La gazette

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03 augustus 1914
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s.n. 1914, 03 Augustus. La gazette. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f47gq6rr3j/
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LA GAZETTE aboivivemewts s BRUXELLES &. FAUBOURGS : 0n an, 12 fr — Six mois, 6 fr. 50.— Trois mois, 3 fr. 50 HORS BRUXELLES : On an, 15 fr. — Six mois, 8 fr. — Trois mois, i fr. 50 A L'ÉTRANGER : Les prix de Bruxelles, le port en sus. Les aicftnemenls se prennent dans nos lureauto et dans tous les bureaux de poste. AMKOMCE8Ï ANNONCES ORDINAIRES : 30 wjitimes la petite ligne. RECLAMES Après les spectacles) : 1 franc la ligne. FAITS DIVERS (Corps du journal) : 3 francs la ligne. (Fin du journal) : 2 francs la ligne. NÉCROLOGIE : 2 francs la ligne. RÉDACTION et ADMINISTRATION : 86, RUE DU MARAIS, BRUXELLES. — Téléphone j ^dmhîïstration \ '. \ ! b lelr LA GUERRE Les hostilités ont commencé. - Ors se ba à Sa frontière fraiico-Eillemar&do, - Le Russes en Prusse orientale. MERCI ï . Le premier fait de guerre qui se passe danij nos régions est bien fait pour nous faire sentir le régime do violences qui s'est établi sur l'Europe. Le Grand-Duché est envahi par une armée allemande ! Ce petit pays honnête, laborieux, inoffensif, subit les conséquences de l'attentat de Serajevo. Quelle responsabilité peut-il bien avoir eues dans les démêlés de l'Autriche et de la Serbie? Aucune. Mais une armée trouvait de l'avantage à passer par chez lui. Elle y passe. C'est tout, ^ant pis pour lui. La guerre c'est la guerre ! L'événement a faft courir ici un frisson de terreur. Il nous a fait apprécier plus hautement encore qu'hier le bonheur d'avoir une armée, le prompt et l'admirable dévouement de nos officiers et de nci; soldats. Ah ! si cette année était deux fois, trois fois plus nombreuse, comme nous serions tranquilles ! Que de fois nous avons entenou oetto réflexion depuis quelquœ jours ! Et avec quelle joie nous l'avons entendue ! Car elle ma-rque autre chose que la crainte des dangers de l'heure présente. Les événements soudains et terribles qui viennent d'éclater ont brusquement réveillé ici un sentiment qu'une longue séouxité semblait avoir aesoupi. Ils ont exalté notre sentiment national. En se sentant menacée, la Belgique a éprouvé soudain un intense besoin do vivre, de rester elle-même, de so conserver à ses enfants et aux enfants de ses enfants. Elle a compris la Patrie en voyant la simplicité avec laquelle se dressaient, pour se sacrifier à elle, tous ceux de ses humbles fils qu'elle appelait à son aide. Elle a été émerveillée de la facilite avec laquelle s'accomplissait cette mobilisation redoutée, de la bonne volonté, de l'entrain, du zèle avec lesquels tous accouraient pour remplir leur devoir. La vieille bravoure de la race s est ranimée. En voyant paisscr partout nos braves pe-tits soldats, écrasés sous leur fourniment, ac-cablés par la chaleur, et si courageux, si prêts à tout, sans une plamie, sans une récrimination, nous avonr, été envahis d'une émotion profonde et inconnue. Nous n'avions que l'orgueil de notre activité laborieuse, de notre fortune économique. Nous avons maintenant l'orgueil de notre valeur et de notre individualité ; l'orgueil d'être un peunle. Nous sentons ce que c'est que l'âme belge. Nous comprenons que plus personne ne marchandera quand il s'agira d'assurer notre défense et de payer la dette du sang. Notre jeunesse nous donne en ce moment une admirable leçon. II y a quelque chose de plus inattendu, de plus réconfortant encore que le spectacle de ceux qui vont accomplir le devoir auquel ils sont tenus. C'est le spectacle de ceux qui vont au deva-nt de ce devoir. C'est cette admirable levée de volontaires qui, du jour au lendemain, sont aï 1er. s offrir au pays. Us étaient huit mille hier ! Huit mille, qui spontanément, délibérément se sont arrachés à leurs affections, à leurs plaisirs, à leurs aises, et qui veulent partager les fatigues, les peines et les dangers do ceux qui ont dû partir. Nous avons dit qu'on comptait parmi eux une quantité de jeunes gens portant les noms les plus connus de notre pays, appartenant a la haute bourgeoisie, à la noblesse. Ils ont senti qu'ils devaient donner l'exemple; ils ont compris l'excellent effet moral que produirait leur détermination. Ils ont trouvé que les hautes classes n'étaient pas encore assez représentées