La Flandre libérale

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09 september 1914
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s.n. 1914, 09 September. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j09x86f/
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40' iM — Mercredi 9 Septembre 1814 QUOTIDIEN. -10 CENT n >rn A Iflli LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 mol*. S «ois. S iaoi& S s BELGIQUE ? Wîa 2.0G 4„00 8.0© 16. UNION POSTALE s Fr„ 3.75 9.00 Î&TO M. Ù ■ —— 1 r l'itanos su tnrnu du Journal ef dam tous Im ilureubi it peste EÉMCTÏQN, ADMINISTRATION ST MPBÏMSSI1 SANS, i RUE DU NOUVEAU BOIS, I, SAN® £ft§lNEMENTS ET ANNONCES : Jj BÉ0ÂGTI68S -Téléphone 32 II TéléphtM 1$ IPtsr Sa vile el les Flandres, s'adresser m awrea» <&» 2©araaL Pour le reste du pays et l'étranger, «'aireMW & l'Office de Pnblicité, me Neuve, 36, à Bruxelles. A nos Concitoyens LesllMsii'esMpasàM Notre Bourgmestre Braun a été invité, hier soir, à se rendre ce matin à Oordegem pour y conférer avec le chef du corps d'armée allemand au sujet des conditions imposées à la ville de Gand. Notre Bourgmestre vient de rentrer de sa mission. Il a obtenu que les Allemands n'entreraient pas à Gand et n'imposeraient à la Ville aucune contribution en argent, à la condition expresse et formelle que la Ville et ses habitants fournissent les réquisitions en nature dont le Bourgmestre a rapporté la liste. Nous faisons donc un pressant appel à tous nos concitoyens pour les prier, au nom de la Ville toute entière, de mettre l'administration de la Ville en mesure de fournir ces réquisitions. Il faut que chacun donne ce qu'il peut. Il lui en sera largement tenu compte plus tard. La Garde civique est autorisée à rentrer à Gand où elle sera licenciée, désarmée, et les armes seront envoyées à Oordegem. Au nom de la Ville toute entière nous exprimons ici notre reconnaissance à notre Bourgmestre pour l'inappréciable service qu'il vient de rendre à la cité gantoise. Les négociations k 1. le bourgmestre iraiiîi avec le général von Boehn Commandant des treapea a!ler»fâr.uéâ devant Gand Lundi, vers six heures du soir, î Braun avait reçu un garde civique < Liège, fait prisonnier à Quatreeht, et e: voyé on parlementaire par l'état-maji allemand à Gand. Il était porteur d'ui lettre invitant le bourgmestre de Gand se rendre à Oordegem. Il était ]0 h. -15 quand M. le bourgme tre revint à l'hôtel de ville, où il s'empre sa de communiquer les résultats de si négociations avec le général von Boch] qui se résument comme suit : LES TROUPES ALLEMANDES N'Eï TRERONT PAS A GAND ; ELLES CONTINUERONT LEU MARCHE VERS LA FRANCE; IL NE SERA PAS PRELEVE D'Ifl POT DE GUERRE EN ESPECES ; LA GARDE CIVIQUE RENTRERA GAND, OU ELLE SERA IMMEDIAT! MENT DESARMEE ; elle pourra, au b soin, contribuer, sans armes, au maintie de l'ordre en ville ; LA VILLE SERA SEULEMENT T1 NUE AUX PRESTATIONS SUIVAI TES, QUI SERONT PAYEES PAR DE BONS DE GUERRE ; 10,000 litres de benzine; 1,000 litres d'eau minérale; 150,000 kilos d'avoine; 100 bicyclettes ; 10 motocyclettes ; 25 chambres à air pour autos ; 10 rouleaux de pansement d'une loi gueur de 40 mètres chacun ; 20 kilos de ouate pour blessures ; De nombreuses pastilles au sublimé : 100,000 cigares. . 