La gazette de Charleroi

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16 augustus 1914
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s.n. 1914, 16 Augustus. La gazette de Charleroi. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9s1kh0fn5v/
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GAZETTE DE CHARLEROI TRENTE-SEPTIEME ANNEE. — N° 228 .ABONNEMENT: BELGIQUE. — Un mois £r. 1.25 ; Trois mois, £r. 3.50 ; Sii mois, £r, (i.50 ; Un au, fr. 12.00. ETRANGER. — Lo port on siis. Tous les abonnements, sauf pour la ville de Charlsro:, peuvent être pris aux bureaux de poste. 11 suffit d'en remettre le montant au facteur. On s'abonna à toute époque de l'année. LK KUMERO Ï CINQ cektiaie» JOURNAL QUOTIDIEN DIRECTIOSI, BEBACTIdN, ADiMfflISTRATfl9ll ;BUJ5 113 BBàUllOJîr, 1G REDACTION : De 10 à 12, de 2 à 6 et dft 3 à 10 heures. Les dimanches et jours fériés légaux : De-10 à 12 ec de i à 6 heures. ADMINISTRATION : De S à 12 ec de 2 a ii heures. Les dimanches et jours fériés légaux : D$ S a 10 heures. *3? aS2JL>'232 -?* 3E JàT S 3SJC DIMANCHE 16 AOUT 1914 PUBLICITE: Dernière page, la petite ligne fr- 0,23 ; Annonces judiciaires, la ligne fr. 0.60 ; Réclames; idem Ir. o.75 ; Faits divers, id. fr. l.oo ; Chronique, id. fr. 2.oo ; Réparations judiciaires, id. fr. 5.oo. Prix spéciaux pour nécrologies, demandes d'emplois, odres d-j venca ec de location. — Forfait avantageux avec réduction importante d'après la grandeur des annonces et le nombre d'insertion. Les annonces des arrondissements judiciaires de Charleroi, Mous, Namiy, Nivelles et Dînant,celles des officiers ministériels, dec Sociétés et des Administrations publiques doivent être remises aux bureaux ; les autres annonces a i'0.nc3 de &ublicicô, 3ô, rue iSeuve, a bruxellois. mgrgmgza^,gvnfjriyi.jMj>^vffuuft»B3iaMmf^acBatggiasigcBZJ«A3sa^HB«M»igge3narae»q8?Mgi i m an 11— n m i n ■ i nTnra, LA GUERRE EUROPEENNE EN BELGIQUE Les engagements de vendredi Bruxelles, 15 août. — Un engagement s'est produit hier, vers 10 h. 1/2 du matin, à V-essenacken, au nord-est de Cumptich. Deux compagnies cyclistes allemandes, soit 250 hommes,furent aperçues. Une compagnie de ligne, en se dissimulant, se porta à la rencontre de l'ennemi. Lorsque celui-ci arriva à peu de distance de nos troupes, le feu fut commandé. Les cyclistes allemands battirent immédiatement en retraite. L'ennemi a eu une cinquantaine de tués. Nous n'avons eu aucune perte. A Borst, près de Tirlemont, la nuit dernière, le deuxième ban de la garde civique tirlemonto-iso était de garde lorsqu'une centaine de uhlans s'approchèrent. La garde civique tira sur l'ennemi qui battit en retraite. Les Allemands se fortifient Le caissier d'une banque de Liège arrivé vendredi après-midi à bicyclette à Bruxelles pour chercher des fonds, raconte qu'il est venu par Huy et Namur : Il put sortir assez aisément de Liège, mais il éprouva les plus grandes difficultés une fois dans les lignes belges et à chaque instant il devait justifier de son. identité. Les Allemands continuent à accumuler les préparatifs de défense contre un retour offensif. Ils donnent, cependant l'impression de se préparer à un départ précipité. Ils se hâtent de construire des ponts de bateaux sur la Meuse. Leur attitude envers les habitants de Liège n'offre pour le moment rien d'anormal. Les Allemands dans le pays de Ciney Il semble que les Allemands, écrit un Habitant de Ciney qui s'est renseigné sur place, ont choisi une deuxième voie d'envahissement de la France par la Belgique et qui paraît être la vallée de l'Oiythe jusque ;,vers Durbuy et, de là, Barvaux, Ciney, Yvoir et la vallée de lia Meuse jusqu'à Givet. Ils éviteraient ainsi la position fortifiée de Namur et la partie la' plus boisée et la plus difficile â franchir des Ardennes luxembourgeoises. De forts détachements de cavalerie allemande parcourent toute cette région.Le 11, six à sept cents hussards ont occupé les gares de Rochefort 'et Jemelle. Le 11, l'état-major allemand — toujours d'après, le correspondant — occupait le château de Linden, à Barvaux-sur-Ourthe Mille cavaliers allemands ont passé par Ciney le 11 et, le même jour, un combat a eu lieu à Vincon où le n° de ligne