La Flandre libérale

2011 0
23 augustus 1914
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s.n. 1914, 23 Augustus. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41mc96/
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40* innée — Dimanche 23 lo&t 1914 QUOTIDIEN. -10 CZMT. I. 285 — Dimanehe 23 Août 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ASOISTIVEMEIVTS 1 molio S mob. 0 note* S as* BELGIQUE ? Fr0 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE ? Fr. 3.75 9.00 18.00 86.00 Sn l'abtnni ta fcnrmu du Journal et dans foui Im surtaux da aottc RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE mm, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, GAND ABSNNEMENTS ET ANNONCES g I - RÉDAQTIOK Téléphone 32 I Téléphona 18 AFïNOFï'CaEg IPossr la ville eS les Flandres, s'adresser m oargaa ê& fonrnaL _ Four le reste du pays et l'étranger, a'adresaer i l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. Les théâtres de la guerre Du correspondant militaire du " Dailj Telegraph " : Le public est naturellement alarmé pai les nouvelles qui semblent indiquer def succès allemands dans le Nord. Nous apprenons en effet que des masses de cavalerie se répandent dans toui le Nord de la Belgique, que Diest, ïïrle mont et Louvain, ont été occupés, et que le gros de l'armée belge se replie sur An-vers.On noua assure de plus que des masses allemandes passent la Meuse, entre Namur et Liège. Cela signifie que les armées de couverture ont quitté Bruxelles. Bruxelles, on le sait, n'est pas une ville fortifiée, et ne peut par conséquent soutenir un siège. Son occupation n'a en réalité aucune importance dans le plan stratégique des alliés. Elle peut tout au plus exercer une certaine influence morale.D autre part, tout obstacle, tout délai dans la marche des armées allemandes, peut avoir une importance (énorme. IJ faut se rappeler qu'il y a en réalité trois vastes theâtres de la guerre, où les armées opèrent en ce moment. Il y a d'abord, dans le Nord, la ligne de la Meuse St les vastes plaines au Nord de ce fleuve, avec leurs nombreuses routes vers Bruxelles. Cette région est idéale pour le déplacement de forces considérables. Elle ne présente que jpeu d'obstacles naturels et aucune ville fortifiée, une fois que Liège est passée. C'est en somme la route que le grand état-major allemand a depuis longtemps indiquée comme la seule praticable pour l'invasion du Nord de la France. Le second théâtre de la guerre est la région des Ardennes. C'est cette vaste étendue de. terrain boisé au Sud de Na-• mur, très désavantageuse pour le déploiement de grandes armées, mais présentant une ligne de marche pour des forces françaises ou belges, la trouée, comme on ; Stenay-Longwy, juste au bud de la frontière franco-belge Le troisième théâwe de la guerre s'é-end le long de la frontière franco^alle-mande, de l'Alsace-Lorraine, de Verdun dans le Nord, à Belfort dans le Sud. LES NOUVELLES DU CENTRE Nous ne recevons que peu de nouvelles sûres de oe qui se passa Mais une «rose est certaine, on nous parle beaucoup du mouvement des armées aile-mande et belge dlu) premier et dru] troi-sieme théâtre die la guerre que noute venons d'indiquer. Les- bulletins officiels u général Joffre nous parviennent, indiquant le mouvement progressif des armées françaises en Alsace et en Lorraine. Mais les mouvements du gros de l'armée française, qui a pénétré en Belgique par Lille, Valenciennes et Maubeu-8o> restent pour nous un profond mystère.C est-à-dire qu'on nous tient au courant de oe qui se passe dans le Nord et ^ans le Sud, mais qu'on ne nous apprend rien, absolument rien de ce qui se fait au troisième théâtre de la guerre, celui du Centre'. i Il .y a eu elles rencontres dans cette) région, Nous savons qu'un combat a eu i6u à Dinant et qu'uni engagement vient I de se terminer entre les cavaleries fran-' taises