La Flandre libérale

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14 augustus 1914
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s.n. 1914, 14 Augustus. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c824b2zw6m/
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40* innée — Vendredi 14 Août 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. I. 226 « Vendredi 14 Août 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS _ _ _ i molt. I moli. i mole,, S as. BELGIQUE ? Fr= 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE g Fr= 3.75 9.00 18.00 36.00 On t'abonna ao buraau du Journal at dans loua la* fiuraaux d« posta RÉDACTION, ADMINISTRATION ET MPRIMERÏ1 «AND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, i.GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES s HÉDAOTlOi Téléphona 32 Téléphona 13 ANNONCES SPûest Sa vîîîe eî Ses Flandres, s'adresser a® bnrean étà foarnaL _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles, LA GUERRE EUROPEENNE Les Belges repoussent victorieusement deux attaques allemandes et s'emparent de mitrailleuses (Voir détails en DERNIÈRE HEURE, 3e page.) En Belgique ri M L'ACTION MILITAIRE Une compétence militaire a rédigé les notes ci-après, qui résument très bien la situation : La cavalerie, répandue sur le front Saiût-Trond-Hannut, poussa ses pointes daris trois directions : Tirlemont, Hou-gaerde et Jodoigne. La vallée de la Gette avait été immédiatement mise en état de défense. Sur toute, cette ligne, les cavaliers allemands furent reçus à coups de fusil. Ils avaient avec eux de l'artillerie et des mitrailleuses. Ils ne demandèrent pas leur reste, et, incapables de franchir la rivière, se retirèrent hâtivement. Entretemps, ils avaient occupé Landen, Neerwinden, Pel laines, Jan dra i n-J and renouilles et d'autres localités de la région. Ils avaient brûlé les meules de foin et obligé les habitants à quitter leurs demeures, auxquelles ils mirent le feu. Le long de la route de Saint-Trond à Tirlemont, il y eut combat de ' cavalerie. Les uhlans se présentèrent par Halle, Boyenhoven et Dormael, et envoyèrent des détachements au nord de la route, vers Léau. Le 3e régiment de lanciers marchait à leur rencontre. Le combat, livré à Dormael et à Orsmael-Gussenho-ven, fut très violent. Les uhlans furent décimés par le feu et par la charge, puis arrivèrent en force avec leurs mitrail-imes.Selon les ordres reçus, le régiment de lanciers se retira. Il laissait sur le terrain le commandant Knapen, tué dans une maison où il faisait le coup de feu avec trois soldats, et le lieutenant comte van der Burch, ainsi qu'une vingtaine de Boldats. Les cavaliers allemands brûlèrent alors un certain nombre de maisons du village d'Orsmael, d'où la fusillade des lanciers avait été dirigée sur eux. Ils fusillèrent sept habitants des maisons desquelles ils | prétendirent qu'on avait tiré sur eux. A j Dormael, ils fusillèrent trois paysans, les frères Sevenans, accusés aussi d'avoir fait le coup de feu avec nos soldats. Un prêtre qui s'avançait pour donner l'extrême-onction à des mourants a été j blessé par un uhlan. Les paysans accu-Bent l'ennemi d'achever les blessés et de ne point faire quartier. Ils s'avancèrent ensuite vers Tirlemont I et arrivèrent même jusqu'à Bost, à deux j kilomètres de la ville, vers le sud, sur j la ligne de Tirlemont à Jodoigne. Le [ chemin de fer était gardé par la garde civique. CJelle^ci se retira en bon ordre. Il y avait devant elle environ deux mille j cavaliers formant un vaste demi-cercle à travers champs. Nos fantassins parurent alors. Aussitôt cette masse de cavalerie fit demi-tour et se replia dans la direction de Saint-Trond-Waremme.La nuit de lundi à mardi se passa sans combat. Mardi matin, les nôtres ont commencé la poursuite de la cavalerie allemande. Celle-ci se retirait sur tout le front. On lui a donné la chasse pendant la matinée. Elle était retournée au delà de Waremme. UN COMBAT DE CAVALERIE A AINEFFE , Un collaborateur de l'I n d é