La Flandre libérale

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s.n. 1914, 05 Juli. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 19 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27rm1s/
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40' innée -i Dimanche 5 Juillet 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. ■ IOB nliMannlia R Inillpf !QÊd LA FLANDRE LIBERALE Jk.BOJVIVE]ytEIVTS 1 moi». i mois. I molt. 1 m. BELGIQUE s Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE * Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 y On s'abonna an buraau du Journal et dano tout las buroaox do potfa RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE GAND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, G AND ABONNEMENTS ET ANNONCES : Il « RÉDACTION « Téléphone 32 il Téléphoné 13 ANNONCES Pour la ville et les Flandres, s'adresser an Ibnrean 4s Journal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, «'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. Le discrédit national > ■Des journaux cléricaux ont l'audac d'affirmer que l'on s'est préoccupé, a dernier conseil de cabinet, de la "campa gne menée contre le crédit de la Belgi que". Voilà un joli concentré d'hypocri sie. La note répond-elle à une réalité Elle dévoile dans tous les cas une tacti que de désespoir, celle que l'on suit quam plus rien n'est à perdre et que seule l'au dace apparaît comme moyen de salut. Mais nos adversaires paraissent oublie que si l'audace de Danton put sauver 1; France après Longwy, certains historien prétendent que ce fût grâce surtout à 1; cavalerie de St-Georges, habilement con duite à l'action au bon moment. Or cette oavalerie est .précisément celle qu a fui, dans le cas présent. Et notre gou vernement a beau frapper à toutes le portes : il ne la retrouve pas. En d'au très termes, l'audace ne suffit pas, quam on veut obtenir des emprunts à un tau: raisonnable : il faut un crédit solidemen assis. ■ C'est oe crédit que M. Buyl oomprc met, tonitruent certaines feuilles. Singu lière confusion de cause à effet, et qu ne trompera personne. En dévoilant le conditions lamentables auxquelles a di se résigner depuis de longs mois le gou vernement clérical belge pour opérer de emprunts à court terme à l'étranger -car les banques belges ferment obstiné ment les oreilles... et les guichets — 1. député libéral d'Ostende es^ dans soi droit le plus strict et remplit courageu sement son devoir. Quand il note, moi par mois, la situation de la dette flot tante et montre comment, l'emprunt cor clu en Angleterre n'ayant pas servi rembourser des bons du Trésor, le chil fre de ceux-ci augmente sans cesse; quam il dénonce les manœuvres auxquelle doit se livrer le ministre des finance faisant racheter de la Tente à 77 franc en Belgique pour la vendre à 75 franc à Paris; quand il établit que la Belgiqu en est réduite à accepter des prêts d cent mille francs de particuliers et qu ces pratiques ne sont plus exceptionnel les, qu'elles sont devenues courantes dans toutes les occasions qu'il saisit pou montrer à quel point le crédit de la Be! gique a été ravalé, M. Buyl rend servie au pays. I' On ne devrait pas le dire? Cela nuit ce crédit? Allons donc, à qui ferez-vou avaler de pareilles bourdes, MM. les Tar tufes? Il n'est pas un banquier à la port duquel on n'ait frappé; pas un inter médiaire qui ne se soit offert. De Naple à St-Pétersbourg et de Londres à 'Ma drid, les ,plus gros et les plus modeste prêteurs ont été sollicités directement oi indirectement. Les conditions qu'ils on faites ont toujours été draconiennes Voilà plus d'un an et demi que le gou vernement belge cherche à conclure ui grand emprunt à un taux admissible, e sans y parvenir. On sait à quelles condi tions désastreuses il a emprunté 300 mil lions — sur lesquels il a