1 °ut doit être livré, mercredi soir six heures. _ Les armes et les munitions de la gare civique doivent également être remisi aux Allemands. UNE SEANCE DU CONSEIL COMMUNA Les membres du conseil communal oi été convoqués d'urgence pour 5 heuri de 1 après-midi, à l'hôte] de ville. Le désarmement de la garde civiqu Conformément à la décision du géni rai commandant les troupes allemand* devant Ga,nd, des son retour dans noti ville, M. le bourgmestre a fait affich, lin avis que les gardes civiques devaiei sans retard déposer leurs armes et mun tions au Château des Comtes. Ceux qui négligeraient. d'obéir à ci ordre risquent d'être considérés cornu: francs-tireur» et d'être fusillés. (Voir suite Dernière Heure.) L'engagement de Mell L'enlèvement des blessés et des morts par la Croix-Roue Comme nous l'avons signalé hier pl sieurs équipes de la Croix Bouge se so courageusement rendues à Melle, dès que le comité eut reçu l'avis de l'engagement. Cet avis ne lui parvint que vers 1 heure de l'après-midi. Néanmoins, on continuait à échanger des coups de fusil ; aussi plusieurs ambulanciers bravant tous les dangers, reçurent le baptême du feu et exposèrent réellement leur vie pour sauver celle de différents soldats. Leurs actes héroïques n'ont pas été inutiles, car parmi les hommes qui furent ainsi promptement déposés à l'hospice de Gentbrugge, ou, envoyés à Gand, plusieurs eussent certainement été irrémédiablement perdus, si, notamment, on n'avait arrêté à temps les hémorragies provoquées par les blessures. Les ambulanciers diplômés étant munis de trousses très complètes, firent même sur place quelques pansements provisoires.Plus d'une fois ils entendirent siffler les balles au-dessus de leur tête, puisqu'ils n'avaient pas attendu, la fin de l'engage-- ment pour commencer leur nobie tâche, x Il n'y eut pas que les hommes qui firent preuve ainsi d'un grand dévouement. Ils furent accompagnés de quelques hardies ambulancières. Vingt-trois blessés, ramassés en diffé- > rents endroits, furent conduits à l'hôpital militaire n. 2 (Palace hôtel) ; parmi eux il y avait un grenadier blessé au ventre, qui mourut le soir, à 9 heures. Quelques blessés, comme nous l'avons signalé plus haut, sont soignés à l'hospice de Gentbrugge, et cinq ont été dirigés sur l'hôpital militaire n. 1 (Akkergem). Mû par un sentiment humanitaire auquel il faut rendre hommage, M. Van dersluys, directeur des tramways, s'empressa de mettre les voitures de la ligne de Melle, à la disposition de la Croix Rouge. Lui-même veilli à la bonne 1 marche du service avec le chef du personnel, M. Van Sull. î Six cadavres et onze blessés, par-3 mi lesquels il y avait une femme et un enfant qui n'avaient pas pu se sauver à temps, furent déposés dans les voitures et transportés au Palace hôtel. Les cadavres -» furent envoyés ensuite, à la morgue, t L'une des automobiles de la Croix Rou-3 ge, dans laquelle avaient pris place deux ambulancières et deux brancardiers, s'arrêta sur la route, à 200 mètres, au 5 plus, d'un groupe de soldats allemands. Les brancardiers en firent descendre leurs compagnes, et continuèrent seuls leur > chemin. Us furent accostés par un officier allemand à qui ils demandèrent rie pouvoir remplir leur mission et qui leur ; répondit, en français, sur un ton ti"?s aimable : ; — Il est inutile de vous exposer à un . danger avec les dames que je vois là-bas. Retournez bien vite en arrière. Vos blessés, je vous le promets, seront enlevés avec les nôtres et soignés comme eux. Dites bien à vos concitoyens que si nous entrons dans leur ville, on ne leur fera J aucun mal. Mais qu'ils ne baissent pas leurs volets, car nos soldats n'aiment pas de passer dans des rues à l'aspect triste. Nos concitoyens prirent congé de l'of-a ficier sur ces paroles et suivirent, natu-" Tellement, son conseil. Pendant l'action on indiqua à MM. De t C. et Bot. de la Croix Rouge qu'un bles sé était couché dans une maisonnette qi bordait la route. L'habitation se trouvant entre deu troupes était très exposée ; néanmoins I< audacieux ambulanciers s'en approcha rent, et M. De C1. y pénétra pour prei Idre le blessé hors de son lit. Il le port dans l'auto et M. Bot, qui avait dû réfugier, en attendant, dans 1© corrid de la maisonnette, sauta vivement à direction et partit à la troisième vitess Tous les deux furent assez heurei pour dépasser, sains et saufs, la ligne c combat