La gazette

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04 december 1918
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s.n. 1918, 04 December. La gazette. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7p8tb0zd3g/
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LA GAZETTE AEOMMEMEKT8 : POUR TOUT LE PAYS Pour Tannée. ^ «?ew,. , . Fr. 24.00 » six mois . .i^J . » 12 00 » trois mois. . . . . » 6.50 Pour le mois de Décembre: 2 francs en plus Les anciens abonnés ont droit à une déduction de 4 francs sur l'abonnement d'un an ; do 2 francs sur l'abonnement de 6 mois — en compensation des quatre mois d'abonnement qui ne leur ont pas été servis en 1914. AMWOME8 s ANNONCES ORDINAIRES ï 50 centimes la petite ligne. RECLAMES iprès les spectacles) : 2 francs la ligne; FAITS DIVERS (Corps du journU) : 3 francs la ligne. ? (Fin du journal) : 2 francs la li^ne. NÉCROLOGIE : 2 francs la ligne. les annoncest s'adresser au service de la publiât C RÉDACTION et ADMINISTRATION : 86, RUE DU MARAIS, BRUXELLES. — Téléphoné j Administration \ \ \ b tel* MEFIANCE C'est. M. Wilson, surtout, qui a fait le succès 3e la distinction qu'on a cherché à établir entre l'Allemagne et son ancien gouvernement, l'autocratie militaire. On sait si elle a été souvent invoquée! Répondait-elle bien à la réalité? Il est permis •d'en douter. Il était bien rare, avant la guerre, de rencontrer un Allemand qui ne îût pas enchanté de s s instilu i jns, de son gouvernement, du régime établi dans son pays, qui ne professât bas pour les Hdhcnzolleni, y compris leur dernier représ 'niant en fonction, le dégénéré Guillaume II, une admiration sans m Mange. Chez nous-mêmes, combien de gens s'étaient laissé éblouir par la force, au moins apparente, que l'Allemagne tirait de son esprit d'organisation, de sa discipline; combien de fois nous l'a-ton donnée en exemple!Combien de fois nous en -a-t-on vanté les avantages ! Quant aux Allemands, y en avait-il qui ne portassent point dans leur cœur la devise ; Dent c'i-land ûb r ailes, et qui n'eussent caressé le r ve *de la réaliser un jour et d'imposer au monde la (Suprématie de leur race ? Nous nous rappelons ce jeune homme, rencontré dans un train qui nous ramenait de Diissel-dorf, quelques mois avant la- guerre, et qui à brûle pourpoint nous demanda pour qui la Belgique prendrait parti en cas de conllit entre l'Allemagne et la France. Et comme nous lui rë-jxmdions : — Contre la première qui violera sa neutralité, qui franchira ses frontières... — Alors, ce sera contre nous. Et il nous annonça la guerre pour l'annés sui- ' Tante au plus tard. Comme nous lui demandions, en lui montrant la région d'industrie en pleine activité que nous traversions, quel avantage l'Allemage aurait à faire la guerre alors qu'elle était en train, par son travail et son commerce, de devenir la mal- 1 Iresso du monde, il haussa les épaules : — L'Allemagne n'est pas riche... C'est la France qui est riche... Nous avons eu tort de ne pas lui demander quarante milliards en 1871. C'est en France qu'il y a de l'argent... Nous Irons le prendre » La Gazette a rapporté cette conversation. Ce jeune homme avait bien l'air de vouloir nous épater, de bluffer un peu. Mais son assurance montrait aussi que ses paroles reflétaient une ■opinion courante dans son pays. Et lorsque la guerre éclata, il est certain ■qu' elle n'y causa ni surprise, ni mécontente- 1 ment, qu'on s'y attendait, et qu'on l'y considé- : rait, unanimement, comme une bonne affaire. Ce qui ne vaut pas moins, c'est que l'Allema-,gne entière se rua dans l'aventure avec enthou- ' siasme et que jamais les soldats allemands n'hé- ! sitèrent à commettre les atrocités qui leur 1 ifurent commandées par leurs supérieurs, sur- J tout au début, et surtout dans notre malheureux pays. Les Allemands n'y avaient pourtant jamais rencontré d'hostilité : ils étaient libres de venir s'y installer comme chez eux ; une multitude d'entre eux avaient fait fortune, joui d'une existence autrement douce et facile que celle qu'ils .auraient menée chez eux. Peu importe, Visé, ■ Louvain, Dinant, en savent quelque chose ! Ils '«'eurent d'autres soucis que de chercher de méchants pré extes pour justifier l'infamie qu'ils ^commettaient : et le manifeste fameux de leurs •intellectuels montra comme la guerre répondait bien au désir intime de la nation pensante. Toutes les ressources du pays, tous les efforts de ses savants aussi bien ceux des dernières brutes teudesques furent mises au service de la monstrueuse agression. Il n'y eut pas d'Allemands qui reculèrent devant les massacres et les violences les-plus barbares. Il n'y en eut point qui .hésitèrent â