français a défait les éclaireurs allemands qui ont laissé sur le terrain une centaine de tués. Les uhlans, en éclaireurs, sont porteurs de perches pour établir la télégraphie sans fil et d'appareils récepteurs. Une bonne mesure Ci un communiqué officiel que nous adresse le département de la guerre : Etant données les dispositions actuelles des armées françaises, anglaises et belges, le ministre de la guerre a décidé que l'intérêt supérieur du pays commande de ne plus faire 1© moindre communiqué quant aux. mouvements des trois armées. Le gouvernement compte sur le patriotisme de toute la presse, sans exception, pour que le silence le plus absolu soit observé, en ce qui concerne les opérations militaires. DEUX MORTS Deux décès se sont produits jeudi à l'hôpital Saint-Jean, à Bruxelles. Ce sont les premiers. Un brillant officier, le lieutenant j Halleux, du 3° lanciers, à Bruges, a succombé aux suites d'un coup de sabre reçu sur le crâne. Il était dans le coma lorsqu'il fut amené à l'hôpital, et jusqu'au dernier moment, il n'a pas repris connaissance. Le lieutenant Halleux avait devant lui un très bel avenir . il était estimé de ses chefs et aimé de ses soldats. Le brave officier est mort dans les bras de sa mère. Il devait se marier prochainement : sa-ftancéea assisté à ses derniers instants. Ce fut une scène empoignante, profondément douloureuse. La seconde victime, René Verheecke,appartenait également au 3® lanciers.Atteint d'une balle à la cuisse, on avait dû l'amputer. Il n'a pas survécu à l'opération. Les funérailles de ces deux braves auront lieu avec solennité. Le conseil général des hospices y assistera, ainsi que les autorités civiles et militaires. l\os blessés à Bruxelles Voici la liste des blessés traités à l'ambulance 31 (Watermael-Boitsfort) ; Coucke Antoine, de Bruges ; Dicicx Arthur, de Bruges ; Dombrecht Camille, de Bruxelles ; Van Holder Hector, de La Lou-vière ; Vyneker Julien, de Ledeghem ; Wal-laert Adolphe, d'Ostende ; Grombois Vin-centrFerdinand, de Dour ; Van Huile Georges, de Bruges ; Van Rapenbussche Octave, de Thourout ; Verhaege Gustave, de Saint-Michel-!ez-Bruges ; Lebbe Albert, de Poperinghe ; Reygaerts Joseph, d'Enghien ; Annemans Pétrus, de Baesrode ; Verbrug-ge Georges, de Roulers ; Vauthier Hector, de -Frasnes-lez-Buisseret ; Martin Victor, de Rembeke ; Rammac Joseph, de Houtta-re ; Cassauwers Gemaulue, de Borgerhout; Cattel Jules ; Hermant Albert, de Beele ; Irtou Louis, de Molenbeek ; Feremant Pros-per, de Bruges ; Gregoir André, de Menin ; d'Aubigné Français, de Molenbeek ; Man-gelinckx Joseph, de Flobecq ; Dusart Maurice, d'Ixelles ; Menelout Charles, de Bruges ; Verkest Joseph, de Swevezeele ; Cri-née Marcel, de Bruxelles ; Carié Alphonse, d'Enghien ; Mahieu Paul, de Bruxelles ; De Ruddêr Honoré, de Bruxelles ; De JRud-der Honoré, de Meulebeke ; Vandenbrand . Honoré, de Grammont ; Wickeleer Cyrille ; Messagier Joseph ; Célis Jean ; Vandame Arthur-Prosper, d'Ypres ; Malfait Oscar-Frédéiric, de Mont-Saint-Amand ; Abels François de Charleroi ; Van Eecke Gérô-■ne, de Steenkerke ; Hoste Adolphe, de Houttave ; Claeys René ; Goosens Albert, de Gand -, Moureaux Arnold-Alfred, de Liège ; Blondeli'e Alexandre, de Charleroi ; Menu Jean-François-Jûs.:ph, de Ploegsteert ; Lentacefcr Louis, de Gand ; Weits Jean, de Arendonck ; François Henri, d'Aesebrouck; Lisabeth Achille, de Swevezeele ; Jourquin Alexis, de Papignies (Hainaut) ; Leteul ïé-lesphore, de La Louvière ; Ermel Clolaire-Victor,.de Frameries ; Vande Weghe François, de Saint-Nicolas (Waes) ; Yander Aa François, de Rhode-Saint-Genèse ; B-ras-oine Jean, de Beersel ; Krogersman Joseph, de Wetteren ; Van Nesie Auguste, de Rud-dervorde (Flandre occidentale) ; Godfroid Alexis, de La Hestre ; Alexandre Léon, do Chàtelineau ; De Baeds Camille, de Knes-selaere ; Claeys Alexandre, de Thourout ; Descamps Victor, de Rosin ; Vandenweghe Michel, de Marche ; Delière Edouard, de Montignies-eur-Sambre ; Maes Gustave, d'Emelghem ; Henrion Marcel, de Gilly ; Calleeuw Auguste, de Zedelghem ; Declerek Camille, de Bruges, ; Wittens François, de Turnhout ; Masse François, de Wasmes ; Dutilleux Arthur, de Rouveroy ; Van Vo-ren J.