p e n "ance a reçu de son fils, actuellement 8°us les armes, la lettre suivante : " Mardi soir, vers 8 heures, nous avons été surpris à Aineffe par un escadron de dragons allemands qui venait de la direction de Liège. L'appel sonné sur-le-champ rassembla en quelques minutes notre escadron, et une_ charge formidable eut lieu sur le territoire de Aineffe. Après trois heures combat, les Allemands furent mis en ™ite, abandonnant 153 morts et livrant Prisonniers de guerre. Nous eûmes , blessés et 6 morts, j'ai eu la mairi rouee d'une balle, mais je continue tout fle même mon service avec plus de coura-8e que jamais ! " LES UHLANS ONT VOLE DEUX MILLIONS A LA BANQUE NATIO* mt£E DE HASSELT. — ILS SONT MIS EN DEROUTE. Mercredi matin, un parti de uhlans est Btré a Hasselt. Les cavaliers ennemis . enlevé 17,000 francs à la poste et, ce Min est plus grave), deux millions à la uccursale de Ta 'Banque Nationale. 11 est vraiment incroyable qu'un direc-eur <je banque_ garde en caisse une som-aussi considérable dans le chef-lieu . une province infestée depuis plusieurs Jours de coureurs ennemis. *** Les uhlans, après avoir pris la caisse- de a 'Banque Nationale à Hasselt, avaient cfy pouvoir continuer leurs incursions Ils avaient compté sans leur hôte, une brigade de cavaliers belges qui veil laient, et, commei les cavaliers allemand; ont des mitrailleuses, s'en étaient muni aussi, — et le canon même s'en mêla. Us mirent les uhlans en déroute, leui tuant beaucoup d'hommes et faisan plusieurs prisonniers. Le reste du corps prussien s'enfuit ai delà de Hasselt. *** Nous^ tenons à faire remarquer qu'au mini'LU'e de la guerre, on ne sait rien des 'iv. f « 'signalés plus haut. LE CANON TONNE A TONGRES Un correspondant du " Telegraaf ' d'Amsterdam télégraphie de Maestrichl mercredi matin à 10 h. 45 : Durant toute la matinée, une terribk canonnade a été entendue ici du côté de Tongres. La canonnade est beaucoup plus forte que celles entendues jusqu'ici et elle fait trembler les maisons die la ville où l'on s'attend à chaque instant au briî de toutes. les vitres. Le même corresipioiadant télégraphiait à midi 30 que la canonnade durait toujours, mais qu'elle était moins forte : le bruit du canon ne parvenait plus que par intervaHes. Le correspondant du "Handelsblad" è Maéstricht télégraphie également avoii entondu une terrible canonnade d'ans la matinée. Le correspondant ajoute que le pont situé près de Lixhe est intact. A QUOI S'EST REDUITE L'OCCUPA- TION DE LANDEN PAR LES ALLEMANDS.On m raconté à ce sujet les histoires les plus fantastiques. A ce propos, nous nous permettons de renouveler une recommandation que nous avons déjà faite: Défions-nous des canards, et tenons-nous en, en l'absence de nouvelles précises, aux communiqués officiels. Au sujet de l'occupation passagère de Landen par les Allemands, nous disions donc qu'on avait beaucoup exagéré. Un rédacteur de la "Dernière Heure " a voulu en avoir le cœur net, et voici ce qu'il raconte: LA GARE DE LANDEN PAS INCENDIEE. Eh! bien! Nous tenons à dire immédiatement que nous avons constaté " de visu que la gare de Landen est toujours tout entière! Nous avons eu la chance d'y prendre une interview intéressante de deux chefs de la gare, dont l'un fut prisonnier — oh! pas pendant longtemps fct sans danger ! — des Allemands. UN DINER AU CHAMPAGNE. " Que s'est-il passé exactement à Landen 1 demandons-nous. Y a-t-iL eu des manifestations hostiles de la part des Allemands 1 — Non pais! Ces derniers ont été très corrects. — Pour rassurer la population affolée par les fausses nouvelles de plusieurs journaux, racontez-nous donc ce qu'il y a €iu — Volontiers! Lundi matin, vers 11 heures un quart, de fortes troupes allemandes, composées de hussards, d'artilleurs, avec des canons et des mitrailleuses, et aussi d'uhlans sont arrivées à Landen.