La liberté

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23 november 1918
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s.n. 1918, 23 November. La liberté. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fx73t9f930/
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SAMEDI 23 NOVEMBRE 1918 DIX CENTIMES LË NUMERO 1èr. ANNEE N° 6 Adresser toutes les lettres et communications à M. Joseph De Geynst Directeur de La Liberté Courte rue Neuve, 28, Anvers PUBLICITÉ s S'adresser : 28, Courte rue Neuve, à Anvers LA LIBERTÉ ABONNEMENTS c !Un an. . . fr. 12.0(1 Six mois . . . 6.50 Trois mois . . 3.50 ( Un an. . . fr. 15.00 Intérieur ) Du pays ) mois . » . 8.50 ( Trois mois . . 5.00 Etranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale : par trimestre fr. 9.00 Journal politique, littéraire et commercial Journal admis par la censure Renaissance morale  l'heure où chacun est convaincu qu'il n'est pas assez de bras pour entreprendre l'œuvre de reconstitution de la Belgique, à l'heure où l'on sonne le ralliement de toutes les énergies en vue de rétablir notre industrie,et notre commerce, toute notre vie économique ruinée, il v importe que l'on s'occupe au même titre 'de la reconstitution morale de notre _ pays. Il serait puéril, de vouloir nier la régression du niveau moral de notre population. La guerre qui promettait d'être un bain de haute tension morale a détruit par sa durée toutes les belles résolutions des débuts. Certes il y a eu de nombreuses exceptions, il y a eu de nombreuses individualités qui ont traversé la tourmente, la conscience pure. Ce sont les forts, se sont ceux qui ont assez de force en eux, assez de force et assez de grandeur d'âme pour savoir «se conduire» en toutes circonstances. Ce n'est pas 'd'eux que nous voulons parler, mais de la grande masse qui s'abandonne à ses instincts, à ses impulsions, de la masse qui se laisse impressionner par l'exemple.Ce sont surtout les classes inférieures qui ont souffert à ce. titre. Tout d'abord la nécessité pour le chômeur d'aller faire estampiller sa carte chaque jour pour avoir du secours, y a contribué grandement) nécessiteux. Nous savons qu'il y a des sans-travail qui ont tenu j isqu'au bout stoïquement. D'autres ont succombé à la tentation. Ils furent faibl L'oubli sur eux. Ils sont moins coupables que ceux qui les ont poussés à ces extrémités.Mais il ne s'agit pas de se lamenter sur la passé, il faut regarder le présent. Si l'âme d'une partie de notre peuple a souffert de l'ébranlement général il faut la panser, il faut la guérir; il faut, si elle a quelques tâches,les effacer doucement, afin que jeune et pure, elle soit prête à s'engager dans les combats pacifiques de l'avenir. Le peuple est un en'ant et un enfant a besoin de leçons. Donnons des leçons au peuple. Déjà le Gouvernement le fait en faisant emprisonner quelques uns de ceux qui.ont servi de mauvais exemple La vertu doit se pratiquer par amour He la vertu, mais nous savons qu'elle se pratique bien souvent par amour de la récompense. Récompensons la vertu. Le Gouvernement le fera, nous n'en doutons pas. Dans le nouvel ordre mondial, il faut prévoir des lois où la dignité de l'ouvrier soit à l'abri des embûctes de la vie. Il faut le garantir contre le chômage,la maladie, la vieillesse. Il faut par tous les moyens lui reconstituer son intégrité morale.Il faut enseigner aux hommes que l'argent n'est pas le souverain bien. Il faut leur enseigner, qu'après avoir été emprisonné pendant quatre ans dans l'étreinte de l'âpre matérialité il est encore d'autres c-hcses qui ne sont pas palpables Comme des chiffons de papier ou 'des ronds' de métal,mais qui sont néanmoins, qui vivent d'une vie plus belle tae la vie lerre-à-terre d animaux rapaces. Une seule de ces choses indéfinissables est déjà passée sur nous.et chacun a ru-Igi de joie, cette chose se nomme la Liberté! -Il importe intenant d'en enseigner d'autres. Il faut montrer aux hommos 1 que le Bien, la Justice et la Beauté ne sont pas des mots vains. Ceux qui sont restés debout et forts doivent aider les autres. Il faut reconstruire le'? maisons écroulées, il faut redresser, les âmes branlantes. Dans une Belgique nouvelle, travailleuse et regénérée, il faut des hommes libres, justes et bons, et épris de Beauté! ROGER AVERMAETE. Revue de la Presse L'Arbitrage. De L'Indépendance sous le titre «l'Arbitrage».La Conférence de la Paix,qui commencera bientôt ses travaux, devra organiser enfin l'arbitrage international. Il