et allemandes à Florenville, c'est-à-dire à ja frontière franco-belge, un Peu à l'Est dei Sedan. Si les informations qui nous parviennent sont exact.es, les Allemands n'ont Pas encore renoncé à leur plan de tourner l'aile gauche des alliés par un mouvement général en avant sur la rive gauche de la Meuse. C'est là un mouvement extrêmement dangereux contre des forces presque égales et surtout avec deux millions de Russes ee concentrant à la frontière orientale de l'empire. Déjà sans l'intervention d'aucun corps lançais, oe mouvement a été arrêté depuis quinze jours par l'armée belge et Par la résistance de Liège. Il semble im-possil.le d'obtenir un résultat stratégique décisif par l'occupation d© Bruxelles et du Nord' de la Belgique. Mais peut-être l'étatmajor allemand essaie-t-il de masquer sa défaite avant de renoncer définitivement à 'l'offensive, oe) qu'il pourrait bien être forcé de faire. Peut-être bien l'occupation de la capitale fera-t-elle quelque* chose pour remonter le moral des troupes, qui a terriblement souffert des récents échecs. Nous avons vu à Liège le remarquable exemple d'une ville occupée, tandis que 'es forts qui' la défendent continuaient à résister. Le résultat do l'occupation de la ville dans ces conditions est zéro. SE REPLIANT SUR ANVERS Maintenant que( Bruxelles est occupé, nous aurons une situation identique sur , une plus grande échelle. Car si les armées allemandes persistent dans leur mouvement vers le Sud, vers la frontière française, elles auront deux forteresses sur 1 leurs flancs, Anvers sur leur droite et Namur sur leur gauche. Et la signification de ces mots : ' "l'armée belge se repliel sur Anvers", est immense. Cela veut dire que les Alle-' mands laissent derrière eux une armée! nombreuse, qui vient tout juste de donner la mesure de sa valeur. 1 Cette armée retirée derrière les forti-' fications d'Anvers peut inquiéter les lignes de communication des Allemands, si ceux-ci persistent à s'avancer au Sud ou bien les attaquer dei flanc si, après une défaite, ils essayaient de se retiret au-delà de la Meuse. Entretemps les alliés ne restent pas inactifs sur la défensive au sud de Namur. Nous ne savons pas, et en tout cas, nous ne dirons pas, quel rôle l'armée anglaise peut être appelée à jouea\ Mais il est contraire à tous les principes de la stratégie française de demeurer tranquillement en place. Ld général Joffre prépare une grande contre manœuvre quelque part au centre. Nous ignorons absolument, en ce moment, où le coup portera. Il aura probablement pour but de séparer les armées allemandes du nord des armées et des garnisons de l'Alsace-Lorraine, par une invasion du Luxembourg, en passant au sud-est de Namur, probablement par la route Stenay-Longwy. De là l'importance d'un engagement entre les cavaleries française et allemande à Florenville, dont la nouvelle nous est parvenue. Les deux armées sont donc aux prises de ce côté. —— £n Belgique LA SITUATION A BRUXELLES. Anvers, 21 août, soir. — On lit dans la "Métropole": Des informations, de soutee officieuse, disent que la situation de Bruxelles est aussi bonne que possible. La teneur exacte de l'accord écrit signé entre M. Max, bourgmestre de Bruxelles, et le général allemand commandant l'armée en marche vers la France, n'est pas encore connue. On est cependant assuré que les troupes allemandes n'occupent pas Bruxelles, ou du moins qu'elles n'y cantonnent pas. Une partie d'entre elles se seraient établies dans les villages de la grande banlieue de Bruxelles. Les troupes n'auraient pas dépassé les boulevards. Le drapeau allemand ne flotterait pas sur le palais royal, I comme le bruit en a couru. » Une information, digne de foi, dit que , les troupes qui ont passé par Bruxelles et ses environs, ne sont pas des troupes qui ont combattu dans la grande bataille de Louvain-Aerschot. Ces effectifs