La liberté

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25 december 1918
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s.n. 1918, 25 December. La liberté. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qz22b8wk6b/
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MERCREDI 25 DECEMBRE 1918 DIX CENTIMES LE NUMERO t6re ANNEE Adresser toutes les lettres et communications à JSi. Joseph De Qeynst Directeur de La Liberté (ourte rue Neuve, 28, Anvers PUBLICITÉ > S'adresser : 28, «Tourte rue Neuve, à Anvers LA LIBERTE Journal quotidien du soir ABOÏN1NBMEINTS • !Un an. « • fr. 12.00 Six mois . • • 6,50 Trois mois • . 3.50 !Un an. . . fr. 15.00 Six moi, . . . 8.50 Trois mois • • 5.00 Etranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale î pat trimestre ..... fr. 9.00 Un exemple à imiter i L'Angleterre, fidèle à ses traditions, a permis, peu de jours après j la signature de l'armistice, la libre exportation de la très grande majorité des produits dont elle permettait, avant la guerre, la sortie. Ce pays, qui trouva dans le libre-| échange une des causes de sa prospérité, n'a pas voulu abandonner la voie qu'il avait suivie et qui en fait la grande Nation commerçante et industrielle dont le monde entier a, au cours de la guerre, admiré l'énergie et l'esprit d'organisation. Aujourd'hui le gouvernement bri-■ tannique a supprimé toutes les entraves au commerce anglo-saxon. Les barrières que la guerre avait élevées, pour des raisons que l'on comprend sans peine, ont disparu et désormais les échanges internationaux s'effectueront avec la même facilité qu'avant la guerre. La Grande-Bretagne et les Etats-Unis d'Amérique ont supprimé les licences d'importation et ont accordé aux commerçants une complète liberté d'action. En attendant, en Belgique, nous ; errons dans une forêt de règlements et d'arrêtés qui, sous prétexte d'é-! galité, n'ont pour résultat qu'un prolongement du chômage de l'industrie et du commerce et une continuation des complications qui paralysent la vie économique du pays. De quelque côté que l'on s'oriente l'on voit invariablement la route barrée par un appareil imposant de décisions gouvernementales. Nous tenons cependant à attirer l'attention sur l'impérieuse nécessité qu'il y a à voir le commerce des tissus reprendre dans le pays. Peut-être les ministres ont-ils pu, au Havre, se constituer un stock de vêtements dignes du rôle qu'ils remplissent ? Il est certes indispensable qu'ils soient «représentatifs » et nous devons reconnaître, qu'au banc ministériel, ils font, du haut des tribunes publiques de la Chambre, un effet vraiment séduisant. Mais, après quatre ans de régime allemand, les populations qui sont restées en Belgique sous le régime ennemi sont dépourvues de vêtements... Tous les stocks ont été enlevés par les Allemands et le public attend !... Depuis quatre semaines rien n'a été fait dans le domaine des textiles — en dehors de la constitution de commissions et de sous-commissions.A la Chambre, le renvoi d'une question à une commission est souvent la forme polie de l'enterrement. En matière de restauration économique d'un pays, la naissance des commissions est le commencement des entraves à la liberté et un obstacle à la concurrence qui, seule, peut amener une baisse des prix de la vie. Tandis que les tissus — pour ne parler que de ce produit — manquent partout en Belgique, il y en a des stocks considérables en France et surtout en Angleterre. Pourquoi, pour éviter l'accaparement que l'on redoute et les prix exagérés que l'on veut empêcher, ne pas permettre l'importation immédiate à un groupe de firmes? De ce tait et par le jeu de la concurrence les prix diminueraient forcément. La question des transports est également inquiétante.Pourquoi n'organiserait-on pas la création de trains de ravitaillement de produits alilnen-taires, des textiles indispensables, etc. Si nous comparons ce qui se passe chez nous à la façon dont les affaires reprennent dans les régions libérées de la France, nous sommes forcés de constater que nous sommes en retard sur nos voisins et amis. M. Jaspar, ministre des Affaires économiques, a, à l'issue du conseil de cabinet, tenu hier, déclaré que tout serait fait pour hâter la reprise de la vie économique. Nous nous en réjouissons mais il faut reconnaître que jusqu'à présent l'on