— Combien étaient-ils, ces Allemands ? — Très nombreux. Il pouvait y en avoir six à huit mille. — Ah! Et que firent-ils 1 — Us prirent possession de la gaire, empêchant le service des trains — s'as-surant d'aileairs de la personne du sous-chef présent — ett coupèrent les fils téléphoniques et télégraphiques. Cette besogne:, faite " proprement le fut sans aucun doute par un corps spécial de techniciens. ■— Ensuite? — C'est tout! Il n'y a pas un pont de sauté !... Une douzaine d'officiers s'installèrent dans la salle d'attente, et se firent servir un dîner au Champagne, qu'ils payèrent rubis sur l'ongle! Il faut reconnaître qu'ils se conduisirent ici très . correctement.— Malheureusement, ils ne le font pas partout! — Le mieux, pour la population civile, est de ne pas leur opposer de résistance. — On mous a parlé d'excès d'Allemands dans deux ou trois localités voisines. Serait-ce exact? — C'est bien possible ; c'est bien certain, si les habitants ont voulu résister aux ennemis. — Où sont partis, ces Allemands ? — Ils ont dû se diriger vers Saint-Trond d'où ils venaient. Lundi, peu avant minuit, leur arrière-garde, et quelques cyclistes et cavaliers qui étaient restés en gare, nous quittèrent également. Et voilà! Nous sommes, maintenant, complètement tranquilles! •— Et comment assurez-vous le service Landen-Tirlemont 1 f — Pas régulièrement, mais enfin on { roule ! — Quand vous ont lâché les Allemands 1 demandons-nous au sous-chef, ex-prison-nier, qu'on nous présente. — Déjà dans la soirée de lundi. — Us ne vous en ont pas trop fait Voir ? — Tout ce qu'il y a eu: c'est que j'ai ? dû dîner sous la surveillance de deux Allemands. Un point, c'est tout! " Dans un hôtel proche de la gare où ! nous nous restaurons, un client nous dit ? avoir eu deux fois un revolver allemand sous le nez à Landen. Mais lorsqu'il eut été fouillé, comme il n'avait pas d'armes sur lui, il ne fut plus inquiété. LE SERVICE DES TRAINS Ajoutons que l'avis suivant a été affiché mercredi à la gare du Nord: "Les trains de voyageurs roulent jusque Landen. D'autre part, la circulation des trains entre Tirlemont et Diest est supprimée. Les trains n. 93 et 7 partant de Bruxelles-Nord pour Ostende à 12 h. 25 et 13 h. 13, sont fusionnés en un seul qui quittera Bruxelles-Nord à 13 h. 13 et fera arrêt à Alost, Gand-Saint-Pierre et Bruges. " TRAINS ARRETES PAR DES UHLANS. Des uhlans ont, mercredi matin, arrêté un train entre Landen et Waremme. Us ont menacé le machiniste et, pour l'obli- fer à stopper, avaient mis1 sur la voie es poutres de bois et des bottes de pàil- I le. Le train s'est arrêté. Les cavaliers al- < mands ont fait sortir tous les voyageurs n des wagons puis, revolver au poing, ils donnèrent l'ordre au machiniste de con- ( tinuer au-delà de Waremme. Mais au i bout de quelques kilomètres, une roulotte de forains avait été placée en travers de la voie. Le machiniste dut stopper. On lui permit d'abandonner le train et on l'autorisa, avec le chef du train, à se rendre à Liège où tous deux furent surveillés. Mais, malgré cela, ils parvinrent à 1 prendre la fuite et à revenir à Landen, I et de là à Bruxelles. On suppose que les uhlans devaient, par ordre, faire en sorte qu'il y eut, dans la gare de Landen, quelques trains vides qui, éventuellement, auraient servi au transport de troupes allemandes. NOS AEROSTIERS M. l'ingénieur Maurice Berger, engagé volontaire à la compagnie des aérostiers du génie, envoie à un de ses amis la lettre suivante concernant le rôle joué par n sa compagnie aux forts de Liège : P " Les aérostiers avaient gonflé leur ballon captif et le lieutenant Exteens f avait fait une première ascension pour . observer les positions et le tir d'artillerie. a " Mais une batterie vint s'installer à q proximité et le ballon, qui aurait servi y de cible à l'ennemi, devint inutile. r " Les aérostiers devinrent alors télé- . graphistes. Les Allemands qui devaient 11 connaître nos forts dans leurs moindres v détails, avaient commencé par couper les communications téléphoniques. £ " Les aérostiers les rétablirent en par- . tie et établirent notamment une ligne entre le fort et la batterie. " Le fort a demandé à la