La liberté

766 0
19 november 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 19 November. La liberté. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6p390/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

fcdreeser toutes les lettres et communications à JVl. Joseph De Geynst Directeur de La Liberté Courte rue Neuve, 28, Anvers PUBLICITÉ Î S'adresser : 28, Courte rue Neuve, â Anvers LA LIBERTE ABONNEMENTS : !Un an. » , fr. 12.09 Six mois . , . 6.50 Trois mois . . 3.50 ( Un an. . . fr. 15.00 TSS Six — • • ■ ( Trois mois . , 5.00 Etranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale : par trimestre fr. 9.00 Journal politique et littéraire Le Roi et la Famille Royale à Anvers Une réception enthousiaste Anvers a fait mardi au Roi et à la famille royale une réception d'un enthousiasme débordant. La population, dont les sentiments loyalistes se sont manifestés de façon si sincèrement vibrante depuis vendredi der-nied, a, cette fois, apporté à l'expression de son patriotisme une unanimité émouvante.La Ville présente un superbe aspect de fête — fête de la délibération, de la reconnaissance et de L'admiration. Les ban-derolles, les drapeaux, et les fleurs éparpillées de-ci delà au pied des mats où claquent des oriflammes, mettent des taches de couleur éclatantes sur le gris du ciel de novembre. Le carillon joue la «Brabançonne» et «Vers l'Avenir» cependant que de tous les clochers des églises s'envolent des sonneries cloches. Toute la population est mobilisée. Sa gaîté s'épanouit à tout instant au passage de troupes, d'autos, de cavaliers — toute l'armée a, à ses yeux, le prestige que 'donne la.victoire. La foule se range au long des trottoirs; patiemment elle attend; elle veut acclamer les Souverains, les troupes, l'incarnation de la Patrie, tout ce qui représente le passé de gloire et l'Avenir plein de prouesses. Toute la contrainte des jours d'occupation a disparu pour faire place à une ardente explosion de loyalisme et l'allégresse populaires. Comment, au milieu de ces manifestations, ne point songer aux jours du siège d'Anvers, aux heures tragiques que nos Souverains ont vécues au milieu de nous. Quatre ans ont passé ! Darçs une communauté de sentiments 'émouvante toute la population avait compris alors les angoisses de ceux qui p.voient la responsabilité du Pouvoir et qui résolûment regardaient l'avenir sans désespoir. Aujourd'hui la population communie avec l'armée et ses chefs et, dans un superbe élan d'enthousiasme, elle salue tous teux qui ont assuré la libération du pays. L'exubérance flamande, lente parfois à se manifester, sait se donner aussi sans réserve et aujourd'hui elle n'a point mis de sourdine à ses vivats et à ses acclamations. - Le Cortège Royal Sur tout le parcours du cortège royal, une foule compacte se pressait dès les premières heures de là matinée, et quoique le soleil manquât -à la fête, la joie était dans tous les yeux,'dans tous les. cœurs. Patiemment, on attendait, cramponné sur le bord d'un trottoir, chacun se faisant aussi «gros» que possible pour bien affirmer le droit à la place conquise. D'autres plus ingénieux s'amenaient avec des chaises, des tables et des échelles. Et des échafaudages s'improvisèrent. Un commerçant avisé planta son immense camion à un endroit du parcours, et permit moyennant finance de monter sur le toit du dit camion qu'il avait garni de chaises. Les petits kiosques d'attente des tramways furent' surmontés en un clin d'œil d'une population nombreuse. Les bancs des boulevards portaient un maximum de charge;quant à ceux qui se pressaient aux fenêtres/inutile de dire qu'ils étaient innombrables.Chacun avait cherché dans ses souvenirs afin de découvrir la bienheureuse «relation» capable de lui procurer l'accès d.'une fenêtre; au-dessus du «vulgurn pecus». Et à défaut de fenêtre on se contentait d'un toit. Les camelot allaient leur train. Cocardes tricolores — qui o'er. avait p<is tncore? — drançl j-,8, dessins 'atiriquos sur l'ennemi eu des activistes portraits de LL. MM. 'e Roi et la P ir.e, portrai de maréchal Foch. Et 3e p;Mic achetait, rai' et se réjouissait pot" p isser ie temps.Les plus impatients «en allaient bravement dans la direction | i du font de Burg-ht, afin de voir le cortège j.lvs tôt. Enfin un frémissement qui vient ,du sud parcourt les deux immenses rangées de la foule. Les voilà! En effet. Des autos s'avancent lentement. On reçonnait le gouverneur, le bourgmestre. Les premières acclamations éclatent. Un détachement de cavalerie, sabre au clair. La vague d'applaudissements monte. Enfin une série d'autos. Ce sont les Souverains! On reconnaît le Rt>i, en costume khaki, qui salue militairement, on reconnaît, à sa droite, la Reine, qui salue gracieusement, on reçonnait le