touché 220 mil lions — en Angleterre. K A qui donc apprend-on quelque chos de neuf — sinon à la foule, à l'opinioi publique belge — quand on étale de chiffres? Dès lors, quelle répercussio) cela peut-il avoir sur le crédit? Ce qui constitue les bases solides d crédit d'un pays, c'est surtout la clarté la loyauté de son budget, à côté du bo renom des habitants du pays, et de la r; chesse de celui-ci. Or, les Belges n'on pas changé depuis quinze ans : ils son restés courageux, économes et paisible; La richesse nationale a. augmenté, d'auti pa.rt. Qu'est-ce donc, qui nuit au créd: de notre pays ? Pourquoi le capitalisi étranger a-t-il moins confiance aujou: d'hui qu'il y a quinze ou vingt ans i exige-t-il une rémunération excessive c son argent? r Pourquoi nous traite-t-on aujourd'hi ■ comme des Grecs, des Argentins, des Br siliens, des Bulgales ou des Serbes ■Parce que les banques étrangères con naissent la situation trouble, embarrassé do notre budget, situation provoquée p£ des imprudences et des gaspillages sar nombre. Elles ne s'expliquent pas — c plutôt elles se l'expliquent trop bien -comment, dans ce petit pays qui n'a j; mais connu la guerre et qui n'est mêir pas parvenu à maintenir à l'admirab ^ port d'Anvers sa supériorité, faute c ■ travaux indispensables; qui n'a pas ei H core de loi acoordant aux vieillards ur ■ maigre pension et aux invalides du tr: ■ vail une assurance contre la misère j con H ment donc la dette a crû si formidabl ■ ment et comment, d'autre part, son bu< get ordinaire ne peut faire face aux d penses. Les banques étrangères savei fort bien que, pour ne pas conclure ( 0 déficit, les ministres cléricaux nJhésitci pas à emprunter sur le capital et à po ter à l'extraordinaire de grosses dépe ses que devraient supporter les ressourc ordinaires de l'Etat. Elles voient tout danger de ce système, qui ouvre u ' gouffre'devant nos pas. C'est ce systèn déloyal qui les met en méfiance. ^ Ce n'est pas M. Buyl qui pourrait, c constatant les effets malheureux du di crédit, nuire aux finances du pays. C'e r l'état déplorable de celles-ci, c'est le mai 1 que de loyauté, de sincérité de celles-s qui provoque, au contraire, ce discrédi i simplement constaté par M. Buyl. Voilà, ce qui doit cesser. C'est pou t quoi, dans sa dernière réunion, la ga.ucl i libérale a félicité MM. Franck et Bu; et a décidé de les appuyer énergiqu B ment. La situation financière, en se proloi j géant, devient intolérable. Il n'est p; ç possible ,oue nous conservions pour pli k de cinq cent millions de bons du Trésc et que nous vivions d'expédients. Il fai oonclure un grand emprunt et il fau absolument, établir un budget correct • il faut abandonner le ruineux systèn électoral d'à présent. ^ Et dès la rentrée, des explications di cisives devront être réclamées au gouve nen ent sur le discrédit dans lequel si S soucis électoraux ont fait tomber la Be gique. Echos & Nouvelles -fV- -f t- -it- ^ La loi leolalre ^ Les échevins de l'instruction publiqu des grandes villes doivent se réunir pre s chainement pour examiner la loi scolair s et prendre les mesures nécessaires pou 3 en "paralyser les eîfets". La presse catholique reproduit cett information avec des points d'exclaniE B tions et en mettant en gros caractère! e en évidence: "paralyser les effets". e Evidemment c'est abominable. Voil une loi dirigée contre l'enseignemer des grandes villes, et les grandes vilk ! songent à se défendre. r Dans les villes, on cherche les moyer de saboter la loi scolaire. Dans les campagnes... P Dans les campagnes, c'est la même chc se, on la sabotera aussi, avec la. con ï plicité bienveillante du gouvernemen s L'obligation scolaire et le 4me degr sont mal vus De sorte que ce chef-d'œuvre est d« 3 tiné à être saboté partout. On ne saurait rêver plus éclatante de 3 monstration de l'opportunité et de l'u: gence de cette loi qui ne satisfait ni 1 majorité ni l'opposition. 