seraient très fatigués. Les troupes qui avancent seraient des troupes fraîches amenées ^par le chemin de fer Aix-la-Chapel-1 e-Liege-Tirl emont, puis de Tirlemont par de nombreux camions automobiles. Les uhlans à Mali nés De l'envoyé spécial de la " Métropole " : Malines, 21 août, soir. Malines aussi a été visité par les Allemands, aujourd'hui. Une cinquantaine de uhlans avaient passé le pont sur la Dyle, à Hever, entre Boortmeerbeek et Muysen, venant de la direction de Louvain et se dirigèrent vers Elewijt. Une bonne trentaine arrivèrent à la gare de Muysen, ioù ils détruisirent les appareils téléphoniques et télégraphiques. Cette besogne accomplie, et le travail sans doute, donnant soif par la chaleur qui court, ils se désaltérèrent dans uni cabaret de Muysen, une des premières maisons à l'entrée de Malines, et invitèrent le cabaretier à trinquer avec eux, ne lui imposant qu'une petite formalité: celle de boire le premier. Précaution très utile quand1 on redoute... le " mauvais café " ! Puis ils se remirent en selle... et en route ! Quoique conduits par un officier, ils nei paraissaient pas connaître la contrée, car ils se dirigèrent presque sous les canons du fort de Waelhem. Nos uhlans avertis en parurent surpris, et se hâtèrent de tourner bride, tandis que les paysans donnaient aussitôt l'alarme. Aussi, lorsque les cavaliers allemands arrivèrent à Malines par le baulevard du Sablon et la plaoe Ragheno, il y avait pas mal de monde, surtout des femmes et des enfants, pour les voir... Us furent tout à fait gentils, répondant aux questions qu'on leur adressait et affirmant la pureté de leurs intentions. Ils suivirent très courtoisement à l'hôtel de ville un échevin venu à leur rencontre, ne s'attardèrent point — nous n'avons pu savoir ce qui s'est dit, mais il y a tout lieu de croirel que ces uhlans s'étaient trompés de chemin — et repri rent la direction de Muysen, par la route de Louvajn. Une désagréable surprise les y attendait, sous la forme d'une mitrailleuse et d'une auto blindée. L'action ne fut pas longue : des cavaliers tombèrent, d'autres se rendirent, quelques-uns tentèrent de s'échapper, mais l'auto se lança à leur poursuite. Les prisonniers furent amenés à Waelhem, ainsi que les chevaux, partis à la débandade, mais qui purent être capturés. A l'heure où j'écris, on m'affirme! que les cavaliers échappés sont pris. Quant aux nôtres, ils n'ont même pas un blessé ! Cependant, en prévision d'un retour offensif de forces plus importantes, toutes les recettes de Malines, poste, chemin de fer, etc., ont été mises en sûreté : ce soir, il n'y a plus de numéraire que la recette — très maigre! — réalisée à la fin de l'après-midi. Malines est quasi désert ; beaucoup d'établissements sont fermés, et les gens que l'on voit errer, ou consommer dans les quelques cafés ouverts, d'ailleurs combles, sont des hommes jeunes ou dans la pleine! force de l'âge, dont les bras seraient si utiles aux champs ou aux travaux de défense, et qui restent scandaleusement inactifs...C'est le même scandale partout! Il est impossible d'aller au-delà de Malines vers Bruxelles : tout est coupé. Les Allemands occupent Epposhem et tous les villages entre Louvain et Alost, assurant ainsi le passage de leurs troupes, dont le gros laisse Bruxelles à sa gauche pour marcher sur la France. En tous cas, ils négligent totalement Anvers, qui n'est pas leur objectif, mais en attendant, les communications d'ici vers la métropole vont être * interrompues. A. FRESCO. LES ALLEMANDS A AUDENARDE Nous avons reçu la lettre suivante : Monsieur le rédacteur de la Flandre libérale, Un seul Allemand sur motocyclette a traversé vendredi Audenarde. Après avoir demandé au quai Louise, à une jeune fille, si d'autres Allemands avaient passé par là, il s'est dirigé sur Renaix, où il est arrivé vers 6 h. 1/2. Il croyait se trouver à Gand. A Renaix, il a forcé un jeune cycliste à lui montrer la route de Neder-brakel. Une fois hors de l'agglomération, i) a remercié le cycliste et a continué sa route vers Nederbrakel. Voilà ce qui m'est certifié par mon employé, habitant Renaix, et qui a vu l'Allemand lors de sa descente du train de Gand vers 6 h 1/2. "TiBf "t*! 