torpiller les villes ouvertes, à couler les çavires et à noyer leurs équipages et leurs passagers, à aller bombarder, avec leurs dirigeables et leurs aéroplanes, les villes ouvertes et sans défense, à attaquer les localités des côtes anglaises, à piller et à voler pour le compte de leur gouvernement ou pour leur compte personnel. II n'y en eut point qui répugnèrent à anéantir les villes et les villages sous prétexte de nécessités stratégiques et militaires, à affamer et à ruiner les populations des territoires envahis, à maltraiter les prisonniers, à procéder à ces rafles de malheureux dont ils faisaient des esclaves pour les vouer aux plus dangereux travaux. Si quelques-uns d'entre eux eurent quelques velléités d'humanité, ils furent bien rares ; et leur exemple frappa les imaginations précisément parce qu'ils étaient exceptionnels, extraordinaires. Si le coup du Kaiser avait réussi, ils n'auraient pas eu assez de voix pour chanter sa gloire ; ils lui auraient élevé des statues hautes comme des montagnes; ils l'auraient appelé Guillaume le Grand et se seraient traînés à ses pieds. Mais son coup a manqué Grâce à nos alliés. comme disait un coiplet de la Carmagnole. Ils ont fini par soupçonner qu'ils avaient commis une des erreurs les plus funestes dont l'histoire fasse mention ; et alors seulement les moins bornés d'entre eux ont commencé à venir à résipiscence, tandis que les autres accentuaient leurs violences, comptant encore réduire par la terreur le monde coalisé contre eux. C'est quand ils y ont vu tout à fait clair, quand ils ont senti que leur situation était désespérée que la distinction entre l'autocratie et le peuple allemand a commencé à faire sentir ses effets. Ils n'auraient peut-être jamais découvert eux-mêmes que leur caste militaire les avait perdus, que leurs Hohenzollern, en les organisant, depuis des siècles, en une gigantesque puissance agressive et en les lançant délibérément à l'assaut de la civilisation, les avaient rendus odieux à tout l'univers, avaient fait do la nation allemande, telle qu'elle était organisée, un danger pressant pour tous les autres peuples, rendu indispensable la coalition qui l'a vaincue. Mais ils se sont aperçus alors du parti qu'ils pouvaient tirer de la distinction établie par leurs adver-aires entre eux-mêmes et leurs gouvernants. Et avec celte souplesse d'adaptalion aux circonstanc es el. cette bassesse qui les distingue dans l'adversité, ils se sont retournés con're ceux qu'ils avaient portés si haut.. Comme le Franc Illodwig ils ont brûlé ce qu'ils avaient adoré ; ils on1, commis une vilenie de plus pour se tirer d'affaire. Ils ont saisi la perche que M. Wilson leur avait tendue; et ceux d'entre ncus qui avaient pu douter de l'efficacité du principé proclamé par le Président des Elats-Unis, ceux qui avaient cru que l'Allemagne serait tombée en beauté, en se serrant jusqu'à la dernière extrémité autour des maîtres qu'elle s'était donnés, ont dû se dire q.ue le Président connaissait mieux qu'eux son caractère, savait mieux qu'eux à quel degré d'abaisse-. ment elle était capable de se résigner. , Est-ce à dire qu'il faille compter beaucoup sur ; sa résignation et sa soumission, croire qu'elle j acceptera son sort? Ce serait naïf. Nous avons trop vu que le c.han-. gement de gouvernement n'avait pas altéré le caractère allemand; les autorités parlementaires, | républicaines, bolsjewickes, pl itùt bozh-.s jewic-kes ! qui remplacèrent les autorités impériales ne ' nous ont pas laissé de meilleurs souvenirs que celles-ci; et leurs agissements etiez nous n'ont pas été plus tolérables que ceux des autorités antérieures Les derniers souvenirs de leur passage en font foi! Les AUemari ls n'ont cédé qu'à la force; c'est seulement quand ils ont été jetés hors de notre pays que nous avons respiré en sécurité.Aujourd'hui, ils se plaignent, ils geignent, ils font l'àne pour avoir du so i. ils jouent kam >ra-. des, ils se rejettent de l'un à l'autre la responsabilité de ce qui est arrivé, ils proposent eux-mèuies de livrer les gredins qui se sont spécialement dislintués par leurs excès; mieux : leur Kaiser en personne cherche à tirer son épingle du jeu, . à nous p rsuader que son valet son Bethmann-HoUveg a fomenté la guerrj! C'est ceiui-ri le pelé, le g ileux d'où nom vient tout le mal. Guillaume évidemment n : veut pas demeurer en reste de làchelé avec s;s sujets! Et il est trop stupide piur se rendre compte qu'en accusant maintenant son chancelier de l'avoir envoyé ] ramoner en Norvège, i) plaide coupable, il reconnaît lui-même quo la guerre a été s.m oeuvre. Mais n'oublions pas le vieux conte de l'homme qui cherchait quelle é ait la