batterie de p balayer les glacis pleins d'Allemands, les- j quels obéissent à la tactique japonaise qui I prétend qu'un fort doit tomber si les as- P siégeants s'obstinent et consentent aux a sacrifices nécessaires. En effet, un fort est desservi par trois équipes qui tra- y vaillent huit 'heures chacune., mais ne peuvent résister longtemps à ce surmenage infernal. Après quelques indica- e tions, le fort a annoncé à la batterie qu'elle tirait admirablement et que cha- n que coup faisait des ravages épouvanta- ^ bles. A un moment, les communications sont devenues incohérentes : l'observateur dans le fort était sans doute devenu fou. Une autre fois, la communication cessa un long moment et quand elle reprit les J-aérostiers crurent être en communication avec des Allemands. Mais ils connais- 1' saient le nom d'un caporal qui était sor- d ti du fort et ce nom ayant pu leur être donné, ils eurent la conviction qu'ils étaient bien encore en relation avec le o fort. £ " A tour de rôle, les aérostiers dormi- d rent dans un champ de blé, malgré le g sifflement des balles et de shrapnells et d malgré le tapage de la batterie qui ti- d rait à vingt mètres. u " Pendant la nuit, les lignes amies rc- « culèrent, la batterie dut battre en retrai- J te, les aérostiers reçurent une dernière communication du fort disant qu'il pouvait encore tenir longtemps, puis ils songèrent à se retirer à leur tour. " Auparavant ils incendièrent le bal- v Ion, firent sauter la voiture du treuil et r les voitures de bonbonnes. Un homme qui avait oublié son sac retourna le chercher sous une véritable grêle de balles. , " Dans leur retraite, les aérostiers rencontrèrent de nombreux blessés aile- -L mands mourant de faim et de soif. Puis ils revinrent par le chemin de fer à--- " " LES RAIDS DE NOS AVIATEURS 1 Nos aviateurs survolent plusieurs fois ^ par jour les troupes allemandes du pays j-de Herve. Ils vont jusqu'à la frontière allemande et observent même la frontiè- » le entre le Limbourg et l'Allemagne. Un d'eux, parti d'Anvers, a survolé ® Maéstricht et Louvain. 7 Un autre, parti aussi d'Anvers, a sur- P volé Tongres, Waremme et Loncin. j3 Un autre encore est allé d'Anvers à à Lixhe inspecter les travaux de ponts que les Allemands _ effectuent sur la Meuse n dans cette localité^ 1 On signale aussi de Namur que de 9 beaux raids sont effectués vers l'est. t C'est ainsi qu'un lofficier-aviatfeuirî >arti de la plaine de Belgrade en com >agnie d'un officier observateur, a sur olé Hannut, Jjiege et les positions aile landes aux environs, et était de retou eux heures après a Namur. UN MORT QUI SE PORTE BIEN Depuis plusieurs jours on était sani nouvelles du lieutenant Istace, du 2e ré ;iment de lanciers, qui avait été charge l'opérer des reconnaissances avec soi »eloton à la frontière allemande» Oi e considérait comme mort ou tout ai noins comme prisonnier des Allemands [uand hier on le vit reparaître avec se: tommes. Il avait réussi à se faufil ei larmi les troupes ennemies et à passeï i, travers bois pour échapper à leurs loups de feu. Faut-il dire que son retoui i été chaleureusement fêté par ses ca aarades de régiment ? PAUVRES BETES! Les chevaux des armées allemandes qu >nt participé à l'attaque de Liège et sur out ceux des uhlans, ont souffert-atroce aent de la faim. Les pauvres bêtes son reintées. La marche sur les routes acci [entées, de la frontière à Liège, a été lour ces chevaux, peu habitués à ce gen e de course, extrêmement pénible. Les patrouilles de uhlans qui ont par ouru une grande partie du Limbourj ielge, ont vu plusieurs de leurs chevaux omber sur les routes. : On a tenu à se rendre compte de li a-ison de la mort subite de nombreux hevaux allemands et l'on a transport! ilusieurs cadavres au camp de Beverloi iù ils ont été autopsiés par des vétéri aires. Ceux-ci ont constaté que presqut ous avaient l'estomac absolument vide Jes pauvres chevaux étaient morts d aim ! Un communiqué officiel Ine première bataille en rase campagne .es Allemands