dans l'armée : et d'un geste, ils ont, rétabli l'équilibre. Qu'ils nous permettent de qualifier l'acte qu'ils ont si simplement accompli d'un petit mot, simple aussi, banal peut-être, mais qui exprime mieux que tout autre ce qu'il faut: C'est très chic ! Et du fond du cœur, tout le inonde leur orie : — Merci ! NOUVEAUX VENUS On ne mesurera que plus tard l'étendue du désastre que cette guerre folle, cette guerre odieuse déchaînera sût 1 Europe. Il y a quelques jours, des journaux américains constataient que ce conflit marquerait la fin de l'hégémonie européenne dans le domaine économique et montraient les Etats-Unis prête à s'emparer de cette hégémonie. Aujourd'hui on apprend que le Japon envisage l'éventualité de son intervention da.ns le conflit. Des traités — on l'avait quelque peu oublié — le lient à l'Angleterre. Il s'en souvient, lui. Et l'on comprend qu'il s'en souvienne. Il y a, pour l'empire nippon, un intérêt puissant à ne pas demeurer étranger aux événements, à exercer sur ceux-ci sa part | d'influence. La guerre russo-japonaise lui a1 révélé à lui-même sa puissance, a grandi ses ambitions, d'ailleurs légitimes. Son industrie, avec une étonnante rapidité, s'est développée. Ce peuple laborieux et sobre peut devenir une puiiysajico économique redoutable. Pour cela il ne lui manque qu'une certaine liberté d'action. Cette liberté, il le voit très bien, la guerre^européeime peut la lui donner ; elle peut être le prix du concours qu'il apportera à certains belligérants. Lorsque viendra la liquidation, il y prendra part ; et il 66 trouvera, quels que soient les vainqueurs, devait u-ne Europe prodigieusement affaiblie, qui no ]n»Lrra pas maintenir en Chine la barrière qn'ello lui oppose aujourd'hui. Sann doute, les conséquences que cette intervention co les constatations n.rnéilcaines irnil cmiTuVoir iiè seront pas immédiates. Aux phénomènes économiques que l'on peut pré-tf.jir, il faut, pour se manifester, du temps. Mais il est déconcertant de constater que les hommee d'Etat européens ne les aient pas prévus eux-mêmes ou que l'aveugle passion ait été plus forte que l'appréhension qu'ils devaient leur inspirer. Il n'y a plus qu'un seul espoir : certains pays vont demeurer quand même, en dehors du conflit. Ceux-là devront très vite, crier à ceux qui so battront : « Aissez ! » en leur montrant le péril commun, ce péril qui menace vainqueurs et vaincus. Le Japon ©i l'Italie Le « Times » annonce que le Japon appuiera ■l'Angleterre si eele-ci est impliquée dans la guerre qui se prépare. Cette nouvelle a une importance beaucoup plus grande qu'on ne lui en attribue. L'Allemagne, l'ennemie de l'Angleterre si le conflit éclate, a une escadre à Sin-Tao et la flotte japonaise pourrait s'unir à la flotte anglaise d'Extrême-Orient pour détruire l'escadre allemande. D'autre part, la flotte japonaise pourait faire un tort incalculable aux colonies allemandes. Mais ce qui est plus important encore : la coopération de l'armée navale japonaise aux opérations délierait l'Angleterre du souci de gardeT, par des navires de guerre, ses lointaines colonies, et ces navires pourraient immédiatement rallier l'Angleterre pour renforcer les escadres appelées à opérer dans le mer du NoTd contre les escadres allemandes. Les flottes alliées de l'Angleterre et de la France acquerraient ainsi une prépondérance de puissance beaucoup plus marquée sur la flotte allemande. L'intervention du Japon dans le conflit est donc un appoint énorme aux moyens d'action de la Triple-Entente. L'abstention de l'Italie, si elle se confirme, aura d'ailleurs aussi une influence énorme. Non seulement elle privera l'Autriche et l'Allemagne d'un gros appui sur terré, mais les Français pourront concentrer tous leurs corps d'armée sur leurs frontières de l'Est, y compris leurs forces rappelées d'Afrique, lesquelles pourraient d'autant plus facilement rejoindre les armées fran-, çaiyr.T:qnxr*î«rTKrvIreS"u« - n aTÏSport' lie courront" de danger que de la part d'une flotte autrichienne, peu redoutable ainsi isolée. Celle-ci serait contenue par les escadres françaises de la Méditerranée. Les Evénements Esi France Le ministère remanié Paris, 2 août. — Le Cabinet français a été remanié dans des conditions qui montrent que la France veut rassembler toutes ses forces pour la lutte qui s'annonce. M. Viviani garde la présidence du Conseil, mais cède le portefeuille des Affaires étrangères à M. Delcassé. M. Clemenceau