1*1 1*1 '] A L'ÉTRANGER LA HOLLANDE MENACEE DE FAMINE Du correspondant du "Daily Express" à La Haye, jeudi 20 courant: " Nous devons manger du riz. D'ici à seize jours, la Hollande n'aura plus de pain". Tel était l'avertissement sérieux formulé aujourd'hui par M. W.-F. Treub, le ministre hollandais de l'agriculture, qui m'expliqua que, en dépit de sa neutralité, la Hollande souffre terriblement dans cette guerre de nations. Le problème le plus grave aujourd'hui est celui de l'approvisionnement. Ce que la Hollainde produit peut à peine suffire pour son entretien pendant deux mois et demi. Tout le reste est importé de Russie ou d'Amérique et à présent, cela va de soi, les importations sont impossibles. UN CROISEUR AMERICAIN A HOEK=VAN«HOLLAND Anvers, 22 août. — La "Métropole" annonce de source autorisée que le croiseur américain "Tennesee" est arrivé vendredi matin à 10 heures en rade de Hoek-van-Holland et que son séjour y est prévuj pour plusieurs jours. Oe croiseur a emporté de New-York une importante cargaison d'or et son rôle est, paraît-il, de monnayer les chèques et les traites de nombreux touristes américains ein Europe qui, par suite de la guerre, se trouvent dans une pénible situation pécuniaire. Le "Tennesee" est allé d'abord à Londres. M. le consul-général des Etats-Unis à Anvers est allé vendredi à Hoek-van-Holland à sa ren- nrwn f.rA LES HOSTILITÉS L'Allemagne avoue deux Zeppelins détruits Paris, 21 août. — Le Figaro dit que, d'après des informations publiées par des journaux allemands et émanant du grand état-major et arrivés à Copenhague, deux Zeppelins furent détruits avec leurs équipages. LES AVIATEURS FRANÇAIS FONT MERVEILLE Paris, 21 août. — Selon un récit d' "Ex-oelsior", des exploits accomplis par nos aviateurs, il ressort que le caporal Finck a survolé Metz, où il a laissé tomber des bombes qui détruisirent un hangar à Frascati, provoquant l'éclatement d'un Zeppelin et la destruction de deux avions "Taube". De son côté, le dirigeable "Fleurus" parvint', malgré une vive fusillade dont il fut l'objet, à faire sauter la gare de! Trêves,, L'aviateur Pégoud, accompagné de l'artilleur Montenir, au cours d'une reconnaissance effectuée le 19, réussit à faire sauter, à l'aide de deux obus de 45, deux convois très importants. Malgré la violente canonnade dont leur avion eut beaucoup à souffrir, les deux aviateurs effectuèrent à la lettre la mission qui leur avait été confiée et rapportèrent des observations d'une extrême importance!, "Excelsior" ajoutel que les deux valeureux pilotes étaient hier soir, à Paris, où ils viennent chercher un nouvel appareil qui leur permettra de reprendre le cours de leurs exploits, le leur étant devenu inutilisable par les balles et éclats d'obus qui l'atteignirent. Les opérations en Âlsaca et en Lorraine Paris, 21 août. — Le ministère die la guerre communique, à 23,30 h., la note officielle suivante : Nous avons annoncé hier, d'après des dépêches sommaires, que nos troupes de Lorraine, devant un ennemi supérieur en nombre, s'étaient repliées. On trouvera ci-des'sous des détails sur ces deux séries d'opérations. EN LORRAINE NOS TROUPES SE REPLIENT On sait qu'après, avoir reconquis la frontière, nos troupes s'étaient avancées en Lorraine sur tout le front du Donon jusqu'à Château-Salins ; elles avaient refoulé dans la vallée de la Seille et la région des étangs les troupes allemandes, et nos avant-gardes avaient atteint Delme, Dieuze et Morhange. Dans la journée d'hier, plusieurs corps d'armée allemands ont engagé sur