sont repoussé; avec pertes Mercredi, à 10 heures du soir, le mi istère de la guerre a communiqué à h resse une nouvelle note ainsi conçue : Après avoir passé la nuit dans les posi ions atteintes après la retraite d'hier, le Lllemands se sont reportés en force ei vant vers un point de notre dispositi u'ils croyaient dégarni. Notre état=majo eillait. Parfaitement renseigné par uni ^connaissance de cavalerie, il sut donne :s ordres nécessaires et les ennemis trou èrent à qui parler. Un combat a eu lieu, dont les suites on té favorables à nos armes. Une dizain e mille hommes y ont participé. C'est la première action de rase cam agne que nos troupes mènent : elle ont fait avec brio et ont prouvé qu'elle ossèdent tout ce qu'il faut pour lutte vec avantage partout. Ep dehors de ce fait d'armes, plus im ortant par sa portée qu'en lui-même, 1; ituation ne s'est pas modifiée, du moin: n apparence. Mais on peut être persuadé que, pou os alliés, les choses se passent en sui ant, point par point, le plan concerté < avance. (Note de la rédaction). — Cette ren antre a eu lieu aux environs de Haslen .e succès de nos troupes a été complet ?s Allemands ont subi de grosses pertes s repassent la Gette dans le plus granc ésordre.) r j *** Lionares, 13 août. — Un communiqué fficiel dit qu'un combat eut lieu au >ord-Ouest d'Hasselt, entre une division e cavalerie belge appuyée par une bri- ade d'infanterie et ce qui doit être la euxième division de cavalerie alleman- e, forte de 2,500 hommes appuyée par n bataillon d'infanterie et 12 canons. La bataille de Haelen Un collaborateur du "Patriote" re-ient du théâtre du combat. Voici son écit : Mercredi, 28 heures. Le combat dont parle le bulletin ci-essus s'est déroulé aux environs de iest. Dels troupes allemandes, comprenant e la cavalerie, de l'infanterie et de artillerie paraissant descendre du nord-st sont arrivées au début de la mati-ée devant les villages environnant •iest. Nos troupes les ont reçues par une isillade nourrie. Des combats acharnés a sont produits toute la journée; vers heures et demie, au moment où nous ous trouvions à Diest, des obus tomi-aient encore sur les routes aboutissant la ville. Les combats >ont eu lieu principal e-îent à Herck-larVille, à Haelen et Zel-ick. Lê centre de la bataille semble voir été Haelen où des engagements rès chauds ont eu lien. Nos troupes massées derrière les maisons et derrière des abris improvisés ti- - raient sans discontinuer sur la cavalerie - allemande qui entrait dans le village au r galop. Les hommes roulaient par terre tandis que les chevaux s'enfuyaient de tous s côtés sans leurs cavaliers. A 7 heures du soir, tout le terrain ; compris entre Diest, Haelen et Zellick t était déblayé de tout ennemi ; le champ L , de batailla était couvert de morts et de L | blessés. , j On cite des faits héroïques en grand ; | nombre. Le maréchal des logis Kous- • \ seau, du 4e chasseurs à cheval, s'est • j élancé avec un homme sur un groupe s d'ennemis et en a tué dix, mettant les ■ i autres en fuite. Il est revenu vers nos - 1 lignes, ramenant avec lui les chevauî I des dix tués. Il porte à la main uni blessure légère, résultant d'un coup de i \ feu- - , A certain moment, le sort d'un de no: - î régiments paraissait incertain. t : Sur l'aile gauche, notre armée faiblis - I sait, faute d'hommes. Des renforts furen , s demandés à Diest. - ; Le lieutenant Van Doren, du 4e chas S seurs à cheval, chargé de la défense d( - s cette ville, ne disposait plus d'un seu r | soldat. I | Il fit appel aux pompiers volontaire1: • de la ville de Diest, rassemblés pour li i, service d'ordre. Ceux-ci, comme un seu : homme, demandèrent à marcher au feu > Les pères de famille étaient nombreux > parmi eux. - ; Le lieutenant Van Doren partit en au > to avec eux et amena tous les sold t; ' ■ qu'il rencontra en chemin ï , A leur tête il se rendit où les secou étaient demandés; il arriva quand l'e gagement battait son plein. Une grêle de balles s'abattit autoui de lui. U se coucha