-B., de Gentbrjgge ; Bouton Max, de Ransart ; Boel Augustin, de Péruwelz. Il y avait vendredi après-midi, à Bruxel-Iîs, 300 blessés ramenes des champs <ie' bataille et, parmi eux, les officiers dont les noms suivent : MM. Guyot, capitaine-payeur du 1™ chasseurs h pied ; Claude, capitaine commandant du 12e de ligne ; Haentjes, capitaine du 3° de ligne; Claser, capitaine commandant du 8' de ligne ; De-pierreux, lieutenant du 2" carabiniers ; Francot, capitaine du 1" de ligne ; Van Damme, lieutenant du 4" lanciers ; Artan de St-Martin, major du 4" de ligne; Fustin, sous-lieutenant du 4' de ligne ; De Wappe-naert, lieutenant du 5e lanciers. Le capilaine Guyot a pu quitter l'hôpital et rejoindre son corps. Deux officiers allemands ; le capitaine comte Von der Schuienburg, du 73° régiment de fusiliers, et le lieutenant Ernst Kaisser, du 74° d'infanterie, ont été ramassés sur le champ de bataille et ramenés à P-rn <- -île.- ïb fuient aussitôt dirigée <?yr l'hôpital militaire. Leurs blessures n'étaient pas graves. Prisonniers de guerre, ils ont été conduits a Bruges, oû ils ont pu rejoindre leurs camarades internés dans une ancienne caserne. „ Quelques-uns des blessés sont très mal arrangés. Un bnave soldat d'infanterie, qu'on désespère de sauver, n'a pas itçu moins de sept balles dans le corps. De nombreux blessés atteints au ventre par des shrapnels souffrent de péritonite. Un décès s'est produit hier. C'est celui d'un soldat qui avait eu l'épaule emportée par un coup de fusil. Dans toutes les salles ont a placé des fleurs et des plantes vertes afin d'égayer quelque peu ces lieux de tristesse et de douleur.Les blessés à Anvers Blessés arrives avant le 12 août : MM. Schmilz, sous-lieutenant du génie ; De Tombay, lieutenant d'artillerie; Fischer, gagiste au lie; Jacques, gendarme; Uytendue], maréchal des logis d'artillerie ; Van-develde, artilleur ; Lauwers, artilleur ; Pa-que, 12° de ligne ; Cuylits, 31e de ligne ; Van Lauteren,. 4e de ligne; Van Menter, artilleur ; Coudron, 9e de ligne ; Van*Kerkvoor-de, artilleur ; Termonia, 14e de ligne ; Bià-chop, 31e de ligne. Blessés arrivés le 12 : MM. Adolphe Laureys, 12° de ligne; Nicolas Wanet, 12° de ligne ; Aimé Dûment, 9* de ligne ; Victor Debormy, ae ligne; Gustave Bertrand, 12° de ligne ; Constant Voiles, 11e de ligne ; W. Janssen, 6e Comp. de transport ; Raymond Van Wynsberg, 9° de ligne ; Ferd. Furnemont, artilleur ; Mich. Monteyne, 12e de ligne ; Arth. Voituron, 12° ' de ligne ; E. J. De Peuttimile, 3° de ligne ; Guill. Willems, 12° de ligne; Jos. Willems, 9e de ligne. Tous ces blessés sont en traitement à l'hôpital militaire. UN TELEGRAMME DU COMTE CARNOT Le comte Garnot, descendant du général Carnot, qui sauva en 1814 nos faubourgs d'une destruction complète, a envoyé à l'occasion de cet anniversaire une dépèche de félicitations au bourgmestre d'Anvers. M. Carnot exprime ses vœux les plus confiants de succès contre l'ennemi commun, j M. le bourgmestre de Vos a répondu avec effusion à cette dépêche, qu'il a communiquée au public par une proclamation spéciale.3,000 VOLONTAIRES A TERMONDE Après quelques jours de fièvre, le calme est revenu dans notre ville. Les dépôts des régiments qui se trouvaient établis ici ont évacué les casernes. On annonce l'arrivée de trois mille volontaires, envoyés à Termonde, pour s'entraîner à leur nouveau et glorieux métier. A l'hôpital militaire et à l'institut Saint-Vincent, il n'y a que quelques blessés. Les autres sont des soldats épuisés de fatigua qui, après Quelques jours de repos, pourront rejoindre leur régiment. LES DELEGATIONS EN CAS D'INVASION La ville de Hasselt, siège du conseil provincial du Limbourg et du gouverneur de la province, se trouve isolée du reste du territoire. Plus de communication possibles avec le gouvernement. De nombreuses communes des environs se trouvent isolées également. Quelle est leur situation au point de vue administratif ? Une loi diu 4 août dernier nous fournit la réponse. Si, par suite de linvasion, le gouverneur a quitté son poste, le conseil provincial et la députiation permanente peuvent faire tous les actes qui nécessitaient son concours..Si le gouverneur est resté à son poste, mais si la province n'est