prince Léopold et le prince Charles, assis en face d'eux, qui salue avec une certaine gravité. Et une ovation monte formidable,frénétique; elle comme un torrent, elle emplit le ciel de sa vibration sonore. Des mouchoirs, des chapeaux s'agitent.On bat des mains, on crie, on pleure, on jette des fleurs. C'est un enthousiasme, un délire indescriptible! Et cette vagua d'émotion qui vient du pont de Burght, roule ainsi par les avenues, monte et mugit par les rues pavoisées, pour finir momentanément en une grandiose clameur à la Grand'Place, où la Famille Royale doit-être reçue par nos Ediles. A l'Hôtel de Ville La Grand'Place, dans son décor pittoresque de maisons rehaussées d'or, avec la vivante silhouette de Brabo, la multitude entassée derrière les cordons de Police, le pavoisement des façades, toute cette animation extraordinairement colorée, offre un admirable spectacle —même sous le ciel fuligineux de cette journée d'hiver. Le carillon éparpille sa gaîté sur les rumeurs de la foule et une fanfare, placée devant l'entrée de l'Hôtel de Ville, joue avec une conviction digne d'éloges des pas redoublés bruyants. A midi, un mouvement se fait dans lo cohue, du côté du Quai au Fromage. La fanfare abandonne le morceau qu'elle a commencé et, du haut de la tour de la Cathédrale, retentit la claire sonnerie des trompettes thébaines. C'est l'annonce de l'arrivée du cortège royal. Et aussitôt retentit la clameur des vivats, se répercutant dans le fond de la place. Un escadron du 4e lanciers, sous les ordres.du major comte de Jôly, apparaît, tandis que les chevaux s'effraient au milieu des cris^de la foule au dessus de laquelle les mouchoirs agités semblent un grand vol de papillons blancs. Et voici, les autos. La-foule, faut-il le dire, eût voulu les voir découvertes. Elle fut un peu déçue. Des fenêtres les fleurs jetées sur nos souverains formèrent un tapis coloré sur le toit de l'auto royale. Au premier rang des personnalités qui, devant l'Hôtel de Ville, saluent les Souverains, se trouvent l'amiral Keyes, de la marine britannique, l'amiral américain Bristol, le capitaine de vaisseau de Boi-sanger. Ces personnalités, venues le matin de Dunkerque, font partie de la Commission chargée de la vérification des conditions de l'armistice. „ - Le carillon et les fanfares jouent la ((Brabançonne» tandis que les trompettes de la cavalerie font entendre leUrs éclatantes sonneries. D'ans la première auto, avait pris place le bourgmestre De Vos, dans la seconde, au milieu d'un amoncellement de fleurs, se trouvent le Roi, la Reine, le prince Léopold et le prince Charles. Le Roi porte la tenue khaki de campagne; la Reine a les épaules recouvertes d'un grand manteau couleur havane, s'harmonisant admirablement avec les teintes des uniformes. Le prince Léopold r revêtu également la tenue khaki, tandis que le prince Charles porte élégamment le costume He la marine britannique. La suite des Souverains comprend le général Jungblutt, le général Gilain,chef de l'Etat-Major général, les généraux Arnaut, Greindl; l'attaché militaire français Rouquerol, l'attaché militaire britannique lord Vivian, et de nombreux officiers portant avec fierté leurs uniformes khakis. Tandis que de toutes parts retentissent les acclamations, le cortège royal entre à l'Hôtel de Ville. Ici aussi l'enthousiasme est débordant. Toutes les personnalités "anversoises se trouvent au haut de l'escalier d'honneur et elles font aux Souverains une réception vraiment chaleureuse. Mme Ostérrieth adresse quelques paroles de bienvenue à la Reine tandis que Mlles Bunge et Soeten remettent à Sa Majesté des gerbes de fleurs. La réception a lieu dans le cadre somptueux de la salle Leys où sont rassemblés le gouverneur, les sénateurs, les députés d'Anvers auquel s'est joint le Dr Lamborel, député de Malines et les autorités municipales. A l'entrée dans la salle les acclamations retentissent. Lorsqu'au bout de quelques instants le calme fut rétabli, M. le bourgmestre De Vos prononça le discours suivant : Discours de M. ie bourgmestre De Vos Sire! Madame! Altesse Royale! A l'heure solennelle où Votre Majesté entre dans la ville d'Anvers délivrée,c'est un inappréciable honneur pour le premier magistrat de la Cit^, de Lui offrir de salut et la gratitude impérissable de notre ville. Pendant quatre ans nos vaillantes ' troupes ont corhbattu avec un courage : prestigieux pour la liberté de notre chère : Patrie. Jour par jour, la population a suivi parfois la cœur sené,mais- toujours le courage intact,la succession des événements mondiaux, aspiré au retour de la 1 paix, attendu le triomphe du Droit et par dessus tout, elle a gardé devant leà yeux la fidélité à la Patrie et la grande figure de son Roi Héros. Pendant que nos soldats bravaient