dans un fossé et ram pa sur une distance de 300 mètres jusqu'î l'endroit où une pièce d'artillerie aile mande faisait rage. Puis il se releva brus | i quement e«t abattit l'officier qui en com l | mandait les servants. A ce moment, 1( ! lieutenant van Doren se trouvait à 60( mètres au delà du front de nos troupes S'emparant du cheval de l'officier qu'i venait de tuer, il revint vers le front. I essuya une nouvelle grêle de balles : soi j cheval s'abattit sous lui. Trois pompiers ont été légèrement bles sés : ce sont MM. Kneuts Emile, Van At tenhoven Louis et Segecrs Léandre. _ Au cours de l'action, le génie militair t belge a fait sauter deux ponts sur 1< Démer. A Haelen, l'église, la_ brasserie, e quelques maisons ont été incendiées. 5 Le nombre des morts et des blessés es 1 considérable du côté allemand. Le lieu [ tenant Van Doren a compté plus de 20< r morts sur une distance de cinquante mè très. L'ennemi comptait environ 5000 hom r mes. D'après l'état-major belçe, nos trou " pes étaient sensiblement inférieures et nombre. Elles se composaient de détache ( ments (le lanciers, de chasseurs à cheval de carabiniers appuyés par de l'artille rie. Le maréchal des logis Rousseau est re , venu avec sa lance percée en trois en 5 droits, de part en part, par les balles en nemies. ; ' Nous avons rencontré, à 1 hôtel di r ville, dix Allemands prisonniers. U: avaient été restaurés par les soins d< l'administration communale. Us n'a vaient plus mangé, disaient-ils, depui: 1 lundi. Ils redoutaient d'être fusillés. Oi » les rassura et ils manifestèrent une joii exubérante. Des cigarettes leur furen r offertes par des habitants. Quelques-uns s'imaginèrent avoir ei affaire aux Bulgares! _ l — " C'est, disaient-ils, parce que vou: vous êtes si bien battus contre les Serbes il y a quelques mois, que vous êtes s: aguerris aujourd'hui et que vous nou: combattez si bien!1 Seul leur sous-officier savait qu'il étail i en Belgique ! Ceux qui sont mariés parlaient ave< joie de leurs femmes et enfants. Ils se montraient plus heureux d'être faits prisonniers que d'être obligés de combattre encore. M. le Dr Eobynst bourgmestre de Diest, et M. Alenus, écnevin, se sont tenus er permanence, à l'hôtel de ville, secondant activement et intelligemment l'autorité militaire. ' Un immense butin est accumulé devant la maison communale : des selles, des lances, des cartouches, des fusils, de.-sacs, été. 1 Des chevaux eu grand nombre ont été capturés aux environs du champ de bataille.A la gloire du lieutenant Van Doren, signalons ce fait : Une personne, venant de Diest, en au to, avait croisé urie autorité supérieure de l'état-major, et lui avait fait part d.1 l'attitude héroïque du lieutenant Van Dc-ren au cours de l'action. Cet officier supérieur avait dit : — " Retournez à Diest et dites de ma part au lieutenant Van Doren qu'il ménage ses troupes, et s'il se sent en état d'infériorité, qu'il se retire. " Ayant reçu le message, le lieuten >,nt Van Doren répondit : I — J'ai reçu mission de défendre DieM. Sauf instructions forme!!: je résister: jusqu'à la dernière goutte de mon sang et de celui de mes hommes. " La situation jeudi matin j Du mouvement de retraite dessiné par j les Allemands dans le Nord de la Belgi-I que, il serait puéril de conclure qu'ils vont retraverser la Meuse et évacuer notre territoire. Tout concourt à prouver, au contraire, qu'ils ne partiront pas de chez nous avant d'avoir été bien battus. Ils sont devenus prudents, voilà tout. Ils se rendent compte qu'ils ne peuvent, actuellement, passer par la Meuse en grandes masses povr envahir le centre du pays. Vers Huy, ils r^nuent d'être pris par les troupes franco-belges, entre la position de Liège et celle de Namur. Ils franchissent donc la Meuse vers Lixhe, ' en aval, tout près de la frontière hollandaise. Sans doute cherchent-ils, pour se mesurer avec les alliés, un champ de ba-. taille avantageux pour eux. Mais nous pouvons avoir confiance dans nos chefs. Ils connaissent les posi-j