plus en communication avec le gouvernement, les conseil® provinciaux et les députations permanentes peuvent, d'accord avec le gou vernement, faire tous les actes qui nécessitaient l'autorisation royale. En l'absence du gouverneur, conseil provincial et députation permanente se passent naturellement de son concours. Voilà pour ce qui concerne l'administration provinciale. , Passions au domaine communal. Les communes qui ne peuvent plus communiquer avec le siège du gouvernement peuvent se contenter de l'autorisation du gouverneur de la province pour les actes qui nécessitaient l'intervention du Roi. Il est statué par les députations permanentes sur les recours pris contre ces actes. Le Roi pourra impreuver ces décidons dans les soixante jours qui suivront la reprise des communications. Dans le môme délai, le Roi pourra, également annuler les actes des admin stra-tions provinciales et communales contraires aux lois ou à l'intérêt général. . ILLUSIONS PERDUES Que d'illusions se sont déjà dissipées depuis le début de la guerre ! Que le prestige allemand est déjà entamé ! Non seulement le prestige militaire, mais le prestige î îdus-triel basé sur le bluff, et sur des méthodes commerciales aussi peu estimables que les méthodes politiques de l'Empire. Nous entendions hier un industriel raconter que dans ses ateliers, tous ses ou- liers avaient poussé des cris de joie en-apprenant qu'à la suite de la déclaration de guerre ordre avait été donné par la dii f :tion supérieure de ne plus employer d'élér ents allemands -dans le montage des ustensiles fabriqués par la maison qu'il dirige • t de ne plus faire de commandes qu'à Londres ou à Paris. Tous les ouvriers étaient d'accord. oour' déclarer qu'il n'y avait pas moyen de i'aire de bon ouvrage avec les produite allemands, que ce n'était que camelote, que le « billig und schîecht » était aussi vr.û aujourd'hui que par le passé. — Mais comment vous laissiez-vou5 imposer ces produits ? — Que voulez-vous. C'était un ent: finement. Tout !e monde était ébloui, f. r.ciné par les méthodes allemandes qui nr.^ont qu'une singerie des méthodes améric|inés. La supériorité allemande était devëm j\ on n'a jamais su pourquoi, une ogme y tr'o1 . - > - Et puis, il y avait l'aplomb inébranlable de leurs agents commerciaux, leur 'habileté à se faufiler partout, à être inf/brmés die tout, leur obséquiosité visqueuse qui vous engluait. On se laissait prendre à cette ' complaisance active qui vous épargnait la peine de réfléchir à vos commandes. Ces gens savaient mieux que vous ce qu'il vous fallait : ils vous le persuadaient, du moins! Ils étaient prêts à satisfaire, sans discussion, tous vos désirs, tous vos caprices, à vous fournir tous les modèïes spéciaux que vous pouviez rêver C'était de la loque. Mais cela avait l'air fait exprès pour vous. Votre vanité ébait satisfaite et vous étiez enchanté Ils ne se présentaient pas chez le client comme les représentants de puissances égales, traitant, discutant avec eux, capables de leur montrer leurs erreurs ; mais comme des domestiques prêts à recevoir vos ordres, quels qu'ils fussent.Ils auraient Tait vos courses, si vous aviez voulu... Mais c'est fini ! Et nous allons revenir à des pratiques commerciales plus saines et plus dignes ! LE GENERAL LEMAN De 1' « Eventail » : Le hasard nous fait tomber sous les yeux un palmarès de l'Athénée Royal de Bruxelles, de 18G6, l'année de la guerre austro-prussienne.Nous y relevons en seconde scientifique le nom de « Georges Léman, de Liège », qui obtient le prix de langue française, le 1er accessit d'anglais, le 2° accessit d'histoire et de géographie, le 1er prix de mathématiques, Te 2° prix de dessin, le 1er accessit d'application, et enfin le 1er prix général.C'était le futur défenseur de Liège. Un de ses condisciples d'alors nous dit : u 11 révélait alors déjà de remarquables facultés en mathématiques, et l'on disait de Léman qu'il eût pu renouveler Je tour de foroe de Pascal, qui, seul, à douze ans, avait trouvé les premiers théorèmes de géométrie. C'était un fort garçon, taciturne, un peu brusque, qui, lorsqu'on l'ennuyait, tapait dur sur ses camarades qui le gênaient. Il était tenace et rien ne