La Flandre libérale

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25 september 1914
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s.n. 1914, 25 September. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kh0dv1ff7p/
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40e Année ~ Vendredi 25 Septembre 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. s. 118 — Vendredi 25 Septembre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE I moli. S aolio 0 misa, il set BILQIQOE g Wïa 2.00 4.00 &TO SMS SJNION POSTAL® 8 Ffc 3.75 8.00 18M tUÊ $a s'bImbh es ftarau il )surna! ti dans «ni Sw tramas ds porto lÊDàGTïON, ADÎflNÏSmTÎOI If ZMPHHMI mm, i, RUE DU NOUVEAU BOIS, i, MM emmmehn et annokss® s j| ■= lÉBAeîieis ■= Téliphoit S2 il Téîéphei» 11 ahhohw fftar S» UBa «2 Se* Plaffiires3 l'adresser a» tos® if' jjraraaL — Poar le reste «fis pays et l'étranger;, ■B»ip®88®g' i rofflee ie PoMIcité, rae Meuve, 86, à Brucelles* LA GUERRE EUROPEENNE LA SITUATION | • 1 Les communiqués officiels Bordeaux, 23 septembre, 16 heures. a notre aile gauche Sur la rive droite de l'Oise, nous avons progressé dans la région de Lassigny, où se sont livrés des combats violents. Situation inchangée sur la rive gauche de l'Oise et au nord de l'Aisne. au centre Entre Reims et la Meuse, aucune modification notable. Dans la Wœvre, au nord-est de Verdun et dans les directions de Mouilly et de Dompierre,'l'ennemi a tenté des attaques violentes, qui ont été repoussées. Dans le sud de la Wœvre, il tient la ligne Richecourt, Sucbeprey, Lironville, d'où il n'a pas débouché. a notre aile droite (lorraine et vosges) Les Allemands ont évacué Nomeny et Arracourt, et ont montré peu d'activité dans la région de Domèvre. theatre des operations austro=russes On annonce la prise, par les Russes, de la forteresse de Jaroslaw, en Galicie. Vue d'ensemble Du "Times", du 23 septembre : Il y a toutes raisons de croire que la longue bataille de l'Aisne prend, d'une façon lente mais décisive, une tournure favorable aux Alliés. Le communiqué officiel daté de Paris, hier après-midi, est de nouveau conçu en termes très réservés. " Les Allemands, (lit-il, montrèrent une certaine activité sur tout notre front mais n'obtinrent aucun résultat appréciable. " La pression exercée par l'aile gauche des Alliés commence à produire ses effets. Ici " les attaques françaises ont forcé les Allemands à leur céder du terrain. " Dans la partie voisine du théâtre de la guerre — entre l'Oise et l'Aisne — " la situation demeui-e inchangée Lundi soir, une longue canonnade fut dans cette région, dirigée contre les Alliés. Dans le centre entre Reims et Sois-sons, dans la V\l oevre et en Lorraine, les Allemands ont tenté de prendre l'offensive. En Lorraine, ils ont, " par petites colonnes, franchi la frontière " ; sur le f ! ont principal de bataille, leurs contre-attaques ont été de nouveau repoussées." Trois croiseurs anglais, 1' "Aboukir", le "Hogue" et le "Cressy", déplaçant chacun environ 12,000 tonnes, ont été coulés dans la mer dui Nord par des sous-marins allemands. On rapporte d'Ymui-den que nos torpilleurs ont coulé deux des sous-marins ennemis. De la frontière autrichienne vient l'importante nouvelle que les Russes ont pris d'assaut la forteresse de Jaroslaw. Ja->oslaw est un point stratégique important: sa possession assure celle du chemin de fer de Lemberg à Oracovie. ILa destruction de la cathédrale de Reims 1DC[,T, dans les ruines ireize blesses allemands MORTS DANS LES FLAMMES Londres, 23 septembre. — Le correspondant du Daily Mail télégraphie les détails suivants à son journal : "Je viens de revenir d'une seconde visite a Reims. Cette fois, je pus examiner plus attentivement la cathédrale. Treize des cent trente Allemands blessés qui se trouvaient dans la cathédrale ont péri dans les flammes, le feu s'étant propagé si rapidement qu'il fut impossible de les sauver. Leurs cadavres noircis reposent encore au milieu des cendres qui couvrent le sol. "Beaucoup parmi les magnifiques statues qui ornent la façade Ouest de la cathédrale sont décapitées. Le clocher est tombé et les cloches sont fondues dans la fournaise. C'est surtout la nef qui a souffert et la restauration des endroits endommagés semble possible. "Le bombardement de Reims cessa, en fait, dimanche après-midi." protestation du PRINCE DE MONACO Bordeaux, 22 septembre. — Au oonsei' des ministres réuni ce matin, le présidenl de la République a donné connaissance d< la lettre suivante qu'il a reçue do S. A. S. lei prince Albert de Monaco : . " Le prince de Monaco au président do la -République, ! Bordeaux.