La Flandre libérale

1832 0
08 oktober 1914
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s.n. 1914, 08 Oktober. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vt1gh9d63g/
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LA FLANDRE LIBÉRALE AMÎWKEMENTO 1ÉD4CTI0M, ADMINÏSTMTIQM If ÏMPMMÏMI «JWOWOie 18LQIQÎJH 8 ÏX 400 bST MuM (j SUE DU NOUVEAU B08S, S» râl® «S le» W.mëm^ riireiMf m ÈMsm ÉP W1ÎOH POSTMal 8 y 3-° 8.75 §.00 SR.fi® 8M8 osmsmemt? et annon®58 i n --BtBAeTIOH — 9«wir»«L — pwf 8® rwt~ gs«y» eî H'êïrwsfer,, *oaxflr»90®& % 9a f*#www s® Nrwi 4a Jnrail >1 fini ta» In tarage «a ftam féléphtM 32 || WMphww f $ FOffle® ês FtaMIctté, ffiRB » *®» #*• ^ BrmxeUet" LA GUERRE EUROPEENNE Un Belgique La situation à Anvers Communiqué officiel belge Le combat d'artillerie se poursuit au sud d'Anvers, dans la région de la Nèthe, avec intensité. .Nombre de personnes de l'agglomération anversoise, par crainte du bombardement, sont parties vers la Hollande. En ville, toutefois, malgré l'appréhension des obus, les magasins sont ouverts, les citoyens restent à leur poste. 4 Au point de vue du bombardement des communes de l'agglomération^ la situation est sans aucun doute critique. Il faut prévoir, en effet, que les Allemands vont essayer d'intimider la population en envoyant des obus par-dessus les forts de la seconde ligne. Toutefois, cette tentative d'intimidation est destinée à demeurer sans effet. Les habitants ayant toute facilité pour quitter leurs demeures s'ils redoutent le bombardement, l'autorité militaire est fermement décidée à poursuivre la résistance, en dépit du bombardement. C'est ce qui ressort d'ailleurs du communiqué officiel de mardi soir, que noms transmet l'agenoe Reuter: Anvers, 6 octobre. — La situation d'Anvers est grave. Le commandant de la position fortifiée a adressé dans la soirée aux bourgmestres des communes comprises dans la position fortifiée d'Anvers la lettre suivante: J'ai l'honneur de porter à la connaissance de la population que le bombardement de l'agglomération d'Anvers et des environs est imminent. Il est bien entendu que la menace ou l'exécution du bombardement n'auront aucune influence sur la duré® do la résistance qui sera conduite jusqu'à la dernière extrémité. (Reuter). Les personnes qui veulent se soustraire aux effets du dit bombardement sont priées de se retirer, dans le plus bref délai, dans la direction du Nord ou du Nord-Est. La plupart des forts de première ligne, tous ceux de seconde ligne et les formidables ouvrages intermédiaires créés depuis le début de la guerre sont absolument intacts. Les énormes difficultés que l'ennemi a rencontrées devant Waelhem, et les pertes qu'il a subies, autorisent à prédire que la position peut fournir une longue résistance. Sur le front LA SITUATION MARDI SOIR La voici, d'après le Matin, d'Anvers : ' Le combat s'est poursuivi sur le front pendant toute la journée d'hier sans que la situation se soit modifiée à 1 avantage ues assaillants. Toutes nos positions nous sont aemeurees acquises et notre artillerie, une fois de plus, a mérité tous les éloges. " D'ailleurs, c'est vers le soir que les Allemands tentent d'habitude leurs attaques d'infanterie oui ressemblent à des coups de mains. Nous avons parlé de celle qu'ils dirigèrent dimanche soir sur Lierre. Celle du lendemain soir ne fut pas moins sanglante. Et les nôtres y déployèrent un héroïsme vraiment magnifique." Nous citerons cet épisode qui s'est produit sur les bords de la Nèthe. " Au cours d''une contre-attaque particulièrement audacieuse, nos hommes, après avoir repoussé les Allemands, poussèrent une pointe en avant sur la rive sud de la rivière. Les forces ennemies qu'ils y rencontrèrent étaient cependant à oe point considérables que force leur fut de se replier. C'est au cours de cette retraite qu'un sergent blessé fut passé à la nage, par deux de seis hommes, de l'autre côté de la Nèthe. Beau trait d'ab négation et de bravoure, digne des temps anciens. " De part et d'autre, il y eut beaucoup de blessés et de morts. " Du côté de Lierre tout était