La Flandre libérale

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10 augustus 1914
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s.n. 1914, 10 Augustus. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8c41p/
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40* lunée — Lnndi 10 Août 1914 IL'WUMKWF ■■ IliliWBMM Mil I !■ IWWBWBBWWWWB8WIBwwm QUOTIDIEN. -10 CENT. I. 222 — Lundi 10 Août 18(4 LA FLANDRE LIBERALE ABONNEMENTS ! moi*. I mois. 3 nota, 3 M. ' BELGIQUE ? Fr„ 2.00 4.00 8.00 16„00 UNION POSTALE s Fr. 3.75 9.00 Î8.0Q 86.00 ®n t'abonna aa bureau do Journal et dans loua las bureaux d« posta RÉDACTION, ADMINISTRATION ÎT MPRMMtlB iAND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, GAHQ «MNEMENTS ET ANNONCES ■ J HÉDAQTION Téléphone 32 ) Téléphona 13 JIMFIIIWT WHPPIMBIIIIII^ P Hnfi i l» i H'1111 i II >"IH H lilH|*HI Pi lllfll"! H'IMII IIIIIHWII1IHICII' IMIWUPri **W ilHIPII—111 ANNONCES Fonr Sa ville et les Flandres, s'adresser ass Srareas <à& tournai. _ Pour le reste dn pays et Fétrajigers s'adresse? I l'Office de Publicité, rae Neuve, 36, à Bruxelles*, LA SITUATION RESTE BONNE EN BELGIQUE Prise de Mulhouse par les Français En Belgique ——9—1 La tragédie de Warsage 14 habitants fusillés Ferdinand Fléchet sauvé Le " Nieuwe Rotterdamsche Courant " noua apporte une interview émouvante de M. Ferdinand Fléchet, bourgmestre de Warsage, qui s'est réfugié à Maestricht, à l'Hôtel du Lévrier. Quand les troupes allemandes furent annoncées, le bourgmestre de Warsage fit placarder une proclamation recommandant aux habitants de garder une stricte neutralité. Mardi, les avant-postes arrivèrent. Les officiers se présentèrent chez le bourgmestre, et quatre d'entre eux lestèrent loger chez iiui. On parla naturellement de la guerre et les officiers s'enquérirent de la foroe de 'l'armée belge de la Meuse. Fléchet répondit qu'il ne la connaissait pas, mais, s'il le savait, il ne le dirait pas. Un des officiers lui frappa sur l'é-pauile on souriant. Le lendemain arrivèrent de nouveau deux officiers allemands et le bourgmestre fit publier une deuxième proclamation-, invitant au Calme. Des troupes nombreuses passèrent par le village sans incident. Mais jeudi, — te bourgmestre était allé se reposer ufl instant, — il entendit tout à owup un crépitement die balles. Le bourgmestre se leva et courut au dehors. Les Allemands exigèrent que toute la population fût rassemblée. Le bourgmestre supplia les habitants d'obéir, et, quand les habitants se furent réunis autour de leur bourgmestre, les Allemands désignèrent 14 habitants qu'ils accusèrent d'avoir tiré sur leurs troupes. Ils furent emmenés. On menaça le bourgmestre de le fusiller, si un seul coup était encore tiré. M. Fléchet, dans une interview, déclare qu'il est fort improbable que le® habitants aient tiré. Les 14 habitants furent menés au Camp et cinq d'entre eux furent immédiatement fusillés en présence de leur bourgmestre. Un ecclésiastique de la région s'interposa pour un habitant do Warsage, qui était aliéné. Ce fut en vain. On le fusilla également. Bien qu'il fût interdit aux prisonniers de parler, M. _ Fléchet s'adressa à un officier pour plaider son innocence et justement, deux officiers automobilistes, qui avaient reçu l'hosjpitali-té chez lui, passèrent. Ils lui dirent qu il ne serait probablement pas fusille, mais considéré comme prisonnier de guerre. Le lendemain matin, à 4 heures, il fut arrêté et, avec lui, un vieux charpentier. Deux autres habitants venaient d etre pendus et il est probable que les autres ont été fusillés. Fléchet atteignit la commune hollandaise