devient ministre de l'Intérieur et M. Ribot ministre des Finances. Le général de Castelnau est nommé ministre de la Guerre et le général Pau devient généralissime de l'armée française. La nouvelle de la constitution de ee grand ministère a été accueillie à Paris par des manifestations d'enthousiasme. La mobilisation • Pans, 1" août, 7 h. 25 soir. — L'ordre de mobilisation a été affiché à 4 heures. Il a été très bien accueilli par la population sans enthousiasme exagéré, mais avec la résolution froide de faire son devoir. Les boutiques des armuriers ont été fermées par ordre supérieur. Les glands magasins sont presque vides, sauf les rayons de la chemiserie, de la chaussure où chacun s'approvisionne en hâte. Les gares sont prises d'assaut par les réservistes rejoignant leurs corps. On ne signale aucun désordre. Détails rétrospectifs Paris, 1" août, 11 h. soir. — Suivant des indications recueiiliiies de différents côtés, M. Viviani, dans sa seconde entrevue cet après-midi avec M. de Schoen, lui aurait dit, au début même de la conversation : « Vous mobilisez, nous le savons.» M. de Schoen ayant gardé le silence M. Viviani ajouta : « Cette attitude de votre gouvernement nous a dicté la nôtre, et nous avons été obligé de prendre des précautions analogues aux vôtres. Nos dispositions pacifiques demeurent intactes. Nous voulons la paix, et la ^meilleure preuve que je puisse en donner' c'est que, à l'heure présente, lie Parlement français n'est pas convoqué, ce que, constitutionnelle-ment, nous serions obligés de faire si nos intentions n'étaient pas pacifiques ». « Mais au-Tait objecté l'ambassadeur, des incidents* de frontière sont malheureusement à redouter » M. Viviani aurait répondu ; « Comment pouvez-vous supposer pareille chose, puisque nos'troupes sont à 8 kilométrés de la frontière. Nous sommes de ce fait exposés à la violation de notre territoire, et. il n'y a pas au monde une autre Puissance qui aurait consenti à faire de la sorte. » M. Viviani aurait ensuite constaté que, par contre, les troupes allemandes se trouvent au pied du poteau qui marque la frontière, et il. en aurait conclu que 6i des incidents venaient à se. produire, ils ne pourraient être provoqués que par les forces militaires allemandes. Appel au pays Paris, 2 août. — Le président de la République et les membres du gouvernement ont adressé hier — donc avant la déclaration de guerre de l'Allemagne à la Russie — l'appel suivant è la nation française : i^epais quelques jours d'état de l'Europe s'est considérablement aggravé, et, en dépit des efforts de la diplomatie, l'horizon s'est assombri. A l'heure présente, la,plupart des nations ont mobilisé leurs forces, et même des pays protér gés par leur neutralité ont cru devoir prendre cette mesure à titre de précaution. Des Puissances, dont la législation constitutionnelle ou militaire ne ressemble pas à la nôtre, ont, sans avoir pris un décret de mobilisation, commencé et poursuivi des préparatifs équivalant à la mobilisation, et qui n'en sont que l'exécution anticipée. La France, qui affirma ses volontés pjci-fiques et qui, dans ces jours tragiques, doni a à l'Europe des conseils de modération et un vivant exemple de sagesse, et qui multiplia ses efforts pour maintenir la paix du monde, ? est préparée à toutes les éventualités. Elle a y is, dès maintenant, les premières disposition! indispensables pour sauvegarder son territoire. Mais notre législation ne permet pas de rendre ces préparatifs complets, s'il n'intervient, 'pas un décret de mobilisation. Soucieux de sa es-ponsabilité et sentant qu'il manquerait à un devoir sacré s'i-1 laissait les choses en l'éta1" le gouvernement vient de prendre le décret qu m-pose la situation. La mobilisation n'est pas la guerre. Dans les circonstances présentes, elle anparaît au contraire comme le meilleur mo en difissurer lia paix dans l'honneur. Fort de '^on ardent désir d'aboutir à une solution pacifique de la crise, le gouvernement, à l'abri de ces précautions nécessaires, continuera ses effort; diplomatiques. Il espère encore réussir. Il compte sur le sang-froid de cette noble nation pour qu'elle ne se laisse pas aller à une émotion injustifiée, et il compte sur le patriotisme de tous les Français. Il sait qu'il n'en est pas un seul qui ne soiit prêt à faire son devoir. A cette heure, il n'y a plus de partis. Il y a la France éternelle, la France pacifique et résolue. Il y a la Patrie du