relativement calme hier après-midi. Nous tenons la Nèthe partout. " A Contich, la situation est inchangée. Le bombardement n'a pas repris depuis hier matin. " ENTRE WAERLOOS ET LIERRE De son côté, la "Métropole", publie les lignes suivantes de son envoye spécial : " Le combat a fait rage pendant toute la journée sur la ligne de la Nèthe, et surtout entre Waerloos (entre Contich et Waelhem) et Lierre. " Le duel d'artillerie s'est poursuivi avec entrain, les shrapnells belges tombent en nombre dans les lignes ennemies. Notre ballon captif dirigeait le tir avec une grande efficacité, grâce au temps clair. " Nos aviateurs aussi ont continué à faire un admirable service. A certains moments, quatre d'entr'eux survolaient en même temps les positions ennemies. " Nos obusiers ont fait de terribles ravages dans les tranchées allemandes. " Nos vaillants soldats se sont battus avec héroïsme. Leurs mitrailleuses surtout ont infligé de grosses pertes aux Allemands." Ceux-ci n'ont pas réussi à percer nos lignes. La situation est indécise. Sur certains points nous avons continué à progresser légèrement. " L'ennemi fait apparemment un grand effort, mais tout indique que nous réussirons à contenir ses furieuses attaques. " On a continué à dégager le champ de tir des forts de Mortsel. Plusieurs maisons ont été détruites par notre génie. C'est la raison de détonations entendues oe soir à Anvers " DANS LE LIMBOURG BELGE (D'un correspondant). Maeseyck, 28 septembre. Les Allemands, qui paraissaient avoir abandonné définitivement le centre et le nord du Limbourg, y sont retenus en nombre ces jours-ci. Il y en a. actuellement 1,500 à Tongres, un millier à St-Trond et plus de 2,000 à H assoit. Et l'occupation en ces trois villes se fait lourdement sentir : plus personne ne peut entrer ni sortir sans une autorisation en règle. Les ordres à ce sujet sont desi plus rigoureux et ils sont impitoyablement exécutés. Vendredi après-midi, des soldats belges ayant fait sauter à Bilsen la voie ferrée entre Liège, Hasselt et Diest, que les Allemands employaient régulièrement, un train conduisant des troupes a déraillé. Immédiatement une fusillade a éclaté, les soldats teutons tirant sans raison dans toutes les directions et une dizaine de maisons ouvrières ont été incendiées sans pitié dans les environs de la gare. Car c'est, on le sait, la singulière façon qu'ont les Prussiens de faire la guerro: ils se vengent férocement sur des populations calmes, inoffensives et sans armes, des pertes ou des dommages que leur infligent nos soldats ! Au cours de la fusillade de Bilsen, il y a eu à nouveau six personnes tuées, ce qui porte à dix le nombre des morts dans cette commune. Bientôt les Allemands auront tue chez nous plus de civils queT de soldats! Si c'est cela qu'ils appellent observer le droit des gens. Ces événements ont provoqué à Bilsen et aux environs un exode général des populations qui vont venues grossir encore le nombre des réfugiés belges de Maes-tricht. Nous les avons vus arriver en Hollande ces malheureux, les femmes bouleversées, les hommes mornes et résignés, tous pitoyables et profondément émouvants, surtout les plus pauvres, traînant une charrette à chien ou même une brouette, portant toute leur fortune, et s'en allant au hasard, le père menant les autres. Parmi les Belges habitant Maes-tricht depuis plusieurs semaines et oublieux déjà des malheurs par eux-mêmes subis, le cortège de ces infortunes nouvelles a ravivé bien des pllaies, remué bien des tristesses assoupies ! Une fois de plus ces émigrants, au nombre de plusieurs centaines, ont été largement reçus par les Hollandais et casés dans les divers asiles de la ville, en attendant leur transfert à l'intérieur du pays, dans les camps d'Eysden ou d'Ol-debroeck, créés spécialement à leur intention.Dimanche et lundi, c'est de Laraaeken que les réfugiés ont émigré en masse, le bruit s'étant à nouveau répandu que le village allait être incendié. Les longues théories de malheureux, chassés par le plus cruel des destins, ont recommencé à affluer ; cette fois les enfants surtout étaient en nombre, pauvres' petits faisant tous leurs efforts pour porter lei fardeau trop lourd dont on les avait chargés, ou serrant étroitement sur leurs coeurs quelques poupées en paillons. Bien des yeux se sont mouillés sur leur passage!