n'a fait que patauger dans le gâchis. Pourquoi ne pas imiter l'exemple des Anglo-Saxons auxquels il serait ridicule de ne pas reconnaître une compétence spéciale en matière commerciale ? Le sort et l'avenir du pays ne peuvent dépendre de complications administratives ! Il importe qu'au plus tôt le port d'Anvers puisse redevenir l'égal des autres grands ports du monde. Chaque heure perdué compromet la reprise de la vie commerciale et par le fait même l'avenir du pays. D. Revue de la Presse belge Une interview de M. Franck De « L'Etoile Belge » : S'il faut en croire le journal flamand Het Laatste Nieuws, M. Franck, ministre des colonies, lui aurait tenu les propos suivants : Vous pouvez tranquillement écrire dans le Laatste Nieuws que je m'en tiens absolument au point de vue de 1914, de même que mon collègue Anseele, et que nous restons fidèles au projet de loi sur la flamandisation de l'Université, que nous avons signé avec Van Cauwelaert. Mais nos compagnons linguistiques (taalgenoten) verront que nous n'agissons pas, comme nos ennemis qui, pour semer la querelle et la discorde, ont renversé brutalement tout ce qui existait. Tout comme en 1914, nous voulons la flamandisation progressive de notre Université gantoise, cela je puis vous l'assurer avec certitude. Nous n'abandonnons pas un pouce de nos principes. Dites cela tranquillement dans le Laatste Nieuws, répéta le ministre. Si cette interview n'est pas inventée, il est un reproche que nous ne ferons pas à M. Franck : celui de n'être pas franc. Il ne s'agirait donc plus, comme on l'a dit le lendemain du 22 novembre, de créer une université flamande en face de l'université française, ni même, comme on l'a insinué, de créer une université bilingue, mais de commencer par dédoubler les cours pour arriver ensuite progessivemént à la suppression de l'université française. Si Eet Laatste Nieuws est bien informé, c'est ce que M. Franck et les flamingants se proposent de demander au Parlement. Nous ignorons si M. Franck parle en son nom personnel, ou s'il est d'accord avec le gouvernement dont il fait partie. Quoi qu'il en soit, il suffit qu'un membre du cabinet exprime de pareilles idées pour que le pays soit averti du coup que l'on médite. Excepté la trahison devant l'ennemi, c'est le programme du flamigantisme activiste que l'on Jious menace de réaliser. On projette doncV de commettre contre les Flamands l'attentat le plus éclatant dont la Flandre pourrait être la victime. Les flamingants, qui n'ont désavoué les activistes que du bout des lèvres et sous des prétextes d'opportunité, sont donc les pires ennemis des Flamands. Nous demandons aux Flamands de nous débarrasser des flamingants. Le contrôle parlementaire De L'«Indépendance Belgç» : »I1 est encore des gens, imbus 'de faux principes, qui en veulent à mort au régime parlementaire et, hypnotisés par ses défauts ou ses vices, croient,, que le salut serait dans sa disparition. — Par quoi donc le remplaceraient-ils? Eh! ne leur en demandez pas si long! Les destructeurs sont rarement des constructeurs. Ils critiquent, et c'est assez. Si on les pousse un peu, ils déclarent: — Qu'on nous donne un bon tyran, un dictateur, ou bien un collège de conseils, responsables devant le pays! L'histoire de la guerre démontre combien ils sont dans l'erreur. Nous résumerons ici, à leur intention, quelques-unes des remarques, fort judicieuses, faites par M. Gustave Le Bon dans un livre paru en 1916, «Premières conséquences de la guerre». M. Le Bon expose d'abord comment, au début des hostilités, lps Chambres françaises étant suspendues, le conseil d,es ministres d'alors constitua de fait, un gouvernement absolu c'est-à-dire sans contrôle. « Il forma vite, dit-il, un pouvoir complètement autocratique dégagé de tout contrôle et rappelant le fameux Conseil des Dix à .Venise.»Quel fut le résultat de cette transformation? Le mieux que l'on puisse' en dire, c'est qu'il ne fut pas très bon. Les ministres durent forcément déléguer leurs pouvoirs à une foule d'employés subalternes qui abusèrent de la situation et se rendirent rapidement odieux par leurs réquisitions intempestives et bassement intéressées. Le gaspillage, dans tous les services, était réellement scandaleur. Encore, si le mal s'était borné là. Mais ces milliers de petits autocrates. désorganisèrent peu à peu