serbie. Cela équivaut, politiquement, à C'est la même préoccupation qui a reprendre la marche interrompue vers poussé l'Autriche-Hongrie à exiger de la Salonique. La presse italienne s en rend Serbie qu'elle élimine, "sans délai, de parfaitement compte, et 1 opinion ita- l'instruction publique, tant en ce qui Henné ne paraît nullement disposée à sa- concerne le corps enseignant que les tisfaire les ambitions d impérialisme bal- moyens d'instruction, tout ce qui sert kanique de la monarchie dualiste en con- ou pourrait servir à fomenter la sentant à l'asservissement de la Serbie- propagande contre l'Autriche-Hongrie." Il y a un membre de la Triple-Alliance Admirez l'élasticité de cette expression : qui ne saurait, à moins de folie suicide, « pourrait servir ". Il ne manque plus se prêter benevolement à ce jeu-la. qu'une chose, c'est que l'Autriche exige X. LE CONFLIT AUSTRO-SERBE LA GUERRE EST DECLAREE La tentative de médiation DECLARATIONS DE SIR EDWARE GREY A LA CHAMBRE DES COMMUNES t A la Cbaimlbre des communes, un député a demandé lundi à sir Edward Grej des informations sur la situation austro serbe. Sir Edward Grey s'est exprime ainsi : " J'ai reçu vendredi dernier de l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie la note que cette puissance a communiquée à tous les pouvoirs et qui a depuis paru dans la presse. Cette note contenait la demande des réclamations austro-hongroises auprès de la Serbie. J'ai fait dans l'après-midi de ce même jour une démarche auiprès des ambassadeurs étran-gens et leur ai dit que: le conflit concernant J'Autriçbe et .la Serbie, l'Angleterre ne saurait intervenir à aucun titre, mais que si les relations entre l'Autriche et la Serbie devenaient plus tendues, de ce fait La paix de l'Europe serait aloms mise en jeu, ce qui nous concernerait oer tes tous. J'ignorais alors la position que pourrait prendre la Russie dans oe conflit, Mais il m'a paru que isi la Russie prenait une part active, la seule: chance de sauvegarder la paix de l'Europe serail que les quatre puissances qui ne sont pas ■directement touchées par la question ser be, c'est-à-dire l'Allemagne, la France, l'Italie et la Grande-Bretagne, fissent ur effort simultané auprès des gouverne ments aulstro-hongirois et russe pour les amener à suspendre toute action militai re, tandis que les puissances déjà nom mées essaieraient de trouver un terrair d'entente. C'est alors que j'appris ls rupture des relations diplomatiques en tre l'Autriche-Hongrie et la Serbie. Je demandai immédiatement aux gouverner ments français, allemand et italien' s'il* consentaient à ce que leurs ambassadeurs se réunissent ici en conférence. D'autre paît, j'ordonnai à nos ambassadeurs au près de ces mêmes puissances de deman der que les représentants de la Franee: de l'Allemagne et de l'Italie à Vienne, Saint-Pétersbourg et à Belgrade infor massent leurs gouvernements de la confé rence proposée, les invitant en même temps à œsser toute action ultérieure ci à attendre les résultats de cette confé reïice. " Les réponses à ces propositions n< me sont pas encore parvenues. " Dans une crise aussi grave que celle que nous traversons, les efforts d'une seule puissance en faveur de la paix de meure raient vains. C'est pour cela cme j'ai tenu à assumer toute la responsabi lité de faire une proposition sans savoii si elle serait favorablement accueillie. " Je crois que ma proposition peul fournir la base sur laquelle, le groupe dets puissances déjà mentionnées pourraii trouver un accord raisonnable. Il ne fau pas oublier qu'à partir du moment ot la question! cesse de se confiner à l'Autriche et à lia Serbie elle englobe toutes les puissances et nei peut manquer de se terminer par la plus grande des catastro phes que l'Europe ait jamais vue. " Personne ne pourrait alors décrire les limitée, du conflit dont les conséquen ces directes ou indirectes seraient inical culables." En réponse à «une autre question de