-—Au moment de fermer cette lettre, il nous revient que les Allemands ont occupé dimanche le camp de Beverloo. Oe-lui-oi a été repris lundi à la suite d'un violent combat pair les troupes belges. — Un sous-officier allemand, commandant habituel des soldats qui firent diverses incursions à Lanaekeca, a été blessé samedi en cette commune par uni soldat belge et fait prisonnier, il est mort lundi à l'hôpital de Maeseyck où on l'avait transporté. UNE RENCONTRE A HERZELE Mardi matin, vers 10 heures, une patrouille allemande, composée de cinq uh-lans, commandés par un officier, fut signalée à la gendarmerie d'Herzelè. Aussitôt les deux gendarmes de service, aidés de quelques volontaires se mirent à la recherche dés Allemands. Ceux-ci furent surpris dans le village par les nôtres, qui tuèrent l'officier et blessèrent un soldat. Ce dernier, atteint d'une balle à la jamibe, fut fait prisonnier, ainsi qu'un de ses compagnons. Tous deux furent amenés par le tram vicinal à Gand. Le blessé fut trouvé en possession d'un grand1 nombre de coupons d'actions de la société de la Dendire. Quant au prisonnier, il montra une joie folle d'être enfin en sécurité. A WETTEREN. Une patrouille allemande a été surprise par nos hommes, à WetteTen, mardi matin. Deux soldats ennemis furent tués, quatre capturés. Les quatre restant prirent la fuite. A WICHELEN. ' Les troupes allemandes, campées sur la rive droite de l'Escaut, dans les environs de Termonde ont bomba,rdé la commune de Wichelen. La population a dû fuir sous les obus ennemis, et un grand nombre d'habitants sont arrivés dans notre villa. / A IMPE. 250 Allemands essayèrent, mardi matin, d'envelopper une petite troupe belge au bois dit "De Klaarte"... Notre artillerie intervint et décima l'ennemi qui dut se retirer en désordre dans la direction d'Alost et Erpe. A NINOVE. Le tram Ninove-Bruxelles amène chaque nuit quelques centaines de soldats allemands qui se dirigent sur Alost ou la position d'Anvers. A ALOST M. l'échevin De Wolf a communiqué aux Alostois résidant à Gamd qu'il reste seulement dans leur ville quelques patrouilles ennemies.Les habitants qui n'ont pas abandonné leur demeure peuvent sortir de la ville et y rentrer. Toutefois M. De Wolf estime que le moment n'est pas encore venu, au moins pour les hommes, et surtout pour les jeunes, de regagner leurs pénates. EXPLOIT DE UHLANS A GRAMMONT. Dimanche, peu après miiidi, 5 uhlans ont paru soudain à Grammont, où ils ont arrêté le chef de gare. Il n'avait pas encore reparu hier. On croit que d'autres chefs de gare de la ligne ont subi le même sort, et que cette arrestation se rattache au fait que les troupes belges ont lancé des trains à vide l'autre jour, sur la ligne de Bruxelles, pour l'enoombrer. EN W EST=FLANDRE On signale des patrouilles allemandes dans les environs de Menin, Lauwe, Wer-vick, Courtrai, Comines, Halluin, We-velgeim^ etc... Dans cette dernière localité, les Allemands ont fait sauter les voies, endommageant gravement la nouvelle gara Aux environs de Courtrai, une patrouille a été surprise par nos troupes et a disparu ; un civil, M. Decuf, a été blessé assez grièvement. A Halluin, les Allemands ont tué des paysans inoffensifs, en pliein champ. A C'omines (France), un civil tué, quatre maisons incendiées. La circulation est interrompue sur les lignes Courtrai-Ypres et Mouscron. La santé du général Léman Mlle Marguerite Léman, actuellement à Coxyde, a reçu, il y a quelques jours, des nouvelles de son père et d'une façon étrange. La carte qui lui a été remise a été trouvée, avec d'autres lettres adressées à des femmes d'officiers, sur un officier prussien, tué à Hofstade. Le général Léman, actuellement à Mag-debourg, est guéri de ses blessures de shrapnell, mais continue à cracher du sang, ce qui provient de oe qu'il a respiré des gaz