d'Eysden, oiï il fut recueilli par d'eux journalistes hollandais, qui le conduisirent en voiture à Maestricht.Emouvant incident pendant le combat • Un soldat belge du 9e de ligne, blessé à la jambe, raconte qu'il a roule dans une tranchée. Un Allemand se rua sur lui et voulut le frapper à la tête avec la crosse fie son fusil. Instinctivement, notre soldat se protégea la figure a,vec la main, qui fut seule atteinte. L'Allemand avait tiré son revolver et s'apprêtait à faire feu, quand il s'aperçut que le Belge était blessé ; il remit son revolver d'ans sa gaine, prit sa gourde, et lui donna a boire. SAISIE DE DEPOTS CONSIDERABLES D'ARMES ET DE MUNITIONS ALLEMANDES. On a trouvé à Liège, notamment rue Sainte-Marguerite et impasse Jonken, des dépôts considérables d'armes, fusils, lances, sabres, de munitions, mitrailleuses, de harnachements, que les Allemands avaient préparés en cachette, chez de prétendus négociants en armes de traite, er vue de la remonte de leurs corps d'envahissement.On prétend que cent mille Mausers, di: tout dernier système, auraient été brûlés par les Belges, qui ne pouvaient en tirei parti à cause de 'la différence du calibrt avec nos Mausers à nous. En revanche, ils ont utilisé tout le res Se, IL N'Y A PAS EU D'ARMISTICE Il n'y a décidément pas eu d'armistice à Liège. —m— L'ATTENTAT CONTRE LE GENERAL LEMAN. L' "Etoile belgiei" tient die la bouche d'un1 témoin oculairei un pittoresque récit de la tentative <ffassassinat qui a failli priver la défense de Liège de soin glorieux chef. Le général Lemaau était en pleine besogne avec les membres de son état-major, dans les bureaiux de la rue Saint-Foy, lorsqu'on entendit de violentes clameurs, toutes iirocbes. — C'eet intolérable ! il n'y a plus moyen dei travailler ici ! disent les officiers, qui vont voir à 'la porte ce qui se passe dehors.— Les Allemands sont là ! Au même instant éclate une pétarade de coups de feu ; le pauvre Marchand tombe. Deux officiers prussiens et six soldats, tous pistolet an poin'g, sont devant la maison avec des civils porteurs <fe drapeaux. Us cherchent àj, écarter les officiers d'état-major, car c'test au chef qu'ils en ont. — Donnez-moi vite un revolver, dit le général Léman. — Mon généra!], vous n'avez pas le droit d'exposer votre vie en ce moment, dit le commandant L... Vous allez vous faire massacrërï — Non, non! Laissez-moi patsser ! Le commandant L..., qui est un colosse, ne fait ni une ni deux: il em: poigne le général Léman — qui n'est ni grand ni gros — et le lance au-dessus du mur d!e la Fonderie, qu'il framchit à son tour. Les voillà dans les dépendances de la Fonderie. On leur tire _ dessus des fenêtres des habitations voisines, où sont postés des "bourgeois" armés de brownings. L... fait entrer de force son général dans la maisonnette d'un ouvrier de l'usine, où les deux officiers trouvent refuge au milieu d'une famille de braves gens. De 'l'autre côté du mur, les camarades de L et les gendarmes de l'escorte "descendaient" les deux officiers ©t les six so-ldats allemands, au cours d'un bref combat où deux gendarmes belges furent tués aussi. A quelque soixante ou soixante-quinze kilomètres de distance, l'état-major de l'armée eut l'intuition de cette tragédie, dans des circonstance!s qui rappellent Ja pièce 'réaliste "Un drame au téléphoné . L'Un des collaborateurs de Léman, le capitaine B.... téléphonait un rapport au grand état-major. Tout à coup, il s interrompt, en s'écriant: ,, " N de D . Les Allemands sont là ! On n'entendit plus rien, ensuite', que des coups de feu. Les troupes françaises Les troupes