La Flandre libérale

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09 januari 1914
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s.n. 1914, 09 Januari. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8p5v698x8c/
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40'Année — Vendredi 9 Jauvier 1914 QUOTIDIEN- - 10 CENT. H. 9 Vendredi 9 Janvier 5914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 mois. 8 mois. t moli. 1 m. BELGIQUE : Fr„ 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE s Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On t'abonna au bureau du journal et dans fous les bureaux de poste U a RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE GAND, 3, RUE DU NOUVEAU BOIS, 3,6AND ABONNEMENTS ET ANNONCES : » RÉDACTION •• Téléphone 32! Téléphone 13 — ANNONCES Poar la ville et les Flandres, s'adresser an bnreaa éîi Journal. _ Pour le reste du pays'et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. Les missions au Congo ÇJ V 1 Elles sont très intéressantes, les questions que M. le sénateur De Bast | a posées avec beaucoup d'à-propos à M. Benkin, au sujet des missions du f Congo. La réponse ne l'est pas moins. M. De Bast, désirant les poser, ces questions, avait tout d'abord rappelé l'article 1er de la convention passée : avec le Saint-Siège à propos des mis-! sions catholiques du Congo : L'article 1er de la convention avec le Saint-Siège concède aux établissements des missions catholiques au Congo, avait-il dit, les terres nécessaires à leurs œuvres religieuses (100 à 200 hectares de terres cultivables), moyennant certaines conditions, notamment l'article 2 stipule que chaque établissement de mission a l'obligation ou s'engage, dans la mesure de ses ressources, à créer une école où les indigènes recevront l'instruction. Mais avant d'interroger le ministre, M. De Bast avait négligé dè faire chez les Pères Jésuites un petit séjour qui ■ lui aurait permis de pénétrer les secrets de la restriction mentale et des conventions qu'un gouvernement décrirai passe avec Rome. Aussi, M. Eenkin lui réplique-t-il vivement, et victorieusement-La question confond) les articles 1er et 7 ! de la convention du 26 mai 1906. L'article 1er porte que "l'(Etat concè-| dera aux établissements -de missions ca-i tholiques les terres dont elles ont besoin pour leurs œuvres religieuses", sans indication, de superficie. L'article 7 porte que [ lorsque l'établissement d'une mission aura été décidé, de commun, accord entre i le gouvernement et l'ordre religieux qui i veut la fonder, la superficie sera de 100 ou de 200 hectares. L'honorable sénateur introduit donc dans l'article '1er de la convention, une indication de superficie qui n'^est prévue que pour les établissements créés " de commun accord Les concessions données en vertu1 de l'artjgja 7 sont relativement r^res. ïar contre, les concessions octroyées aux missions par application de l'article 1er, sont beaucoup plus nombreuses et l'état en a été dressé pour répondre à une question de la section centrale chargée de l'examen du budget pour 1914. Le gouvernement estime qu'il y a lieu de se montrer large dans l'octroi aux missions des terres qu'elles demandent pour les besoins, de leurs œuvres religieuses. N'est-ce pas simplement admirable? A lire la convention, vous ou moi ou un sénateur libéral, enfin tout honnête lecteur aurait compris que l'article 7 était la suite et le complément de l'article 1er, qu'il y avait forcément | toujours accord entre le gouvernement et la mission. Pas du tout! Il parait qu'il n'y a jamais accord, ou si rarement qu'il ne vaut pas la peine d'en parler. Grâce à ce manque absolu d'accord, le gouvernement, qui estime ; devoir se montrer généreux envers les missions — mais comment, donc ! — a pu octroyer à chaque mission un peu peu plus que les deux cents