La Flandre libérale

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s.n. 1914, 08 Mei. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dv1cj8993r/
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Je — Vendredi 8 Haï 1914 r . m. MmTmïEW, - 1© €SSM1> I. 128 — Vendredi 8 Mal 1914 LA FLANDRE LIBERALE i— |-___u. abonnements ï mol*. I mois. i mol». 1 a*. BELGIQUE s Fr„ 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE « Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On s'abonna au bureau du journal et dans lous les bureaux de poste RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE GAND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, 6AND ABONNEMENTS ET ANNONCES : Il -- RÉDACTION « Téléphone 32 II Téléphone 13 annonces Ponr la ville et les Flandres, s'adresser m bureau £■ fonrnaL. _ Pour ïe repte du pays et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles» [ions législatives DU 24 MAI 1914 > LI9IDATS EFFECTIFS : lUN, EMILE, ingénieur, dé lté sortant. IHELYNCK, ALBERT, avocat ;pute sortant. fSSE, ARTHUR, avocat, dé lté sortant. PENS, PAUL, ingénieur, dé lté suppléant sortant. SAEGHER, RODOLPHE, avoc >DAERT, HENRI, avocat, dé lté suppléant sortant. SAEGHER, EMILE, ancien i taire. I DOORNE, CHARLES, direc-ur de banque. f ZELE. JEAN, propriétaire. ITZWEIL, LÉON, industriel. TÉE, ÉMILE, négociant. iRANGE, EMILE, industriel. MIDiTS SUPPLÉANTS : PENS, PAUL, ingénieur, dé-îté suppléant sortant. SAEGHER, RODOLPHE, avoc. IDAERT, HENRI, avocat, dé-îté suppléant sortant. SAEGHER, EMILE, ancien itaire. 1 DOORNE, CHARLES, direc ur de banque. Iéressant débat —« Sbat, c'est celui qui se prolonge îs journaux officieux et l'Action a%Me, organe de la démocratie me syndiquée. a, comme chacun sait', quatre i au moins de démocratie chré-■ celle qui empoisonne, avec son t. Pierre Daens, la vie de M. î et qui, question religieuse mise est presque toujours de l'opposi-V a ensuite la démocratie idéa-MM. Mabille et Levie. Il y a la atie chrétienne dite domesti-» malins, celle qui porte au pou-il y a celle des syndicats chré-orgànisée pour faire pièce spé-înt au socialisme. est jeune encore, mais elle se léjà compte de sa force. Les ix officieux ont beaucoup joué surtout lors de la grève géné-^'aguère encore on ne cessait ser aux bataillons des syndicats tes les contingents des syndicats ns. Et, même, à l'occasion, on ut de lâcher le boule-dogue jau-ntre des droitiers récalcitrants. |appelez-voU3 certain article du •wck que nous signalâmes, à ce 'iird'hui, l'inquiétude est venue. 1 la dissimule... On prend sim-u un visage attristé, pas même On ne brandit pas encore les s- 0n ne menace d'aucune cros-lls ' échange d'explications en dit ' t'°n démocratique avait donc vi-sur les politiciens, et avec une ,cnce que jamais l'on n'a trouvée ,es organes socialistes, car le so-e, chez nous, est parfaitement aire. Diable ! qu'était-ce donc ; ^rpent réchauffé dans le sein 5 ® • officieux ont, douce-p,r,du *on on s'adresse lebis égarée, dont on espère le au bercail — réclamé des expli-• Action démocratique les ■■ en une "mise au point" doctri-*.ais Sl e^e met aux généralisa-aux exagérations du premiei _ tne legère sourdine, elle n'er ifpmt moins que leur auteur e . pnt raison. Elle déclare qu'er p+'erne.avenir social, éco' professionnel, les syndiqués «Vf» n Sarde de surévalue] ' c!1Ce clu facteur politique. «VrfPr,,et v'vre, écrit-elle, c'esl : ^semble de l'humanité e' !<, „ P°ur le prolétariat. ejcel-Ur, ^il pour lui l'œuvr( Ati ve«t-il dire nu'i ien au«ni ruent à UT1 s.vndiqu( : "totale 111, «Jigiftuse, h witojj-p • pays> ^ intégralité d( ps? S01eut ou1 ne soient pas as S ça où pourrait-or bwté'.d. « -s Précisément, commen '« Ghn</°lre professer la' fo ^ -a minpSera'" H® un. & l'ate soient, n' ?'UI chantier, ra.vasré n Par l'J!ar . s.