françaises qui ont franchi la frontière ont été accueillies par la po pulation belge avec un enthousiasme indescriptible. , . On comprendra que nous ne donnions nias d'indication sur l'emplacement des troupes françaises, mais il est mteressan de signaler que, dans de nombreux endroits, la "liaison" des troupes belges et françaises s'est faite de façon poignante Les sous-officiers français ont donne l'accolade aux sous-officiers belges pendant que les soldats belges entonnaient la "Marseillaise". UN EVENEMENT DIPLOMATIQUE? Extrait de la Gazette: " Un événement diplomatique important se préparerait si nous en croyons des personnalités bien informées. " Des hautes personnalités diplomatiques étrangères se trouvent à ce propos en Belgique. " Les opérations militaires .y, ♦ Autour de Liège L'expectative allemande RESUME OFFICIEL DE LA JOURNEE DE SAMEDI Le 'grand état-major général dei Ifarmée a remis à la preEse hier, samedi, à 5 heures du soir, la note officielle suivante : i - " L'offensive allemande, qui a été bri-séei par l'héroïque résistance de la garnison dé Liège, paraît décidément entièrement arrêtée dhpuis trois jouirs. . .* \ Autour de Liège aucune escarmouche nouvelle : l'ennemiï répare sesi forces et reste immobile en dehors de la portée da nos forts. " La marche des _ forces ennemies amorcée ces jours derniers vers la haute Ourthe a été, elle aussi, complètement suspendue. " L'attitude expectante des Allemands dénote d'ailleurs unie préparation incomplète et une concentration encore inachevée." Cette situation est de' nature à nous donner toute assuranoei quant au châtiment que la «suite des opérations réserve à nos envahisseurs. " Les armées françaises occupent depuis hier une grande partie de notre territoire, qui est d'ores et déjà soustrait à l'invasion." LA SITUATION SAMEDI SOIR Il n'y a aucune nouvelle officielle cCu champ de bataille, a-t-on dit samedi soir au ministère de la giuerra ; mais il existe de nombreiïees raisons — sur 1 es,quelles nous n'insisterons pas — de croire que la situation soit devenue meilleure encore. Les forts résistent toujours parfaitement.Les "progrès" de l'armee française dans notre pays continuent méthodiquement. La situation de l'armée belge s'améliore d'heure en heure... LA TROISIEME DIVISION La troisième division de notre armée, qui a si brillamment combattu à Liège, est reconstituée. Après un repos de 24 heures, elle demanda à retourner au combat. QUATRE SOLDATS BELGES FAITS PRISONNIERS S'EVADENT Quatre soldats qui avaient été faits prisonniers, à Sart-Tilman, près de Liège, par les Allemands, sont parvenus à s'é-chaflpper et sont arrivés, samedi après-midi, à Liège. Les soldats allemands avaient posté les quatre prisonniers dans un petit bois, mais comme on tirait sur eux, ils ne se sont plus occupés de ceux qu'ils avaient capturés. Grâce aux taillis, les soldats belges purent s'échajpper sans être vus, mais ils tirèrent, tout en fuyant, ^ des coups de feu, et ils croient avoir tué un général allemand. UN DEPUTE BELGE ESSUIE UN COUP DE FEU D'UN UHLAN Samedi matin, M. Capelile, député de Dinant, accompagné d'un de nos confrères,. venait, en automobile, de Dinant à Bruxelles. Non loin de Dinant, ils essuyèrent un coup de feu tire par un ulilan. La balle pénétra dans l'auto, mais ni M. Capelle ni notre confrère ne furent atteints. On signale des reconnaissances assez nombreuses clo uhlans aux environs de Dinant.