misérables hectares dont parle le sot article premier. N'allez pas croire, d'ailleurs, . qu'il y ait, dans les missions, un but quelconque de lucre. Les communautés catholiques sont, comme chacun sait, absolument détachées des biens de ce monde. Aussi espérons-nous que M. De Bast n'aura pas le mauvais goût d'insister et de réclamer des précisions sur l'étendue des concessions accordées. Ceci dit, continuons. *** M. Renkin donne des renseignements assez copieux sur l'œuvre d'enseignement des missions catholiques. Admettons qu'il n'y ait rien d'exagéré : on sait que les missions catholiques n'ont jamais altéré la stricte vérité; nous sortîmes convaincus également qu'il s'agit bien d'écoles, et non Pas d'exploitations de fermes-chapel-les et autres établissements de ce genre.M. Renkin, qui donne beaucoup de détails partiels, ne fait pas de total. Additionnons donc pour lui, en ayant simplement recours au projet de budget pour 1914. Nous y remarquons que le crédit pour l'instruction publique y est de 593,750 francs, et que ce Poste seul est en augmentation parmi les dépenses — augmentation justifiée, dit l'exposé, par le développement des écoles et notamment des écoles professionnelles. Qu'est-ce que c'est que ces écoles professionnelles ? Qu'y enseigne-t-on au noir? Il v a là peut-être une source de nouvelles questions, pour un indiscret de la trempe de M. De Bast. Six cent mille francs, donc, en chif-■ «'S ronds, pour l'instruction publique. Mais il y a aussi les cultes, qui sont détenus par les missions : et cela fait encore 783,860 francs — ce qui est assez coquet. Nous ne sommes pas au bout du compte, car les missions détiennent aussi les établissements hospitaliers, dont les frais s'élèvent à 215,000 francs —- y compris, bien entendu, l'entretien des malades, l'achat du mobilier, des insi uments, des médicaments, etc. Mais il y a encore un poste du budget qui est curieux. Il est simplement libellé comme suit : " Traitements et indemnités du personnel. Frais de représentation, de recrutement et... d'enseignement professionnel ". De quel enseignement professionnel s'agit-il ? Mettons qu'il s'agit du personnel civil et n'en parlons plus. On ferait peut-être quelques petites découvertes, cependant, du côté du budget, extraordinaire, budget qui dépasse onze millions de francs et où l'on note, par exemple, ces trois postes : ]. Equipement de stations agricoles et d'élevage fr. 040,000 2. Service de prophylaxie contre la maladie du sommeil v 804,000 3. Colonisation agricole . . 607,000 Le dévouement des missions catholiques ne s'exerce-t-il pas dans ces divers domaines, et jusqu'à concurrence de quelle somme le gouvernement les aide-t-il? *** Qu'on nous pardonne, ainsi qu'à M. De Bast, ces petites investigations. Mais il y a une remarque que_ nous avons faite 'tout de suite, et qui s'impose. C'est que M. Renkin s'est montré extrêmement sobre de renseignements à l'égard des missions protestantes. Il a simplement déclaré qu'on leur avait accordé les terrains nécessaires ■— combien d'hectares? — et pas de subsides. Figurez-vous, en effet, que ces missions ne font pas rapport au gouvernement. Cependant, di-rez-vous, ô naïf lecteur, en Belgique, les couvents n'ouvrent pas les portes de leurs écoles aux inspecteurs de l'Etat et se moquent de celui-ci comme de Colin-Tampon, se bornant à exiger des subsides égaux à ceux dont jouit l'enseignement officiel. M. Renkin n'aura pas de peine à vous répondre catégoriquement par ce subtil distinguo: Nous sommes ici au Congo e't pas en Belgique. Quelques Belges un peu simples d'esprit s'obstineront peut-être à trouver que les missions protestantes, qui ne coûtent rien et évangélisent aussi bien aue les catholiques, sont préférables à'celles-ci. Cela démontre simplement que ce sont des sectaires abominables et des esprits étroits. Et