°cia.lisme déicide ganisation militante de: ouvriers chrétiens? Quant à la défense du territoire, nei sont-oe point les enfants du peuple qui seuls, jusqu'à une époque récente, en ont porté allègre ■ment le fardeau ? Au1 demeurant, les syndiqués chrétiens sont citoyens et électeurs ; ils votent suivant leur conscience ; ils s'inscrivent dans les associations politiques et ils participent même à la via des clubs et des meetings, si - telle est leur1 volonté. Mais, en ce qui concerne leur avenir social, économique et professionnel, ils n'ont garda de surévaluer l'importance du facteur politique. " Béponse du XXe Siècle: "Fort bien, mais tout cela, qu'on nous permette de le dire, manque un peu de pertinence. Nous ne songeons pas à nier l'influence heureuse' que doit exercer le syndicalisme chrétien sur toute notre vie sociale, mais nous persistons à croire nu'il ne peut suffire à tout. Les ouvriers chrétiens auront beau se faire respecter à l'usine et sur les chantiers ; que deviendront la liberté religieuse et la santé morale du pays s'ils laissent une bande de Furnémont s'emparer du pouvoir ? Ils auront beau! envoyer tous leurs fils à la caserne, que deviendra la défense nationale aux mains d'imitateurs des André et des Pelletant C'est pourtant à ouvrir la route à ces. gens-là que l'on travaillerait inconsciemment en inspirant aux ouvriers le dégoût de la politique et en leur donnant à croire que celle-ci se réduit en somme à des questions d'ambition ou d'intérêts. " Quielle que doive être un jour la puissance du syndicalisme, il ne dispensera jamais un pays d'un gouvernement fort. Or, sous un régime parlementaire, le gouvernement est fondé sur l'élection. Quoi qu'on en pense, c'est un fait, et il serait dangereux de ne p<as en tenir compte. Nous ne voyons pas pourquoi un homme qui travaille à développer le mouvement syndicaliste n'aurait pas, autant qu'un simple syndiqué, le droit d'apprécier avec la même clairvoyance le facteur politique que le1 facteur social. " Eh! bien, que disions-nous? Tout cela n'est-il pas> du plus vif intérêt? Pour combattre les socialistes, les cléricaux n'ont rien trouvé de mieux que de les imiter. Aux syndicats rouges, ils ont cru pouvoir opposer les syndicats jaunes. Et où en sommes-nous, au bout de quelques années? Nous en sommes à cette offre non déguisée de l'organe de la démocratie chrétienne syndicale: "Le syndicalisme chrétien ne repousse aucun corn cours, qu'il lui soit même apporté par d'autres classes sociales, voire par des hommes inféodés à une politique, à une condition toutefois : c'est que ce concours soit radicalement désintéressé et que l'autonomie absolue du syndicalisme chrétien reste sauve. " On ne dira pas, au moins, que ce n'est pas clair, net, catégorique. Que le syndicalisme socialiste respecte la religion, et il se défend toujours soigneusement d'attaquer le catholicisme, e£ bientôt nous assisterons à une union édifiante. Oui en douterait désormais? Retenez ce débat, retenez cette date": nous sommes à un tournant de notre vie publique. L'heure qui sonne est celle d'une ère nouvelle. Donnez encore cinq ans, dix ans de vie aux syndicats jaunes et vous verrez ce qu'ils nous apporteront. Pour notre part, nous craignons bien que ce ne soit la tempête. Mais qui a semé le vent? Echos & Nouvelles i propos d'emprun's M. Buyl a reproché au gouvernement d'avoir fait aux banquiers de Londres, à l'occasion du récent emprunt, un cadeau de plus d'un million de. francs en payant les intérêts sur l'emprunt entier à partir du 5 février, alors que les souscripteurs avaient la faculté de se li hérer par paiements échelonnés allanl . jusqu'au 8 avril. Le gouvernement vient de répondre qu'il s'agit d'une pratique constante en matière d'emprunts offerts 1 en souscription publique. C!ette affirma tion du gouvernement se trouve controu ! vée par ce fait qu'on peut lire dans lf prospectus de l'emprunt hongrois, 4 /2 % amortissable, offert en souscription pu blique à Bruxelles le 21 février dernier "Le prix d'émission pour la