la vie industrielle de la France et ne surent sur aucun point tirer du pays les ressources presque inépuisables qu'il contenait. Un détail entre mille: en dépit des premières leçons de la guerre, les bureaux se refusaient obstinément à mettre en fabrication des canons lourds et à intensifier la fabrication des obus. Sur l'Aisne, après la Marne, l'armée avait dû s'arrêter faute de matériel et de munitions. Cette amère constatation était restée lettre morte par les potentats du ministère. Ses excès mêmes, heureusement pour la France... et pour nous! amenèrent la chute de ce gouvernaient autocratique. On dut créer des commissions parlementaires, en même temps qu'on formait un nouveau ministère, composé des chefs de tous, les partis.» Rem de la Presse Etrangère Isstps'esslojss du Paiatsnat En me promenant — superficiellement, il faut l'avouer — dans plusieurs villes des provinces rhénanes et du Palatinat, j'ai vu des enfants mal nourris, des bourgmestres et des conseillers du commerce difficiles à confesser, des restaurants assez bien achalandés, des citadins humbles, bonasses et rusés de l'insolence chez les enfants à la tombée de la nuit, de la platitude chez beaucoup d'hommes dès le lever du jour. Je suis entré chez un homme de petite condition et je lui ai dit : ,,Invitez-moi à souper à la fortune du pot, sans cérémonie". Et j'ai mangé des rutabagas que j'ai payés avec du chocolat pour les enfants. Au Bodega, par exemple, l'oie rôtie abonde et les beefsteacks sont impressionnants. Il résulte alors de toutes ces impressions désordonnées que j'ai l'arrière-pensée que tout au moins pour les provinces que j'ai visitées, on pouvait, pour la patrie, ajouter quelques crans à la ceinture. C'est un peu comme les chaussures en papier qui font fureur dans les vitrines des boutiques et que personne ne porte. Ce n'est pas, je pense, les chaussures en papier qui ont obligé l'Allemagne à céder devant les Alliés. Je sais encore que la disette est sérieuse en Bavière et en général dans toutes les régions traversées par les troupes, et je pense intimement que je dois éviter de découvrir l'Allemagne en quinze jours, et que j'ai tout intérêt à ne point écrire des stupidités définitives sur un pays dont une partie de la population se dérobe ne laissant en contact avec les troupes qu'une majorité d'individus dont la moralité s'accomode assez bien de tous les principes. Malgré tout, et en souvenir de mon dîner dans un restaurant admirablement organisé, je persiste à croire que l'Allemagne a perdu la guerre parce que le chef préposé à la garde de l'armoire aux confitures en avait emporté la clef au moment précis où chacun la réclamait. Nos Echos Diminution de la consommation du gaz La Compagnie du Gaz d'Anvers a le regret d'informer sa clientèle que par suite de la pénurie du charbon résultant des difficultés actuelles de transport, elle se voit dans la nécessité d'interrompre provisoirement la fourniture du gaz pendant la journée de 8 à 15 heures à dater du 27 décembre. Les abonnés sont instamment priés de ne pas ouvrir les robinets des compteurs et appareils aux heures ci-dessus, afin d'éviter tout accident. Cette mesure, dictée par les circonstance1), a été prise d'accord avec l'Administration Communale d'Anvers. Au Palais du Roi Le Roi a reçu lundi après-midi, M. Francqui, président du Comité exécutif du Comité National. Traitement de bourgmestre Les sections du Conseil Communal de Bruxelles avaient voté une proposition tendant à augmenter le traitement du bourgmestre de la capitale ou de lui allouer des frais de représentation. M. Max, tout en remerciant les auteurs de cette proposition, a déclaré qu'il ne pouvait s'y rallier. Hollande et Belgique Le reine Elisabeth recevra sous peu, au palais de Bruxelles, une délégation du Comité des dames néerlandaises, qui a recueilli, en Hollande, une somme d'un demi-million de francs destinée à la fondation d'une maison pour les orphelins de guerre belges. La délégation sera accompagnée de deux orphelins d'Am&terdam, vêtus de leurs uniforme mi-partie rouge et noir, lesquels remettront eux-mêmes ce capital à la Reine. La destruction des chemins de fer français De source officielle on annonce que la guerre a rendu inutilisables 1966 kilomètres du réseau du Nord de la France; 1100 ponts, 9 viaducs et 4 tunnels sont détruits. Le