« Icti weiss es nicht... » Comme un train contenant des blessés belges et neuf prisonniers allemands, venant de Liege, à destination d Anvers, s'était arrêté dans la gare du Nord pour des nécessités de manœuvre un garde ci-vique qui connaît un p6U d allemand entama avec un prisonnier un© conversation et lui demanda notamment : Savez-vous pourquoi vous vous bat . jçi} weiss es nicht..# (Je nej le sais pas. ) IL FAUT DES OFFICIERS DE RESERVE Le Roi a fait appel à la Société des ex-sous-officiers en vue da recruter des officiers de réserve. UN APPEL AUX TAILLEURS Le ministre de la guerre fait appel à tous les tailleurs pour confectionner des vêtements militaires. S'adresser, avec un certificat de moralité, avenue de la Cavalerie, 5, à Etterbeek. LES CORRESPONDANCES POUR L'ARMEE ji Depuis l'ouverture des hostilités, l'administration des postes a pris les décisions suivantes en faveur des militaires sous les armes : Les correspondances de et pour les militaires sous les drapeaux circulent en franchise postale, dans le royaume. Cel les adressées à ces militaires sont dispensées de toute formalité de contreseing. Quant aux correspondances expédiées par eux, il suffit qu'elles portent la qualité de l'expéditeur ou toute autre mention (Service militaire, S M., etc.), indiquant qu'elles proviennent d'un militaire.Les envois recommandés adressés à des personnes sous les drapeaux, à leur domicile et sans indication de la qualité de militaire, peuvent être remis contre émargement à un membre adulte de la famille du destinataire, à condition qu'il n'y ait aucun doute au sujet de l'identité de la personne appelée à donner décharge. Jusqu'à nouvel avis, les comptables cles postes sont autorisés à payer les quittances émises par le département de la guerre au profit des volontaires avec primes .en mains : 1° De l'épouse, lorsque le volontaire avec prime a un ou plusieurs enfants à sa charge ; 2° De la personne ayant la garde des enfants, si le volontaire avec prime est veuf; 3° Du père ou de la mère si elle est veuve, lorsque le volontaire avec prime est soutien de ses ascendants Les militaires anglais et français, faisant partie de? corps d'armée en campagne en Belgique, obtiendront, dans nos bureaux de poste, le payement des Mo-ney orders, Postal orders, bons de poste et mandats internes émis à leur profit dans la Grande-Bretagne ou en France. De plus, les dits bureaux pourront échanger contre espèces les timbres-poste belges, français ou anglais, qui leur seraient présentés par les militaires. LE PRIX DE LA FARINE Le ministre de la guerre a fait saisir, aux fins de vérification, la comptabilité d'un commerçant peu scrupuleux, qui avait vendu de la farine à 55 francs les cent kilos. Le prix maximum de cette denrée a été fixé uniformément à 28 francs pour tout le pays Tous ceux qui ont vendu des farines depuis les _ événements en cours à un taux supérieur, sont invités à restituer la différence sous peine d'encourir les rigueurs de la loi. L'ESSENCE ET LES PNEUS Un avis du ministre dit : " Il est interdit aux usines, entrepôts et marchands d'essence et pièces de rechange, de faire des remises de ces matières sans un bon régulier signé par le chef de service qui emploie l'auto. Des dépôts de pneus seront bientôt constitues. Dès lors, on ne remboursera plus que ceux qui auront été tirés de ces dépôts. " LE COMMANDANT CHARLES LEMAIRE Ifo dorrunandant d'artillerie! Lemaire, 1 ancien colonial, a demandé de reprendre du service, comme simple soldat, disant que par suite d'un long éloignemant du service il ne se croit plus apte à commander une batterie. FELICITATIONS DU GRAND ORIENT DE FRANCE Par un télégramme daté de Paris, 7 août, le Grand Orient de France félicite chaleureusement, par l'intermédiaire de ses