cela n'empêchera pas le budget des missions catholiques de s'arrondir. QJV11U — — — LE DÉBAT SCOLAIRE —*—■ Le Iraiîemenl des iasliluteurs La Chambre a commencé, hier, la discussion de l'article 14 du projet de loi scolaire qui fixe le traitement des instituteurs.Le barème* proposé par le gouverne-; ment est insuffisant, dans les conditions actuelles de la cherté de la vie, pour dé-, terminer les jeunes gens à embrasser la^ carrière d'instituteur. Aussi les gauches 1 ont-elles déposé des amendements relevant le traitement des instituteurs et des institutrices au minimum de 1,500 francs indépendamment de l'indemnité de résidence oui de l'indemnité de logement pre-vues par le proiet de loi. Ces amendements, qui sont la reproduction des vœux émis par les congrès des instituteurs aussi bien par celui de® instituteurs cléricaux que par celui de la Fédération générale, ont été chaleureu-1 sement défendus par MM. Ozeray, Royer, Bu.yl, Giroul et Camille Huys-mans. Ils ont été combattus par le ministre et aucun membre de la droite, pas même les Van Cauwelaert et autres De IBue, qui avaient formellement promis aux instituteurs cléricaux de défendre leurs desiderata, n'a osé prendre la parole.C'est comme nous l'avons dit dans un i précédent article, le "veto" de M. Woes-i te qui pèse sur la droite. 3 Joli régime! *** Il est un autr/3 amendement, présenté ~ par les gauches, qui non plus, n'a trouvé ' grâce devant la droite: c'est celui ac-5 cordant unbarême de traitement et une stabilité des fonctions aux institutrices gardiennes. t Actuellement, ces institutrices dépen- ' t dent, en vertu de l'article 2 de la loi j scolaire, du bon vouloir des autorités locales. Colles-ci abusent souvent de leur pouvoir pour payer à ces institutrices un traitement de famine et les jeter à la rue dès qu'il y a, moyen de les remplacer par des congréganistes. Par exemple : L'institutrice gardienne communale de Oycke ( arrondissement d'Audenarde) avait un traitement de 300 francs. Elle a été mise en disponibilité, il y a deux ans, avec un traitement d'attente de 15 francs, soit fr. 1,25 par mois, ou 4 centimes par jour. Et aucun membre de la droite ne se lève pour faire cesser ces criantes in jus tices. *** La fin de la séance a été occupée par M. Colaert, député catholique d'Ypres, qui a défendu les amendements de la gauche, relatifs a l'é g a 1 i t é des traitements des instituteurs et des institutrices. Voici comment la "Ligue belge du droit des femmes" défend cette "égalité" dans une pétition adressée à la Chambre : " Actuellement le traitement de base est de 1,200 francs pour les instituteurs; il n'est "ue de 1,100 francs pour les institutrices." L'instituteur a droit à une augmentation de 100 francs à l'expiration de chaque période de deux années de bons services jusqu'à concurrence de la somme nécessaire pour majorer de 1,500 fr. le minimum légal prévu. L'institutrice a droit à une augmentation de 100 francs à l'expiration de chaque période de trois années de bons services jusqu'à concurrence de la somme nécessaire pour majorer de 1,000 francs le minimum légal prévu. La différence est donc, au point de vue du minimum de traitement : 100 fr. " Au point de vue du maximum : 600 francs. " Quant à l'indemnité de logement — 150, 200, 300 ou 400 francs, d'après l'importance de la commune — elle sera doublée pour les instituteurs et institutrices chefs d'école et pour les instituteurs mariés. L'institutrice mariée n'a pas droit à une indemnité double. Elle perd même l'indemnité dont elle jouissait avant son mariage si elle epouse un instituteur en fonctions dans la même commune. " En outre, le traitement des institutrices sera diminué pour les 4e et 5e catégories." En effet: " Le système légal actuel Combiné avec l'arrêté du 30 janvier 1912 (suppléments de traitement) donne : après 16 ans, 1,600 