tLons ennemies. Ils sauront, eux aussi, choisir le moi ,ent favorable pour frapper le coup décisif. J TUES DE MARQUE, 11 se confirme que parmi ies tués alle-> mands, à Liège, se trouvent le prince de l Lippe et son fils, ainsi qu'un fils du baron Marschall von Bieberstein, ancien, i ambassadeur à Constantinople et à Lon- - dres. ' Le prince Guillaume de Lippe est le premier membre des familles regnantes : allemandes tombé sur le champ de ba-taille. , Il commandait le 71e régiment d mfan s terie prussienne. U était âgé de 56 ans et est l'oncle du prinoe Léopold IV actuellement régnant. _ _ Son fils unique, le prince Sim ou Ca-î simir, était à peine âgé de 19 ans. UNE AFFICHE. Le commandant allemand Bayer a fait placarder à Liège des affiches, contresignées pa-r M. le bourgmestre Kleyer, or-. donnant à la population de laisser les . habitations ouvertes nuit et jour, i La circulation dans les rues est interdite de 9 heures du soir à 6 heures du [ matin , l CONVOI DE PRISONNIERS A ATH. l On annonce que 600 prisonniers alle-' mands ont été conduits, hier soir, à Ath. \ LES PRISONNIERS. Un grand nombre de nos prisonniers , de guerre va être envoyé en Angleterre, , où il est plus facile de les garder et de les nourrir que chez nous. b UN OFFICIER HEROÏQUE Voici un fait d'armes absolument authentique : ) Une batterie d'artillerie opérait, le mercredi 5 août, près du fort de Boncelles. Exposée au feu de l'infanterie prussienne, elle fut décimée en quelques instants. " Tous les officiers furent mis hors de com-" bat. Un seul restait valide, le lieutenant X... On vit ce vaillant servir lui-même ses pièces, aussi tranquillement qu'aù champ ' de tir, jusqu'au moment où une balle le coucha, sur la terre rouge de sang, à côté de ses camarades. Il est mort. Comment trouver des mots pour rendre les sentiments qui remplissent le cœur en présence de tels spectacles 1 » A NAMUR s Namur attend, calme et confiante. La î population, c'est une justice à lui ren- - dre, a vite repris tout son sang-froid, et s on n'assiste plus aux ridicules paniques 1 qui attristèrent les premiers jours qui sui-i virent la proclamation de l'état de siège j à Namur. A la gare, depuis deux jours, il est des-1 cendu beaucoup de voyageurs ; nombre de ceux qui avaient quitté la ville y sont ! rentrés, s'apercevant qu'ils étaient peut-être plus exposés dans telle autre ville 1 ouverte du pays. ! Les appels à la dignité que les gens de cœur ont fait entendre, n'ont pas été ; vains. La folie vie 1' " espionnite " semble apaisée, et mercredi, à la gare, on a constaté que la foule restait digne et calme au passage des prisonniers allemands que ramenaient nos braves lignards. La même curiosité faisait se presser gens au-devant des captifs, mais la haine semblait avoir fait place à une certaine compassion... UNE PRECAUTION A PRENDRE Dans les environs de Walzin. des uhlans se sont emparés des lettres et journaux que portait un facteur. 11 est donc nécessaire que chacun s'abstienne de donner dans les lettres qu'il écrit n'importe quel renseignement relatif aux mouvements de troupes ou aux autres préparatifs militaires. Qu'on ne perde pas de vue que toute indiscrétion, si petite soit-elle, peut avoir les plus graves conséquences. LES PROCEDES ALLEMANDS Un aéroplane allemand a survolé Namur mercredi après-midi. On l'a aperçu de la ville vers cinq heures. Un peu plus tard, un habitant de Sal-7,innés a apporté tout ému un projectile qui était tombé devant lui ,sur le chemin de halage à Salzinnes et qui ne peut provenir que de l'aéroplane, C'est une longuette de plomb de trois centimètres environ, toute aplatie à son : extrémité. UN SABOTAGE On a enregistré un sabotage qui aurait pu coûter la vie à nos vaillants aviateurs. On se rappelle la chute que firent, le 5 août, les aviateurs militaires Tap-proge et Robert De Smet, fils de M. A. De Smet, major retraité, demeurant à Gand.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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