- " L'acte criminel accompli à Reims par l'ennemi sauvage de la France est une provocation au monde entier. Il caractérise une armée, une nation et un règne. J'en suis aussi consterné' que le meilleur des Français. " Le président de la République a répondu : " A Son Altesse Sérénissime le prince Albert de Monaco, Monte-Carlo. " Je remercie Son Altesse Sérénissime de l'éloquente protestation qu'Elle a tenu à faire entendre contre l'abominable forfait qui vient d'être commis par l'empire d'Allemagne et qui s'ajoute à tant d'autres attentats. "Nos ennemis se sont chargés de démontrer eux-mêmes que la France et ses alliés luttent pour la civilisation et pour l'humanité contre la force brutale et contre la barbarie. " bel exploit de la garnison de dunkerque. Dunkerque, 23 septembre. — Cent mille litres d'essence se trouvaient en dépôt dans une localité du département du Nord, vers laquelle les Allemands étaient en marche. Des aviateurs anglais, chargés d'aller détruire ce dépôt, en furent empêchés par la tempête. Deux trains furent alors formés à Dunkerque, un train de marchandises, un autre emportant un bataillon de territoriaux. On arriva à temps pour charger l'essence dans le train de marchandises; le train de militaires attendit l'ennemi; i.ne décharge bien dirigée mit une vingtaine d'Allemands hors de combat ; après quoi les Français reprirent la direction de Dunkerque et... les aviateu-s allemands mannaèrent d'essence.mort d'un general allemand. Paris, 23 septembre. — Le lieutenant-général prussien Steinmetz a été tué en France le 15 septembre. Le général Steinmetz, qui avait reçu la croix de fer peu de temps auparavant, servait à l'artillerie de campagne et appartenait au haut commandement du deuxième corps d'armée sous les ordres du général von Bulow. j En Belgique Une rencontre à Baevegem Voici quelques notes complémentaires au sujet de la rencontre qui eut lieu à Baevegem, près de Scheldewindeke, entre des gardes civiques d'Uccle et neuf cavaliers allemands : Une troupe composée de cent cinquante gardes civiques-cyclistes d'Uccle roulaient hier après-midi d'Oordegem vers Scheldewindeke. Quand ils arrivèrent à Baevegem, plusieurs coups de feu furent tirés sur eux par des ennemis cachés derrière une haie distante à peine d'une cinquantaine de mètres. Un des deux gardes civiques qui roulaient en tête de la troupe tomba mort sur la route ; son compagnon ne fut pas blessé. Pendanl que les cyclistes descendaient de leur machine, sept Allemands, des hussards d< la mort, sautèrent sur leurs chevaux el filèrent à bride abattue vers Scheldewindeke en emmenant les chevaux de deus des leurs qui n'avaient pas été assez lestes pour se remettre en selle. Craignant de tomber dans une nouvel le embuscade et de rencontrer peut-être un ennemi plus fort en nombre, les cyclistes renoncèrent à poursuivre les fuyards. Deux sentinelles fuient placée! près du cadavre, et les cyclistes retour nèrent à Oordegem pour y annoncer 1e triste nouvelle de la perte d'un des leuri aux brancardiers de la Croix Rouge qu venaient d'arriver dans cette commum avec deux médecins. Le cadavre fu transporté à Oordegem et de là à l'hô pital militaire de Gand. Pendant qu'ils enlevaient le cadavre les membres de la Croix-Rouge entendi rent de nouveaux coups de feu. Cette foi; c'étaient trois lignardis beiges qui venaient d'apercevoir les deux cavalier! allemands abandonnés qu'ils firent pri sonniers. L'un d'eux fut confié à de gendarmes tandis , que nos conrageu; soldats faisaient bonne garde autour di second qu'ils ont emmené en lieu sûr Les brancardiers ont pris au retour ui soldat-cycliste belge qui, en faisant uni chute, s'était brisé la mâchoire imférieu re sur le guidon de sa bécane. A termonde Les amateiurs d'art et les artistes ap prendront avec plaisir que les deux Vai Dyck de l'église Notre-Damei avaient et< mis en