francs ; après 20 ans, 1,950 francs ; après 24 ans, 2,100 francs. "Le système légal projeté donnera: après 16 ans, 1,700 fr. ; après 20 ans, 1,850 francs ; après 24 ans, 2,050 francs. " "Il est juste", dit l'exposé des motifs, "qu'à travail égal et à mérites égaux soit assurée une égale rémunération." " La "Ligue beilge du droit des femmes" demande que ce principe de stricte équité, que le gouvernement déclare vouloir appliquer aux instituteurs adop-tables, soit étendu aux institutrices : elles ne sont inférieures à leurs collègues ni en capacité, ni en mérite et elles assument les mêmes responsabilités. " Dans l'enseignement moyen, il n'y a aucune différence entre les traitements des directeurs^ régents et instituteurs des écoles moyennes de garçons et ceux des directrices, régentes et institutrices des écoles moyennes de jeunes filles. Le principe : "à travail égal, salaire égal", y a toujours prévalu." Malheureusement, encore une fois, M. Woeste s'oppose à cette égalité et il est à craindre que dans son vote d'aujourd'hui, la droite ne rejette en bloc, sui-' vant le mot d'ordre de M. Woeste, tous les amendements de la gauche. Les instituteurs et institutrices laïques, à quelque opinion politique qu'ils appartiennent, pourront juger, une fois de1 plus, quelle confiance ils doivent avoir d'ans les promesses des cléricaux. Tout pour les petits-frères et pour les nonnet-tes. Pour les laïques, il n'y a qu'une petite... rançon, P. CNUDDK. Echos & Nouvelles 5 s Les Ineldents di Mouseron 3 Nous avons signalé les incidents qui ont marqué, au conseil communal de Mouseron, la nomination d'un commis-] saire- de police. M. Mechelynck avait, à ce sujet, posé au ministre de l'intérieur cette question précise : '■ Lors d'un vote pour la désignation d'un commissaire de police par le conseil communal de Mouseron, un conseil-3 1er a demandé de vérifier les bulletins. i Le bourgmestre a refusé ce contrôle et a déchiré les bulletins. Le conseiller communal a adressé aine plainte au gouverneur de la province qui n'a donné aucune s réponse ni même un accusé de réception s au réclamant et a laissé admettre au serment le commissaire de police nommé dans ces conditions.. Le droit de Contrôler les bulletins des votes a été reconnu i i par de nombreuses décisions. (Arrêtés royaux des 3-1 octobre 1893, 10 mars 1908, 28 janvier 191>1.) " M. le ministre de l'intérieur ne compte-t-il prendre aucune mesure pour assurer le respect de la loi et des droits des conseillers communaux, méconnu par le bourgmestre de Mouseron 1 " Vous croyez que le ministre a répondu que les choses se sont passées comme le disait le député de G and, ou bien que cette version est inexacte? Non, il a ré-; pondu à côté: "Il résulte des renseignements qui me sont parvenus que le gouverneur de la province n'a approuvé la nomination du commissaire de police adjoint qu'après s'être assuré qu'aucune circonstance de la nomination ne pouvait l'aire douter de la sincérité du vote ou de l'exactitude du résultat proclamé. " %%% La thleorée politique La Fédération des planteurs de witloof a annoncé une exposition de ses produits à Vilvorde. Cette annonce a provoqué des protestations de la part de la Fédération des planteurs de witloof dont le siège est rue du Boulet, à Bruxelles. "a, c'est la signature. Le local de la rue du Boulet abrite l'organisme cêntral des œuvres sociales catholiques. La Fédération catholique et politique entend être la seule Fédération, celle qui n'est sur aucun coin et qui a seule droit à ce titre. La chicorée exposée à Vilvorde ne pourra être considérée comme d'authentique chicorée et encore moins, sans doute, comme de la barbe de capu-ein.Ainsi la politique intervient jusque dans les légumes. Les cléricaux dépassent vraiment la mesure. C'était assez, semble-t-il, de borner leurs ambitions à l'assiette au beurre ; ils veulent enoore monopoliser ce que le beurre doit assaisonner. 