réseau de l'Est a perdu 2300 kilomètres de voie, 410 ponts, 10 tunnels et plus de 4 )0 constructions diverses. Les réparations les plus urgentes exigent environ 3 millions de tonnes de matériel, 2200 kilomètres de rails et sept mille appareils de toute espèce. Le réquisitoire de von Winterfeldt Le général von Winterfeldt, s'est entretenu longuement avec les officiers français qui l'accompagnaient, alors qu',il se rendait à Com-piègne pour y être mis au courant des conditions d'armistice. von Winterfeldt a rendu Ludendorff responsable de la ruine de l'Allemagne et lui a reproché trois lourdes erreurs de tactique : 1. Il n'a pas tenté d'écraser l'Italie après les journées de Caporetta; 2. Il n'a pas jeté toutes ses forces disponibles dans la brèche entre les armées française et anglaise, les 24, 25 et 26 mars. Il n'a pas rappelé pour ce dernier effort toutes les troupes de Russie; 3. Il n'a pas saisi le moment précis d'acculer l'armée de Saloniaue à la mer. von Winterfeldt a ajouté qu'à chacune de ces occasions Ludendorff s'est vu obligé de lutter contre une forte opposition, pour le triomphe de son opinion. Fête patriotique Lundi après-midi, une fête patriotique a été organisée à l'Ecole de jeunes filles du Rivage. La salle de gymnastique avait été transformée en salle de fêtes et était ornée de verdure et de draperies aux couleurs des pays alliés. Sur l'estrade entourés de drapeaux et de palmiers, se trouvaient les bustes des Souverains. — La fête a été d'une intimité charmante. En dehors des inspecteurs, MM. Colins et Goeyvaerts, et du personnel enseignant, seuls les élèves assistaient à la fête. Les chœurs et les poèmes déclamés ont été vivement applaudis et après l'exécution des hymnes des nations alliées, une apothéose, symbolisant la Paix, a clôturé la fête. En l'honneur du député Pécher La fanfare libérale „De Vreugdegalm" s'est rendue dimanche au domicile du député Ed. Pécher, son président d'honneur, afin de lui souhaiter la bienvenue à l'occasion de son retour à Anvers. On sait que le sympathique député fut un des premiers à s'engager comme volontaire, en août 1914. M. Timmermans, ff. de président de la fanfare „De Vreugdegalm" a rendu hommage au président d'honneur et l'a remercié de tout ce qu'il avait fait pour la société. Angleterre et Belgique Une entrevue de ministres anglais et belges aura lieu à Londres, prochainement. M. Delacroix, chef du cabinet, accompagné de M. Franck, ministre des Colonies, partira jeudi pour la capitale anglaise et y rencontrera M. Lloyd George et le chancelier de l'Echiquier. L'industrie textile On annonce qu'une mission anglaise d'experts textiles partira prochainement pour la Belgique et le nord de la France, dans le but d'aider à rétablir les industries textiles dans ces contrées ravagées. La mission examinera les dégâts commis et s'efforcera de donner du travail aux réfugiés rentrant dans leurs foyers. Les responsabilités Le correspondant du «Daily News», aidé de Kautsky, a effectué des fouilles au département des affaires étrangères. Il résulte de ces recherches que la responsabilité de la guerre doit être portée successivement par: 1) L'empéreur et le prince héritier. 2) Ludendorff et von Tirpitz. 3) Les représentants du haut 'commerce. 4) Les pangermanistes. . Conseil des ministres Le conseil des ministres s'est réuni lundi au Palais de Bruxelles sous la présidence du Roi. Il a entendu la' lecture du projet de consultation électorale. Le projet décide que les prochaines élections se feront sous le régime du suffrage universel pur et simple à l'âge de 21 ans. Les Chambres qui seront élues sur cette base auront à procéder à la revision de la Constitution. Le projet sera très prochainement déposé. Il pourra, en vertu de la décision prise par la Chambre, être immédiatement imprimé et distribué. Le conseil a ensuite entendu des communications du ministre des affaires économiques qui a exposé diverses mesures prises pour faciliter la reprise de l'industrie et du commerce. Le ministre s'est expliqué également au sujet d'erreurs d'interprétation provoquées par sa récente déclaration à la Chambre. La question des licences provoque de multiples plaintes. Le ministre a fourni à cet égard des détails concernant l'application de ces mesures qui s'imposent si l'on veut empêcher le favoritisme et les