3 Oela devient presque de l'opérette. [ mm L« banquet national libéral de Hasselt Le grand banquet national qui s'orgi I nise à Hasselt pour rendre un hommac t unanime d'admiration et d'estime à MA les députés Peten et Neven et à M. docteur Saroléa, député suppléant, aui un extraordinaire éclat. Jusqu'à présent, le comité a reçu déi l'adhésion de M. Louis Huysmans. mini b tre d'Etat, do MM. les sénateurs Arman j Fléchet, Hanrez, Hiard, Magnette, Vai derkelen, Magis et Naveau, d<^ MM. li 3 députés Boël, Buyl, Crick, Devèze, Jou i nez, Lamborelle, Mechelynck, Mullei dorff, Neujean, Persoons, Iloyers, Va j Hoegaerden, Warocqué, Lemonnier, et On peut compter également sur la pr > sence de MM. les députés Paul Hyman II Fulgence Masson, Braun, Paul-Emi .- Janson, Hanssens, Augusteyns, etc., qi t ont promis leur concours. Enfin, de nor ^ bieux députés suppléants, députés pe manents, conseillers provinciaux et cor munaux, etc., participeront également e cette journée libérale, qui comptera cor t me une des plus belles et des plus réco; c for tan tes dans les annales de notre part Les libéraux belges comprendront ais ment dans ces conditions, qu'il est c -t leur devoir de s'associer à une manifest. le tion aussi grandiose, pour en augment» encore la signification et la valeur. J mais le libéralisme n'aura donné dans , Limbourg une telle preuve de sa for> 3~ et de sa vitalité. Il y a place dans ' ? salle pour cinq cents convives. Il fai qu'il n'y ait pas un vide, il faut qu'i ,e bataillon compact d'ardents lutteurs , serient autour de nos chefs pour les a 11 clamer et les ovationner, dans un ino 1S bliable moment d'allégresse et d'entho u siasme. _ Ceux qui n'auraient point souscrit e core, sont priés d'envoyer leur adhési< à M. l'a.vocat S. Hechtermans, à Hasse. ie pour le 10 juillet au plus tard; demi [e délai. [e Le banquet aura lieu, rappelons-le, dimanche 12 juillet, à 2 heures, au théât des "Ware Vrienden", à Hasselt. te m* j. Le déesllelé J" 'Si, en bien des pays, on mène une s tive campagne contre la trop grande è- cejice dans le costume féminin, il existe itj une petite principauté allemande où l'on ,n se plaint du manque de... décolleté1. Le maréchalat de la cour princière de I Schaumbourg-Lippe1 vient de porter, à r- la connaissance des milieux intéressés, i- la note suivante: 33 " Son Altesse Sérénissime a constaté , à nouveau, lors dei la dernière soirée mu-$icale dans sa) résidence princière, que la II plupart des dames se sont présentées te avec un décolletage insuffisant. " S. A. S. a chargé le maréchalat de sa cour de faire connaître que désormais MM. les chambellans de service auront 3" à rendre les dames invitées attentives ^ à ce manquement à la règle-, i- " iS. A. S. n'exige pas le décolletage ,j dit "berlinois", mais Elle désire que les J, manches soient très courtes et surtout ' sans doublure." r Ligue maritime belge te fl Les membres de la Ligue maritime bel-3. ge visiteront, le dimanche 19 juillet, à bord d'un des turbiniers du service Ostende-Douvres, la nouvelle Meuse et Rotterdam. Le départ de la gare mari-us time d'Ostende est fixé à 10 heures très ts précises du matin. Le retour peut s'effec-ir tuer par la malle ou par chemin de fer. b> One «position murltlma loternitlonalt t invers Le " Au cours d'un entretien qu'il a eu la semaine dernière avec un de nos concitoyens, relate le "Matin", d'Anvers, M. le ministre de Broqueville a déclaré r- qu'il n'y avait pas lieu pour les Anver-;s sois de compter sur une exposition uni-j verselle en 1920. La piètre réussite des deux dernières expositions universelles qui eurent lieu en Belgique est, d'après le ministre, une indication qui doit inciter le gouvernement à se réserver pour un effort en vue de