lieu sûr avant le bombardemen de la ville. Pendant que oelui-ci faisai rage, de courageux citoyens, au péril d leur vie, sont parvenus à sauver les ptrin cipaux tableaux qui décoraient l'hôte ; de ville: des Courtems, Verhas, Bogaert \ Verstraeten, etc. ' Trois tableaux seulement ont été dé-: truits par l'incendie: Un.Goris, un Wil-! laert et un Vinck. Le premier avait été acquis par l'administration communale, depuis six mois à peine. La toile de Vinck, représentait Charles-le-Bon faisant une distribution de grain au peuple. *** Tout est calme à Termonde. Les Allemands continuent de se retrancher autour de Bruxelles. Entre Opwyck et Lebbeke, il y eut mardi une escarmouche. Un soldat cycliste belge eut le petit "doigt de la main droite coupé net par une balle allemande. Il continua néanmoins à copibattre, mais fut blessé, -un peu plus tard, par deux nouvelles balles, et beaucoup plus gravement. L'auto du " Daily Mail " le transporta à Termonde. Le même jour, nos éclaireurs blessèrent un officier allemand ; mais l'ennemi réussit à emporter le blessé. Il reste toujours deux blessés allemands, l'un à l'Institut St-Vincent, l'auto e à l'ambulance Vertongen. La gravita de leurs blessures ne permet toujours pas de les transporter à Gand. L'un est sous-officier, âgé de 32 ans, et domicilié à Berlin.Sur l'ordre du Roi, des photographies ont été prises des ruines de Termonde. *** Mercredi, des ouvriers de Zele, sous 1s direction de M. le commissaire de police Audenaert, de Termonde, et de MM. lei greffiers du tribunal, ont transporté tou tes les archives (état-civil, etc.), du Pa lais de justice à Gand. les incursions d'un "zeppelin' ^Un dirigeable allemand a encore tenti d accomplir, dans la nuit de mardi : mercredi, un de ces raids criminels qu sont la spécialité des aviateurs teutons Il a évolué assez bas pour être parfai tement aperçu au-dessus de Turnhout il a été vu également à Moll, et a rebrous sé chemin au moment de dépasser la li gne de feu du fort de Lierre, renonçan à continuer jusque Anvers. Toutes le mesures étaient du reste prises pou l'accueillir de la bonne façon t On avait également aperçu un diri geable samedi soir au-dessus de la Flan dre zélandaise, faisant usage de ses pro jecteurs pour s'orienter. Il disparut lors qu'il essuya le feu de la gardé-frontière près de la frontière belge. -A.VTS3 pour correspondre avec la contree envahie Le lieutenant général, commandant d> la position fortifiée d'Anvers, ARRETE : Les correspondances remises par de personnes se trouvant à l'intérieur de 1: position fortifiée d'Anvers et destinées i la partie envahie du pays ne pourron être transportées que si elles sont revê tues du visa du lieutenant général corn mandant de la position fortifiée et si el les sont transportées par des personne qui se sont fait agréer à cet effet pa le commandant de la position fortifiée Tout transfert de correspondance n répondant pas aux conditions ci-dessus fait de l'intérieur de la position fortifié vers la partie envahie du pays, sera pass: ble d'une amende de 26 à 500 francs e d'un emprisonnement de 8 jours à 6 moi ou d'une de ces peines seulement,sans pré judice aux poursuites qui pourraient êtr exercées et aux peines qui pourraien être appliquées si le transport oonst; tuait un délit d'espionnage. Le lieutenant général commandan V. DEGUISE. saisies conservatoires en matiere civili ' (Du Moniteur du 23 septembre.) ALBERT roi des Belges, Vu la loi du 4 août 1914, concernant lt mesures urgentes nécessitées par 1( éventualités de guerre; Considérant qu'il y a lieu, dans les cii ' constances actuelles, d'assurer aux créai . ciers la conservation de leur gage ; Sur la proposition de nos ministres c la justice et des finances, t Nous avons arrêté et arrêtons: > Article 1er. — Pendant la durée d ^ temps de guerre, le président du tribun; ' de première instance de la situation dt "J biens peut permettre de saisir conserv: - toirement à charge des nationaux de l'u des pays avec lesquels la Belgique est e guerre : lo les biens immobiliers ©t leurs acce i soires réputés immeubles leur apparti nant en propriété ; s 2e les droits d'usufruit, d'emphytéof - leur appartenant sur les biens de mên 3 nature. £ Le président peut, suivant