Belgique a été fixé à 90.85 %, soit fr. 457.88 pai obligation de 504 francs, munie du tim bre belge, " plus les intérêts courus l | "partir du 1er mars 1914, date de lf ; " jouissance des titres, jusqu'au 6 mars i " date de la répartition, soit fr, 0.38 pa: > " titre ce qui représente ensemble fr 458,26 par obligation. " [ Le gouvernement hongrois s'est dont t fait restituer à l'avance par les sous j cripteurs les six jours d'intérêts auxquel ils n'avaient pas droit. Ce qu'a fait h 3 gouvernement hongrois, il est de touti ; évidence que le gouvernement belgei aai ; rait pu le faire. On Joli giiptllags On se rappelle que M. le ministre Del beke fut rarement à Bruxelles pendani les années qu'il dirigea le département des travaux publics. Il continua à rési der à Anvers et c'est en auto qu'il fil généralement la navette entre cette ville et la capitale. Les six autos qu'il fit ache ter pendant son règne ont occasionna une dépense dei 136,000 francs pour fraïf d'entretien, de réparation, etc., soii 22,666 francs par auto et par an. La seule installation d'un garage coûta 73,036,3S francs et fr. 128,810,27 avec le matériel et l'outillage. Si M. Delbeke séjourna h plupart du temps à Anvers, il lui fallui néanmoins un hôtel1 à Bruxelles. Il -er loua un avenue de Tervueren, pour 12,00< francs par an. Le bail en fut résilié at bout de trois ans et l'Etat paya au. pro priétaire une indemnité de 10,000 francs Il y fut fait pour fr. 38,970,08 de frais d'aménagement. Le trésor public, pen dant seulement trois ans, paya donc unt note de 84,970 francs! Bosse foi eiérletU La. bonne foi des cléricaux fait de non veau merveille. Leur presse allègue que les députés libéraux ont émis un vote négatif ou se sont abstenus sur la loi de 1S89, relative aux habitations ouvrières sur la loi de 1898, relative aux 'union; professionnelles, sur la loi de 1900, rela tive aux pensions de vieillesse, sur la loi de 1903, relative à la réparation de: accidents du travail. Mais elle n'a garele dei dire comment nos amis ont justifie leur attitude. La gauche libérale s'est refusée à votei la loi sur les habitations ouvrières, parce qu'elle n'entendait pas aprouver la créa tion de comités de patronage qui devaient être: des instruments politiques, ce qu'une expérience do vingt-cinq ans a surabon d,animent prouvé. M. Eudore Pirmez t déclaré, en s'abstenant, que le projel contenait des dispositions excellentes, mais qu"il ne) pouvait se rallier à celles qui étaient "d'ordre politique". Au vote sur le projet de loi relatif aui unions professionnelles, M. Renkin lui même s'est abstenu, parce que, dit-il, "i: apporte à l'application du principe de la personnification civile des restrictions que jei ne puis pas admettre". Non seulement les libéraux, mais encore les so cialistea votèrent contre un projet qu'ils ne jugeaient pas conforme aux intérêts de ia classe ouvrière et dont aujourd'hu les syndicats chrétiens eux-mêmes ae mandent la revision. Faut-il parler de: la loi de 1900, sur les pensions de vieillesse? La gauche libé raie et socialiste s'abstint pour des mo tifs tellement péremptoires qu'aujour d'hui, au bout de quatorze ans, le gou veffnemient est obligé de proposer une autre législation ! 'Les maigres eneoura gements accordés par la loi étaient une véritable dérision. La faillitel de la liber té subsidiée a été prévue par l'opposition. M. Delantsheerei ne voulut pas vo ter la loi "parce que, dit-il, dépouillée du principe de l'assurance obligatoire, je trouve: la loi inefficace". Quant à la loi de 1903 sur les accidents du travail, les journaux cléricaux ont-ils rappelé que: M. de Ponthière, le députe démocrate chrétien, s'est également ab stenu parce que, déclara-t-il, ' ^a loi s'in spire du faux principe de liberté qui li vre les faibles aux exigence® effrénées des autres", en les affranchissant tous de leurs devoirs sociaux". La gaucho libérale approuvait le prin cipe forfaitaire