tout le front une vigoureuse contre-attaque. Nos avant-gardes s'étant repliées sur le gros, le combat a commencé extrêmement vif de part et d'autre. En raison de la supériorité numérique de l'ennemi, nos troupeiSj qui se battaient depuis six jours, sans interruption, ont été ramenées en arrière. Notre gauche couvre les ouvrages avancés de Nancy. Notre droite est solidement installée dans le massif du Donon. L'importance des forcée, ennemies engagées ne nous eût permis de rous maintenir en Lorraine qu'au prix d'une imprudence inutile. LE SUCCES FRANÇAIS EN ALSACE Les détails arrivés aujourd'hui sur l'occupation de Mulhouse montrent que nos troupes y ont obtenu un gros succès. L'offensive d'abord sur le front : Thann et Dannemarie, ensuite sur Mulhouse, a été menée avec une extrême vigueur. Par un mouvement audacieux, le général Pau, une fois maiitre de Thann et Dannemarie, a porté ses troupes à l'ouest de Mulhouse, laisisant à l'ennemi la liberté de s'engager entre nos lignes et la frontière suisse. Puis, par- un deuxième effort, les Allemands ont été rejeté^ sur Mulhouse. En même temps que notre droite se portait sur Altkirch, notre gauche s'est avancée dans la direction de Colmar et de Neuf-Brisach, menaçant la ligne de retraite, de l'ennemi. Les Allemands ont été alors contraints d'accepter le combat qui a été des plus chauds. Dans un faubourg de Mulhouse, à Dornach, notre infanterie a enlevé à la baïonnette 24 canons et fait plusieurs milliers de prisonniers. _ La lutte s'est poursuivie dans les rues, de maison en maison; les pertes1 allemande?; sont énormes. Continuant ©on succès, une partie de notre armée a occupé Mulhouse, tandis que tout le reste se rabattait sur Altkirch et forçait les Allemands à se replier vers le Rhin, ou'ils ont passé en désordre. Ainsi est atteint le but initialement fixé à nos troupes d'ans la Haute-Alsace : le rejet des forces allemandes sur la rive droite du Rhin. COLMAR ET MULHOUSE EVACUES PAR LA POPULATION CIVILE Paris, 21 août. — On annonce que la population civile a évacué les villes de Colmar et Mulhouse. : LES ALLEMANDS REPOUSSES PRES DE BALE Paris, 21 août. —• Une rencontre a eu lieu près de la frontière, non loin de Bâle, entre les troupes françaises et un détachement de cavalerie allemande provenant de Léopoldshire et Huningue. Les Allemands ont abandonné 500 morts et blessés. Ils ont, en outre, perdu la presque totaJité de leurs chevaux. L'ennemi s'est retiré dans la direction de St-Louis. LA VICTOIRE DE MULHOUSE Beifort, via Paris, 21 août. — C'est à Dornach, près de Mulhouse, qu'a eu lieu le combat qui nous a remis en possession de cette ville. On vient d'amener ici 563 soldats et sous-officiers et 15 officiers des régiments d'infanterie badoise, qui ont été faits prisonniers dans cette affaire. On en attend un convoi pareil dans la journée de demain. Us seront tous dirigés sur le Centre. Parmi les otages pris à Mulhouse on signale le directeur et le caissier de la succursale de la Reichs-bank.PRISONNIERS ALLEMANDS A DUNKERQUE Dunkerque, 21 août. — Un train amenant environ '1,000 prisonniers allemands, dont 15 sous-officiers et 2 officiers, sous la conduite de soldats belges, est arrivé à Dunkerque. Tous les prisonniers ont été embarqués sur un vapeur français qui a pris la merj ce matin, à 11 heures, à destination d'un port français, où les prisonniers seront débarqués et enfermés dans les forts. Deux autres trains de prisonniers suivent. LES PERTES ALLEMANDES Copenhague, 2i août. -—• Une troisième liste des pertes allemandes, comprenant mille tués ou blessés, appartenant surtout à l'infanterie, vient d'être publiée. La bataille du 17 août près de Lyck 40,000 Allemands hors de combat Paris, 21 août. — On télégraphie, cet après-midi, de Londres, au " Matin " : " Les journaux de St-Pétersbourg estiment que près de 40,000 Allemands auraient