du côté des Belges et rentrer • Gand avec leur blessé, m Contrairement au bruit répandu e j ville le pensionnat des Joséphites n'e pas détruit. C'est la campagne de î Rolland située en face de l'établissemen et une ferme attenante à celui-ci qui oi pris feu. Tpis équipes de la Croix Rouge, corj g. posées chacune d'un chef-ambulancier i de six brancardiers, sont parties ce m; gf tin, à 4 heures, de l'hôpital militaire n. pour se rendre à Melle dans les voituri »U spéciales du tramway électrique qui 1 attendaient à la place Marie-Henriette. La mission des membres de la Cro: Rouge était particulièrement pénible, Ci 3S elle consistait à aller ramasser onze c davres, (quatre militaires et sept civil la Qui s'étaient pas garés à temps qu'on signalait être restés sur place. L autorités locales de Melle et de Gen brugge avaient promis de procurer ai 1U ambulanciers les assistants nécessàir pour l'enterrement des cadavres. A la réunion spéciale, tenue hier so: eous la présidence de M. Théo. Peetei e, directeur de l'hôpital militaire n. 2, 1 i chefs des différents groupes et les bra cardiers reçurent des instructions sp ciales concernant la façon dont ils c vaieint s'acquitter de leur tâche pénih de *** Nous nous faisons volontiers l'intf prête du comité de la Croix Rouge po adresser encore des remerciements à ] le bourgmestre Verdonck, de Gentbru ge, et au Dr Leestmans, chef de l'ami lance de cette commune, pour la faç dont ils contribuèrent aux secours^ qu fallait porter d'urgence aux blessés. Et à cette occasion on no-us prie au de signaler que M. Redel, secrétaire -Svndmnt des loueur», d<* witw*1. les membres de cette association mé tent des félicitations pour la façon doi 110 jour et nuit, i]s mettent gratuitement nt- ia disposition de la Croix Rouge leur p< ir!6 sonnel, atinsi que tous les ehçvaux et véhicules nécessaire®. Ce desinteresseme hi- œ réel dévouement sont tout à 1 m' loge de la corporation. X)- — la article m principal organe socialiste aIlemaad"Vurwarls,, Il demande la paix >—*— Le "Peuple" a reçu lot numéro du l6r sep-tembrei du principal organe socialiste allemand! "Vorwàrts", de Berlin. Dans un article intitulé: "Ein Momat Krieg" (Un moifc de guierre), le "Vorwàrts", après avoir fait un aperçu général de 1a situation des armées allemandes et après la constatation que cette situation sous ce point dé vue est meilleure i pour l'Allemagne, qu'on eût pu l'espérer 1 avant le commencement de la guerre, — demande néanmoins LA FIN DES HOS» TILITES POUR DES RAISONS ECONOMIQUES.Le "Vorwàrts" constate donc qu'après un mois die guerre l'offensive française a non seulement été brisée par les troupes allemandes, mais elle a dégénéré en retraite. Cependant, l'organe isociailiste allemand tient à avertir le gouvernement allemand du danger qu'il y a dans la information du ministère français. Voici textuellement traduit l'opinion du "Vorwàrts" à cet égard: " (La réformation du ministère français, et l'appel qu'il a lancé montre que là, en France, la guerre est devenue désormais une guerre populaire. " On y eat pénétré du sentiment qu'il y va, dans cette lutte, de l'existence nationale. L'histoire nous apprend' quelle puissance formidable ce sentiment peut ressusciter pour l'armée de ce pays. " 1 Se basant ensuite sur le fait que dans 1 la Prusse orientale les Rmsses sont déjà en territoire allemand et que le "réservoir d'hommes de la Russie" est presque : inépuisable, le "Vorwàrts" prévoit que la guerre devra nécessairement durer très longtemps. L'Angleterre, dont la flotte a une supé-' riorité indiscutée, fera des torts économiques immenses à l'Allemagne. "C'est le point faible de l'Allemagne, il faut l'avouer", dit le "Vorwàrts' . Et de conclure, il cite l'opinion d'un savant allemand, Hans Delbruck, qui dit: " Le danger pour l'Allemagne ne gît pas