du) projet dé loi, mais elle n'a pu ratifier par un vote "les vi ces graves" qu'elle Contient, selon le moi de M. Hymans. La presse cléricale aura-t-élle l'honnê teté d'expliquer l'attitude de® libéraux., et de ses propres amis? La misse an rabais Nous venons de recevoir1 une invitatioi à signer l'engagement suivant; " J'autorise M. le chanoine SENDEN directeur des Enfants de S t-Jean Berch mans, à m'envoyer cette année une quit tance postale de francs au profi de son œuvre. NOM , ADRESSE Cette invitation était accompagnée de; "quatre questions'' suivantes: > 1. Qu'est-ce que la société apostoliqui i de St-Jean Berchmans? C'est une société d'enfants et de jeune: gens qui se forment à l'apostolat cat'no > lique! sous toutes les formes. Elle fu 1 fondée en 1888 par quelques enfants don le plus âgé n'avait pas encore cjuatorz : ans. Plusieurs de ces enfants sont prê ' très aujourd'hui. La société est placé' sous le (haut patronage de Mgr l'évêqu* de Liège. ^ 2. A quoi s'occupent ces enfants ? 1° Se>us la conduite de prêtres catholi '. ques ils se préparent à devenir des apô . très de Jésua-Christ; 2° récoltent d vieux timbres-poste et mille autres - ofc , jets ; avec l'argent qui en provient iî . rachètent des esclaves au Congo et il 4 fondent des villages chrétiens ; ils fon , donner une éducation chrétienne à d » pauvres enfants abandonnés ; ils fon l^n I des bibliothèques populaires catholiques etc. 3. Que puis-je faire pour ces enfants? Vous pouvez vous faire zélateur ou zélatrice ele leur œuvre. Pour cela il suffit de recueillir chaque année pour elle, cinquante aumônes de deux centimes ou de donner de votre poche une somme équivalente. 4. Et leg avantages? Le saint sacrifice de la Messe est offert à l'intention des zélateurs et zélatrices : 1° tous les lundis de l'année ; 2° le premier dimanche et le premier vendredi de chaque mois ; 3l> le 13 août et le 3 novem- > bre de chaque année. ) Ecrire au directeur de la société le oha-[ noine SENDEN, tu© Echevin dei Jong'h, t Saiint-Tronsd1 (Belgique). " ; Fidèles, à vos poches. Pour un franc, [ il y a moyen ,da vous préserver 78 fois » do la chaudière. inx téléphones M. Segers vient de décider que les abonnés au téléphone pourraient désormais renoncer à leur abonnement à toute époque, moyennant abandon du prix d'un douzième dudit abonnement. ï»** Chambres de commerce et lssoelallons commerciales et Industrielles , Le comité permanent des congrès in-i ternationaux des Chambres de commerce et des Associations commerciales et industrielles rappelle que le congrès, qui i doit se réunir à Paris, le 8 juin et jours > suivants, ést le sixième de la série déjà i importante de grandes réunions, qui se sont tenues successivement à Liège1, à Milan, à Prague, à Londres et à Boston. Le programme des travaux comportera notamment les questions suivantes : De l'unification des législations relatives à la procédure d'arbitrage pour régler les ' litiges entre citoyens de pays différents ; des chèques postaux et virements postaux internationaux; de l'unification des lois sur les warrants (gages sur marchandises) ; mesures internationales contre la concurrence déloyale ; constitution de réserves d'or pour conjurer les paniques financières, etc., etc. Le congrès aura aussi pour mission de rçyiser son règlement, et ce sera, cette année, un des principaux objets de ses ; délibérations. C'est la Chambre de commerce de Paris qui organisera la réception des congressistes, avec le concours des Cham-; bres de commerce de Lyon, Dijon, Gre-l noble, et d'autres Associations françaises. Le président de la République honorera de sa présence le banquet de clôture du 13 juin. Le lundi, 15 juin, des trains spéciaux emmèneront les congressistes pour un tour de France, dont l'itinéraire bien élaboré combinera le caractère instructif et les aspects pittoresques, s Les participations s'annoncent nombreuses. et de partout. L'Australie, le