amis du Grand Orient de Belgique, "la vaillante et héroïque nation belge dont laf fière et courageuse attitude est saluée avec respect et enthousiasme par tous les Français." L'AUTO " PERFECTIONNEE " D'UN ALLEMAND A ETE CONFISQUEE On a arrêté, près de Gembloux, un Allemand, domicilié à St-Josse-ten-Noode, qui voyageait dans une auto munie d'appareils de T. S. F. Le mystérieux voyageur était porteur de plusieurs cartes géographiques belges. CE QUE VAUT LA PAROLE DU KAISER Le " Pourquoi Pas 1 ", qui n'oublie pas le côté satirique des choses, même aux instants d'angoissante horreur que nous vivons rappelle avec un à-propos d'une sanglante ironie, les termes du toast qui fut porté au roi et à la reine des Belges, 'par l'empereur Guillaume, au palais d'e Bruxelles, le 25 octobre 1910. Voici les paroles qui sortirent, à cette occasion, de la bouche parjure du fou Furieux dont le geste criminel a jeté 'là désolation dans le monde civilisé : !■■■!■ mi inmii «ama 1 " Puissent les relations remplies c confiance et de bon voisinage entre ' Belgique et il'Allemagne se resserrer d< vantage. Puisse le règne de Votre Maje té répandre le bonheur et la prospéri dans sa maison royale et parmi son pei pie ! C'est là le vœu qui part du pli profond de mon cœur1. Vive la famii royale ] ". La neutralité ûb l'Escaut L'Angleterre la respectera L'Angleterre a communiqué aui goi vernement des Pays-Bas que la neutr; lité de l'Escaut occidental sera respe* tée par elle, et qu'aucun navire de gue: re anglais ne remontera donc le fleuvi (N. d. 1. R — Les troupe» expéditioi naires anglaises ne débarqueront donc c aucun cas à Anvers, mais bien sur le li toral. ) LE GENERALISSIME JOFFRE AU FORTS DE LIEGE Le généralissime Joffre et son état-m; jor ont visité les forts de Liège ; ils oi déclaré au général Léman que ces for sont imprenables. RUE DE LIEGE, A PARIS Le conseil municipal de Paris a décic de donner à la rue de Berlin la nom < rue de Liège et à la rue d'Allemagne nom de Jean Jaurès. * A l'étranger la goerre franco-allemande dans l'Es! LES FRANÇAIS après un combat effroyable viei nent d'entrer à Mulhouse Les Allemands ont 30,00 hommes hors de combat. Les pertes des Français s'éii vent à 15,000 hommes PRISE D'ALTKIRCH Une dépêche de Paris s'exprime ains " Les troupes françaises ont franchi frontière d'Alsace. Elles ont livré, à Al kirch, un combat très violent. Elles sont emparées d'Altkireh et ont poursu vi les troupes allemandes en retraite. " Elles continuent le mouvement dai la direction de Mulhouse. " Le succès qu'elles viennent de rei porter a été extrêmement brillant. Dai leur joie de voir arriver les troupes fra: çaises, les Alsaciens-Lorrains ont arrael tous les poteaux frontière. CE QU'EST ALTKIRCH Altkirch est une gare du chemin de f< de Mulhouse à Montreux, avec embra: chement sur Ferrette. La population e d'environ 4,000 habitants. Altkirch est un important centre indu triel, à quinze kilomètres environ à l'e de Mulhouse. L'oGCupaîIoiî fie Mulhouse Une dépêche suivante nous annon< qu'une grande bataille s'est engagée soi Mulhouse, en Alsace. Les Français ont remporté une brilla: te victoire. Us ont décimé les Allemand qui ont eu trente mille hommes tués ' blessés. Les Français ont eu quinze mille hor mes hors de combat, et sont entrés Mulhouse, ou plutôt ils y rentrent apri quarante-quatre ans. La prise de Mulhouse par les França suscitera en France — et chez tous li amis de la France — une explosion d'e: thousiasme. Il convient de ne pas oublier, en effe que de toutes les villes d'Alsace-Lorra ne, volées en 1871, Metz et Mulhoui étaient- les