droit et de la justice tout entière unie dans le calime, la vigilance et la dignité. Contre-coup des réquisitions Paris, 1" août. — La circulation des autobus a cessé à 6 h. 30 du soir. Em Angleterre La flotte anglaise dans la mer du Nord Flessingue, 2 août. — Un remorqueur de haut* mer a rapporté qu'il avait rencontré la nuii dans le Nord 17 grandes unités de la flotte r 'le mande filant vers le Shakerrack tous fou> éteints. La nuit dernière des pilotes signalèrent la pré sence de cinq navires de guerre anglais près il feu de Noordhinder. D'après les nouvelles qui ont suivi plusieurs flottes anglaises croisent dans la mer du Nord au nord de Flessingue. Tous les navires allemands ont dû rebTOusseï chemin. Ea AUemagne Guillaume II parle Berlin, 1" août. — Ce soir l'Empereur, parlant d'une fenêtre du château à une foule immense massée devant le château, a exprimé ses remerciements pour d'amour et la fidélité qui lui ont été témoignés. Quand il s'agit de combattre, a-t-iil dit, il n'y a plus de partis ; nous ne sommes plus que des frères allemands. Pendant le temps l'un et l'autre partis m'a bien attaqué. Je lui pardonne:de tout cœur. L'Emperf.u/i -père et souhaite M ie l'excellent sabre alk /(jLrj -o^rs- -V Ictvr "J* En Italie L'attitude de l'Italie Rome, 2 août. — Au sujet de l'attitude de l'Italie en cas de conflit, la « Tribuna » écrit : Suivant la ilettre et l'esprit du traité de la Tri-plice, l'Italie n'est pas obligée de participer à une gueTre n'ayant pas de caractère défensif. Le « Giomale d'Italia » écrit : L'Italie garde une attitude amicale envers les alliés et conserve intactes ses relations avec les autres Puissances. ILe «Japon Mauvais pour la Russie Tokio, 2 août. — Le journal « Nishinishi > écrit : « Le Japon doit absolument profiter des difficultés éventuelles de la Russie pouT réglei la question mandchoue-mongole. HieT a eu lieu un Conseil des ministres. En Autriche Un raoratorium Budapest, 2 août. — Le « Journal officiel annonce un moratorium de 14 jours. Les intérêts de la Dette d'Etat en sont exclus. En ©erlbîe Amazones Nisch, 2 août. — On mande de Valievo que le! autorités militaires de la division de la Drim ont reçu plus de 5,000 demandes émanant de: paysannes serbes demandant à être enrôlée: comme volontaires. Les petites puissances La Hollande La reine de Hollande est ailé hier matin, en automobile, faire l'inspection des troupes dans la direction de I oosduines. Le Prince-consort n'accompagnera pas lia Reine dans ses déplacements. Il est retenu pai l'organisation de la Croix-Rouge à laquelle il se consacre entièrement. Amsterdam, 1" août. — Seize classes ont ét< rappelées, soit'les réservistes.jusque 35 ans. Le; ponts et les gares sont gardés militairement de puis hier. Tous les trains ont été interdits aip voyageurs civils sauf pour les trains interna tionaux où les voyageurs en transit venant d'An gleterre ont pu s'embarquer. A Terneuzen les cafés et restaurants sont fer més depuis hier après-midi à 5 heures. On s< croirait en état de siège. Flessingue, 2 août. — La digue de mer d< "YVestcapelle est partout occupée par la troupe Les écoles sont transformées en casernes. L service de pilotage est suspendu. Les remor queurs sont envoyés pour rentrer les navires On attend toujours des instructions pour étein dre les feux de Westcapelle et de Nieuwe Slui sen tandis que les bouées seront éloignées et, s: nécessaire, coulées. Le navire de guerre «Noord-Braban.fr» est entré en rade. La Suède ■Stockholm, 2 août. — Une partie de la suédoise a quitté Stockholm hier pour diverse* destinations. Les manœuvres qui devaient com menoer ont été arrêtées. On attend les événe ments avant de décider la mobilisation de l'ar mée, mais la presse demande que les soldats devant faiTe des exercices en "septembre soien rappelés dès maintenant sous les drapeaux. Les garnisons de Gothland et d'autres en droits exposés ont été renforcées. La Norvège Christiania, 2 août. — La Norvège a fait tous les préparatifs qu'exige la situation. La Suisse Berne, 2 août. — Les autorités fédérales on décidé la mise sur pied de l'armée pouT assure: le maintien de la neutralité suisse. Premie: I iour de mobilisation : lundi 3 août. l'Espagne Madrid, 2 août. — La « Epoca », OTgane offi cieux du cabinet, déclare qu'en cas de confli international, l'Espagne observerait la plu stTicte neutralité, et que tous les bruits contrai res peuvent et doivent être tenus comme