été tués, blessés ou faits prisonniers dans la, journée du 17. Le 17 août, l'ennemi était en retraite sur toute la largeur du front. Les Russes lui auraient pris douze batteries. Après le combat, les troupes du Tsar occupèrent Melkenen, Kovalen, Stallupoenen et Lyck. " Le " Matin" fait suivre cette dépêche de la note suivante. " Nous publions cette dépêche, telle qu'elle nous est parvenue par une voie indirecte. Le chiffre de 40,000 Allemands hors de combat n'a reçu aucune confirmation officielle. " LA CONCENTRATION AUSTRO=HONGROISE Paris, 21 août. — Sir Maurice Débunsen, ancien ambassadeur d'Angleterre à Vienne, venant d'Autriche, a déclaré que la concentration autrichienne va très lentement. On ne croit pas qu'elle soit terminée avant la fin du mois. LEVEE EN MASSE EN AUTRICHE Rome-, 21 août. — On mande de Vienne que l'empereur François-Joseph vient de publier un manifeste, appelant sous les drapeaux tous les citoyens mobilisables de 19 à 60 ans. La bataille d s Chahatz BRILLANTE VICTOIRE SERBE Nisch, 21 août. — A la grande bataille engagée depuis samedi dernier, .entre Serbes et Autrichiens, au nord-ouest de la Serbie, entre les fleuves Drina et Save, sur le front Lioubova-Loznitza-Tzer-Chabatz, prennent part plusieurs corps de l'armée autrichienne. L'aile gaucae des Autrichiens a été complètement défaite à Tzer. Des 6e;, 8e et 28e régiments d'infanterie autrichienne, il n'est resté que quelques centaines d'e soldats qui ont été amenés hier à Nisch comme prisonniers de guerre Sur tout le front, le combat dure encore. On n'en attend pas de résultats décisifs avant demain soir. *** Paris, 21 août. — La " Liberté " dit que les Autrichiens battent en retraite poursuivis par les Serbes, qui ont pris mitrailleuses, ainsi qu'un grand nombre de fusils, de munitions, de chevaux et de matériel. L'EFFROYABLE BATAILLE DE TZER Nisch, 21 août. — Les officiers déclarent que la bataille de Tzer fut effroyable. Un seul régiment autrichien aurait 600 morts. Les régiments slaves avaient été placés au premier rang, les Hongrois venant ensuite pour les soutenir et au besoin les forcer à aller au feu. UNE PROTESTATION DE LA SERBIE Rom et, 21 août. — La Serbie a envoyé une protestation diplomatique à l'Italie, qui est l'une des puissances repré sentées en Albanie, contre l'acte! de l'Autriche, qui a débarqué des troupes à San Giovanni di Medua, menaçant ainsi la Serbie du côté de la mer. L'Italie a reçu la protestation: et à son tour proteste à Vienne. Cette intervention peut avoir un effet sérieux sur les rapports austro-italiens. VICTOIRE MONTENEGRINE Cettigné, 21 août. — Les Monténégrins ont remporté avant-hier une victoire dans la région de Grahovo.. Sur mer ITI LA CUEILLETTE Aden, 21 août. — Une vieille canonnière en promenade dans les eaux de Pé-rim, l'île que l'Angleterre possède dans le détroit de Bab-el-Mandeb, entre l'Arabie et l'Afrique, a capturé deux gros bateaux allemands et est venu les consigner à Aden. CAPTURE D'UN NAVIRE ALLEMAND DANS LA MEDITERRANEE Marseille, 21 août. — Le paquebot "Himalaya", des Messageries Maritimes, ar rivé aujourd'hui de l'Indo-Ohine, a rame né dix-huit soldats portugais qui se trouvaient à bord d'un vapeur allemand, le "Derfiinger", capturé dans la Méditerranée par une escadre française. LES NAVIRES ALLEMANDS ET LA TURQUIE Athènes, 21 août -— Selon des informations reçues de Constantinople, deux navires marchands allemands se trouvant [ dans les Dardanelles, ont arboré le pa 1 villon ottoman à la suite d'une entente entre leurs capitaines et les autorités turques. L'INCIDENT DU " SAGHALIEN " Londres, 21 âoût. — On sait que le "Sagbalien", vapeur des Messageries Maritimes, a été, dams les eaux turques, visité par les croiseurs allemands. D'après des renseignements parvenus à Londres, quelques instants avant l'arrivée des officiers allemands, les appareils de