meilleure matière pour faire des souliers, et auquel son voisin disait : Prends un gosier de chantre, parce que ça ne prend jamais l'eau ; et de la rancune d'Allemand, parce que ça ne s'use jamais. De la rancune, une rancune effroyable, c'est ce que nous pouvons être bien sûrs qui fait le fonds di toute cette repentance et de tou e cette humilité. Ils sont tombés de trop haut, leur déception est trop forte pour qu'il en soit autrement. Et s'ils souscrivent aux rigoureuses conditions de paix qui leur seront imposées, ce ne sera,certainement pas sans la résolution secrète et-tenace de se venger un jour. Et de se venger de nous, surtout, qui avons été la cause première de leur chute, de nous qui, les premiers, avons affronté sans sourciller les menaces de la puissance allemande, le tintamarre du glaive allemand, les mâchoires et les grognements de l'ogre allemand, et qui avons donné le premier coup de botte dans le vaste derrière allemand. Oh! ils ne nous le pardonneront jamais; et ils employèrent, pour nous le faire payer, toutes les ressources, toutes les combinaisons de leur four" berie, de leur imagination fertile en ruses. Ne nous faisons pas d'illusions là-dessus et ne nous laissons pas prendre aux avances qu'ils nous fe-; rons, aux pièges qu'ils nous tendront, aux pré-. textes qu'ils inventeront pour endormir notre dé-, fiance. Il faut que, dorénavant, entre eux et nous ! tout soit fini, irrévocablement fini, jusqu'à ce ; que nous ayons la certitude qu'ils ont vraiment fait peau neuve. Nous nous sommes tirés de leurs pattes. N'y retombons plus ! Moi, c'est autre chose ! Ce qui étonne toujours, c'est le flegme, le détachement, avec lesquels un accapareur entend dauber ses pareils. Souvent même, il fait chorus avec les contempteurs des mercantis, s'il ne renchérit pas en malédictions sur eux. D'où vient ce calme, cette indifférence chez des gens 'à qui l'on dit leurs quatre vérités, et vérités cependant peu agréables à entendre? De ceci que, quatre-vingt-dix fois sur cent, l'accapareur est intimement persuadé qu'il n'en est pas un. Ce qu'il a fait, lui, il en est absolument persuadé, était licite, ne sortait en aucune façon des bornes de l'honnêteté! Mais les autres, ceux qui lui faisaient payer tel ou tel produit dix ou vingt fois sa valeur, ceux-l)à méritent d'être châtiés sévèrement, parce que, là, c'est sa bourse à lui qui a pâti de leurs opérations, sa bourse qu'il a emplie cependant à déborder en aggravant encore la misère de ses compatriotes. — Moi, c'est différent ; si je ne l'avais pas fait, un autre l'eût fait à ma place! /Excuse boiteuse, derrière laquelle la plus grande partie de ceux qui nous ont affamés s'abritent. Ils ne s'aperçoivent pas que cela revient à dire : — Il est profitable d'être une canaille ; or, il existe pas mal de canailles, dépêchons-nous de faire le profit avant elles! Ils prononcent ainsi, sans s'en douter, condamnation sur eux-mêmes. Un autre de leurs paravents a été la * liberté du commerce », liberté qui leur permettait de ramasser une fortune dans les larmes et le deuil d'autrui. Il nous souvient, <k ce propos, d'une caricature qui fut affichée sur les murs de la ville. Elle représentait deux messieurs, en pelisse, les doigts pleins de bagues, regardant passer une femme en deuil. Et l'un des deux vampires glissait dans l'oreille de l'autre ces mots : — J'ai trouvé un coup à faire... sur le crêpe! 'C'était l'absence de tout sentiment humain chez cette espèce de gens caractérisé en une courte phrase. — Ne vous étonnez pas, nous disait un Bruxellois connu pour ses mots amusants que ces gens aient perdu toute conscience : ils n'avaient qu'une conscience élastique, une conscience en caoutchouc. Elle a été saisie par l'occupant. A a A N D i/Université flamande Le mouvement de réprobation contre le projet d'établir ou plutôt de rétablir à Gand l'Université flamboche prend une extension des plus caractéristiques. Des députations d'hommes de haute culture sans attache ni avec la politique ni avec l'Université même se sont rendues chez les sénateurs et députés pour leur exprimer leurs appréhensions. Ils ont recueilli les assurances qu'aucun des mandataires gantois, sauf M. Anseele qui a contresigné jadis le projet de loi, ne votera la mesure annoncée par le gouvernement et qui consacrerait l'étrange dualisme uaivexsiiaire à GancL J: s Le Conseil communal aussi s'est ému de ce ] e projet, dont on recherche en vain des parti- i :- sans ici. Il faut croire que tous ont pris la < - fuite aux trousses de leurs protecteurs allemands ou que la franchise manque à ceux qui ] r sont restés au pays, car nulle part on n'en- < S tend plus défendre sérieusement l'idée d'exiger que l'Université de Gand soit flamande. i Le Conseil communal votera également une î - énergique protestation contre le projet de e , flamandisation. 