nitreux développés par la picrite des obus. Depuis quinze jours Mlle Léman n'a plus de nouvelles de son père. DEUX BELGES LIBERES PAR LES HOLLANDAIS Le " Nieuwe Rotterdamsche Courant ", de samedi passé, annonce que deux Belges internés en Frise: M. Edmond Thieffry, ordonnance-motocycliste du général Léman, le glorieux défenseur de Liège, et M. Lucien de Magnée, garde civique et grand industriel à Hasselt,viennent d'être remis en liberté par ordre du ministre de la guerre hollandais, en vertu de l'art. 13 de la Convention des puissances neutres, approuvée par arrêté du 22 février 1910, S. 73, et du règlement concernant l'internement des blessés de guerre. Bruxelles sous la domination allemande Bruxelles, 5 octobre. — Voici la circulaire que les fonctionnaires du ministère des finances ont reçue des autorités allemandes : Je vous envoie ci-jointe une copie de mon décret adressé sous la date d'aujourd'hui aux directeurs de province du territoire belge occupé et je vous invite à le porter à la connaissance des fonctionnaires du ministère des finances et à me présenter jusqu'au 1er octobre la liste de® employés sous vos ordres qui sont prêts à continuer leurs fonctions. En même temps je vous prie d'indiquer les caisses qui ont payé jusqu'ici vos traitements ainsi que ceux des fonctionnaires des ministères sous vos ordres. Arrêté relatif à Vadministration des Contributions, Douanes et Accises Des fonctionnaires allemands concourront à la surveillance de la levée des con- I tributions directes, douanes et accises ainsi que des dépôts effectués au moyen de ces recettes. Les autorités belges doivent donner a ces fonctionnaires tous les renseignements demandés et leur présenter tous les livres, papiers, listes, récapitulations et pièces wmmmummmammmmmmmmamBmmmmmwa—miw r\ • i similaires ayant trait aux recettes et dé-rj_ penses. Les recettes doivent être conservées £s provisoirement par les receveurs jusqu'à rï' ce que j'aie pris des dispositions concernant leur versement. D'abord des traitements ne peuvent être payés qu'à des fonctionnaires qui ont signé la déclara-la tion présentée par moi et qui continuent >ns à exercer leurs fonctions en ce sens, me Concernant toutes les autres^ dépenses, iir mes ordres ultérieurs doivent être atten-m- dus, tre Bruxelles, 19 septembre 1914. Le chef de l'administration civile prè3 le gouverneur-général en Belgique. îa- Formule de Vengagement. .Ta soussigné promets par la présente, con-~ formément aux dispositions de la conven-'U1 tion de La Haye du 18-10-07, de continuer 6C" scrupuleusement et loyalement l'accomplissement de mes fonctions, de ne rien entreprendre et tout omettre qui puisse ia- nuire à l'administration allemande dans it3 le territoire belge occupé. la UN TELEGRAMME DES VILLES RUS= SES AU PRESIDENT DE LA CHAMBRE BELGE e M. Schollaert, président de la Cham-;a® bre des représentants, communique à la int presse la dépêche suivante qu'il vient de f nt rêcevoir : q **+ Monsieur le président de la £ " _ Chambre des représentants, ra~ Anvers (Belgique). ' Le congrès municipal des villes de la c- Russie envoie ses plus ardentes saluta- p r_ tions au peuple belge dont l'armée glo- ^ rieuse se bat côts à côte avec l'armée lus j, ns se, ayant le noble but de délivrer l'uni-ils vers du joug du militarisme. No'js espé- f as ions que la victoire sur notre ennemi se-'es ra complète. Son succès nous reporterait, ^ iê- comme nous l'ont montré les événements it- de Louvain, de Reims, et sur les champs r nt de bataille, au temps du barbarisme au ur moyen âge. Le congrès exprime son plus 3T. fervent espoir que l'effroyable guerre d'aujourd'hui sera la dernière dans notre histoire et qu'il en résultera l'idée de la les fraternité des peuples et la renaissance ïr- de la liberté. re- Chef-représentant du congrès. (S.) ECHELNOKOFF. MARTYR DE SON HONNEUR ET DE SA BONNE FOI! il- Londres, 6 octobre. — Le " Morning lis- Post ', dans un article de fond, commencé tant la correspondance diplomatique publiée par le gouvernement belge, relève l'es la sincérité de la conduite de la