11 n'y en a que pour eux. Et ce qu'il y a d'amusant, c'est le cynisme de leurs exigences, dont la protestation de la Fédération de la rue du Boulet est un exemple. 1 A quand la défense de se fédérer si on n'est pas catholique'! Chisjjemtnts fie garnison Une récente circulaire ministérielle prescrit de nombreux changements de garnison qui auront lieu à bref délai. Parmi les troupes déplacées se trouvent de nombreux officiers et gradés subalternes mariés. M. le député Arthur Buysse, dans une question posée au ministre de la guerre, a fait remarquer que les officiers dont il s'agit ont des maisons en location et doivent en chercher dans leur nouvelle résidence. Us auraient tout intérêrt à être renseignés le plus rapidement possible sur la date de leur départ éventuel, afin de ne pas avoir à payer deux loyers. M. (Buysse demandait au ministre s il ne pourrait dès à présent fixer la date exacte des déplacements, afin d eviter des ennuis et des frais inutdes aux intéressés. , , Le ministre ^'est borné à repondre a M. Buysse que "les intéressés sont toujours prévenus aussitôt que possible". *** Comment os écrit l'histoire Dans son dernier numéro de^ 1913, la "Métropole"' annonce que "l'idée de re-" présenter non plus les opinions mais " les intérêts trouve dans des milieux "très divers un excellent accueil". Elle en trouve notamment la preuve dans... les articles publiés par la "Flandre libérale".■1913 est encore trop près de nous pour que nous ne nous souvenions pas de nos idées d'alors. Nous espérons que la "Métropole" de 1914, mieux informée que l'ancienne, annoncera à ses lecteurs comment avec la très grande majorité de nos confrères libéraux et bon nombre d'autres, nous ne voulons ni de la représentation des intérêts, ni d'aucune autre représentation arbitraire. %%% lacabrs déeonmte Un journal zélandais annonce qu'on vient de découvrir, à Kattend'ijke, au cours de travaux de terrassement, une cinquantaine de squelettes humains. Il y aurait, paraît-il, environ quatre siècles que ces dépouilles gisent dans le sol ; c'est-à-dire que, très probablement, on se trouve en présence de victimes de la soldatesque espagnole, enfouies dans la terre à moitié vivants encore... C'était l'époque bénie des guerres de religion chères au cœur de nos bons cléricaux. « ifrleanltmes » Le révérend Ch. Pettman, ^ à Queen-stown (Afrique du Sud;, vient de publier, à Londres, un ouvrage intéressant sur ce qu'il appelle les " Africande-risms c'est-à-dire les mots et expressions introduits dans la langue anglaise par les colons du Sud de l'Afrique. Cet anglais du Cap est un sabir extraordinaire, où 'l'on retrouve des termes hollandais, français, allemands, indigènes, orientaux... Lorsque la langue anglaise pénétra dans l'Afrique du Sud, 'le hollandais y était parlé par toute la population blanche. Les immigrés français et allemands avaient rapidement perdu l'usage de leur langue maternelle; mais le parler hollandais subit néanmoins l'influence du français, surtout dans la syntaxe. Les Anglais, à leur tour, adoptèrent, souvent malgré eux, un nombre considérable de mots et de tournures hollandais. L'étude des " Africanismes " dans la langue anglaise offre donc de l'intérêt, même pour fies populations de langue française. La radlam et le cancer On' a beaucoup! parlé dans ses, derniers temps des essais de guérison du cancer par le radium tentés en Amérique.A la dernière séance de la Société belge de gynécologie, deux malades ont été présentées. Toutes deux étaient atteintes d'un cancer. Traitées uniquement par le radium, ces malades peuvent être considérées aujourd'hui comme guéries.L'explosif de l'avenir Depuis que Nobel donna l'extension que Ton sait à la dynamite, le nombre des explosifs connus a augmenté