l'exigem i des cas, assujettir le créancier à donni caution ou à justifier de solvabilité suff i santé. Son ordonnance est exécutoire si > minute et avant enregistrement. En cas de contestation, les parties i pourvoient en référé. Art. 2. — En tête de l'exploit de sa sie, il sera donné copie entière de l'o donnance d'autorisation et de la requê i à la suite de laquelle elle est intervenu ; L'exploit de saisie contiendra, outre 1 b formalités ordinaires: fc lo la désignation sommaire des bie 3 saisis sans qu'il soit nécessaire de donn les indications cadastrales ou les tenar 1 et aboutissants ; et 2o élection de' don , cile dans le lieu où siège le président q a rendu l'ordonnance. II ne sera pas nécessaire d'indiquer le * lieu et la date de naissance du saisi. 1 ' Art. 3: — L'exploit de saisie sèra'trans-crit dans les dix jours, sur le registre des-, tiné aux transcriptions de saisies immobilières, au bureau des hypothèques de la situation des biens. La transcription prendra, date du jour de la remise "de cet exploit au bureau .djgs hypothèques. Elle ne vaut que pendant deux années, sauf renouvellement avant l'expiration de ce délai. Art. 4. — La transcription d'une saisie antérieure ne dispensera pas le conservateur d'inscrire toute nouvelle saisie qui lui serait présentée. > 'Art. 5. — Les baux qui n'ont pas de date certaine avant leur transcription pourront, suivant les circonstances, être annulés. Sont nuls, les baux consentis par le saisi après la transcription de l'exploit de saisie, s'ils excèdent neuf ans ou contenant quittance de trois années au moins de loyer. ■ Art. 6. — A compter du jour de la transcription de la saisie, le propriétaire ne peut aliéner ni hypothéquer les im meubles saisis, à peine de nullité et sans 1 qu'il soit besoin de la faire prononcer. Art. 7. — Néanmoins l'aliénation consentie après la transcription de la saisie , aura son exécution, si le saisi ou l'acqué-, reur acquitte ou consigne en principal ! et accessoires les sommes dues aux sai-. sissants qui ont fait transcrire leur saisie. Si les deniers consignés ou versés ont été empruntés, les prêteurs ne pourront avoir d'hypothèque que postérieurement; ' aux créanciers inscrite lors de l'aliéna-, tion. : Art. 8. — Les demandes en radiation f ] des transcriptions sont régies par les ar 1 tioles 94 et 95 de la loi du 16 décembre ■ 1851. Art. 9. — Pendant la durée du temps » de guerre, le président du tribunal de ■ | première instance peut permettre de " | saisir les effets mobiliers appartenant à k des nationaux de l'un des pays avec les-3 quels la Belgique est en guerre ; il peut, r suivant l'exigence des cas, assujettir le demandeur à donner caution ou à justi-" fier de solvabilité suffisante. Les ordonnances seront exécutoires - nonobstant opposition ou appel. Art. 10. — Le présent arrêté_ entrera > eïi vigueur le jour de sa publication. Nos ministres de la justice et des finances sont chargés de son exécution. Donné à Anvers, le 18 «septembre 1914. ALBERT. Pour le ministre de la justice absent : 3 Le ministre des sciences et des arts, P. POULET. Le ministre des finances, 3 A. VAN DE VYVERE. i aux instituteurs refugies. ^ Les instituteurs réfugiés communaux et adoptés résidant à Ostende ou dans las autres villes et communes de la West-Flandre, sont priés de se trouver diman-3 che prochain, à 10 heure®, au " Café Cé-r cilia Grand'Place, Ostende. Une communication importante leur sera faite par a M. Cnudde, secrétaire de la Fédération ' des Instituteurs. - les difficultes a la sortie et t a l'entree de bruxelles g Il paraît qu'il est devenu excessivement e difficile d'entrer dans Bruxelles ou d'en t sortir. Après lu, suppression du service j_ sur la ligne vicinale de Ninove, tout allait encore bien entre la capitale et En-ghien. Mais il n'en est plus de même, à '> présent. Deux voyageurs arrivés ce matin à Gand-Sud à 9 heures 30, nous ont dit Su'ils étaient partis hier, vers midi, de ruxelles pour Enghien. Mais aux environs de Leerbeek, un poste allemand fit descendre tout le monde du train vicinal. Les vpyageurs furent fouillés ; il y -s en a qui durent retourner jusqu'à leurs ® poches. Tous ceux qui n'avaient pas dte papiers en règle ou qui étaient porteurs de