faire réussir une exposition universelle à Bruxelles en 1930. " Toutefois, devant les assurances formelles que doit avoir tout récemment données M. Helleputte au conseil des ministres et d'après lesquelles l'écluse du Kruisschans et le bassin-canal seraient terminés en 1919, M. de Broqueville esti-e me que l'inauguration de ces nouvelles i- installations pourrait donner lieu à des e fêtes en 1920. Et ainsi le ministre en ar-r riva à parler d'une exposition maritimf internationale qui pourrait coïncider avec e d'autres festivités. i- " Ces déclarations ont fait l'objet d'un i, examen à la séance qu'a tenue hier après-midi le collège échevinal. M. l'échevir à Van Kuyck a été chargé de faire savoii t officieusement au comité provisoire d€ s l'exposition universelle que la ville se rait éventuellement disposée à accordei :s son patronage à une exposition maritime internationale à tenir en 1920. " *** i- Le eantmlri du prlnet de Ligne e C'est le lieutenant-colonel Rousset qui est délégué par la .Société des gens de i- lettres de Paris pour parler, à Bclœil, le 26 juillet. On annonce., d'autre part, la participation au "Congrès Prince de Ligne" du a grand-duc Nicolas Michaïlovitch de Russie.*#* Les rlebu etlhollpes Il n'est pas tendre pour les riches ca> tholiques, M. Edouard Drumont, direc l" teur de la cléricale et antisémite "Libre [° Parole". Voici les traits qu'il leur dé '• coche dans la préface d'un volume oi ■R sont réunis quelques-uns de ses articles a " Quant aux catholiques riches, je n'a: trouvé parmi eux que l'indifférence et a la haine. ^ " Les riches tiennent maintenant ls " place prépondérante dans cette_ Eglise qu: ^ a été fondée par les pauvres ; ils ont pei ;s a neu relégué au second plan ce Christ r" qui apparaissait à nos ancêtres comme 1_ une image de miséricorde et d'amour ^ c'est pour eux que la société actuello r semble faite : ils ont tous les triomphes, 3~ tous les succès, tous les plaisirs. " Il est vrai de dire que toutes les co . 1ères se concentrent aujourd'hui sur le; 11 riches, comme elles se concentraient autre fois contre les nobles. r~ " Nos prêtres disaient autrefois leur: \ vérités aux grands seigneurs les plus qua a lifiés et aux rois eux-mêmes. Nos prêtrei v d'aujourd'hui, les prêtres simrtles et bons !' hésiteraient à dire de ces riches ce qu'ilf |* en pensent. " Les riches ont de commun avec les grands seigneurs d'autrefois l'ingratitude 1 et l'aversion pour ceux qui les défen îr dent. " , Il n'y a pas à dire, c'est, tapé. Et qu'or ;e ne prétende pas que M. Drumont ne s'j ?e connaît pas. Il compte suffisamment d'an ?! nées d'expérience pour avoir eu le temps d'apprécier ceux qu'il fustige aujour £ d'hui. 'e c- n- L'expansion Industrielle belge an lllaroe n- Nous avons été parmi les premiers i n- annoncer la formation du Syndicat belgo >n marocain, qui s'est constitué le mois der t, nier en vue d'organiser au Maroc la re er présentation de notre industrie national' à la suite du rapport de M. Van Wincx le tenhoven, notre consul général à Tanger re Ce Syndicat, conçu en dehors de tout idée de lucre, assure à nos industriel une représentation effective et pratiqu I dans tous les centres marocains. ! Il n. rapidfcment groupé un grand nom ! bre d'adhérents pour les produits des ir c- dustries belges les plus diverses, li- , L'importance du groupement est tell qu'il permet d'envisager dès à présent la création d'une ligne de navigation belge d'Anvers aux ports marocains. La mise j eni pratique va être étudiée sur place au Maroc,par une importante maison d'arme- * ment d'Anvers dont l'un des chefs va in- < cessamment partir pour le Mogrheb. s Une première mission commerciale du S. B. M. quittera» Bruxelles vers le 25 juillet. f 1 Le siège provisoire du S. B. M. est éta : bli 28, avenue Albert, à Bruxelles. i « la ragi