dénué; de fondement et considérés d'avance comm< démentis de la façon la plus catégorique. LES FÉIÏSOE GUERRE FRANCE ET ALLEMAGNE Un aviateur français jette des bombes Berlin, 2 août. — Une information militaire vient de parvenir que ce matin un aviateur fran çais a jeté dans les environs de Nurenberg de; bombes. Comme il n'existe pas entre l'Allema gne et la France de déclaration de guerre, ce fai constitue un délit du droit des gens. Les Allemands envahissent le Grand-Duché de Luxenibourf Luxembourg, 2 août. — Les Allemands eonl entrés dans le grand-duché de Luxembourg e1 se sont emparés de l'hôtel du gouvernement. Toutes les communications téléphoniques onl été. coupées. Luxembourg, 2 août. — Cette nuit est arrive en gare de Luxembourg un train de soldats al lemands. Ils se sont emparés de la gare et de; ; ponts qui commandent les lignes de Trêves et d< Trois-Vierges pour assurer le passage réguliei des trains militaires allemands à travers le Grand-Duché. Ils se sont présentés ensuite à k caserne de Luxembourg. Le major commandant le détachement de vo-: lontaires luxembourgeois a parlementé avec eux et a protesté contre la violation de la neutra-' lité. Les Aiilemands se sont retirés et leurs officiers se sont rendus au palais du gouvernement Us ont fait appeler les fonctionnaires de la Cour, qui parlementent en ce moment avec eux. Les Allemands disent que les lignes de chemin de fer leur appartiennent et qu'ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent ici. Us ne veulent pas se retirer. Luxembourg, 2 août. — 3 h. 7 soir. — (Télé gramme d'Etat).—Le ministre d'Etat du Grand Duché de Luxembourg, M. Eyschen, vient d< recevoir, par l'intermédiaire du ministre d'Al lemagne à Luxembourg, un télégramme di Chancelier de l'Empire allemand disant qu< les mesures militaires prises par les Allemand; à Luxembourg ne constituent pas un acte d'hos tilité contre le Grand-Duché, mais sont unique ment des mesures destinées à protéger l'exploitation des voies ferrées affermées à l'Empire al lemand contre une attaque éventuelle des trou pes françaises. Le Luxembourg sera complète' ment indemnisé pour les dommages éventuel: qu'il pourrait subir. T c;^nn Srhaak, conseiller du goiiv^tjlp.mkiiL Berlin, 2 août (dépêche officielle allemande). — Le Luxembourg, en vue de la protection des chemins de fer allemands qui s'y trouvent, a été occupé par des détachements de troupes du huitième corps. Arlon, 2 août. — Les Allemands ont pris pos session du Luxembourg ; plus de 100,000 hom mes traversent le Grand-Duché et se massenl le long de la frontière française. Il est évident que les cent mille hommes d< l'armée allemande qui ont traversé le Grand-Du ché de Luxembourg ne sont pas seuls engagé-dans les opérations. Depuis trois jours déjà l'Ai lemagne envoyait des troupes vers la Lorrain* et l'Alsace par ses voies ferrées. Et c'est un< grande bataille qui se livre. Les Allemands entrent en Franre Londres, 2 août. — L'ambassade de France î Londres a reçu, cet après-midi, une dépêche of ficielle qui annonce que les Allemands ont en vahi la France et franchi la frontière à Cirey. Cirey est situé juste sur la frontière d'Alsace Lorraine, à moitié chemin, en ligne droite, d< Strasbourg et Nancy. Engagement à la frontière Liège, 2 août. — On signale que des engage ments ont lieu entre les troupes échelonnées h Ion» de la frontière franco-allemande. Les Allemands auraient, dans certains de cei engagements, subi des pertes. ; RUSSIE ET ALLEMAGNE Les premières hostilités Berlin, 2 août. — Une patrouille allemande se trouvant pi'ès de Preshen, à trois cents mètres de la frontière russe, a eu à subir cet après-midi le feu d'une patrouille de la frontière TULes Allemands ont répondu. On ne signale aucune perte du côté- allemand ni du côté Tusse. Berlin, 2 août. — Cette nuit, des patrouilles russes ont attaqué le pont du chemin de fer su] la Warthe, pTès de Eichenried, situé sur la ligne : Jarotschin-Wreschen. L'attaque a été repoussée. » j Les Allemands ont eu deux blessés peu griève ■ ment. Les pertes russes n'ont pu être oonsta-- téaes. Les Russes ont ensuite attaqué la gare de ' Mileslaw, mais cette entreprise n'a pas réussi. Une colonne russe dans la Prusse orientale > Le chef de gare de JohannisbuTg et l'adma-nistTation des forêts à Biaila annoncent que s dans la nuit du 1" au 2 août une forte coJonne russe, avec de l'artillerie, a franchi la frontière de Sch.wid.den, qui est