lettres, furent obligés de rentrer dans i- le train qu'on dirigea sur Hal. Tous les jeunes gens, notamment, furent im-e pitoyablement empêchés de continuer leur route, sans doute parce que les Allemands croyaient que c'étaient des miliciens de la classe de 1914 se rendant à ,lî leur convocation. Le groupe qui n'avait pas été expédié 56 sur Hal fut conservé sur place pendant l" plusieurs heures, puis tout le monde put II continuer sa route à pied jusqu'à En-11 ghien où la plupart de ces personnes ne parvinrent pas à trouver un abri pour 3- y passer la nuit. Le quartier général allemand e à Mons ;e Une dépêche d'un journal hollandais ïr avait annoncé déjà que le quartier géné-i- ral de l'armée allemande opérant sur îr l'Aisne, avait été transféré à Mons. Cette information est confirmée aujour-ie d'hui, dans une dépêche adressée d'Amiens au "Times" par son correspon- 1 dant. r- te ees En Allemagne er ! le general deimling " ^ en disgrace li- | Paris, 23 septembre. — L' " Echo de ui ] Paris " publie cette dépêche de Belle-garde, 22 septembre: l'avocat Riedinger, i membre de la municipalité de Mulhouse, tombé en disgrâce auprès des autorités allemandes pour ses sentiments francophiles, s'est réfugié à Locarno. Il a déclaré que le général von Deim-ling, ancien gouverneur de Strasbourg, commandant les troupes allemandes en | Alsace, a .été relevé de son^ commande- \ ment. Cette révocation a été tenue soi- j gneusement cachée, car Deimling est un -ami personnel de l'empereur Guillaume. l'inquietude a berlin L'opinion publique est extrêmement i sensible et nerveuse depuis quelques jours, à Berlin. On remarque une nervosité certaine du public, auquel les journaux adressent des exhortations au calme. Il paraît que les Berlinois ne doivent point s'alarmer de l'absence complète de nouvelles sur le front Ouest (en France). Le ton arrogant qui était de mise, au début de la guerre, dans la presse allemande, disparait peu à peu aussi. On n'en est plus à proclamer que l'Allemagne s'est affranchie de ses ennemis et a contraint ses voisins de l'Est et de l'Ouest à reconnaître la difficulté de subjuguer l'Allemagne... un journal socialiste saisi Amsterdam, 22 septembre. -— Le " Tele-grajaf " publie une dépêche Wolff disant que le journal socialiste démocrate "Volksblatt", de Bochum, a été saisi. Le rédacteur responsable Pierenkaem-per a été arrêté et conduit à Munster. un fait significatif Amsterdam, 22 septembre. — Le "Tele-graaf " reproduit une information d'un journal allemand, d'après laquelle une femme avait à comparaître devant le tribunal de Cologne pour avoir déclaré à une voisine que les Allemands se conduisent en Belgique comme des barbares. Elle se disait honteuse d'être Allemande et estimait que les Français, les Belges, les Anglais et les Russes ont bien plus de sentiments humains que les Allemands. lus h Fruste orientale magnifique raid de soixante circassiens Pétrograde, 23 septembre. — Dans la Prusse orientale, les troupes russes se replient en ordre parfait, emmenant tous les entrepôts et les hôpitaux. Ce qui n'a pu être emporté a été incendié, et les Allemands ne purent profiter même d'une livre de farine: Soixante Circassiens ont opéré un raid brillant à Tchenstovksove, qui était occupé par les Allemands. Us y -nénétrèrent la nuit, sabrant au préalable toutes les patrouilles qu'ils rencontrèrent. Ils firent irruption dans les cafés et restaurants, tuèrent les officiers allemands, coupèrent les fils reliant les casernes aux camps, et se retirèrent ensuite rapidement. En Autriche Prise de Serajevo par les Serbo-Monténégrins Londres, 23 septembre. — Une dépêche de Rome annonce la prise de Serajevo par les Serbo-Monténégrins. En Angleterre Contre les Zeppelins Londres, 23 septembre. — L'amirauté anglaise nous communique : Une escadrille aérienne anglaise de la section navale a opéré hier une attaque contre un hangar, abritant un Zeppelin, à Dussel-dorf.Les opérations furent rendues difficiles à cause de la brume. Néanmoins, le lieutenant Collet parvint à lancer 3 bombes sur le hangar. L'étendue des dégâts n'est pas connue. L'avion du lieutenant fut atteint par un projectile. Toutefois toutes les machines purent retourner sauves à leur point de