dans le fait que nos armées puissent subir quelque échec, — que nous réparerions vite, — mais dans la possibilité que ; la guerre dure longtemps. " Le professeur Delbruck est d'avis que ; l'Allemagne a des vivres pour deux ans. ] Mais l'industrie souffre cruellement nuis-| que l'importation des matières premières 1 a dû nécessairement cesser. Les Anglais n'ont pas bloqué les ports allemands, mais ils ont d'autres mos'ens pour empêcher toute navigation allemande sur mer. Le "Vorwàrts" ajoute: "Le professeur Delbruck a beau dire que l'Allemagne a li de la nourriture pour deux ans ! Le cl mage involontaire devient de jour en jo x en Allemagne un fléau terrible non po ,<■ des centaines de mille, mais POUR Dl £ MILLIONS DE TRAVAILLEURS A LEMANDS. L' organe conservatif "Kre ,a Zeitung" parlait l'autre jour du "dang ie intérieur" à ce propos. Si l'on ne pa ,,r vient pas à remédier aux conséquenc a de, o& chômage étendu, elles seront bi plus néfastes qu'une défaite de no» £ mées! Il faut concéder qu© l'autorité p [u blique a fait de son mieux pour apais ^ la misère des sans-travail, mais c'est i signifiant par rapport à 1'étendiue de ,n crise. st " Voilà ce qui se présente de plus gra ^ après ce premier mois de guerre. " Le "Vorwàrts" demande ensuite de i pas se laisser entraîner par la haine cc tre les vaincus, de ne leur faire sul aucun acte déshonorant, et surtout de pas commettre des cruautés en territoi conquis. 1 " Gela ne pourrait, dit l'organe soci 2 liste, qu'aigrir les adversaires et prov :s quer des antipathies dans les Etats ne ÏS très, dont il ne faut pas sous-évaluer portée. x Noua delvoms démontrer plutôt ; tr monde, qu'il ne s'agit pour nous, comi i- nous l'avons dit au commencement de s, guerre, que d'assurer l'intégrité de noi ), pays. Il faut, à cet effet, et le plus t îs possible, faire la paix dans les conditio t- acceptables pour les deux belligérants, ix " Le premier mois de guerre a déme es tré notre force ; — à présent il s'agit démontrer Que nous avons UN CŒU r, La force brutale c'est la barbarie ; s' force et le cœur ensemble donnent la c es ture ! n- " On a parlé si souvent ces jours=ci é- la nouvelle union, que la guerre a pi e- duite ; c'est au fond seulement un be ie. rêve. La guerre a fait taire la lutte d partis à l'intérieur et à l'extérieur. Cei , lutte se poursuivra dès que la vie écoi ,r. mique reprendra son cours normal. L ur la lutte de classe n'est pas faite artifiçi ^ lement. Elle se produira aussi longtem g. que la société capitaliste existera! u- " Les Circonstances difficiles que ne an traversons auront certainement débla 'ii des malentendus. Elles auront nota ment prouvé que les ouvriers sont p; ssi que des "citoyens sanis patrie", il fauc lu les traiter aussi comme des citoye i-, . ."i-cmf ]<«« mômes Hroits que les autr L'i- j n'importe de quelle façon ils soient ■ 1 4- I >"*<<-> "fi ilO  c D à ■ Communiqué officiel belge nt Anvers, lundi, 10 h. 30 soir. — Oi e~ ciel. — Il est confirmé qu'à Liège l'au îité militaire allemande a défendu f ~ me 1 lement aux habitants de sortir |g leurs maisons pendant trois jours. Ce ' mesure s'explique par le c'ésir de cacl au public le passage des troupes no ' breuses qui partent pour l'Allemagne. 1 a d'ailleurs constaté qua le pont de Lis qui a servi il y a un mois à laisser péi trer dans la province les troupes vena p. d'Allemagne a été utilisé pendant toi il- la nuit dernière au passage de trdu] rentrant dans ce pays. Depuis quelques jours, la garde ( [é- communications par chemin de fer ( [es Allemands dans notre pays est assurée s a- certaines lignes par des détachements ;'re marins. Ceux-ci sont arrivés sans arn _ et ils auront été équipés vraisemblab S- ment à l'aide des fusils recueillis sur 0" champ de bataille de Haelen Ce) a par indiquer que les réserves allemandes co mencent à s'épuiser puisque les enner ,u_ font déjà appel à certains éléments en leur flotte. Les troupes allemandes qui ont Statw ^ né hier dans les environs de Termonde -é- Alost se sont portées aujourd'hui d£ la direction de Gand. Elles ont rencon on sur leur chemin les avant-postes des b gades de volontaires qui se trouvaient 'ue vant la ville. Ces volontaires, qui n'e ue qu'un mois d'instruction, ne pouvait .