situé dans la direction sud-est de Biaila et que deux escadrons de cosaques se dirigent vers Jonannisburg. Le téléphone entre Lyck et Biaila est interrompu.Kœnigsberg, 2 août. — D'après des nouveUef dignes de foi, une patrouille russe serait entré* à Eydtkhunen. Le bureau postal de Bilderweit-schen serait détruit. Il est absolument hors de doute que les Russes ont franchi la frontière al 1 îemande en plusieurs endroits. Des bombes Berlin, 2 août. — Sur le pont du chemin de fer de Thorn, on a essayé de jeter des bombes d'un train ; l'auteur de cette tentative a été ■ arrêté. Thorn est situé à peu de distance de la fron- • tdère de la Pologne russe. , AUTRICHE ET SERBIE La marche des Autrichiens Les troupes autrichiennes s'avancent en troi: ; colonnes. L'une, celle de gauche, a son avant • garde à fëemendTia, entTe Belgrade et la fxon : tière bulgaro-Tonmaine. L'occupation de Semen ., «ai-mal à 1* t, 1t.+a rmativn i ta a n j>_— ift ftftrvi™ des communications de l'année autro-hongroise, . dû à l'initiative de l'archiduc assassiné, — de f, construire un pont sur le Danube, qui sert de 5 frontière entre 'la 'Serbie et la Hongrie. Cet ou-. vrage prendra un temps assez considérable; j d'autre part, la réparation du pont sur le Da-» nube, entre Semlin et Belgrade, occasionnera un autre retard, prévu d'ailleurs, à la maTche des troupes autrichiennes. La seconde colonne, celle du centre, s'avance par la Bosnie, au nord-ouest de la Serbie ; la tête de la colonne a déjà franchi la frontière à Ratpa et Loznitza, localités serbes situées sur 1 la Drina, à 110 kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest de Belgrade. Enfin, la troisième armée autrichienne, la colonne de droite, s'avance vcts les confins serbo-monténégrins, appuyée par la flotte de l'Adriatique, dont les canons tiennent en res-> pect les troupes monténégrines, dans le cas où . celles-ci refuseraient d'observer la neutralité ; pour se joindre à la Serbie. Echecs autrichiens Nisch, 1" août. — On annonce que des engagements sérieux ont eu lieu sur plusieurs points de la frontière. Pour la troisième fois, les trou-; pes autrichiennes ont essayé de passeT la Save et le Danube, près de Belgrade, par les îles situées à l'aval du pont du chemin de fer et à l'aval du village d'Iclinitza. Mais toutes leurs tentatives ont échoué ; le tir des batteries serbes placées sur les hauteurs de la Banitza, situées ; entre la brasserie Weifert et Toptiders et entre ] Toptiders et la fabrique de sucre, ainsi que sur , la colline qui domine Vinchnitza et Pantsoa, a ' été si efficace que les Autrichiens ont été con-! traints de se retirer hors d'atteinte des canons après avoir subi des pertes énormes. Les bords de la Save et du Danube sont jonchés de cadavres autrichiens. Furieux de leur insuccès, ils ont recommencé à diriger le tir de leurs canons cachés derrière les hauteurs dominant la ville de Semlin, sur la ville de Belgrade abandonnée par les troupes et mise sous la protection de la Croix-Rouge. Ce troisième bombardement a commencé vers onze heures et a duré plus d'une heure, causant beaucoup' de dommages. Lors de l'engagement qui a eu lieu en aval de Belgrade, le génie serbe a réussi à détruire complètement le pont du chemin de fer. Nisch, 2 août. — On mande d'Oujitsé que les volontaires serbes ont réussi à passer la frontière de la Bosnie sur teois points différents. AUTOUR DU CONFLIT Autre guerre en perspective? Londres, 2 août. — Le correspondant du « Daily Chronicle » à Salonique annonce que la Commission gréco-bulgare qui procédait au règlement de la dispute intervenue à propos de la délimitation de frontière; a brusquement interrompu ses travaux par suite de l'impossibilité d'aboutir à un accord. Une nouvelle guerre entre les deux pays paraît ainsi à l'horizon. Ce-penaanT., Tgs'negoCrauv'ns Athènes et la capitale de la Roumanie afin de trouver un moyen de faire respecter le traité de Bucarest. Mais le gouvernement grec n'en a pas moins ordonné une mobilisation générale à titre de ■ précaution. Toutes les archives d'Etat déposées à la Ban-- que Franco-Serbe ont été transportées à Salonique, accompagnées d'une forte escorte de soldats * serbes. Panique monétaire en Hollande 1 L'affolement monétaire, si injustifié, s'est k emparé de nos frèTes hollandais. [ Comme chez nous, les banques des grandes ' villes néerlandaises sont assaillies par une population ayant perdu toute mesure, venant réclamer du numéraire en échange des beaux brir , lets. . ... Contre cette panique insensée, les journaux ! hollandais s'élèvent en des articles énergiques. « Conservons notre calme et notre sang-froid hollandais, dirt le « Algemeen HandeLsblad », ■ ayons confiance en tout ce qui doit mériter no-: tre confiance, car la vie sociale n'est plus possible sans f esprit de solidarité et l'entr'aide. « Nos soldats prennent les armes. Et nous avons foi dans la force et le courage de notre : Û1 allais notre confiance ne doit pas se borner à notre armée. 