faisait fainlir une volonté indomptable. » On voit que l'homme n'a pas démenti l'adolescent et que les qualités en germe se sont logiquement développées. LES COLLECTIONS DE NOS MUSEES La commission des musées royaux a fait mettre en sûreté les principales toiles de notre galerie ancienne. Les plus précieuses, telles que 1' « Adam » et 1' « Eve n de Van Eyck, le « Martyre de St-Liévin », et d'autres chefs-d'œuvre de Rubens, sont déposées dans des caves à double voûte, à l'abri de toute surprise et de tout coup de main. LE PRIX DU BETAIL Il résulte d'une communication de M. le bourgmestre d'Anderlecht que le prix de la viande sur pied n'a pas subi d'augmentation et que le nombre de bêtes exposées aux marchés d'Anderlecht a suffi aux demandes d'achat ; quelques bêtes sont mêmes restées invendues. Le 29 juillet, le prix^du bétail sur pied était de 90 centimes à 1 fr. 22 pour les bœufs, de 82 centimes à 1 fr. 05 pour les taureaux, de 75 centimes à 1 fr. pour les vaches et de 79 à 99 centimes pour les porcs. Le 12 août, ces prix étaient 90 centimes à 1 fr. 16 pour les nœufs,80 centimes à 1 fr. 05 pour les taureaux, 75 centimes à 1 franc pour les vaches et 79 à 99 centimes pour les porcs. LA BALLE Du « XX0 Siècle » : A l'ambulance franco-beige de Bruxelles. Un soldat blessé — un Brugeois nornm& De Coene — est couché dans un lit. Il aœeçu une balle dans La jambe. Pendant que les médecins soignent ses camarades, avant d'arriver à lui, il a décidé, dans sa haute sagesse, de se soigner lui-même. Sous les couvertures, on le voit qui remue, comme s'il se grattait longuement la jambe. .Sou dain, il rejette les draps et pousse une exclamation de triomphe : — Ik heb ze ! (Je l'ai). En effet, il l'a ! Tout fier de ses talents chirurgicaux, il exhibe la balle qu'il vient d'extraire de sa jambe, en fouillant et creusant la plaie au moyen de son couteau — un vieux couteau crasseux. ù Un docteur accourt, contemple, tout ahuri, le chirurgien improvisé qui nettoie la balle avec une coin du drap de lit. Il s'efforce de prendre une grosse voix pour réprimander son simpliste confrère, tout en lavant d'urgence la plaie que le couteau a pu infecter. Puis des infirmiers pansent la jambe blessée et l'entourent de bandes de toile. Le soldat semble trouver tout ce luxe bien superflu. Des Français, à qui l'on vient de raconter les phases do l'opération, viennent voir le héros de l'histoire. Et l'un d'eux résume ainsi son opinion : — Zut ! s'ils sont tous comme celui-là, les Belges... 1 LLS COMEDIENS SOUS LES ARMES Suite aux notes sur « Le Théâtre et le Café-Concert à l'année » : Ont pris ou repris du service dans les armées françaises ou belges : M. Groen-velt, le récent piemier prix de comédie du Conservatoire, au 9e de ligne ; M. Buffière, régisseur de l'Olympia., qui a repris son grade de sergent-major au 9° de ligne ; M. Mahieu, qui a été appelé sous les drapeaux avec "le contingent de 1914 ; M. Bor-dier, qui est en France ; du Théâtre du t. Parc, M. Raucourt est aux grenadiers ; du Théâtre Molière, M. Calléja, l'ancien directeur, est à l'artillerie de forteresse en France.Sont rentrés en France également : MM. Léomis, Rolla et Sablet M. Laurent Swoîfs, le brillant ténor de la Monnaie et de l'Opéra, se prodigue à l'ambulance de la rue de Laeken. M. Henri de Névry a repris ses galons de sergent de la Compagnie des pontonniers à Anvers. De l'Alhambra : M. Léane est au régiment de ligne ; M. Auzat sert en France fDu Parc : MM. Marev, Gournac, Bosc et Laumonier servent dans l'armée française. LE MOTIF est' un Joll moT de théâtre. Ii est rapporté par un vieux Lorrain qui a réussi a revenir d'un village voisin de Montmédy et qui l'a entendu. Un officier et trois soldats allemand,fate prisonniers, sont amenés au village. L'officier a l'air furieux. Les soldats sont souriants. LTn habitant dit en allemand, à l'un d'eux . — Il a l'air bien fier, le lieutenant. Le «oldat : — C'est qu'il a mangé. Et nous, nous avons faim. LES FAUX BRUITS Ce qui devient absolument insupportable, ce sont les « gens bien renseignés » qui répandent avec une stupéfiante inconscient les bruits les plus absurdes et souvent les plus graves. C'est ainsi que jeudi on racontait