évidemment songer à s'opposer vie rieusement à la marche en avant des tri [le pes allemandes accompagnées d'artille ut et de mitrailleuses. L'obligation d'évi à la ville de Gand d'être en butte a violences des envahisseurs a décidé i •?r._ jeunes troupes à se retirer. Les Allemai ue cantonnent à Melle et à Wetteren. bourgmestre de Gand a envoye un dé es gué auprès de l'officier général cc ,<§_ mandant dans le but d'établir l'accc îo- nécessaire. îst A l'hôpital de Londerzeel on a troi ,ut une liste de 200 blessés allemands. I un médecins militaires allemands ont dé< lui ré au personnel de l'établissement < les pertes subies par leurs troupes d; l'engagement de vendredi à Cappelle-J,". Bois avaient été très considérables ue pouvaient se chiffrer par plus de 2, hommes. L'évacuation de ces victime! IU0 occupé l'adversaire pendant deux m ris' consécutives. res AUTOUR D'ANVERS ais Les Combats, qui ont été livrés venc ds, di et samedi à Termonde, Lipgeloo, < sê- pelle-au-Bois et à l'avant du fort de I ;ur zele, sont à l'honneur de nos troupes. les se sont battues avec la plus grai ■ur bravoure et ont fait éprouver à l'enni a des pertes sensibles, estimées à 5, ô- tués et blessés. ur Samedi déjà des centaines de blessi ur entraient dans les ambulances bruxeilc ;S ses, provenant des environs de Malini L= et de Termonde. jz Les Allemands désireux d'investir A er vers, se sont donc heurtés à des diffici r- tés qu'ils ne soupçonnaient pas. es Non seulement la ville de Malines e 3n inondée, mais encore Termonde et s< -r- polders. Les digues de l'Escaut s'éta: u- rompues ou l'ayant été, tout un espai er immense a été couvert d'eau, n- On affirme que des canons allemam la rtrtf-, OIlliCOc! aincî *.ai"»rinci i«n+i!ic bles. La Reine à Anvers Anvers, 7 septembre. — La reine Elis, •r beth, revenant d'Angleterre, où elle a ê ne conduire les princes Léopold et Charl re et la princesse Marie-José, est rentrée Anvers lundi. a- A BRUXELLES=NORD o- De nombreux trains de voyageurs so: u- arrivés d'Allemagne. De ces trains o: la débarqué des voyageurs de marque, n tamment le général von der Goltz et 1 m membres du Conseil auliaue appelés ne gouverner la partie investie de not la pays.' re On a beaucoup remarqué aussi, à ôt descente de ces trains, l'arrivée de dim ns dont les bagages ont encombré, penda " plusieurs heures, la place Rogier, actui n= lement déserte comme le Sahara, ie Informations prises, ces dames appr R. tiennent à la haute société berlinoise la ont quitté la capitale de l'empire teuti nl= Pour échapper _ à l'invasion russe. Ell se sont, parait-il, dirigées vers Bruxelh de sur les indications des autorités militair '0= qui leur ont assuré qu'à Bruxelles, ell au seraient plus en sûreté oue partout a es leurs. lo! A SAINT-GILLES LEZ-BRUXELLE ar C'est par erreur qu'un journal a anne el= cé que le bourgmestre de Saint-Gilles 1< ps Bruxelles avait fait enlever le drape belge qui flottait sur son hôtel de vil us Nous avons pu constater qu'il y éti yé encore et iama-is, nous a-t-on affirmé, m- n'a été enlevé. us Nous tenions d'autant plus à faire cei ta rectification que la commune de Saii ns Gilles est restee, pendant les événemei es, douloureux que nous traversons, à 3r- hauteur de sa réputation à tous les poil de vue. Les services publics continuent à fonctionner normalement. Les secours aux chômeurs et aux fam ■fi- les nécessiteuses y sont