1 Le Conseil de discipline de l'ordre des avo- i 3 cats, réuni d'urgence, a adopté à l'unanimité î le texte d'une adresse au Roi, dans laquelle £ 5 il demande, au nom du barreau de Gand, £ - que « l'Université actuelle soit maintenue in- i ; « tégralement telle qu'elle existe, tandis que i « le projet qui semble improvisé sous -l'em- ? > « pire d'une erreur sur les sentiments vrais' ' ■ « du peuple flamand, fait courir au recrute-« ment et à l'avenir du barreau de véritables > « dangers. » Le texte de cette adresse sera envoyé aux t - législateurs, à tous les barreaux de Belgique. f '■> D'autre part, on va étudier le projet de fê- ( l ter dignement le, centenaire de l'Université j ■ de Gand, fondée en 1&17. L'an dernier, cet , heureux événement a été marqué, il est vrai, , ■ par de vagues solennités allemandes; séance 7 î dite académique présidée par le gouverneur - allemand général von Falckenhau2en et un ( î nombreux état-major militaire, tous en uni- j ■ forme et le casque sur la tête, entourés des } ■ professeurs fantoches actuellement fugitifs et _ 1 latitants; inauguration d'un «studentenheim» 18 • par les mêmes sipiili-autorités dans un nouvel -hôtel rue Neuve-Saint-Pierre, décoré à la » ! mode teutonne de verdures pesantes enru-! bannées de couleurs allemandes; banquet officiel avec le premier toast à l'empereur aile- f; i mand Guillaume II, « le véritable fondateur t: de l'Université flamande ». Toute cette mascarade académique est encore présente à la î mémoire des Gantois. Il faut des fêtes cente J naires dignes de l'Université, qui a fourni v • tant d'hommes de science et tant d'éléments I i à la grandeur politique, sociale, économique i de la nation. L'Université les aura. On les ^ î prépare et devant la relation officielle de son t - passé, devant l'histoire de son patrimoine p î scientifique, le gouvernement sera honteux a d'avoir proféré des intentions sacrilèges à l'a- 3 dresse de ce foyer d'enseignement supérieur, 1 ; « en ce moment surtout, comme le dit une des F - « protestations, où le génie des peuples latins r t « a reconquis son rang dans le monde, et où ^ ï « toute tentative d'éteindre ou d'amoindrir j [ « son influence en Flandre, apparaît comme n ; « un grave péril pour l'avenir intellectuel du « peuple flamand ». q ' Le Conseil académique de l'Université de Gand a conféré le diplôme de docteur Tlono- ; ris Causa au président Wilson, à MM. Cle- , ' menceau et Lloyd George, aux maréchaux ' Foch et Joffre, à l'amiral Beatty, au général î1 Léman et au cardinal Mercier. Un Gala patriotique p ' L'administration communale avait organisé P samedi soir une représentation gala au [ Grand-Théâtre, à laquelle assistaient toutes j?, ' les autorités. Au premier rang se trouvaient jj de nombreux officiers belges et des officier; français auxquels on fit des ovations signifï ^ catives, surtout depuis que l'on sait que c'est a pour éviter des manifestations favorables que ^ les troupes françaises revenant du front onl été tenues à l'écart de Gand, dans la marche triomphale des alliés vers le Rhin. ' Une longue ovation a salué l'entrée dant v la loge de la Régence du bourgmestre Braun, 3 des échevins De Bruyne et Dewardt, que le ^ public revoyait avec joie dans leurs fonctions depuis les années d'exil que l'oppression aile- ? mande leur avait injustement infligées. ^ Le spectacle a débuté par l'exécution des " divers airs nationaux des pays alliés, chantés ^ par une nombreuse masse chorale mixte. La salle, debout, a acclamé et bissé. La Braban- ^ çonne, chantée sur le nouveau texte antialle- 0 mand, a été le gros succès de cette partie du ^ programme. On a représenté l'acte de la n Muette de Portiez avec le duo patriotique : s « Amour sacré de la Patrie ! », puis un acte de la Fille du Régiment, dont le finale: «Salut ® à la France ! » provoqua un enthousiasme c délirant. Enfin l'acte d1 Aida avec la marche triomphale, monté avec un luxe inaccoutumé, termina cette mémorable soirée — pour la- ï quelle l'assaut aux places fut tel qu'il y aura des reprises ce soir et probablement jeudi. ^ Tout cela fut conduit de main de maître par à le compositeur Oscar Roels. ^ f; LA HOLLANDE c EX p le Passage des Troupes allemandes : Une dépêche de Londres nous apprend que y la déclaration publiée par le gouvernement ^ hollandais, concernant le passage de troupes e allemandes par le Limbourg, est considérée u comme insuffisante par les gouvernements de l'Entente. jj Les explications reçues jusqu'ici ne sont n pas regardées comme satisfaisantes; et il sem- v ble probable que de nouvelles représentations p seront faites si les explications subséquentes ne donnent pas satisfaction. ^ On sait que, dans une première note, le ^ gouvernement hollandais avait d'abord af- n firmé que le passage des troupes allemandes 0 s'était effectué du consentement des gouver- a nements alliés. C'était faux. Les gouverne- ^ ments alliés avaie.