Belgique, laquelle est le martyr de son propre ia- honneur et de sa bonne foi. (Reuter). ef, AMITIES AMERICAINES On se rappelle sans doute l'adresse de protestation envoyée par les cotonniers gantois aux président et membres du * "New-York Cotton Exchange", relative-"rs ment aux procédés barbares des Alle-,0I| m an dis en Belgique. M. Théo. H. Price, directeur de la resté vue "Commerce and Finance", a envoyé, s à à ce propos, la lettre suivante à un de jer nos concitoyens : New-York, 18 septembre 1914. ^ Cher Monsieur, du J'ai reçu votre lettre du 7 septembre, iré en même temps que votre protestation ■ite adressée aux président et membres du "New-York Cot-ton Exchange". Ces deux n'a communications seront publiées dans le prochain numéro1 de ma revue "Commerce and Finance". jg La position neutrale que les Etats-Unis se voient obligés de garder m'empêche de 1 "> faire plus ; cependant, je prends la lise® berté de vous assurer que vous et les au-ry. très habitants de Gand jouissent do la sympathie la plus sincèrei de mes compEu-triotes américain» dans le» souffrances et que vous avez dû endurer à la suite de la violation par l'Allemagne de la neu-, tralité belge, garantie par traité. 33 Vous avez sans doute pris connaissance 5S' déjà de la réponse de notre président ' aux représentations qui lui ont été adres-ln" sées par la commission belge qui nous a honorés de sa visite. Pour le cas où vous ne connaîtriez pas cette réponse, je vous en envoie ci-joint une oopie, et vous prie d'agréer, etc. Théo. H. PRICE. CU Le journal de M. Prioe, "Commerce ] 3re and Finance", a publié, à la datei du He- septembre, un article se rapportant à la lettre des industriels gantois.. de Après avoir reproduit le texte de cette s ur. protestation, le journal publie également K.,._ une lettre qui lui a été adressée par un le de nos concitoyens. Celui-ci proteste ai- contre le lancement des grenades par 'e me Taube qui survola notre ville. La nie de de® la Bienfaisance n'est habitée, dit-il, que êts par des pauvres 'ouvriers. " Pourquoi, me ajoute-t-il, le peuple américain ne proses testerait-il pas à Berlin contre les icono-nts clastes allemands 1 ou bien, la destruc-mi- tion! complète de 'a Belgique a-t-elle été ordonnée par le gouvernement allemand ? ■ses En France >ur" ^ x ^ ^ °ses L?s plans allemands modifiés pen !Le correspondant du "Times" à Paris lui télégraphie le 5 octobre : . L La bataille de l'Aisne, ainsi appelée sces faute d'un meilleur nom, continue après trois semaines. Les attaques allemandes j sont parfois dirigées contre la forêt de |j s l'Aisne, parfois contre la ligne entre L; i signy et Roye. Bien que l'ennemi ait remporté quelques succès temporaires, oeux-•- ci n'ébranleront pas le moral ni la réso-s lution des troupes qui défendent le eoI français. La présence du président de la t République sur la ligne de bataille aura le plus heureux effet et portera un vivant i, message d'encouragement à ceux qui combattent si vaillamment. La situation générale de la bataille dans le centre est considérée comme bon-s ne. De l'Oise à la Meuse les Alliés ont avancé et les redoutables tranchées de l'ennemi ont été prises dans la région de Soissons. Ce symptôme indique un chan- - gement de plan et marque l'échec oom- - plet du grandiose projet de marcher sur r Paris. La tentative imprudente du kronprinz i de se glisser entre l'Argonne et les Alliés e n'a pas eu un meilleur sort. Il n'a fait s qu'accentuer l'avance de ces derniers entre Aprernont et la Meuse et aussi sur le Rupt de Mad. Le progrès dans la Woevre est aussi incontestable et sur les Ha/uts_ de Meuse le siège des positions ennemies se dévelorme réarulièrement LES ENGAGEMENTS DANS LA t REGION DE LILLE Les engagements ont continué dans la région de Lille. On s'est battu à Marquette, à Saint-André, à Wasquehal et à Fives. Les Rimailho 75, et les autres mitrailleuses, ont copieusement arrosé l'ennemi t qui a subi des pertes importantes. A Lille, la passerelle de la Madeleine _ est jonchée de cadavres allemands. On affirme que, rien qu'à Lille et dans les