organisés a\ li0_ générosité et méthode. Quant au service de l'instruction pub DJ que il s'est comme toujours distingu de après les conférences données dans tte écoles pendant les premiers jours et ç ie(r ont eu pour effet d'instruire et de ras: rer la population, l'échevin a fait rc vrir les écoles et les cours ont repris < ~>n puis 15 jours. he Bref, les édiles saint.gillois ont fait ié- continuent à faire tous leurs devoir^. ,nt LES MORTIERS ALLEMANDS DE -ite On a fait beaucoup de bruit, ces de >es n.iers jours, autour des " terribles ob siers " de 42 centimètres, au moyen d< quels les Allemands auraient réduit i 'es forts de Liège et de Namur. U paraît les présent, d'après le "Daily Mail", q ur les obusiers qui ont imposé silence ai forts de Namur ne sont que des canons 28 centimètres. 163 Cette arme a une portée de huit à ne le- milles (12 à 13 kilomètres), et crache d le obus d'un poids de 31 kilogrammes c traversent avec facilité des plaques d cier épaisses de deux centimetres. m" Le bruit que les Allemands feraie ils usage d'obusiers de 42 centimètres est : de exact. Des canons de cette taille seraie d'un poids énorme — 50 à 60 tonnes — les difficultés de transport pour les n nitions seraient à peu près insurmom et bles. ,ns Ajoutons, dit la "Métropole", que no -ré n'avons pas besoin de craindre les ( • nons allemands de 28 centimètres. No en avons aussi, et les nôtres valent bi ^e" les leurs. PENSIONS int Voulant rassurer les militaires, y co lo- pris tous ceux indistinctement qui c )U- pris du service pour la durée de la gu r-e re, ainsi que leurs femmes et leurs < fants, le ministre de la guerre fait sav ter qu'en ce qui concerne les risques de ux guerre, les articles 6, V, 18, 19 et 20 108 la loi du 24 mai 1838, sur les pensions i l(jg litaires (pension dans le cas de blessui t graves et incurables provenant d'évéi , ments de guerre ou d'accidents éproui le~ dans un service commandé), sont api m- cables à tous les militaires indistinc mpn t t-L \JL vé Les hostilités en France )es COMMUNIQUE ANGLAIS la. Londres, 6 septembre. — Le comir niqué officiel dit que l'ennemi négli Paris et marche dans la direction si ms est vers la Marne et la gauche et le « tre de la ligne française:. et La septième armée allemande a é 000 repoussée par un corps français près . a Dainville. Le cours des événements seul montre llts si les Allemands abandonnèrent spon nément leur mouvement enveloppant s le flanc gauche dès alliés, ou s'ils e ;re- rent le faire à cause de la situation st Ja- tégique et la grande force des arme ie- alliées dans leur front. (Reuter. ] El- Note. — Dainville (1,200 habitant ide est une commune du Pas-de-Calais, ;mi troi's kilomètres d'Arras, non loin de 000 Scarpei ' Le nouveau mouvement ^ de l'armée allemande Paris, 7 septembre. — Un mouvement n- très significatif se dessine de la part de 1_ l'armée allemande. Au lieu de se livrer à l'assaut de Paris, comme on s'y atten-st dait, les troupes allemandes se déplais cent à l'est de la ville. Elles ont déjà, 1t comme on l'a annoncé, atteint la Maine. ;e On eléclare officiellement que la tentative d'enveloppement devient beaucoup is plus nettement prononcée et que l'enne-a- mi laisse Paris sur sa droite. Le département de la Somme, complètement envahi par les Allemands, est par suite graduellement évacué par eux. Le but de ce nouveau mouvement de la part des Allemands apparaît clairement. >s Ils espèrent sans aucun doute le combi-"à ner avec une marche des troupes allemandes restées sur la défensive en Lorraine, afin de s'avancer des deux côtés, ^ du nord et de l'est, sur l'armée françai-6e, dans un mouvement enveloppant. Do 0 même qu'au nord de la frontière belge, es les Allemands se sont rués sur le flanc ^ de l'armée alliée en faisant porter sur re la gauche de celle-ci le poids