dans tous les coins qu'un commandant d'un fort situé au nord de la ville venait d'être arrêté pour trahison. Afin de donner plus de poids à ces accusations, on les corsait de sots détails sur le compte de dieux de nos aviateurs les plus estimés. Or, tous cas abominables cancans sont archifaux. Le gouverneur militaire a promis de sévir avec vigueur contre ceux qui se prêtent à la diffusion de ces calomnies. Ce sera dVrilîeurs bien fait, car on observe que la plupart de ces bruits portent atteinte à l'honneur, au savoir et à la dignité de notre corps d'officiers. On dirait vraiment que des individus au service de l'ennemi s'efforcent à cette besogne malpropre dans le but die jeter le trouble dans les esprits et d'enlever au soldat la confiaj?ce que lui inspire l'officier. Il est temps que cela cesse ! Ui\5 SCASMDALE Du « XX0 Siècle » cette lettre un peu vive dans ses expressions mais qui contient, des réflexions d'un fond judicieux : Je rentre d'une tournée dans les campagnes du Brabant Wallon. Les réooltes sont mûres ; elles sont splendides. J'ai vu des gaillards de 16 à 17 ans, des hommes vigoureux d© 50 ans réunis sur la place, attroupés aux abords de la gare, ou attablés dans un estaminet. Le sujet de leurs conversations: la* guerre et ses conséquences : inutile d'ailleurs de rapporter les insanités qui sont débitées par ces stratèges. Penaant ce temps-là, j'ai vu quelques malheureux isolés, travaillant comme des nègres sous les ardeurs du soleil brûlant, complètement débordés par l'abondance de la moisson, à couper et à rentrer, et pleurant des larmes de sang parce qu'ils sentent que, livrés à leurs propres forces ils ne suffiront pas à la tâche. On ne pourrait assez flétrir les criminels — il n'y a pas d'autre mot pour les qualifier — qui assistent, in (Différents, aux efforts surhumains de ces courageux abandonnés à eux-mêmes. Ah ! pourquoi ne trouve-t-on pas d'imitateurs de ce bourgmestre die campagne qui — conscient de sa responsabilité — a requis depuis huit jours tous les gens valides de son village gamins hommes et femmes,a fait réunir le reste des bêtes dé somme et des chariots épargnés par la mobilisation et a « exigé » qu'on rentre la moisson en commençant par celle du plus pauvre pour finir par celle du plus, riche. Souvenons-nous que la famine sera à notre porte cet hiver et que rien ne doit être épargné pour en diminuer les horreurs. On parle de guerre... faisons une guerre acharnée à ces cloches creuses qui ne donnent que du bruit, à ces fainéants bavards et stupides qui seront les premiers cet hiver à venir pleurer aux portes pour qu'on les secoure. Ceux-là seront indignes de notre pitié ; car non seulement ils auront été les artisans de leur propre misère, mais ils auront largement contribué par leur indi-k gne paresse, quand tant da leurs oompa- VARTILLERIE FRANÇAISE EN POSITION trro te s se dévouent ' au pays jusqu à la mort, à l'extension de la ruine et de la famine.Les gardes civiques rurales deyraient être employées d'office à ce travail. Elles feraient là d'excellente besogne. Quiconque ue combat point, doit travailler Du Peuple : A quand le grand choc attendu ? Combien de jours grondera la canonnade de la bataille qui se prépare des confins du Brabant au fond du Luxembourg et qui, par la ligne des engagements et les masses en présence, éclipsera les rencontres épiques d antan : Austerlitz, Iéna, Wa-gram et Waterloo ? Est-co durant plusieurs semaines ou plusieurs mois que nous allons nous débattre dans l'horreur du cauchemar de la guerre ? Nous laissons à d'autres l'angoisse de ces vaticinations stériles et nous adjurons ceux-là qui n'ont point l'honneur et la consolation suprême d'être au front du combat, non seulement de surmonter toute alarme et de vaincre toute panique, mais de faire face à la tâche qui leur est assignée et aux responsabilités qui leur incombent dans la vie des cités qui sont restées en marge de l'invasion et de la mêlée. Il faut avoir la bravoure du labeur quotidien ; il faut à l'accomplissement de la besogne régulière apporter l'orgueil de la .vigilance de la *di£cir>3ine et de la ponctualité.Quiconque ne participe pas directement, -les armes à la main, au salut du pays, doit coopérer, du moins, à la défense du marché national. Il y va du ravitaillement du peuple comme des troupes ; il y va de nos destinées industrielles et commerciales.Usiniers, si vous êtes en état d'activer votre outillage et de garder votre personnel, vous n'avez pas le droit de fermer les fabriques et les chantiers. Ouvriers, si votre poste n'est pas sous les drapeaux il est près de vos machines. Nul ne peut se croiser les bras quand le fer et le feu menacent le sol natal et le patrimoine commun. Ce n'est pas assez d'être stoïque et courageux, il faut être diligent et prévoyant.