Ja- > pon, le Chili, pour citer les pays les plus éloignés, ont annoncé l'envoi de leurs délégués. Les gouvernements «seront officiellement représentés, comme ils l'ont , été précédemment. De grandes villes, tel-, le que la Cité de Londres notamment, ont également nommé une délégation. Le ! succès d'ailleurs toujours grandissant de , ces congrès, s'est affirmé dans toute sa ' puissance au1 congrès de Boston, auquel ' participèrent 312 associations, représentées par 985 délégués et 34 gouvernements représentés par 67 délégués. • La garnison fi'ilost La caserne serai construite à la chaus-' sée de Gand sur un terrain de 3 il/2 hectares, acquis par la ville, pour la somme dei 100,000 francs. Unie plaine de manœuvres sera aménagée autx frais de la ville, le long de la chaussée de Bruxelles, sur le territoire de Mylbeke. On entamera prochainement les constructions, et on pense que lai garnison, composée de 700 dragons, pourra s'installer dès l'année prochaine. En loutre, uni nouveau boulevard: sera aménagé eïitrei lai chaussée de Gand et la chaussée de Bruxelles. t La proloetton des sujets belges ft Mexico La " Gazette de Francfort " a reçu de la Vera-Cruz un télégramme disant que les sujets belges de Mexico ont été avi-5 sés qu'en cas de elanger ils doivent se réfugier sous la protection allemande. *** ^ II a pin. Il plent encore -X . Les bonnes gens: disent: c'est de l'or t en piécettes et c'est le cas d'ajouter, t comme les Anglais : le temps est de la 3 monnaie. Gosses, à ouïr pareilles affirmations, nous courrions au dehors pour , constater la véracité de ces dires. Nous ^ en revenions désappointés. Nous ne saisissions pas le isens métaphorique des mots. • La pluie en mai, plus qu'en autre mois, est de l'or en piécettes. Pluie et " chaleur changent l'atmosphère en serre 3 chaude et nous font, en réduction et par à peu près, un climat frère des cli-s mats tropicaux où la végétation a des s aspects antédiluviens. A l'heure où la t moisson s'exhausse, ça leur est un for-e midable coup de fouet. t Les printemps humides ont toujours i, donné des- moissons luxuriantes. Les campagnards qui ont la mémoire courte: et la plainte prompte, ont l'habitude de l'oublier. Ce n'est du reste pas de quoi, il est question pour l'heure. On se plaint, à l'inverse, de sécheresse. Les vents du nord ont crevassé la terre. Elle bée vers l'eau. Elle ingurgite avidement celle qui tombe. Qu'il en tombe donc au seau et à la cuvelle! Les citernes aussi en profiteront. Mais ça ne fait pas l'affaire de tous. Ceux-là qui aimeraient le beau temps éternel, se plaignent déjà. A chacun son tour. Chaque chose à sa place. Après ia pluie; le beau' temps. Mais après le beau temps, la pluie. ML Sam Wiener et la loi scolaire —w— La Ligue libérale de Bruxelles vient de publier le discours du regretté Sam Wiener sur la loi scolaire. La première partie de ce réquisitoire décisif contre le projet sectaire de M. Poullet n'a pas été lue au Sénat. Nous sommes heureux de pouvoir la reproduire intégralement : Au cours des discussions qui ont eu lieu à la Chambre, l'honorab'e ministre des sciences et d'e& ai'ts terminait son discours du 29 octobre en s'écriant, aux applaudissementsi enthousiastes de la droite : " Nous ne voulons pa's pour nos enfants de l'école neutre, qu'elle soit privée ou publique... "' Nous revendiquons pour ne>us l'enseignement confessionnel parce qu'en dernière analyse, les instituteurs sont nos représentants, parce qu'ils prolongent à l'école l'influence familiale1. " Aussi, quand on nous dit qu'à l'école doit, régner une neutralité respectueuse (de toutes les convictions), nous répondons que nous sommes en possession de vérités capitales et que le silence le plus respectueux nous paraît une trahison. " Il est des hommes, en effet, qui n'ont pas la foi de M. Poullet, il en est qui rejettent les dogmes révélés et qui rei-cherchent dans l'étude passionnée des être® et