de leur immense supériorité, de même ils semblent ja aujourd'hui répéter la même tactique sur es l'aile droite des troupes françaises. a4-. Les Allemands comprennent donc qua ;j_ le siège de Paris et même son occupation leur profiterait bien peu tant que r_ l'armée alliée se maintiendrait sans être et rompue. Avant de se vouer à la tâche -m coûteuse d'un assaut contre les défenses es de la capitale, ils se proposent apparem-,s ment de faire une nouvelle tentative es pour infliger aux troupes françaises et es anglaises une défaite si complète oue ïl_ toute résistance ultérieure en serait paralysée.Le siège de la capitale, en vue duquel S tous les préparatifs ont été faits mainte-n. nant peut, par suite, être retardé un oer-,z_ tain temps, ou même si, comme tous l'es-m pèrent, cette nouvelle tentative du co-[e. losse allemand se trouve enfin dépasser lit | ses _ forces et s'il éprouve un revers, il | Paris peut n© jamais être assiégé. ;te LA RESISTANCE DE MAUBEUGE it- Paris, 6 septembre. — La ville de Mau- its beuge, en dépit d'une attaque excessive- *a ment violente, continue à résister avec le L*>s plus bel héroïsme. y UN DR4PEAU ALLEMAND PRIS -j_ Paris, 7 septembre. — Dans un récent ^ combat, deux brav-es du 137e régiment d'infanterie enlevèrent le drapeau du li_ 28e régiment d'infanterie allemande, pen-é . dant une charge à l'arme blanche. Le co-;es lonel du même régiment allemand fut ui fait prisonnier. ;u- Une récompense brillante a été donnée ,u- aux soldats et la drapeau du 137me, a le- reçu la croix de la Légion d'honneur, ce régiment tout entier ayant déployé la tit plus grande valeur. LE KAISER A METZ 12. r. Paris, 7 septembre. — De l'Excel-u_ s i o r : ^ | " Bâle. — Le kaiser et le grand état-es | major seraient installés à Metz. " ne | UN ORDRE DU JOUR DU ix GENERAL FRENCft 0 i Le feld-maréchal Sir John French vient u£ | d'adresser l'ordre du jour ci-dessous aux es f ^r0UP6s anglaises placées sous ses ordres u- | et luttant si vaillamment à côté des trou-a_ pes françaises : " Notre cause est juste. Nous no as nt tiiouvons sur le champ de bataille à côté n- de nos nobles alliés Français et Belges, nt Nous ne sommes animés d'aucun senti-et ment d'exrgueil, mais nous luttons pour u" l'honneur national, pour l'indépesudanje, ;a~ pour la liberté. " En temps de paix je vous ai dit sou-us vent que la force, la supériorité d'una ,a" armée moeierne suir les champs de ba-pn taille ne se mesurent pas au nombre, mais à la qualité des troupes, à l'intelligence individuelle. " C'est pour cela que nos officiers ont terajours cherché à cultiver avec ténacité ut l'intelligence et la puissanoe de l'initia-3r- tive, vous demander de mettre en prati-sn- que les enseignements reçus. Ayez courir fiance en vous-mêmes et ayez conscience la de votre force. d.e " Ayons foi_ dams la gloire de nos tra-J11" ditions militaires, croyons à l'efficacité es de notre armée et allons de l'avant afin de vaincre ou mourir, pour Dieu, pouir '®.s la Roi, pour la Nation. " te1» LA REINE ELISABETH A LONDRES Londres, 6 septembre. — La reine de? Belges a visité à Londres le local où sont hébergés un grand nombre de réfugiés belges. Elle se déclara satisfaite des u_ arrangements. (Reuter). S;e LES SUFFRAGETTES RECOUVRENT d" LA RAISON rtl- La terrible miss Cristabel Pankhursij :te est revenue en Angleterre; elle annonce de qu'elle suspend sa campagne. Le devoir de toute Anglaise est de soutenir le goura vernement et d'écarter toute question ir--a- ritante pouvant troubler la paix publier que ou exciter les citoyens les uns contre lu- les autres. es Nouvel échec autrichien s), | en Galicie a | Pétrograde, 6 septembre. — (Officiel.) la e — Des combats acharnés continuent sur

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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