abus. Mais le conseil a été unanime à reconnaître qu'aucun effort, aucune initiative ne sauraient être négligées pour favoriser dans le plus bref délai la reprise normale des affaires. M. Wilson et la Belgique Au cours de la visite qu'il fera sous peu en Belgique, le Président Wilson se rendra à Louvain et Dînant, et visitera quelques usines de la région industrielle, où il pourra se rendre compte des rocédés allemands. Nouveau procédé de fabrication de papier Le professeur danois Karen Gramson a découvert un nouveau procédé pour fabriquer du papier. La matière première consiste en feuilles tombées. La méthode est excessivement simple et, consiste principalement à reduire les feuilles en poudre. Les " petits profits" de guerre L'archiduc Léopold Salvator a réuni, pendant la guerre la «modique» somme de 200 millions de couronnes, qu'il a «gagnée» en servant d'intermédiaire pour la vente de lé gumes secs à sa vaillante armée. Natalité & mortaiiité à Berlin Le «Vorwârts» donne quelques chiffres sui les naissances et les décès en Allemagne durant la guerre. A Berlin en 1913 on comptait 42.4S3 naissances, en 1914 ce chiffre tomba à 39.502; en 1915 à 32.249; en 1916 à 23.630; en 1917 à 19.458. Les chiffres de la mortalité sont pat contre: en 1913 de 28.067; en 1914 de 29.664; en 1915 de 28.572; en 1916 de 27.147 et en 1917 de 34.128. En 1917 la mortalité dépasse donc la natalité de 15.397. Le journal ajoute: «Des berceaux vides et des tombeaux pleins; un territoire diminué et une dette énorme, voilà les conséquences de 40 ans de militarisme et de 4 ans* geurre! Des troupes françaises à Gand Ce n'aura pas été sans peine — nous écrit notre correspondant gantois — et s'il faut ou croire les on dit, leur abstention lors de la joyeuse entrée du Roi, aurait été préméditée par nos gouvernants —- mais nous aurons à la Noël, et pour deux jours, encore, une division de troupes françaises en nos murs. L'on peut s'attendre, de la part de la population gantoise, dont les sympathies pour la France ne font pas l'ombre d'un doute, à uu accueil enthousiaste au cours du séjour de nos vaillants alliées. D'ailleurs ces sympathies se sont déjà efficacement traduites lors de la présence des prisonniers français à Gand. Il y aura un défilé le matin du 25 décembre. D'autre part, l'administration communale organise un banquet et une représentation gala au Grand Théâtre. Au " Liberaal Werkersverbond ,, Le «Liberaal Werkersverbond» a constitué son bureau pour 1919 comme suit: Président, le conseiller communal F. Verrept; Vice-Présidents: MM. Ed. Van Massenhove et H. Hou-ben, conseiller provincial; secrétaires: MM. J. Raicich, 12, rue de la Liberté, F. De Raev-maeckers et N. Kayet; Trésorier :F. Wauters; Econome : J. Remes ; Conseillers : F. Sneyers et A. De Croone; Portes-drapeau: MM. Jos. Smits et Th. Crockaert. Le casque des soldats Un sénateur, M. Carpentier, officier-instrue» teur de l'armée belge, demandera, vendredi, au cours de la séance du Sénat, à M. le ministre de la Guerre de suivre l'exemple de la France et d'autoriser les soldats démobilisés à emporter leur casque en souvenir des années de campagne. Cérémonie française en territoire belge C'est en terre belge à Neufchâteau, que le maréchal Pétain, commandant en chef de l'armée française, a remis la Médaille Militaire française au général Guillaumat, commandant; la cinquième armée, devant les autorités civiles belges, les notables de la ville, la foule nombreuse et les représentants militaires alliés. La brève cérémonie, d'ailleurs, fut tout à fait belge par son décor et les choses qui furent dites. Le bourgmestre a éloquemment salué le maréchal de France, qui honorait la petite villef laborieuse du Luxembourg belge libérée depuis peu: «Vous avez été, a-t-il dit, un des principaux artisans de la victoire, vous avez l'admiration et la reconnaissance de tout le peupla belge.» Des applaudissements de la population groupée là malgré le temps pluvieux ont coup<5 à plusieurs reprises le discours du bourgmestre,, qui s'est achevé sur les cris répétés de: «Vive la France I Vive la Belgique ! Vive le maréchal Pétain, Vive le libérateur !» Le maréchal a répondu en remerciant les autorités et la population de l'accueil fait aux troupes françaises du général Guillaume et ài

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