fit partie du programme formulé par M. Wil-son. Et il semble que rien ne puisse plus s'opposer à l'adoption de son principe. L'Indépendance belge s'honore d'avoir, depuis de longues années, défendu instamment ce principe. Hélas! s'il recontrait peu d'arversaires résolus, il était desservi par le scepticisme. On qualifiait volontiers de rêveurs et d'utopistes ses défenseurs. On accusait ceux-ci de ne pas tenir compte des réalités. Et ainsi l'on servait ceux qui, dans le monde dirigeant de l'Europe d'hier, repoussaient l'idée de l'arbitrage obligatoire, parce qu'ils nourrissaient déjà les abominables projets dont la réalisation a ensanglanté l'Europe. Ceux-là disaient que l'arbitrage ne pouvait intervenir dans les conflits qui mettaient en cause l'honneur des nations. C'est pour sauvegarder l'honneur de leur nation qu'ils ont refusé de soumettre au tribunal de la Haye le différend austro-serbe. C'est pour sauvegarder l'honneur de l'Allemagne que le chancelier Beth-mann-Holweg repoussait la proposition d'arbitrage de la Grande-Bretagne. Et le lendemain il estimait que l'honneur de l'Allemagne permettait de déchirer,comme un chiffon de papier le traité garantissant la neurtalité de la Belgique. Peut-on prouver avec plus d'évidence que le souci de l'honneur n'était qu'un vain prétexte invoqué contre l'arbitrage par ceux qui voulaient la perpétuation de la guerre, de la guerre que l'un d'entre eux trouvait «fraîche et joyeuse»? Ceux-là sont châtiés. L'honneur de leurs peuples a été autrement atteint parla guerre qu'il n'eût pu l'être par une sentence de la Cour d'arbitrage. Mais, hélas! pour que ce châtiment fût atteint, il a fallu que le monde supportât quatre années de carnage, de dévastation et de famine. Du moins peut-on espérer que l'humanité, qui sait aujourd'hui ce qu'est la guerre moderne — ah! elle n'est pas fraîche et joyeuse — sortira de la tourmente plus consciente de ses volontés. Les gouvernements belliqueux sont morts. Les peuples épuisés n'aspirent plus qu'au travail paisible, paisible quand s'effaceront — il faudra du temps, — les tracés du drame odieux, quand s'affaibliront les souvenirs d'épouvante. Pour que ce labeur paisible soit possible, il faut aussi que la possibilité de la guerre disparaisse. Il faut donc que soit enfin organisé l'arbitrage obligatoire, assuré par une police internationale capable d'empêcher qui que ce soit d'allumer un nouveau conflit. Nous sommes d'ailleurs convaincus que cela sera fait. La guerre dont nous sortons aura — c'est ce que les alliés voulaient — tué la guerre. Patriotisme rural Nous lisons dans «La Gazette» : Une promenade dans les environs de Bruxelles permet de constater que le paysan aussi est patriote, mais qu'ils l'est à sa façon. Il .pawsise, il orne sa masure ou sa ferme, et quelque part au mur il sus pend le double sortraii du Roi et de < - la Reine, qu'il adore comme des fétiches.On ne l'entend point célébrer la vague de liberté qui s'épand sur le monde, ni proclamer le droit des peuples de décider eux-mêmes de leur sort ; et si on lui en parlait, il ne comprendrait pas. La guerre l'a enrichi, mais non point assez à son idée; il se plaint amèrement des réquisitions, du bétail qu'on lui a enlevé, des amendes qu'il a subies, et st haine de l'Allemand en devient plus féroce et plus cruelle que la nôtre. Il espère que le Roi, par sa haute puissance, lui fera tout rembourser. Si on lui dit : — Vous, paysans, vous n'avez pas à réclamer; vous étiez heureux à nos dépens... Il geint, il rampe, il se prétend ruiné et assure que personne n'eut de meilleures intentions que lui; mais voilà : — De Doches... Il vous raconte son martyrologue et comment il les traitait avec hauteur, tandis que son voisin... En réalité, il subit toutes les puissances; il les révère; et il traitait le moindre Feldwebel boche de «Mijnheer de commandant», comme il saluera nos adjudants de «Mijnheer den officier !» Par la lutte contre le temps, il apprrit la patience et l'entêtement; et quelque situation qu'on lui impose, il s'en accommode et en tire profit. Il croit que les puissances passent, il sait que la terre ^demeure. On se tromperait si l'on s'imaginait que le paysan pactisait avec l'ennemi. Il le grugeait, il le dripait et il riait bien, si toutefois il pouvait rire. Il méprisait le peuple léger des villes de n'en point user comme lui. Il vous racontera plus d'un tour dont il est fier : comment il falsifiait son beurre, comment il échappait aux amendes, comment