çS, été placés devant le fait j accompli,et leurs ministres à La Haye avaient formulé les plus expresses réserves. Le gouvernement hollandais essaya alors d'expliquer qu'il avait dû prendre une déci- v ! sion immédiate et qu'il la prit en n'en visa- 7 1 géant que l'intérêt des populations belges. E i II laissa échapper ainsi environ 200,000 Al- s< lemands, avec un charroi et un matériel con- r( ! sidérables. Or, à ce moment les routes belges î étaient congestionnées; si cette armée aile- " ■ mande n'avait pu prendre la voie hollandaise, ^ i elle n'aurait pu évacuer dans le délai voulu » et serait tombée tout entière aux mains de l'armée belge; d'après les stipulations du S( > traité d'armistice, elle aurait été faite prison- n ■ nière. d La Hollande a donc permis à 200,000 prison- oi 1 niftKfl de a'éch&rm&r. alors nnp. la. rniprrp. n'p.Rt, éi ja'ë terminée. Si les hostilités reprenaient de- nain, ces 200,000 hommes pourraient repren- aji Ire les armes contre la Belgique. av  deux reprises, les Pays-Bas furent me- ur Lacés d'être entraînés dans le conflit mondial: :n 1914 et en 1916. di: Qhaque fois, au lieu de prendre l'élémen- qu aire précaution de garnir les frontières, le ail ;ou„vernement rappela toutes les troupes qui êti e trouvaient dans le Limbourg, laissant ainsi sé; 3 diamp libre à l'éventuel envahisseur alle-îand.0>> sont toutes ces complaisances que les rrgi lliés lui reprochent aujourd'hui et il en ré- an ulte évidemment une certaine tension diplo- fie iaf-iue. 17\ H n0  NOS LECTEURS , Sous prions instamment ceux de nos lec- pr- "ui ; qui habitent les confins de Vaggloméra- vrc ion ou les villes et localités de province, es1 insi que Vétranger, de nous faire parvenir J :ur adresse sans retard. |0,: N'as pourrons alors leur envoyer le jour- 'es al tous bande en attendant nue la poste ait fjn^ epr-'s1 son ancien mode de distribution. 7'hri soirement, on est prié d'adresser les emvndes d'abonnement exclusivement au urèr-u du journal, rue du Marais, 86, à nfl 'ru'cUes. 1111 in' — •—• à 1 Le P.oi a adressé ù l'armée, au moment où elle "le '.iversail la frontière allemande, la proclama- '1,1 on suivante : telj . Officiers, sous-officiers et soldats, pr( En 1914, l'armée belge s'est levée contre l'en- ex] alïis.eur pour défendre l'honneur de la nation. de£ endant plus de quatre années, vous avec com- pri atti;, loyalement un adversaire qui, se basant ser u" sa force, a commis tous les abus. La vie- u )ire a récompensé vos eiïorts. Vous allez main- înant pénétrer sur le territoire ennemi, non . as pour y procéder à des représailles, mais pour ' ssu-.;r l'exécution des clauses de l'armistice. ' Soldats de l'honneur, vous ne ternirez pas nie é(ia» de votre gloire. Vous continuerez à rem- du lir v >s devoirs avec fermeté mais aussi avec la gle lêmc loyauté. tio: En.respectant les populations, en sauvegar- anIBes propriétés, vous achèverez de confondre . ad«'-saire et de vous élever dans l'estime de 1 as Biliés. sa<: OH.iers, sous-officiers et soldats, je compte ' ne lus resterez dignos de la Belgique. s f,o: Albert. 94, T-JlEoîïseïl communal de Bruxelles von- j •it altester par lin hommage public les senti- de enta de reconnaissance qu'éprouve la populn- am on pour les services éminents rendus à la capi- i 'e pondant la durée de l'occupation allemande )a ir M le marquis de Villalobar, ministre d'Es- mé igne, ainsi que par M. Brand Whitlock, minis- est e des Etats-Unis, et par M. Van Vollenh.jven, , ù fut, avec le rang de minisire, chargé des af- prt ires de la Légation dos Pays-Bas, a décidé de pa ur oll'rir le tilre de « Bourgeois de Bruxelles ». ] Le diplôme, dont l'exécution constituera une ria uvre d'art, leur sera remis à l'hôtel de ville, - i cours d'une cérémonie solennelle, spéciale- qU' nt organisée en leur honneur. s 3 Le Roi s'est rendu lundi à Namur. Son chf Dyage n'ayant été décidé que la veille au pot nr, sa réception a revêtu un certain carac- fan ;re d'intimité. 1 Cependant, une foule enthousiaste a ac- cur amé notre souverain. Des fleurs lui furent soi itées sur tout le parcours; l'auto royale eut 1er eaucoup de peine à se frayer un passage à ■avers la foule compacte. 