5 « La peur est mauvaise conseillere ; et si nous ne voulons plus croire dans la force des liens qui, dans notre vie nationale, cimentent toute la vie sociale, alors nous portons un préjudice immense à la société et en premier lieu à a nous-mêmes. .. » Nous rapportons ces sages paroles pour qu'elles soient méditées aussi par nos compatriotes. Capitales provisoires Les deux nations serbes, la Serbie et Ze Monténégro, sont résolues à (lutter ensemble comme au moment de la guerre balkanique. Pour l'instant les deux gouvernements ont abandonné leurs capitales trop exposées aux attaques de l'ennemi.Cettigné est remplacee par un village situé près de l'ancienne frontière turque Podgoritza. La Serbie a délaissé Belgrade que les Autrichiens peuvent occuper d'un moment à l'autre. ' Les services publics ont été transportés non pas au centre de Nisch, la seconde ville, placée sut la principale ligne de chemin de fer, mais à Kra-gujevatz. Ce bourg a déjà servi de capitale au milieu du siècle dernier; il est à peu près à . égale distance de Belgrade et de Nisch. Mais il est situé dans l'intérieur du pays, au milieu d'une région montagneuse et à l'extrémité d'un embranchement. Ce serait donc seulement après avoir occupé presque toute le royaume que les Autrichiens pourraient arriver devant le siè^e du gouvernement. Film spécial Dans les ports anglais, on a trouvé une nouvelle application du cinématographe. On s'est ; servi, cette semaine, de l'écran cinématographi-| que pour rappeler à bord les marins en congé. Entre deux scènes, un avis ainsi conçu était , projeté : « Par ordre de l'Amirauté, tous les matelots en congé doivent regagner leurs navires dans un délai de quarante-huit heures. » Aussitôt, dans la salle on voyait des hommes se lever, et, sans manifestation, sans bruit, dans l'ombre, serrer quelques mains et partir. Dernières Nouvelles A Paris'l Paris, 2 août. — La ville est calme et déserte. Il ne circule plus d'autobus et très peu de trams. Les fiacres et les auto-taxis sont rares et ; sont successivement réquisitionnés. La gare du . Nord est gardée militairement. A 6 heures du . matin, des avis avertissaient le public qu'on ne . délivrait plus de tickets. Seuls, les militaires e 1 r.«-r>+ ont/vriemo ô sortir T"»o vant la gare du Nord, il y a des centaines d« personnes, hommes, femmes et enfants, qui attendent de pouvoir partn- pour l'étranger. Le? militaires se présentent en masse à la gare, et s'embarquent dans le calme le plus complet. Pas un cri. En face de la gare, au milieu de la rue, un groupe d'Allemands, femmes, enfants et hommes se tiennent groupés,attendant la formation d'un train qui leur permettra d'atteindre la frontière. A ila légation de Belgique, gardée par un piquet de soldats d'infanterie, les enrôlements continuent en masse. Au fur et à mesure, les militaires belges se rendent à la gare du Nord pour rejoindre la Belgique. Tout se passe dan» le plus grand calme. L'entrée des troupes allemande en France Bruxelles, 2 août. — Suivant des informations prises à bonne source, il se confirme que les Allemands sont entrés également en France dv" côté de Longwy. L'Angleterre et le Japon Paris, 1" août, 18 h. 24. — Le « Temps » croit savoir que le gouvernement français a reçu toutes les assurances sur 'le rôle naval et militaire de l'Angleterre en cas cle guerre franco-alile mande. Il croit savoir également que le gouvernement japonais a fait connaître qu'il était prêt à exécuter les clauses du traité d'août 1905 avec l'Angleterre.Fin du mouvement gréviste en Russie Saint-Pétersbourg, 1" août. — 16 h. 50. — Le Comité de la dernière grève, liquidant les résultats du mouvement ouvrier, a examiné la situation actuelle et voté ensuite la résolution suivante : a Nous considérons toute guerre comme un mal ; mais, tenant compte que, dans le cas du conflit russo-autrichien, la Russie se verra^ attirée contre sa volonté