Nous avons signalé récemment qu'un imprimeur ultramontain avait édité un livre intitulé- "Médecine pratique à l'usage du monde, par Lambert Joseph", où, à propos de la rage, on donnait le conseil suivant : " Dès qu'on a été mordu par un chien, qu'on suppose enragé, faire saigner la , plaie le plus possible et cautériser au fer rouge. " Il faut alors envoyer le blessé à l'institut Pasteur, où l'on guérit "assez souvent", ou faire le pèlerinage de Saint-Hubert, à Saint-Hubert (Luxembourg), où l'on guérit "certainement et radicalement"."Or, sur 1,340 cas traités, l'Institut Pasteur a obtenu 1,338 guérisons. Les deux échecs sont dus à la négligence des malades. Une femme qui avait été mordue à la racine du nez attendit le dixième jour pour se présenter à l'Institut. L'autre cas est celui d'un ivrogne qui, après avoir tardé également à se faire soigner, continua à boire pendant qu'il était en traitement. Qu© penser de l'auteur du livre qui préconise avant tout le pèlerinage à Saint-Hubert et du médecin qui le recommande ? — • A propos d'un livre récent Où l'on voit qu'il faut mettre les points sur les i F-ou/- avons dernièrement consacré un article critique édogieuix à un roman ré-celmment publié par M. Armand Detil-lieux, sous le titre de : " Monseigneur Barnabé Nous avons dit tout le bien que nous pensionsi de cette vigoureuse et véridique étude de mœurs, description vécue du m.onde clérical contemporain. M. Detillieux qui fit paraître naguère un Essai d'apologétique intégrale et qui connut de très près la société ecclésiastique, ne se montre pas tendre pour "ces messieurs", qu'il a d'ailleurs longtemps fréquentés ; il nous dépeint atvec exactitude et sincérité — il les a vus trop souvent à l'œuvre — le haut clergé et les principales notabilités catholiques d'unei ville de province; il nous fait toucher du doigt le® plaies qui, rongeant l'Eglise romaine, l'ont peu à peu complètelment défigurée : l'hypocrisie, la convoitise, la haine, ont remplacé aujourd'hui les simples et nobles vertus évangéliiques qu'avaient prêchées Jésus et les apôtres. La religion, aux mains des prêtres, n'est plus qu'un instrument, un moyen d'assouvir de petites rancunes ou cte basses vengeances, un prétexte dont on se sert pour mieux asservir les âmias et arriver plus sûrement, au but dernier : la domination universelle. ",Monseigneur Barnabé", c'est un type, mieux que cela, c'est un vivant symbole. Nous disions qu'il avait fallu à l'auteur du courage pour écrire son œuvre et pour la publieir : c'est que nous pré-: voyions que la cléricaille, dont M. Detillieux nousi révélait les tares et qu'il ( clouait au pilori, allait se ruer sur lui, toute frémissante dé colère et assoiffée ) de vengeance ; L'assaut a commencé, sournoisement, insidieusement. On tâte prudemment le ; terrain d'abord ; on n'ose pas encore démasquer ses batteries ; mais cela viendra. Le président du séminaire Léon XIII, de Louvain, ouvrant le feu, nous a adres-■ sé la lettre que voici : , Lou,vain, le 2 juillet 1914. Monsieur le directeur, On me communique le numéro d'u 27 juin dernier die votre journal, où il est question de " M. Detilleux, ex-secrétaire , laïque du séminaire Léon XIII de Lou-i, vain. " Votre bonne foi ia été surprise. Il n'y a jamais eu, au séminaire Léon XIII, de secrétaire, ni laïque ni ecclésiastique, j Je vous serais obligé de faire part à - vos lecteurs, de cette rectification et je vous prie, Monsieur, d'agréer mes civi-^ lités empressées. A. BROHEE, Président du Séminaire Léon XIII I Comme cela a l'air innocent et anodin, à première vue! Mais comme cela est habile! v " Notre bonne foi a été surprise. " Phrase polie qui signifie, au fond : M. Detillieux vous a induit en erreur. Confusion: S'il vous a trompé sur ce point, juelle confiance peut-on avoir dans sa ;incérité ? D'où il