des choses non pas la vérité définitive, qu'ils savent trop lointaine encore, mais une lueur quelconque et qui s'avouent heureux s'ils ont ajouté une parcelle, si petite soit-elle, au patrimoine glorieux des connaissances humaines. Et puis, il y a, surtout dans notre pays, les hommes de religion facile et modérée dont Mgr Mercier traçait le portrait que voici dans son dernier mandement: " Ils font maigre chez eux, ils font gras en voyage. Ils prjent avec leurs familles, avant et apirès le repas; ils se privent du signei de la croix à, table d'hôte ou au i J,taurant. Us sont abonnés chez eux à un journal catholique: en voyage, ils étalent un journal antichrétien." 'Ce sont ces catholiques sans piété exagérée qui aiment la religion quand elle reste dan® le temple ou quand elle n'en sort que pour visiter les 'humbles et les affligé® ; qui la détestent, au contraire, lorsqu'elle se mêle à nos luttes et qu'elle se fait batailleuse et agressive. Eh bien, messieurs, tous ces hommes, les croyants et ceux qui n© croient pas et encore ceux dont la foi .est douce et tolérante, tous ont droit à la même protection de l'Etat. Et lorsqu'ils amènent leurs enfants à l'école publique, tous ces pères de famille, tous ces citoyens ont le droit d'exiger que l'enseignement soit donné de telle façon qu'aucun® croyance, qu'aucune conviction philosophique ne soit blessée Cette école où tous les enfants peuvent s'asseoir les uns à côté des autres, recevant ensemble l'enseigniement des connaissances élémentaires : écriture, orthographe, calcul, éléments du dessin, éléments des science® naturelles, cette école n'existe plus dans notre pays si j'excepte quelques grandes villes où des administrations courageuses et tolérantes ont réussi à maintenir la liberté da conscience._ L'Eglise règne en souveraine impérieuse et jalouse dans la grande majorité des écoles ; elle gouverne directement les écoles de sa confession, elle domine les écoles publiques par personne interposée.Quant aux écoles normales où se forment les éducateurs de la jeunesse, elles sont pour let plus grand nombre entre ses maiins. Il y avait 27 école® normales de l'Etat )en 1884; il n'en reste que 13 aujourd'hui contre 44 éooles agréées dant 38 dépendent de l'épiscopat. Et Oe® écoles normales de l'Etat, est-on certain d'y trouver des professeurs capables de donner à la jeunesse un enseignement empreint de tolérance, respectueux des croyances et des convictions d'autrui ? Non, non, messieurs. Elles sont elleg-mêmeg confessionnalisées pour la plupart et les instituteurs qui en sortent viennent grossir l'armée déjà si nombreuse et si redoutable des disciples intransigeants de l'Eglise. J'ai sous les yeux la liste des: questions posées à l'examen de sortie de l'école normale de l'Etat, de Verviers. Il y a deux questions pour chacune des branches suivantes : sciences, histoire, 1 hygiène, arithmétique, géographie^ or thographe... II y a vingt-neuf questions sur lai religion.Et quelles questions? " Que1 nient les déistes? Quelle est leur secrète! pensée? " A quoi devait aboutir lai règle de foi des preïtestants ? " Prouvez qu'ils sont illogiques en rejetant la tradition. " B. Histoire die l'Eglise. — I. Quel châtiment la "justice divine" a-t-elle infligé : " a) aux empereurs romains, persécuteurs du christianisme? b) à l'empire romain d'Occident? c) à l'empire d'Orient? d) à Henri IV? e) à Voltaire? f) à Napoléon après la captivité de Pie VII a Fontaineblelaiu ? _ . " Prouvez que la société civile était aussi intéressée que la religion dans l'institution de l'Inquisition. " Quelle a été la conduite des papes vis-à-vis de l'Inquisition espagnole? "Quels services a-t-elle rendus?'' Voilà, messieurs, ce qui s'enseigne dans une école normal de> l'Etat, dans l'école que l'on appelle l'école libérale, l'école sans Dieu — et l'on se demande . avec épouvante ce qui s'enseigne dans l'école aveo Dieu! Et l'Eglise n'est pas