il cachait ses cuivres et sa laine. Maintenant son fils,bon soldat,estimé de ses chefs pour sa tranquillité et sa vaillance, revient au logis. La père ou la femme lui montre ce qu'on a fait ;que s'il se battait, on travaillait pour lui. On lui ouvre les sacs dans les coffres; on lui fait mesurer du regard l'étendue de ses terres. Lui s'extsie devant les nouvelles granges et les nouvelles éta-bles, devant les meubles resplendissants et le piano, où son .aînée tapote une «Brabançonne». Il est content des siens. Puis, après un abondant repas, il parcourt ses terres, les évalue, en discute aves les siens; et on le voit qui, jetant bas la tunique malgré la fatigue du voyage, attelle les boeufs, saisit le manche de la charrue et trace, le front plissé, un sillon droit. Nos campagnes présentent un bien curieux spectacle maintenant; elle valent une visite. Chacun y est 1 joyeux, quoi qu'on pense. Les paysans se proposent de ne point venir au marché pendant une semaine en signe de réjouissance et... par prudence. Une proclamation du maréchal Foch Le maréchal Foch, commandant en chef des armées alliées, a lancé la proclamation suivante: Officiers, sousofficiers, soldais des armées alliées, Après avoir résolument arrêté l'ennemi, vous l'avez, pendant des mois, avec une foi et une énergie inlassables, attaqué sans répit. Vous avez gagné la plus grande bataille de l'Histoire, et sauvé la cause la plus sacrée: la liberté du monde. Soyez fiers! D'une gloire immortelle vous avez paré vos drapeaux. La postérité vous gardj sa reconnaissance.Le maréchal de France, Commandant en chef des armées alliées, TOCH Nos Echos Pour les étrangers, les naturalisé! établis en Belgique. En vertu d'un arrêté-loi signé par 1< Roi le 12 octobre dernier la situation de: étrangers et naturalisés établis en Belgi que est réglé comme suit: Article i.— Pendant la durée du tempj de guerre, les étrangers et les Belges pai naturalisation sont tenus, dans les quin ze jours à partir de l'entrée et vigueui du présent arrêté-loi,de faire connaître leur identité à l'administration communale de leur résidence. La même obligation est imposé auj Belges qui ont acquis cette qualité par l'effet des articles 6, 7, 8 et9 de la loi du 8 juin 1909, si leur nationalité n'est pas cîlle d'un Etat allié ou neutre. Toute infraction à cette prescription est punie des peines de police. Art. 2. — Les étrangers ne peuvent séjourner en Belgique que s'ils y sont autorisés par le ministre de la justice.Dans ce cas, un permis de séjour toujours révocable leur est délivré. Les personnes mentionnées à l'article 1er peuvent être contraintes par le ministre de la justice à s'éloigner d'un certain lieu, à habiter dans un lieu déterminé et même être internées. Ces dernières mesures peuvent aussi être prises à l'égard des Belges qui n'ont pas de domicile fixe en Belgique ou que leurs relations avec l'ennemi rendent suspects. Le ministre de la justice est chargé de l'organisation des lieux d'internement. Une lettre de Max à Warocqué. Pour donner une idée du caractère de l'honorable bourgmestre de Bruxelles M. Max, il suffit de lire la lettre suivante qui nous est communiqués et qu'il adressa, pendant sa captivité d'Allemagne, à feu M. Raoul Waroequé:. 3 janvier 1915. — «Je viens de recevoir ton excellente lettre du 23 décembre et je m'empresse de te remercier de la grande amitié que tu me témoignes. Je ne saurais assez te dire combien je-te suis reconnaissant de toutes les démarches que tu as faites en ma faveur. Mais je crains fort que l'autorité allemande ne maintienne son «point de vue» avec autant de ténacité que j'entends maintenir le miéh. Si j'avais été fait prisonnier légitimement, soit en qualité de beliigér après un jugement régulier et pour des raisons plausibles je trouverais tout parfait et je n'aurais assez d'éloges sur le luxe oriental et le confort moderne du vieux donjon de Glatz. Mais j'ai été envoyé ici contrairement à tout droit et par un simple abus de la force. Dès lors, je ne nsige pas. Et ce n'est pas pour obtenir que ma détenHon soit un peu moins pén'Me ou un peu moins longue que je fera une concession quelconque sur ma manière de voir. Comme suite sans doute à tes protestations, l'autorité m'a fait connnHre le 20 novembre, — c'est-à-dire après 55 jours de. captivité, — qu'elle m'autorisait L faire des promenades, à la condition que je fusse accompagné d'un officier-gardien. TSi j'étais officier moi-même et régulièrement prisonnier aux termes des