faubourgs, les Allemands auraient perdu plusieurs centaines d'hommes, — près de deux mille. (Sous toutes réserves). Qu°i. <3U il Aen soit, les pertes alleman-! des doivent être assez importantes. ' Les chefs-d'œuvre du musée de Lille, j notamment la célèbre " Tête de cire ", les Rubens, les Goya, etc., ont été mis à ' labri. : LES HUSSARDS DE LA MORT PRIS t DANS UNE EMBUSCADE s Français oopient les méthodes al lemandes ; comme eux ils en sont arrivés , à perfectionner leurs embuscades. " y a quelques jours, ils furent avisés , que deux divisions allemandes s'avançaient entre l'Oise et la Somme, Des dragons furent envoyés à leur rencontre ; et occupèrent le village de X... Après ! avoir échangé quelques coups de fus:], _ les dragons se retirèrent, attirant der-3 rière eux_ des hussards de la mort et de l'infanterie allemande, dans la direction 3 d'un bois où se trouvait postée d'e l'infanterie française soutenue par quatre batteries de canons. Lorsque les dragons eurent ainsi battu s en retraite pendant d'eux milles et que i les Allemands ne furent qu'à 500 mètres l du bois, les batteries ouvrirent soudain un feu meurtrier et l'ennemi, saisi de panique, jeta ses armes, abandonna ses blessés et prit la fuite. Les Français, victorieux, avancèrent alors et firent ' 00 , prisonniers, dont un colonel et 10 orfi-' ciers. (Reuter). UNE PIECE ENCOMBRANTE... Un officier d'artillerie, blessé en Fran ce, donne les détails suivants sur le fameux mortier de 420 : i " Le mortier de 420 allemand présents i des difficultés de maniement : dès qu'il . pleut, son transport à travers les terres J détrempées est assez compliqué... " Le ravitaillement du mortier est aus si difficile : les obus monstrueux sont ■ quelque peu encombrants pour des con-} vois harcelés par la cavalerie ennemie. " Comme le mécanisme du mortier est fort délicat, on ne peut pas remplacer immédiatement les ingénieurs atteints par le feu de l'adversaire. 5 " Enfin, les mortiers en question sont redoutables à distance, quand leur lourde masse peut être réglée à loisir, lis sont inoffensifs à courte distance et à la merci de la charge à l'arme blanche. " Je pourrais ajouter que les obus de ' 420 paraissent réellement sabotés. Ils éclatent trop tôt ou trop tard, souvent pas du tout." ; En Allemagne s LA SITUATION EN 5 PRUSSE ORIENTALE D'une correspondance berlinoise, adres-, sée à l'A lgemeen Handelsblad, b nous détachons ces notes sur la Prusse 1 Orientale, que nous reproduisons à titre : documentaire : = Il se passera de longues années avant 3 que la Prusse orientale se relève de cette guerre. La Prusse orientale joue un rôle important dans le ravitaillement du peuple allemand en oe qui concerne le bétail et 4 île grain. Le cheptel a diminué d'au moins 30 % à la suite de l'invasion des Russes. Sa valeur avant la guerre était évaluée à 430 millions de mark. Aujourd'hui, il ne se monte plus qu'à 285 millions. Et cette valeur diminuera encore sensiblement, parce qu'une grande partie du bétail est malade à la suite du ; froid, de la faim et de la soif, car à l'ap- j ;s proche des Russes on chassait les bêtes hors des étables et elles devaient passer sans abri des nuits froides et humides. :e Des 67 vilïes de la province, 52 ont été bsM évacuées. Quels énormes capitaux se î sont perdus ainsi, on ne peut l'évaluer encore, même approximativement. Dans certaines régions, les Russes n'ont rien épargné, et cinq villes n'ont plus^ que quelques maisons debout. Les plus éprouvées sont Allenburg, Neidenburg, Don-nau, Gerdiauen, Tapiau, Soldau, Hohen-stein et Stallupônen. D'après des journalistes dignes de foi, dans la plupart des villes occupées par les Russes, les maisons et les magasina furent vidés par les troupes battant en retraite. La valeur totale du sol dajns cette province, avant la guerre, était estimée à 7 milliards 800 millions; maintenant, sa valeur est descendue à 5 milliards, tandis que la fortune mobilière des habitants a diminué de 4 milliards. Des forêts superbes, qui jouaient un rôle important dans l'industrie allemande des bois, sont