encore satisfaite, ni elle ni lei parti qui reçoit ses directions. Depuis la loi de 1895, des articles autorisés, des publications émanées de i'é-pisdopat ont rappelé- aux fidèles les progrès qu'il cewivient d'accomplir pour chasser définitivement l'Etat de l'école et pour placer celle-ci sous la domination exclusive de l'Eglise. Dans la troisième édition de son cour® de pédagogie publié en 1898, Mgr Waffe-laert, évêque de Bruges, résumei d'après les plus haute® autorités ecclésiastiques la solution positive qu'il faut donner à la question de l'instruction publique. " C'est à l'Eglise, dit-il, de préférence à l'Etat, qu'appartient le droit primitif sur l'école, et par conséquent, la haute direction et inspection de celle-ci : " 1° L'Eglise est, en vertu dé sa mission, la grande éducatrice de l'humanité; " 2° Or, l'éducation comprend l'instruction, toute l'instruction ; " 3° L'école! étant un établissement d'éducation et par suite d'instruction, c'est l'Eglise qui doit avoir 1e, droit primitif, la haute direction et l'inspection de l'école, tant sema le rapport de l'instruction que celui de l'éducation. " D'autre part, les parents, en tant que- parents chrétiens, ne sont, dans l'exercice des droits et des devoirs qu'ils ont, de par la nature et d'après l'ordre surnaturel établi, quel les organe3 de l'Eglise et, par conséquent, ils lui sont soumis dans l'éducation de leurs enfants."'Mgr Waffelaert abandonne pourtant à l'Etat une seule catégorie: d'écoles : ca sont les écoles spéciales militaires, ca qui réjouira le cœur d© l'honorable baron de Broqueville. Mais l'évêque y miet pour condition "que l'Etat donne à l'Eglise les garanties nécessaires et lui reconnaisse son droit de surveillance sur ces écoles". Voilà, messieurs, la liberté du père de famille telle que l'entend l'Eglise. Le chef de famille n'est entre ses maina qu'un instrument soumis et passif. M. Schollaert avait placé son bon scolaire sous l'égide des sentiments d'union et de patriotisme du pays ; il prétendait réaliser une œuvre nationale. Pour vous, c'est la liberté du père de famille que voua placez au fronton de votre loi. Cette liberté, on vous l'a démontré ici et à la Chambre, elle n'existe plus dana la plupart de nos provinces que pour le père de famille catholique et parmi les nombreux faits qui ont été cités, je n'en connais pas de plus typique, de plus navrant que celui de cette ville de Wervicq dont les pères dei famille qui ne veulent pas de l'enseignement insuffisant dés religieux sont obligés de passer la frontière et de faire élever leurs enfants dans une école française. Le projet de loi réalise une nouvelle étape, une étape décisive vers les solutions recommandées par l'Eglise. « Un arrêté macabre Dans son dernier numéro, le Bulletin officiel du Congo belgei publie un arrêté du gouverneur général; M. F. Fuchs, sur le service des inhumations et la police des cimetières. L'article 1 stipule que, dans tous les centres d'occupation de la colonie, il sera établi, dans les terrains désignés par le commissaire dui district, un cimetière pour les personnes de race européenne et un autre cimetière pour les indigènes. Ils seront entourés d'une clôture d'au moins 1 m. 50 d'élévation. L'article 2 dit qu'il est interdit de procéder à l'inhumation des corps des personnes décédées, qu'elles soient indigènes ou de races européenne, sans un permis délivré, par l'officier de l'état civil de la localité ou, à son défaut, par l'autorité administrative. Les permis d'inhumation ne seront accordés par les fonctionnaires ci-dessus désignés que sur le vu d'un certificat médical ; s'il n'y a pas de médecin, l'officier de l'état civil ou l'autorité ad-; ministrative ne pourra délivrer le permis d'inhumation qu'après s'être transporté auprès de la personne décédée, . pour s'assurer dm décès.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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