résulterait que "Monseigneur Barnabé" n'est qu'un tissu de nensonges et de calomnies, et que nous ivons tort, par conséquent, d'attacher à :e roman une importance exagérée et surtout de le considérer comme une œu-7re vécuie, et donc vraie. Vous voyez d'ici les variations que l'auraient pas manqué d'exécuter nos pieux confrères sur la lettre de M. Bro-lée! M. Detillieux et 1a. "Flandre libérale" par surcroît eussent été joliment arrangés. Malheureusement et malgré tout le désir que nous avons de lui être agréable, ious sommes au regret de devoir dire à M, Brohée que notre bonne foi n'a pas sté surprise, contrairement à ce qu'il croit. M. le président du séminaire Léon XIII joue sur les mots, fort adroitement, il est vrai, comme le prouve ce locument (C'est une carte d'inscription aux registres de la population) : VILLE DE LOUVAIN STAD LEUVEN Inscription aux registres de la population Inschrijving op de bevolkingsboekm Recensement de ) .nr.n vol. ) ot) folio) Kqo. Optelling van )1JUU boek) blad j 6i,a* «Xi | Detillieux Voornaraen | Armand-François-Victor I Saint-JoiM-ten-Rootie I eSE. i 28 Profession ) Secrétaire du président du Séminaire Beroep ) Léon XIII Etat civil ) o..., , . Burgerlijke stand ) is&£i»r»r«» L'officier de l'Etat-Civil, De Schepen van den Bufgerlijken Stand, CLAES. " Il n'y a jamais eu, au Séminaire Léon XIII, de secrétaire ni laïque ni ecclésiastique ", nous écrit M. Brohée. Soit. Mais du document officiel que nous venons de mettre sous les yeux de nos lecteurs, il appert qu'en novembre 1910, M. Detillieux était secrétaire du président du séminaire Léon XIII. M. Brohée tient à ce que nous rectifiions et à ce que nous mettions les points sur les i : nous lui avons donné satisfaction. Qu'importe d'ailleurs;! Que M. Detilleux ait été secrétaire laïque du séminaire Léon XIII ou secrétaire du président du dit séminaire, la question n'est pas là. M. Detillieux, qui vécut tout un temps au milieu du monde clérical, qui put méditer à son aise sur les beautés de l'Eglise, la grandeur d'âme et la noblesse du clergé, qui vit à l'œuvre évêques, chanoines, curés, vicaires et députés de droite, M. Detillieux qui rompit dignement avec le parti-prêtre parce qu'il en était dégoûté, M Detillieux a recueilli dans un roman vécu d'une impitoyable et véridique ironie, toutes les observations qu'il a faites sur les mœurs de " ces messieurs " à Louvain — et ailleurs. U nous montre "nos maîtres" sous leur vrai jour. Tant pis pour eux si le tableau est repoussant et les met en fureur : nous n'y pouvons rien. Et pour le reste, peu nous chaut de ^rectifications" plus ou moins astucieuses.P. H. Lettres, Sciences et Arts a Les arts décoratifs au Salon triennal Le succès remporté par le Salon triennal et notamment par la section des arts décoratifs, continue à se matérialiser par des ventes nombreuses. Citons, au Salon proprement dit (les communiqués antérieurs en signalaient vingt et un) : d'Espagnat, les "Petits modèles" ; Casciaro, "Vue des Apennins"; R. Janssens, "Cour liégeoise" ; H. Cas siers, "Environs de Dordrecht" ; Sureda, "Mauresques à la fontaine" ; Bulens, une plaque en émail. Aux arts décoratifs (deuxième liste) : M. Langaskens, la "Musique profane" : un grès émaillé de Delsaux ; trois céramiques de Paulus ; deux céramiques d( Van den Houten ; un grès de Lanooy sept verres de Luce; trois verres de Far ge ; deux coupes en pâtes de verre d( Despret ; un grès émaillé de Methey etc., etc. AU BARREAU GANTOIS mm v ■vmavnvBim w - — — — JÊi. - 1 V Le barreau gantois s'est réuni, aujourd'hui, à 11 heures, en assemblée générale, sous la présidence de Mr0 Albert Ceu-terick, bâtonnier, en vue de l'élection du bâtonnier et de quatorze membres du conseil de discipline pour l'année 1914-1915,L'assemblée était fort nombreuse. M. le bâtonnier Ceuterick, dans une courte improvisation, a passé en revue les différents événements intéressant le barreau, qui se sont produits pendant l'année judiciaire écoulée. Il rend hommage aux membres défunts et cite le nom de ceux promus dans la magistrature. Il rappelle spécialement la réception, qui fut faite, à Gand, à la fin de l'année dernière, à la Fédération belge des avocats, et la manifestation récente organisée par le barreau en l'honneur de M"1 Justin Van Cleemputte1 qui. pendant cinquante anst a pratiqué l'exercice quotidien de la profession. 