3 Arrivé à 10 heures, le Roi, accompagné du en eutenant-général Jungbluth et de quelques apj 'liciers supérieurs, s'est rendu au foyer du jj '( îéâtre, où il a été reçu par M. Procès, bourg- ' testre de Namur, et le baron de Gaiffier, fai- s'é mt fonctions de gouverneur. cûï Le souverain a assisté ensuite à un service cet ilennel célébré en son honneur à la cathé- ï raie Saint-Aubain. — trii Le premier convoi d'internés rentrant de poi ollande est arrivé hier à la frontière. d'à M. Masson, ministre de la Défense nationale, et 1 .Franck, ministre des Colonies,s'étaient rendus tue Cappellen pour le recevoir. M. Masson a souhaité la bienvenue au nom dn Duvernement, aux officiers et aux soldats Tenant au pays. Il a rappelé que la brusque chute 1 'Anvers fut pour l'opinion un coup de foudre. ' n refusait d'y croire. 11 e£t inévitable qu'en g0I résence de pareils événements les rumeurs les ^ !us erronées aient trouvé crédit, alors surtout ,ue la liberté de la presse était vinculée. Mais avi . vérité l'emporte toujours et l'on sait aujour- jes hui que la décision de soustraire, au dernier eu-loment, l'armée de campagne à l'étreinte de aV( 3ncerclement qui la menaçait dans Anvers, a Je ,é un des actes les plus hardis de cette guerre pa] ; parmi les plus féconds en résultats. Que dans j' ne entreprise aussi difficile, le sort de l'armée ce. 3 forteresse, obligée de se maintenir en dernier na' eu dans la plaça pour immobiliser l'armée enne ' j lie, fût à l'avance compromis et exposé aux pires nlr icissitudes, c'est ce qui ne peut être douteux jL| iur aucun homme de bonne foi. ^ ]( Aussi, ajouta le ministre, le gouvernement le ■oclame hautement. Ceux qui se sont trouvés no| ins la dure alternative de se rendre aux Aile- ( ands ou de franchir la frontière néerlandaise, nr; ît l'sé de leur droit et ont fait leur devoir en };a| ■rachant à un ennerfû délesté le triomphe de ay, aîner derrière lui des légions de prisonniers : guerre. . ^ sé\ Des troupes françaises ont encore tra- dié >rsé notre ville hier. Elles appartenaient à la :c division, commandée par le général Sirigny. Iles étaient pour la plupart composées de chas-;urs alpins reconnaissables à leurs bonnets inds. 1 Comme toujours les troupes étaient merveil- p'o uses d'entrain et de tenue. La foule qui, malgré le ' pluie, s'était massée tout le long de leur par- 5 mrs les a acclamées avec enthousiasme. de Des femmes et des enfants ont distribué aux vei ildats des fleurs et des cigarettes. Porte de Na- ch« ur, un homme du peuple s'est avancé au devant flai 1 drapeau d'un régiment d'artillerie légère et a A fert aux officiers commis à sa garde ^ux, I lormes gerhes jde chrysanthèmes. J S La réouverture de la Bourse est encore ijournoe pour des motifs d'intérêt général, dit un ivis de l'Administration Communale, affiché sur ine des colonnes du péristyle. fl s'agit d'un ajournement de quelques jours, lisent les uns, d'un mois, disent les autres, les-juels prétendent que la question de la monnaie dlemande, et cette monnaie elle-même, doivent Hre liquidées avant que puissent reprendre les iéances officielles de notre marché des valeurs. Il avait é'é annoncé que des soldats bel-;es — des carabiniers cyclistes — et des soldats uiglais, avaient été tués par les troupes alternantes au moment où ils pénétraient sur le sol de 'Allemagne. L'autorité militaire dément formellement cette louvelle. A propos des loyers, encore un mot : La loi proposée mettra aussi les petits pro-iriétaires dans cette situation qu'eux-mêmes de-'ront payer leur loyer sans recevoir ce qui leur îst dû. Le cas est le même pour les locataires qui sous-ouent une partie de leur habitation. En effet, ss loyers d'appartements et ti quartiers » sont, n majorité, inférieurs à 600 francs, tandis que e* loyers de maison dépassent ce chiffre. Les Alsaeiens-Lorra'ns se sont rendus en lombre à l'appel que leur avait adressé un Co-nité provisoire formé pour la défense de leurs n'érèts. Ils se sont réunis hier dans la salle du premier tage du Pathé-Palace et ont commencé par tlribuerla présidence d'honneur de leur société M. Roland, président de la Chambre de com-nerce française. Celui-ci a accepté et a remercié 'assemblée de l'honneur qui lui était fait en ermes chaleureux. 1 On a ensuite voté, â l'unanimité, l'envoi au irésirlent M. Raymond Poincaré d'une adresse xprimant l'inébranlable attachement à la France es Alsaciens-Lorrains résidant en Belgique. Ils irient le Président de bien vouloir leur ervir d'interprète auprès de M. Clemenceau et : u généralissime Foch pour les féliciter de leur évoûment d;ins la lutte pour le triomphe de la ustice et du Droit. 