lois de la guerre, je n'aurais aucune objection a formuler. Mais une condition correcte à l'égard d'un soldat ne l'est plus à l'égard d'un citoyen libre. Bien plus, je ne suis pas un simple particulier: délégué du Roi et représentant de mes concitoyens, je ne puis empêcher qu'on me fasse violence. Mais je dois à mon Souverain, à mes "mandants, à r,a fonction de n'accepter de mon plein gré aucune humiliation, quelque minime qu'elle soit...» Les postes Le service des postes fonctionne de nouveau! C'était la nouvelle d'hier matin et tout de suite une foule compacte se pressait devant 1 s guichets afin de se menir des nouveaux timbres, les seuls valables. En temps normal le pul.L'c n'eut oas manqué de protester contra 'q déclassement sans autre forme de procès des anciens timbres, mais il est si tvn enfant pour le moment qu'il se laisse cai-> re sans rechigner.Seuls ceux qui avaient déjà opposé leurs timbres, sortis d'un ; coin de portefeuille, paraissent un peu i déçus, de devoir faire «queue». Mais il n'importe, la joie de pouvoir communiquer avec l'étranger où tant des nôtres i résident encore fait allègrement passer • l'attente. Les évacués français sont venus ■ très nombreux, la plupart sont des fem- ■ mes qui viennent jeter dans la boîte une : lettre écrite en gros caractères inhabiles • pour un mari ou un frère, soldats sans doute. Cependant leur perplexité est : grande devant les différentes boîtes où 1 ne se trouvent que des suscriptions fla-. mandes. Heureusement qu'on les aide... i Ajoutons pour ceux qui l'ignorent que tous les bureaux auxiliaires sont ouverts, que jusqu'ici le service se borne aux cartes postales et aux lettres, et que ces dernières doivent rester ouvertes, chose que beaucoup de gens avaient oublié. Les étalages Il en est de superbes pour le moment, chacun le sait. Cependant il en est d'au très qui ont autant de succès que les plus beaux étalages patriotiques et qui, pour un étranger ignore ne seraient qu'un assemblage hétéroclite, un br^'c-à-brac des objets les plus divers. C'est l'ouverture des cachettes, où cuivres, bropzes, étain et nickel, ont dormi dérobés aux yeux vigilants des limiers prusiens, qui nous vaut ce spectacle.D'aucuns même étalent de la laine et le public rit. Il est heureux de voir que pour tant de cachettes découvertes, il en est reste un nombre ' ôs-pectable, et non des moindres, qui ent résisté triomphalement à toutes les perquisitions.Une note à payer La note que la Ville de Bruxelles aura à réclamer lors de la reddition des comptes par le gouvernement allemand dépassera certainement 150 millions de francs. C'est à cette somme en effet que s'élèvent les dommages matériels de toute nature, amendes, réquisitions, saisies. Les pertes subies par les différentes régies de la Ville, du chef de l'occupation atteignent le montant de 35.000.000 francs. Nos Ecoles. D'après une communication officielle les écoles communales payantes et gratuites ainsi que les jardins d'enfants, reprendront leurs cours lundi prochain 25 no-vermbre, dans les locaux non réquisitionnés ou déjà évacués. Les cours de l'Ecole Moyenne de l'Etat seront également repris lundi prochain; la réouverture de l'Athénée royal doit encore être remise pendant quelques jours. Le Nègre. Jadis il était un objet de curiosité un peu grotesque. On le regardait du même air dont on regardait un singe. S'il n'était camelot ou chanteur ambulant, il plastronnait dans un habit chamarré en guise de planton devant quelque cinéma ou bar chic. Pendant la guerre, il a pour ainsi dire disparu, comme les pièces d'or et le véritable whisky.Et voilà qu'il revient ! Mais quelle transformation : il est en khaki ! Lui aussi a combattu pour la bonne cause. Et le public qui ne songe plus à le comparer à un quadrumane grimaçant, lui fait une ovation comme à un autre brave. Le nègre en khaki passe. On voudrait bien savoir ce qu'il pense. Est-il blasé de son'succès ou est-il ému? Peut-être est-il intimidé? On ne sait pas. Au fait, comment rougissent-ils, les nègres? Faux bruits. De source très autorisée on nous communique que les bruits faisant cours concernant des troubles qui auraient eu lieu à Gand — on parlait même de révolution — sont dénués de tout fondement. Tout est calme et la ville est tranquille comme d'habitude. On ignore encore qui envoie ces bruits dans le monde : ce sont dans tous les cas des pêcheur? en eau trouble, peut-être des agents allemands. •Y

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