départ. L'importance de cet incident démontre qu'au cas où de nouvelles bombes seraient jetées sur Anvers ou d'autres villes belges, les représailles peuvent être exercées dans les proportions désirées. (Reuter). En Italie I » »1 manifestation anglophile a rome Une grande manifestation de cinquante mille hommes a passé lundi devant l'ambassade d'Angleterre ; elle a chanté l'hymne national anglais, et a exigé que le drapeau fût arboré, ce qui a été fait. Elle s'est ensuite rendue au ministère de la guerre où on a réussi à la disperser ; mais quelques heures après, elle s'est reformée et est allée pousser des acclamations devant l'hôtel du ministre de Belgique. Un cordon1 de troupes protégeait les ambassades allemande et autrichienne. T?rt fin îJanrfp. une bombe a maestricht Maestricht,, 23 septembre..— La bom-)e qui a été lancée sur Maestricht eet iombée dans la rue de Bruxelles, 6ur le airdin de M. Graafland. La maison n'a pas subi beaucoup de dégâts,. mais le ardin a été très détérioré. L'enveloppe métallique da la bombe l été examinée par des officiers rréerlan-iais.On n'a pas établi la nationalité de l'a-pion qui la lança. On a néanmoins tout lieu de croire jue c'était un allemand, étant donnée la direction qu'il a prise. On pense qu'il roulait bombarder Lanaeken où, diman-jhe passé, une escarmouche avait eui lieu. En Russie les allemands essaient d'agiter la finlande Copenhague, 23 septembre. —_ Des agents provocateurs allemands qui voulaient aller en Finlande, ont été arrêtés st expulsés. comment on emploie les prisonniers en russie Rétrograde, 21 septembre. — Le gouvernement russe a décidé de profiter de la présence d'une quantité énorme de prisonniers, pour mettre en réalisation plusieurs grands projets, notamment _ la construction de canaux et l'exécution d'autres travaux publics. La presse accueille avee faveur cette résolution. ■VVVV^ En Extrême-Orient deux forts allemands detruits par les aviateurs japonais Pétrograde^ 21 septembre. — Un télégramme de Vladivostok, annonce que des aéroplanes japonais ont détruit, au moyen de bombes, deux forts importants de Tsing-Tao. La résistance de la place forte n'est plus maintenant qu'une question de jours, (liavas). Sur mer Un Gombat dans la mur da Nord Trois croiseurs anglais torpillés Deux sous-marins allemands coulés Des dépêches nous ont fait savoir que les croiseurs anglais "Aboukir", "Cressy" et "Hogue", furent torpillés mardi par des sous-marins allemands et sombrèrent. dans la mer du Nord. Des navires de guerre anglais et des steamers hollandais, ainsi que des chalutiers, ont sauvé un grand nombre d"of ficieirs et d'hommes des équipages. Le croiseur "Aboukir" fut touché à trois endroits, à six heures du matin, et coula en trois ou quatre minutes. L'avant sauta et l'équipage n'eut pas le temps de se sauver dans les canots de sauvetage. Tous les matelots se jetèrent à la mer. Au moment où le croiseur "Hogue"', témoin de la perte de 1' "Aboukir", mettait des canots à la mer pour se porter au secours des marins qui nageaient dans sa direction, une explosion se produisit: le "Hogue" était torpillé lui-même à trois places. Il coula en quelques minutes. Une grande partie de l'équipage fut sauvé dans ses propres embarcations. Le "Cressy" découvrit alors la pré-senoe dé deux sous-marins allemands et leur envoya de terribles projectiles. Les sous-marins furent détruits et coulèrent. Au même moment, le "Cressy" était torpillé en deux endroits et coula immédiatement. Seuls, les marins qui se trouvaient sur le pont purent se sauver. Le commandant du " Hogue a été sauvé. On sait que les croiseurs anglais furent attaqués par cinq torpilleurs allei-mands.toujours les mines Londres, 23 septembre. — Un télégramme de Grimsby annonce que la barque de pêche " Kimarok " toucha une mine dans la mer du Nord, et sauta. Il y eut six tués et trois recueilli®. (Reuter). Autour du conflit l'explosif des mines allemandes Le nouvel explosif des mines sous-marines allemandes est le Trinitrotolvene, en abrégé Trotyl (allemand), et t. N. t. (anglais). Il est maniable sans danger, mais né-.cessite du fulminate de mercure pour ex-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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