considérablement.Cependant à la question posée par une grande revue scientifique allemande à un - spécialiste autorisé, le prof esseur Os-kar Guttmann: " Quel sera l'explosif de l'avenir?" Ce dernier avait répondu : " Si une prophétie est permise, on peut affirmer que l'avenir des explosifs est réservé à un nitro dérivé stable de la benzine de goudron, peut-être aussi mélangé de nitroglycérine ". Le t r i t o 1 o , explosif dérivé du tri-nitrotoluène serait-il l'explosif de l'avenir? Des expériences sur cet explosif de/ guerre viennent d'être faites en Allemagne. Cette nouvelle substance semble remplacer avantageusement le fulmico-ton dans les torpilles et les mines sous-marines. Dans les projectiles à éclatement, il est supérieur aux explosifs à acide picrique. Enfin, en cas d'inc'endie, le tritolo ne fait pas explosion. La matière première d'où on extrait le tritolo est le toluène, sous-produit de la distillation du goudron de houille. La production mondiale du toluène est de dix mille tonnes environ par an. M. Dautriche, dans des essais récents avec du tritolo comprimé, a obtenu une vitesse de détonation de 7,400 mètres par seconde. M. Bichel a trouvé jusqu'à 7,618 mètres, alors que le fulmicoton comprimé ne donne que 5,230 mètres par seconde.&&& L'affiirB Billls en IMâir# Nous vivons, à une époque de cabotinage intense et universel. Tout y passe.* drames et comédies de la vie, des larmes, du sang, des rires... Voici qu'un imprésario hollandais vient de mettre à la scène une pièce intitulée : " Beilis, la martyr du procès de meurtre rituel, tableau d'e mœurs russes modernes, d'après des données empruntées au fameux procès de Kiew". Ça doit être follement gai... Un miracle avorté 5S5 Il s'annonçait très bien, le miracle. C'était près de Laibach, en Autriche. A certains, jours, chaque semaine, la miraculée tombait dans des extases, où elle avait une transpiration de< sang, à la tête, aux mains, aux pieds, aui côté. Ces scènes eurent lieu d'abord dans le monastère des capucines à Fiume, où la sainte1 femme reçut la visite de Mgr iStad-ler, l'archevêque de Vrkbosna, en Bosnie, et d'autres prélats; ; plus tard elles se passèrent dans la maison d'un prêtre, près de Laibach, où bientôt de grandes foules de croyants se rendirent en pèlerinage. Une partie de l'argent qu'apportaient ces foules pieuses et enthousiasmées était donnée naturellement au couvent. Le reste.... restait à la miraculée. Hélas! s'il v a des miracles qui réussissent jusqu'au bout, la malice du démon réussit à faire avorter les autres, avant la fin. Un jour la sainte femme fut surprise au moment où elle allait chez un boucher acheter du 6ang de veau frais. La fraude fut découverte, elle dut être avouée. La sainte manquée déclara qu'elle avait appris ce bon tour d'une nonne, dans un couvent où elle avait été servante. P en-dans qu'elle était à Fiume, elle aurait bien voului cesser sa supercherie, mais son confesseur l'en avait dissuadée, pour éviter le mal qu'aurait subi l'Eglise, si subitement ces extases avaient pris fin. Pauvre miraculée! La justice humaine lui fut impitoyable. Une dépêche adressée au Times par son correspondant de Vienne, nous apprend que la cour de Laibach vient de Nla condamner à dix mois d'emprisonnement. Le martyre, hélas! sans l'auréole. C'est ce qui s'appel-• le n'avoir pas de chance. hz système DbsIpéb Én—— En lisant les savantes argumentations par lesquelles des professeurs entendent justifier le1 système de la représentation des intérêts, on ne peut s'empêcher de se souvenir du mot célèbre de Pascal : " On ne choisit pas pour gouverner un " vaisseau celui qui est de meilleure " maison ". Cette pensée, au moment où elle a été écrite, pouvait paraître hardie. Elle nous semble aujourd'hui bien évidente. Mais qu'aurait dit Pascal, si on lui avait soumis l'idée de choisir