M. Bonnar Law, sir Ed. Grey a dit qu"i. ?ense) que le gouvernement allemand es1 avorable en principe à une médiatior entre la Serbie et l'Autriche-Hongrie. mais en ce qui concerne la discussion de cette mesure par une conférence le gou vernement allemand n'a pas encore fu-conn-aîitre sa réponse. LES ENTREVUES DIPLOMATIQUE! Les entrevues entre les représentant des puissances à Lonelres, au sujet de 1 crise, se sont poursuivies lundi et oi reste fidèle à l'idée d'une solution satis faisante. On estime que l'influence principal dans le conflit appartient maintenant l'Allemagne. ■ M. Bienvenu-Martin1, ministre des af faires étrangères par intérim, a rec lundi après-midi les ambassadeurs d'Aï triche-Hongrie, d'Allémagne et de Russi avec lesquels il s'est entretenu longuement., A la fin do l'après-midi, M. Bienvenu Martin a conféré aveo ses collègues de l'intérieur, de la guerre, de la marine et des colonies. LA FRANCE ACCEPTE LA CONFERENCE Selon une information communiquée à la presse londonienne, la France aeïcepte dans son intégralité la proposition de Sir Edwarei Grey de réunir à Londres une conférence en vue d'aplanir le différend austro-serbe. L'ALLEMAGNE NE S'OPPOSE PAS A UNE MEDIATION. L'ambassadeur d'Allemagne a fait savoir au gouvernement russe que l'Allemagne n'oppose aucune abjection à une médiation. UNE NOTE OFFICIEUSE » Parlant des tentatives de médiation, des puissances, la "Gazette de Cologne", dans un télégramme de Berlin de source officieuse, écrit : " En oe qui concerne l'Allemagne, il faut prendre en considération que ce que ' l'on attend' d'elle dépend, dans une large ' mesure, de l'accueil que ses propositions trouveraient à Vienne. A Berlin, on approuvera toute médiation ayant l'agrément de l'Autriche ; mais le gouverne-^ ment allemand1 se refusera toujours à pousser l'Autriche à accepter une médiation qui ne lui conviendrait pas ou à aider un tiers à lui imposer cette méd.a-£ tion. " ACCORD DIRECT AVEC L'AUTRICHE On dit dans les milieux diplomatiques de Saint-Pétersbourg que M. Sasonoff a ' l'intention de s'en tenir à un accord direct aveo l'Autriche. LE BARON GIESL A ISCHL Le baron Gies', ministre d'Autriche-Hongrie à Belgrade, _ et le major Gel-linck, attaché militaire1 dans, la même ville, sont arrivés lundi à Ischl. Le public < les a acclamés. Le baron Giesl a été reçu en/ audience par l'empereur. FRANÇOIS=JOSEPH ISOLE ' Selon certains bruits, qui ne doivent ! naturellement être accueillis que sous réserves, l'empereur François-Joseph serait à dessein isolé par son entourage ! et le parti militaire. . Le nonce à Vienne, Mgr Scapinelli, aurait essayé, en vain, à plusieurs re-prises d'approcher l'empereur. A LA CONFERENCE DES & BANQUIERS VIENNOIS A la conférence des banquiers^ de ' Vienne, qui a eu. lieu lundi, on a decido ! de laisser inchangé le taux d'intérêt pour les carnets de dépôt. Pour les dépôts en comptes courants le taux de| 1 mteret a > été fixé à 4 p. c.. et pour les sommes engagées à 4 1/4 p. c. UN MANIFESTE DES SOCIALISTES AUTRICHIENS : La fraction parlementaire du parti so-' cialiste autrichien a lancé un manifeste qui se termine comme suit : " Nous savons combien a grandi la mi-^ sère produite par la longue crise économique; nous savons aussi dans quelles couches profondes elle s'est étendue; nous savons dans quelle sombre situation > se trouvent les masses populaires ; nous savons le désespoir ejui s'est emparé du 5 peuple ! C'est pourquoi nous élevons no-1 tre voix en signe d'avertissement ; nous 1 conseillons la circonspection, et nous demandons que l'on tienne compte de tou-tes le3 nécessités et de tous les besoins ^ de la vie du peuple. "Au peuple, il n'est pas donné de décider la paix ou la guerre. Le Parlement, a par lequel il agit et parle, est muet. La liberté politique des réunions publi-e ques et de la presse est enchaînée.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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