1 Un membre a ensuite demandé que l'assem- 1 lée voulût bien affirmer sa confiance vis-à-vis 1 u Comité provisoire. Celui-ci s'efforcera de ré-ler, d'accord avec les autorilés belges, la ques-ion des Alsaciens-Lorrains faussement internés 1 omme Allem inds et réciproquement, celle des 1 Jlemands voulant se faire admettre comme Al-aciens-Lorrains.Les personnes désireuses de s'adresser à ce 1 lomilé doivent avoir recours à M. Paul WeÙ, 4, boulevard de Waterloo. Au « Gala patriotique » du Grand Théâtre e Gand il y eut, samedi soir, un incident bien musant. On jouait la Fille du Régiment. Au deuxième acte l'actrice qui jouait le rôle de î Duchesse de Berckenfield prononça, confor- ' lément au livret, la phrase suivante : « Mon fils st un des plus beaux partis de la Bavière ». Aussitôt toute la salle éclata de rire et les im-récations se croisèrent : Non! Assez 1 A la : 'crte! Tant pis! etc., etc. Les actrices en scène étaient interloquées et iaient avec le public. S'il en est ainsi au théâtre, où tout est fiction, , u'est-ce qui attend les Boches dans la vie réelle ! j Elle a d'soaru avec les Allemands, la fà- . heuse grippe espagnole, La température n'est , ourtant pas devenue meilleure depuis, il s'en aut. ] Est-ce la joie et le bonheur qui ont opéré cette | ure radicale? et le rire serait-il un microbicide ouverain? Nous ne savons. Nous pouvons signa- | îr le fait, mais non l'expliquer. ' i Les bureaux de l'Etat civil sont assiégés, n ce moment, par la catégorie de particuliers < ppartenant à la nationalité dite « indétermi- i :ie ». Nombre d'entre eux, pendant l'occupation, i 'étaient fait porter comme Allemands sur leur arte d'identité pour profiter des avantages que • ette qualité pouvait leur procurer. Mainlenant que la roue delà For'unea tourné, - ils voudraient bien redevenir des « sans parie », c'est-à-dire des sans patrie bien définie, iour n'avoir pas à supporter les désavantages ■ l'appartenir à une patrie démonétisée. Leur cas est soumis au Collège qui aura à sta-uer.Je suis oiseau, voyez mes ailes I Je suis souris, vivent les rat» 1 La colonie russe proteste contre le mépris ;ue beaucoup de Belges, semble-t-il, professent à on égard. Dans une lettre que nous transmet un le ses membres, M. Kronberg, avocat à la Cour l'appel de Petrograd, celle-ci nous fait remarquer ,vec raison qu'il n'y a pas lieu d'assimiler tous es Russes, résidant en Belgique, à ceux d'entre ux, d'ailleurs en petit nombre, qui ont trafiqué vec les Allemands. Elle attire notre attention sur e fait que nul prisonnier n'a été aussi mal traité >ar les Allemands que le prisonnier russe et que ss Russes ont subi à Bruxelles un régime d'ex-eption plus dur que les ressortissants des autres lationalités. Enfin, la colonie dément l'opinion courante ui tend à considérer tous les Russes comme des io!chevistes, ce mouvement n'exis'ant pas encore leur départ de Russie sous sa forme actuelle. Ille déclare aussi que jamais elle ne se mêlera à otre politiqueintérienre. Ces observations concordent avec la décision rise par le gouvernement belge de garder sa con-ance à M. Nelidoff, représentant russe accrédité uprès du Roi par le gouvernement Iverenski. Le flamingrantisme d'Etat continue à évir. Nous avons sous les yeux une lettre expé-iée de Slons, et dont le cachet postal porte : MONS 1 BERGEN 1 Et ce n'est pas un ancien cachet qu'on a em-'oyé, faute d'un autre; c'est un cachet, on peut 5 voir, tout nouveau... Si on procède de la sorte au nom du principe e l'égalité des langues, il faudra au moins, en ertu du même principe, employer aussi des ca-hets portant la traduction des noms de localités amandes. Par exemple : Westroosebeke — Ruisseau ouest des roses. Bolbeekbosch — Bois du ruisseau de la boule. 1 Schel'iewindeke Petit vent de l'Escaut, etc. , Jadis Bruxelles était une ville propre. Mai< les Allemands y ont déposé tant d'ordures qu'elle ressemble, maintenant, en certains endroits â une annexe de la ferme des boues. Le plus malheureux c'est que les habitudes de saleté des Allemands ont gagné une partie de notre population. Ainsi peut-on voir cer< taines rues transformées en un vaste urinoir. Pour y passer on doit traverser une vraie mare croupissante, et cela se passe en plein centre da la ville, à deux pas des artères les plus fréquen< tées. A ce propos, un ami nous raconte que l'au* tre jour, dans la gare du Nord, ne trouvant pas les anciens isoloirs propices, il en demande la place à un employé qui, d'un air dégoûté, lui dé. signe, de loin, le coin de la gare, vers l'angle da la rue de Brabant et de la place Rogier. Il y court, y trouve un ru'sseau infect, el s'aperçoit que c'est là, contre le mur, qu'on se soulageait depuis l'occupalion allemande. Il y avait même, pour passer le temps