- La famine nous sera certainement épargnée ; c'est entendu ; mais la crise du renchérissement des vivres nous viendra fatalement étreindre si nous ne parvenons pas à faire la part du désastre et à maintenir et sauvegarder jusqu'à la dernière minute, notre activité économique. Pas de calculs égoïstes en haut, pas de coupables défections en bas ! Quiconque ne combat point, doit tra^ vailler. Quand la patrie est en danger, la pire honte et la plus vile trahison ne serait-ce pas de demeurer un propre-à-rien ou un rien qui vaille ? La bataille parallèle Du colonel Repington, chroniqueur militaire du « Times » ; L'activité de la cavalerie allemande sur plusieurs pointe indique l'avance de l'armée allemande. D'autre part, les forces françaises seront en ordre de bataille vendredi et l'on pourra se mesurer. Dans l'hypothèse où les forces principales françaises se trouvent sur la ligne de la Meuse, de Verdun à Namur, il est évident que les masses allemandes se trouvent en présence de ce que la stratégie allemande aime le moins : la bataille parallèle. Une bataille parallèle, avec des forces approximativement égales a souvent des résultats indécis. Or, l'Allemagne, à cette heure, a grand besoin d'une bataille décisive. Elle doit tâcher de refouler l'armée belge qui bloque sa route. La question est de savoir s'il est opportun que la France et la Belgique attendent le combat ou prennent l'offensive.L'offensi-ve est dans la doctrine de guerre française comme dans la doctrine allemande. Tout soldat sait, qu'en principe, l'offensive présente de grandes avantages et que seule elle donne des résultats ^ecisifs. Mais dans une bataille paraneie,opposant des forces sensiblement égales, les avantages de l'offensive disparaissent et il semble préférable, dans ce cas, de laisser les Allemands venir à nous. Lorsqu'ils se seront brisé la tête contre nos positions bien préparées. alors, prenons l'offensive, et à la garde de Dieu, en avant ! avec furia ! C'était la théorie que de Moltke prêchait naguère à ses discipses : elle paraît très applicable dans le cas présent. BAVARDAGES De 1' « Eventail » : Les fausses nouvelles se comportent avec une rapidité foudroyante et grossissent de bouche en bouche. Mensonge l'arrestation d'un major des grenadiers accusé de trahison. L'officier en question était appelé par ses camarades « le Prussien ». C'était une simple plaisanterie, parce qu'il avait dans sa démarche une sor- j te de raideur. Cela a suffi pour faire propa- j ger une basse calomnie. Dans la nuit du 7 au 8 août, affirmait-on, il y eut dans une cour du Palais de Justice j l'exécution de dix-Sept espions, dont deux ' avaient fait partie du haut personnel de l'E- 1 cole allemande. On avait eu connaissance du fait par un des gardes civiques qui avaient fait partie du peloton d'exécution, ^eloto» formé des meilleurs tireurs. il n'y a pas tu urîe seule exécution à Bruxelles, où ies tribunaux militaires n'out pafi< été réunis. Mais ies inventeurs de nouvelles ne sa bornent pas à affirmer des faits qui peuvent être immédiatement contrôlés^ Ils propagent aussi des informations pius sinistres et plus douloureuses, parce quJon ne peut en vérifier l'exactitude. Il y a quelques jours, sur une plate-forme de tramway, où so débitent les histoires ies plus fantastiques, les potins les plus absurdes, fut racontée cette histoire : — Je me trouvais, il y a une heure,dans le bureau de rédaction de (ici le nom du journal). Le rédacteur chargé du service des informations a appris au ministère de la guerre la mort de X... et de Z/..,tués ce matin. Le parent