et que cette guerre n'aura pas pour la Russie un but d'expansion territoriale, mais devra assurer sa propre défense, le Comité général considère qu'il est utile de faiTe cesser tg»ut mouvement actif ouvrier, pour ne pas affaiblir la puissance militaire de la Russie. Le Danemark Copenhague, 1" août. — Le gouvernement s décidé d'affecter 18,000 hommes pour la défense de Scotland Jutland et Funen. La rupture brusque Londres, .2 août. — L'Agence Reuter apprend dans les milieux russes autorisés qu'au moment même où 'l'Allemagne déclarait la guerre à la Russie, celle-ci se trouvait toujours en conversation avec l'Autriche, le gouvernement russe étant décidé à faire l'impossible pour conservei la paix. Nouvelles sous réserves Dans l'après-midi, le bruit a couru que Guil- 1 JI aVPlt C'O M ,"01'PS (V TPVOlVÇT au ino me ni ou n passait uiucr o,2r l, uu^ii, u Berlin. Mais rien n'est venu confirmer cette nouvelle.Des voyageurs arrivés à Namur venant d'Arlon signalaient le bruit, courant dans cette dernière ville, que, dans un engagement survenu entre troupes allemandes et troupes françaises, sous Nancy, ces dernières auraient été victorieuses et poursuivraient les vaincus sur la route de Strasbourg. Enfin, à Feignies, on affirme qu'une bataille a eu lieu dimanche matin en Meurthe-et-Moselle, à Champenoux, qui est située entre la frontière et Nancy, au Nord-Est de cette place forte française. Les troupes françaises auraient ensuit* pris un train allemand. La Chambre française Paris, 2 août. — La Chambre est convoquée pour mardi et non pour lundi afin de permettre i tous les membres du Parlement de répondre i la convocation en temps utile. Une affiche du ministère des Finances annonce que le « moTatorium » prorogeant les dettes jusqu'au 31 août s'applique aux dépôts et comptes courants. Les colonies anglaises LondTes, 2 août. — Le gouverneur général du Canada eo celui de la Nouvelle-Zélande ont envoyé un message au Roi et au Parlement disant qu'ils étaient décidés à accorder toute leur aide à la mère-patrie. Conseil de Cabinet à Londres •Londres, 2 août. — Le conseil de Cabinet qifi s'est Téuni au grand complet à 11 heures du matin s'est ajourné à 2 heures. Il se réunira à nou-veau à 6 heures. A la côte néerlandaise On dément formellement toutes les nouvelles relatives à l'apparition des flottes anglaise ou allemande sur la côte néerlandaise. La guerre n'a pas été déc'arée à la France Le « Temps », commentant les événements de la journée, insiste sur ce fait que l'Allemagne a attaqué la France sans déclaration de guerre et alors que son ambassadeur est encore à Paris. Ainsi., dit-il, se trouve franchie la dernière étape vers la guene générale que la déclaration de guerre remise hier par l'Allemagne à la Russie rendait inévitable. La guerre qui nous est faite, ajoute-t-iil, est une guerre de piraterie. Le peuple français avec une magnifique union s'y porte e^ s'y donne tout entier. Quelle serait l'attitude de l'Italie? Le « Journal des Débats » constate avec satisfaction que l'Italie manifeste son intention de rester neutre et est convaincu qu'à mesure que les événements se développeront le peuple italien comprendra mieux que ses intérêts essentiels sont opposés à ceux de l'Autriche et de l'Allemagne. Les « Débats » terminent ainsi : Dans la lutte gigantesque à laquelle nous accule des adversaires sans scrupule, la France peut avoir confiance qu'elle a pour elle une bonne armée, de bons amis et son bon droit. Aux environs de Longwy Paris, 2 août. — 17 h. 55. — On mande a< Montmedy au « Temps » : On entend le canoi> dans la direction de Longwy. Rencontres à la frontière Belfort, 1" août. — Une patrouille allemand pénétra sur le territoire français et rencontra dans les environs de Jencherai des soldats français. L'officier allemand commandant la patrouille tua un soldat. Il fut aussitôt tué lui-même par un autre soldat français. Une patrouille française fouillant les bois des environs de Belfort, en territoire français, aurai'! rencontré deux uhlans qu'elle aurait fait prisonniers et ramenés à Belfort. -r> ~r — i i»r A ln fin ^?,o l,n mi-fin.'n n > . Lundi 3 Août 1914 Le numéro : CINQ, CENTIMES partout en Se laïque. 44e année — N° 215 (C

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Dit item is een uitgave in de reeks La gazette behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1871 tot 1940.

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