plus françaises. Ancien chef-lieu d'un arrondissemei du Haut-Rhin français, située sur l'U affluent gauche _ du Rhin, Mulhouse e ■une' cité industrielle et manufacturière ( très grande importance. Il y a de nor breuses filatures, des tissages de coto: d'impression d'étoffes, des papeteries. ; Confirmation officielle * de la victoire française 33,000 Allemands tués ou blessés 4,000 prisonniers - 125 mitrailleuses capturées Dimanche, 8 août, 8 h. du matin. L'ETAT=MAJOR FRANÇAIS CON-FIRME OFFICIELLEMENT L'ENTREE DES FRANÇAIS A MULHOUSE DU •- COTE DE BELFORT. r" LE 153e DE LIGNE FRANÇAIS A ; PRIS LE 156e DE LIGNE ALLEMAND n AVEC 125 MITRAILLEUSES, t- LE 10e CHASSEURS FRANÇAIS A PERDU 80 P. C. DE SON EFFECTIF. DU COTE FRANÇAIS, IL Y A QUIN= ZE MILLE TUES OU BLESSES ; DU COTE ALLEMAND, 33,000. i- LES FRANÇAIS ONT FAIT 4,000 Jt PRISONNIERS, QUI ONT ETE DIRL bs GES SUR POITIERS. C'EST LE GENERAL D'AMADE QUI COMMANDAIT LES TROUPES A L'EN* lé TREE DANS MULHOUSE. te Ie Le débarquement des troupes anglaises Le débarquement des troupes anglaises est commencé, annonçait vendredi soir un communiqué officiel français. Les unités débarquées ont été saluées par les acclamations des populations. Le débarquement s'est opéré vite et en ^ très bon ordre, sous la direction de mis-^ sions d'officiers français parlant cou-ramment l'anglais. Les hommes ont pris très rapidement I" leurs cantonnements. Los propos qu'ils tiennent montrent que l'exaspération du peuple anglais n contre l'Allemagne est à son comble. Les soldats anglais sont joyeux de venir combattre sur le continent à côté db leurs camarades français et belges. }« Les accords des deux états-majors ont assuré une exécution impeccable du programme de débarquement. AUGMENTATION DE i; L'ARMEE ANGLAISE 'a M. Asquith, au nom de lord Kitchener, t- ministre de la guerre, a proposé à la ^e Chambre de renforcer de 500,000 hommes i- l'effectif de l'armée britannique. Les Anglais s'emparent is du ïogoland méridional La colonie de la Côte d'Or s'est empale rée, le 7 août, de Port-Lomé, dans le colonie allemande de Togo. Aucune résistance n'a été offerte et le Togoland méridional jusqu'à une distance de 120 ki-ir lomètres de la côte, s'est également ren-î- du. st Les colonies de la Côte d'Or et de Togo, la première anglaise et la seconde B- allemande, sont deux colonies voisines st à l'Ouest africain,^ sur le golfe de Guinée. Lomé est la ville principale de la colonie allemande de Togo. LA VIOLATION DE LA NEUTRALITE LUXEMBOURGEOISE is M' Eyscben, ministre d'Etat, a fait à la Chambre luxembourgeoise une longue déclaration, dont nous détachons ce oui g" suit : 3t " Ce qui a surtout intéressé le gouvernement, c'est de déterminer ce qui avait pu déclancher l'invasion allemande. L'ex-à plication que les Allemands en fournia-;g sent, la prétendue violation du Luxembourg par la France, a profondément is étonné le gouvernement comme tous les }s Luxembourgeois. " La proclamation du général Tulff von Tschepp© und Weidenbach, publiée t, hier matin, permit de faire d'intéressan-i~ tes constatations. Tout le monde connaît je cette proclamation extraordinaire. Elle avait été imprimée à Coblence et un offi-ît cier en était porteur. Elle devait être dis-1. tiibuée à Luxembourg. Mais après Tarît rivée, il fut décidé qu'elle ne serait pas le répandue. Par malheur, 'lie chauffeur de a- l'officier en perdit quelques-unes et c'est a, ainsi que le public en eut connaissance. " Il résulte de tout cela et des décla-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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