télégraphie sans fil du _ "Saghalien" avaient intercepté un radiotélegramme adressé au commandant du "Goeben ', pour lui annoncer l'arrivée du paquebrt "Général", du Lloyd allemand, qui, armé en corsaire, parcourait, depuis deux1 jours, la côte d'Asie-Mineure en donnant la chasse aux navires marchands anglais, français et russe®, dont plusieurs, d'après les bruits qui couraient à Constantinople, auraient été coulés par le "Général". LES SURVIVANTS DU " ZENTA " PRISONNIERS DES MONTENEGRINS.Rome, 21 août. — Le nombre des marins du croiseur autrichien, coulé devant Antivari, qui ont' été recueillis par les Monténégrins, est de 160, et celui des officiers de quatorze. Us ont été conduits à Cettigné. Autour du conflit CE QUE DEVIENT M. DE SCHOEN Paris, 21 août. — La " Gazette de Cologne " annonce que l'ancien ambassadeur d'Allemagne à Paris, le baron de Schoen, a demandé à prendre du service dans l'armée allemande. Le baron de Schoen, qui a le grade de colonel, est âgé de 63 ans M. DI SAN GIULIANO CONFERE AVEC LES AMBASSADEURS Rome, 21 août. — Les ambassadeurs des puissances belligérantes se sont rendus à la Consulta et ont eu avec le marquis Di San Giuliano, des conférences séparées, UN VOYAGE DE M. GIOLITTI Paris, 21 août. — On assure que M. Giolitti, l'ancien président du conseil italien, et homme d'Etat éminent, vient de passer à Paris et à Londres. " JE BENIS LA PAIX " Rome, 21 août. — Suivant la " Tribu-na l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie «aurait demandé ces jours derniers au Pape de bénir les troupes autrichiennes. Le Pape aurait répondu : " Je bénis la paix ". Une grosse nouvelle ! L'ITALIE AUTORISE LA FRANCE ET L-AS&AETTIEQRD°EE A OPEREB DANS Paris, 21 août. — De Rome au " Herald : L Italie^ a donné à la France et a jSl&terre pleine liberté d'action dans i Adriatique. Des événements décisifs sont attendus de ce côté. L'action des deux flottes prévue contre Pola et Trieste aura une grande importance politique.La^ flotte anglo-française n'aurait pas opéré au fond de l'Adriatique, sans conclusion d'un accord avec l'Italie, la double flotte est concentrée à Tarente. L'entente navale qui est discutée actuellement à Londres entre l'Angleterre et l'Italie, semble pleinement réalisée. L'ILE DE RHODES AUX ITALIENS. Paris, 21 août. — On mande de Rome au " Petit Parisien " que les journaux italiens^ disent que la possession définitive de l'île de Rhodes est assurée à l'Italie par la Triple-Entente. * L'ALLEMAGNE VOUDRAIT ANNEXER LA BELGIQUE On télégraphie de Londres au "New-York Herald" : " Un bruit stupéfiant se transmet par ia voie diplomatique, d'ambassades à ambassades. Le kaiser, en face du refus de la Belgique ^ au second appel qu'il lux avait adressé, aurait pris la détermina, lion formelle de conquérir la Belgique et de l'incorporer à l'Allemagne. Une rumeur semblable, venant toujours des cercles diplomatiques, s'étend, disant que le kaiser caresse l'espoir de voir la Belgique et la Hollande absorbées toutes deux par l'Allemagne avant la signature de la, paix par les puissances. C'est bien la suite du rêve des hommes d'Etat allemands! d'étendre les côtes maritimes de l'Allemagne et d'y comprendre des ports excellents comme Anvers, Rotterdam et Amsterdam." Par une coïncidence étrange, les stra-tégistes militaires viennent do faire la remarque que les opérations de l'armée allemande en Belgique indiquaient plutôt un désir de s'emparer de ce pays plutôt qu'un effort pour pénétrer en France par la frontière franco-belge. " U s'en faut un peu que nous soyons à la, veille de devenir Allemands. * La mort du Pape LE TESTAMENT DU PAPE Rome,. 21 août. — Le testament du pape Pie X contient cette phrase : "Je naquis pauvre; je vécus pauvre; je veux mourir pauvre...

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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