pour gouverner le vaisseau ceux qui ont intérêt à le voir prendre la voie du port? Le plus intéressé à la bonne marche du navire, aurait-il dit, pas plus que celui qui est de meilleure maison, n'est le plus capable de le conduire, en évitant 1a. tempête et les écueils. Conduire un vaisseau eut un art difficile à comprendre! et à pratiquer, dont ne dispense sans doute ni une haute naissance,ni un intérêt considérable. Et ce qui est vrai du gouvernement d'un navire ne l'est pas moins de la conduite d'un Etat, voire d'une commune. Il semble que celui qui a l'idée la plus juste d'e l'administration de l'Etat ou de la commune, le plus de talent et d'expérience pour la mettre en pratique, soit le mieux fait, quoi qu'on dise-, pour ce gouvernement. Le but du régime représentatif était de découvrir les plus capables et leur assurer le pouvoir. En cela ce régime était conforme1 à la raison. On dit qu"il n'est plus à la mode'de la scien-de nouvelle. Peut-être bien que c'est tant pis pour la science nouvelle et ses prétentions, plus grosses qu'elle. —a r«i. c i ' La vaccination » antitypbique * -—%—. Le mois dernier, le Sénat français a l approuvé une proposition de loi, du » docteur Léon Labbé, sénateur, la-3 quelle déclare la vaccination antity-. phoïdique obligatoire dans l'armée. La fièvre typhoïde ne constitue point en Belgique, à l'heure actuelle, une cause aussi fréquente de décès que' jadis. L'Annuaire statistique de 1912 indique une proportion de 7 pour mille décès. Elle est fort peu répandue dans les campagnes, mais elle ne laisse pas - de déterminer, de temps à autre, des - épidémies locales dans les villes, et j1 les jeunes campagnards, que leur devoir militaire a amenés dans ces villes, 3 sont particulièrement prédisposés à la contracter. La prophylaxie de la fièvre typhoïde a toujours eu une importance beaucoup plus grande en temps de guerre qu'en temps de paix. En France, où les expéditions coloniales so ' succèdent à intervalles assez rapprochés, la fièvre typhoïde n'a pas cessé de faire d'assez nombreuses victimes dans l'armée; et même dans la métro-t pôle, elle a prélevé, jusque dans ces dernières années, un tribut considé-^ rable, quoique les mesures d'hygiène destinées à prévenir l'éclosion des épidémies, telles que l'adduction d'eau pure, l'évacuation des matières usées eussent, dans une proportion croissan-1 te, diminué la morbidité.Mais le moyen " préventif le plus sûr, le seul sur lequel il semble qu'on puisse compter en s temps de guerre, c'est la vaccination , antityphoïdique. s L'histoire en est récente. La vacci- - nation contre la fièvre typhoïde est une vaccination par virus atténué. Elle consiste dans l'inoculation sous j la peau, à petites doses, de cultures de bacilles typhiques tués par un agent physique ou chimique. Appliquée pour la première fois à l'homme en 1896, t elle a été l'objet d'une certaine défiance pendant les premières années. Mais les résultats sont devenus de plus s en plus encourageants à mesure que r les méthodes de préparation du vaccin • se sont perfectionnées. Depuis deux ou trois ans, ils sont superbes. t Dans la campagne contre les Her-î reros, les Allemands ont vu la morbidité diminuer de moitié grâce à la ty-t phovaccination. Dans les colonies an-s glaises, le nombre des cas est devenu r de 4 à 6 fois plus faible chez les militaires vaccinés. Dans l'armée japo-' naise, la vaccination a rendu la fièvre ^ typhoïde quatorze fois moins fréquente ; dans l'armée américaine, la maladie est devenue quinze fois moins fréquente. 3 Mais c'est dans l'armée française s que la vaccination antityphoïdique a eu le succès le plus éclatant. Un mé- - decin militaire, le professeur Vincent, directeur du laboratoire de vaccina-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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