d'un de ces soldats, qui faisait partie de la 3° division et dont on était sans nouvelles depuis plusieurs jours, entendit le propos, et interrogea rapidement le nouvelliste, qui précisa. Affolé, le malheureux courut au minisr tère de la guerre, où on refusa de le recevoir puis au journal où on lai affirma l'inexactitude du renseignement. Le rédacteur qui était absent avait simplement dit que ces deux soldats avaient été portés manquants à l'appel. L'anxiété n'en subsistait pas moins. Ce n'test que le lendemain soir qu'on put ti*ou-fâr le journaliste et apprendre de lui qu'un - de ses enfants avait rencontré une dame qui tenait le renseignement d'une amie, laquelle l'avait,'entendu dire par quelqu ^ii quelle ne connaissait pas. La nouvelle, au surplus, était fausse de tout point, mais pendant trente-six heures deux familles ont été plongées dans la désolation.Ce cas n'est pas isolé. C'est, ainsi qu'on a nommé parmi les morts le fils de M. Paul-Emile Janson,qui, étant de la classe de 1914, n'a pas encore été appelé. Evidemment, ces informateurs ne songent pas une minute à faire mal, mais leur besoin irréfléchi dé paraître bien informés, de parler, de potiner, de provoquer de l'émoi, leur fait commettre, sans qu'ils s'en doutent, des atrocités. La liste des morts n'est pas communiquée par le ministère de la guerre; le service télégraphique est suspendu avec Liège ; le service postal est mal fait, la plupart des lettres adressées aux soldats ne sont pas remises, — sur ce point, il est inutile de tenter des démentis, nous avons des preuves de notre affirmation, — la plupart de celles envoyées par les soldats ne parviennent pas a destination; il est donc impossible aux parents, qui tous sont dans l'angoisse, de savoir ce que sont devenus leurs enfants. Qu'on n'ajoute donc pas à leurs tortures pour le plaisir de parler. Que valent et où sont ies •' Zeppelins „ ? Où est-elle maintenant cette flotte aérienne qui, en 24 heures, devait semer la terreur sur les côtes anglaises ? Elle est dans ses hangars et n'en sort pas quoique la tempête ne sévisse pas. Les Zeppelins avec leur masse colossale de plus de 20.000 mètres cubes sont des engins d'un maniement difficile au sol (entrée, sortie de hangar, ancrage, etc.), dès que le vent dépasse 10 à 12 mètres à la seconde.Voilà le faitiîiiailes^accid'ents de ces dernières années confirment Il a donc fallu trouver un remède et cô remède, Tadministration allemande n'a pas hésité et l'a appliqué en construisant un système nouveau de hangars tournants.■ En effet, la gTande difficulté de la rentrée ou de la sortie dans le hangar fixa vient de la direction du vent-, qui, dès qu'il dépasse 10 mètres a la seconde risque d$ plaquer violemment le dirigeable contre les parois (accident dé Schaben, explosion du L-Z-I) ou nécessite un ancrage devant le hangar, ancrage dont le dénouement a été quelquefois fatal (perte du E-Z I). Le système du hangar tournant pouvant pivoter selon un angle de 45° permet, grâce aux deux entrées libres, la solution du problème pour l'orientation exacte selon le vent.. On estime qu'un hangar tournant coûte le prix environ d'un Zeppelin, soit 1.500.000 francs. Une paille ! L'Allemagne a donc dû faire à ce point de vue, d'énormes sacrifices. Dans la vallée du Rhin on a édifié un hangar tournant pour deux Zeppelins : à Hanovre, Dusseldorf, Cologne, Darmtadt, Mannheim, Metz, Labr, et Friedrischha-fen.Sur la frontière orientale, on en a construit à Kœnigsberg, Gra/udenz. A Biesdorf, il en existe un. Enfin les hangars construits par la marine à Wilhemshafen, Hambourg, Cuxha-ven, Kiel et Heligoland, ont été prévus comme hangars tournants. Union patriotique des femmes belges Il vient de se créer sous ce npm un Secrétariat permanent qui a pour bat ùc centraliser toutes les bonnes volontés féminines désireuses de ae dévouer d'un« manière quelconque au service de la Patrie^ et de i venir en aùle aux couvres créées pour ïv

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Dit item is een uitgave in de reeks La gazette de Charleroi behorende tot de categorie Brussel. Uitgegeven in Charleroi van 1878 tot 1944.

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