11 le remercie du don généreux de 10,000 francs qu'il fit à la bibliothèque, à l'occasion de ce jubilé. Passant à l'élection du bâtonnier, il annonce que Mro Oscar Buysse, l'un des candidats au bâtonnat, s'est désisté de cette candidature. H est procédé au scrutin. Arthur Ligy est élu bâtonnier. Il est déclaré installé dans ses fonctions ^ de bâtonnier aux applaudissements unanimes de l'assemblée. Me Ceuterick a pris alors la parole, à nouveau, pour adresser, au nom du bar-xeau gantois, ses félicitations au nouveau bâtonnier. L honneur échu à Me Ligy prend une signification d'autant plus spéciale et d autant plus précise, dit-il, qu© c'est la seconde fois que le barreau fait appel à lui pour prendre sa direction. C est parce qu'on sait combien sont en honneur chez lui les traditions si précieuses de loyauté, de correction, de dignité, de désintéressement. Toujours attaché aux obligations de sa charge, il a la conscience des responsabilités. Le barreau a tenu à mettre en relief ces brillantes qualités toutes si marquées chez lui. Le barreau gantois est resté ce qu'il fut, continue-t-il, et peut soutenir victorieusement la comparaison avec n'importe quelle aiutrs profession libéralej. est composé de braves gens, d'avocats dignes, laborieux et consciencieux. ^ Et l'orateur dit l'estime profonde qu'il éprouve pour tous ses confrères. Il souligne enfin les liens d'amitié et d'affection qui existent entre lui et Me Ligy, liens qui n'ont cassé de s'affermir depuis trente! ansl. Au nom du barreau tout entier, il donne l'accolade confraternelle au nouveau bâtonnier, qui est l'objet de1 nouvelles ac-clamiationd.Me Ligy, en remerciant, a rappelé qu'il y a dix-huit ans, il fut une première fois investi de la charge du, bâtonnat. Il voit, dans cette nouvelle élection, la preuve qu'il n'a pas démérité, et qu'il a conservé l'amitié dtes anciens et conquis l'estime des jeunes. Il remercie le bâtonnier sortant d© ses paroles empreintes de sentiment® d'amitié qui datent de loin. Il fait de lui un vibrant élogie et le félicite à son tour d'avoir su! conquérir toutes les sympathies, par son. grandi dévouement à la cause du barreau, et par let concours qu'il a su donner à chacun en particulier.Il s'efforcera de suivre leis1 traces de son prédécesseur et fait à cette fin appel au barreau tout entier. Ces paroles ont été très applaudies. Il a été procédé ensuite à l'élection pour la désignation des membres du conseil de discipline. Ont été élus : Mtries Jules Van den Heuvel, Hermann Dei Baete, Albert Ceuterick,1 Victor De Oossaux, Octavel Van dfer Eecken, Joseph Fuérison, Justin Van Cleemputte, Albert Veribessem, Georges Van den TSos-sche, Louis Verthaeghej Victor Begerem, Louis Variez, Paul De Ryckerei, Henri Boddaert. Me Léon Hallet avait renoncé à la candidature qui luii avait été offerte. «a»~€ MONITEUR —*— TELEGRAPHES ET TELEPHONES. — Ont été nommés: Architecte de 3e classe: MM. Gilde-myn et Leclercq, architectes à l'essai; Chef de section de 3e classe: M. Bara, . chef de section à l'essai. Ingénieur de 2e classe: MM. Dechange et Henry, ingénieurs à l'essai. • POSTES. — M. Devaux, commis de Ire classe, est nommé percepteur de 4e classe.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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