détruites : la plupart des scieries sont brûlées avec leurs approvisionnements en bois : cette industrie si rémunératrice est paralysée complètement. LSaction russe FERVENT ENTHOUSIASME Suivant des informations reçues de Pé-trograde à Rome, le départ de l'empereur de Russie pour le front de bataille a provoqué partout un délirant enthousiasme, un enthousiasme comme, de mémoire d'homme, on n'en vit en Russie. Dans toutes les villes de l'Empire, dans les rues, dans les jardins publics, la foule manifeste sa joie. Et l'impression qui en demeure est que toute, la Russie est prête et se met en marche. Le général baron Meyendorff, aide-de-camp de l'empereur, répondant aux acclamations de la foule massée sur le passage des troupes, et qui criait : " A Berlin! A Vienne! répondit : " Maintenant, aucune fores humaine ne pourra nous arrêter ". La bataille d'Augustovo Le Times reçoit de son correspondant à Pétrogrado la dépêche suivant»: La bataille d'Augustovo est destinée à vivre dans l'histoire, non seulement comme une des plus violentes rencontres de la présente guerre, mais aussi comme une des plus importantes au point do vue des nombres engagés et des résultats tactiques et stratégiques. Les forces de FeTincsmi sous le commandement du général von Hindenburg ne réunissaient pas moins de1 400,000 hommes, même après avoir détaché de nombreux contingents au théâtre de la guerre en Silésie. D'après les renseignements les plus sûrs, il y avait au moins cinq corps d'armée engagés à Suwalki. Les uniformes des prisonniers montrent une grande confusion, due soit au plan de l'ennemi d'induire les Russes en erreur ou au défaut d'uniformes appropriés. Les troupes devant Suwalki contenaient des parties des 1er. 2me, 6me, 7me et 8me corps d'armée allemands. Le général Morgen, qui commandait ici, avait aussi à sa disposition des formations de Landwehr. A Opockin et à Auigustovo, l'ennemi consistait en parties des 1er, 5me et I7me corps et à Ma-riampol des 1er, 17me et 20me corps. Tenant compte du renseignement- officiel que quelques unités allemandes ont subi des pertes si graves que certaines compagnies sont réduites à vineçt, il faut admettre que les pertes totales des Allemands doivent se compter par dizaines de mille. L'effet moral de la victoire russe sera 5 incalculable, surtout en vue de l'imminence de la réoccupation de la Prusse Orientale. La destruction de l'armée de von Hindenburg réagira inévitablement sur tout le plan de campagne de Silésie. On peut admettre que les Allemands vont ou bien développer une offensive immédiate dans la direction de la Vistule supérieure, ou bien se retrancher pour attendre l'attaque russe. Communiqué officiel russe Londres, 6 octobre. — Le communiqué officiel russe, télégraphié de Pétrograde, dit que, sur le front de la Prusse Orientale, l'armée allemande continue toujours à battre en retraite. DEFAITE COMPLETE Pétrograde, 6 octobre. — Un rapport officiel dit qu'après des semaines de violentes batailles au Nord, les Allemands ont subi des pertes terribles sur un front de cent kilomètres. Certains corps ont subi des pertes de , 70 à 80 p. c i La semaine qui vient apportera proba-, blement la bataille décisive. PERTES ENORMES Pétrograde, 6 octobre. — Des blessés, J ramenés à Moscou, disent que la bataille autour d'Ossewietz fut fatale aux Allemands, qui, devant suivre des routes , étroites, furent coupés et exterminés ou l faits prisonniers par les Russes, i LA PANIQUE 3 Pétrograde, 6 octobre. — LTn aviateur b russe survolant Kônigsberg dut atterrir " en territoire ennemi par suite d'une oan- ne de moteur. 3 Les paysans allemands se orécipitèrent vers lui, demandant si les cosaques ap-1 ' prochaient. ~ 1 Us aidèrent ensuite l'aviateur à répa-s rer et il rentra sain et sauf en Russie. UN RAID DES COSAOUES é Pétrograde, 3 octobre. — On annonça e que les dernières opérations des Allo- 40" innée — Jeudi 8 Octobre 1914 «••vsammi. — «rnww. 1. >81 — Jeudi 8 Octobre 1914

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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