pendant l'opération, un écrileau allemand recommandant aux soldats de veiller sur leurs paroles de peur des espions I Depuis qu'on a annoncé que des mesures allaient être prises pour retirer la monnaie allemande de la circulation, de nombreuses personnes refusent de l'accepter. Dans beaucoup de magasins, sur les trams, si vous présentez un mark, on vous répond que le change est impossible; si vous sortez un franc la monnaie apparaît aussitôt. Il ïaut croire que cela masque toujours une petite spéculation etque certains tripoteurs s'amusent encore à accaparer l'argent belge. Ils en seront cependant pour leur peine, puisque les banques ont pris des mesures pour pou-voir jeter beaucoup de monnaie belge sur 1( marché d'ici à peu de jours. Ils sont du Miii, la plupart des soldat! français arrivés à Bruxelles depuis deux jours. Ce sont incontestablement des fils de la Provence, Il suffit de les voir, inutile même de let entendre : en un tour de main ils ont appris à notre jeunesse une nouvelle façon de manifestel sa joie. Ce ne sont plus des bandes qui parcourent la ville en chantant; nos hôtes du moment ont appris à leurs compagnons —et compagnes— d'a> musement, la farandole. Et ce qu'on rencontre mainlenant le soir, dans le centre, ce sont de longs serpents humains on< dulant à travers les rues. Ce qui fait que le plaisir est double : il est noui veau. * s La prochaine session du Jury central s'ouvrir;; à Bruxelles le 23 courant. Les demandes d'inscription et d'homologation de certificats d'études moyennes sont reçues au chef-lieu de chaque province, pendant dix jours, à dater d'aujourd'hui. Les certificats qui auraient été homologués en 1917 et 1918 doivent être représentés à cette session. Les épreuves préparatoires subies pendanl la même période sont nulles et non avenues. i L'exposition anti-boche s'est ouverte hiel après-midi à la salle jEolian au milieu d'une grande aflluence. De nombreux artistes y ont mis leur talent au service de leur esprit pour la plus grande joie des visiteurs. On s'y arrête devant les œuvres de MM. A. Lynen, Flasschoen, Migiiot, Thysebaert, G. Com-baz, etc., etc. M. A. Lynen a placé au milieu de ses illustrations un écriteau avec ces simples mots : Pendant qu'ils s'occupaient de nous, moi ja m'occupais d'eux. M. R. Ruttiens a fait une courte et spirituHE conférence; après quelques mots d'introduction,' il a lu des passages caractéristiques du poème Germania de 11. Heine, qui connaissait bien ses compatriotes. Il a obtenu un vif succès. — c A. ANVERS Notre ravitaillement. — Les activistes^ Les échevins M. le ministre Franck vient d'annoncer an bourgmestre que la « Commission for Reliei in Belgium », chargée de l'importation des vivres pour le Comité National, a décidé officiellement qu'à l'avenir Anvers serait utilisée comme port d'attache. Les navires de mer pour le ravitaillement seront envoyés directement à Anvers au lieu de Rotterdam. * * * Lundi après-midi est a?rivé à Anvers le steamer Marilebone. C'est le premier navire de la Harwich qui nous arrive depuis quatre ans. Il avait à bord sir Cecil Herslet, l'ancien consul général d'Angleterre à Anvers. * * * Les chefs de bureau de tous les services communaux se sont à nouveau réunis lundi matin dans le cabinet de M. l'échevin Weyler • et lui ont remis leur rapport concernant le personnel sous leurs ordres. L'enquête avance à grands pas et nous sommes en mesure d'annoncer que lundi prochain le Conseil communal pourra examiner les sanctions proposées par la Commission d'enquête d'accord avec le Collège. Les faits relevés contre les activistes consistent surtout pour le corps enseignant d'avoir fait de la propagande activiste parmi les élèves, d'avoir participé au fameux cortège du 3 février, où l'on vit un jeune instituteur porter un drapeau. D'autres encore sont rpupables d'avoir assisté au meeting de l'Hippodrome, où Adelfons Hendrickx prit la parole pour attaquer le gouvernement et l'armée 1 Les instituteurs activistes avaient même créé un syndicat et une revue : H et Vlaamsch Nationaal Onderwijs. Ces deux organisme* fonctionnaient sous la protection des autori tés allemandes ! * * * Nous sommes en mesure d'annoncer que M. P. Baelde occupera l'un des sièges d'éche-vin vacants. M. Van Peborgh a refusé définitivement l'autre échevinat et l'on cite comme candidats MM. Steger et Soeten. Mercredi 4 Décembre 1918 jLe numéro ^ DIX CENTIMES partout en Belgique. 48e année. — N° 17.

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Dit item is een uitgave in de reeks La gazette behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1871 tot 1940.

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