toutes les difficultés imaginables, ils .furent fortifiés par la présence du Roi et de la Reine; ils connaissaient la chaude parole si réconfortante et le sourire ami de leur Roi; les soldats savaient qu'il était au milieu de ses soldats, que Sa Majesté la Reine se trouvait parmi les blessés, et que le monde avait les yeux fixés sur le Roi et la.Reine,symbole vivant de la lutte et de la souffrance de la Belgique.Ainsi notre Peuple savait que si nos combattants avaient un Héros pour chef,nos s&l-dats blessés possédaient une mère aimante qui portait partout espoir et consolation. Depuis longtemps vos Majestés ont offert le meilleur d'eux-mêmes à la Patrie; Vous, Altesse Royale, qui étiez en campagne comme le plus jeune brave parmi ses frères d'armes plus âgés! En union indéfectible avec nos héroïques alliées, notre armée a remporté la victoire la plus" grandiose de l'Histoire.Le monde est resté en admiration pour notre petit pays, qui a montré tant de grandeur dans ses décisions et son action, dans sa lutte pour le Droit! La défense de Liège, la bataille autour d'Anvers, la retraite stratégique de toute notre armée de campagne se dérobant à l'étreinte de l'ennemi, les prestigieux faits d'armes à l'Yser, et pour la fin l'assaut triomphant de l'armée en Flandre,voilà ce que continuera à vivre dans l'imagination des générations à venir,dans le temps futurs, à côté des plus belles actions de nos ancêtres. Ainsi notre glorieuse Patrie sori du combat, plus grande désormais en prestige et en gloire, grâce à la bravoure du Souverain et du Peuple. . Sire, le Magistrat déclare scHennolle-jï/f-fif que la plus profonde gratitude envers notre glorieuse Maison régnante restera gravée dans le cœur de la Population Anversoise. Elle a versé des larmes amères sur la mort héroïque de nombreux concitoyens.car toutes les ces ses de la société ont été lourdement éprouvées, et le Peuple pleure les Héros vaillants, qui ont versé leur sang vigoureux pour la Patrie et qui dorment leur éternel sommeil en terre belge. Honneur à leur mémoire! La Belgique n'oubliera jamais "ses fils. Les années d'épreuve ont lourdement pesé sur votre Peuple, Sire;et une longue route est encore à parcourir avant que les soucis et les privations aient disparu et la prospérité du pays .soit revenue. Mais la population, dont le cœur déborde de joie et d'orgueil national, n'a aujourd'hui qu'un seul désir: Faire revivre la Belgique et, par son travail pacifique et incessant se montrer digne de ses Souverains et de la glorieuse Armée Belge! Vive le Roi! Vive la Reine! Vive la Famille Royale! Vive la Belgique! Les paroles du bourgmestre soulèvent d'unanimes applaôdissements. Il y avait quatre ans que nous n'avions plus vu le Roi. Sa physionomie atteste une réflexion concentrée, une maturité grave; on y découvre les traces des préoccupations de ces. quatre années de guerre, mais le hâle de la vie au grand air lui a donné un caractère de vigueur et d'énergie. La Reine a gardé le sourire qui éclairait le visage, mais il y a dans la physionomie comme un reflet des souffrances qu'elle a apaisées dans son admirable tâche d'infirmière. Le prince Léopold a lui, aussi, de la gravité, tandis que le Prince Charles semble plus insoucieux et plus confiant dans la vie. m La réponse du Roi Le Roi, d'une voix posée, répond, en langue flamande, au discours de M. De-Vos.— Je vous remercie, Monsieur le bourgmestre, des sentiments que vous m'exprimez au nom de la population d'Anvers. Je sais combien vous êtes attachés à la cause de l'Indépendance du pays ; je sais combien sont sincères les sentiments loyalistes des habitants d'Anvers.Je fais des vœux ardents pour la prospérité de la Ville d'Anvers et j'espère que bientôt des mittiers de vaisseaux viendront rendre la vie à votre grand port, assurant l'avenir de notre Pays. Ces paroles sont saluées de vigoureux applaudissements. Le Roi s'entretient avec le comte de Baillet-Latour, le baron Cogels, anciens gouverneurs, le comte Van de Werve, gouverneur, et avec de nombreuses personnalités, tandis que M. Louis Strauss cause avec le prince Léopold et M. Des-guiiî-, le vénérable mentor de l'assemblée s'entretient, lui, avec le prince Charles. A midi et demi, la réception es# terminée et le Roi et la Reine se rendent au bateon de l'Hôtel de Ville ou leur apparition est saluée d'enthousiastes acclamations.Le cortège des autos, précédé de l'escadron de lanciers, quitte la thand' P4ace vers midi trois quarts et se rend à l'Avenue des Arts. Le Défilé A la hauteur de la rue Baeckelmans, sur l'avenue des Arts se dresse l'estrade royale. Et le défilé commence au milieu çTun grand enthousiasme.On acclame les 6e, 5e et 15e régiments de ligne. On acclame des bataillons de la 8e division, avec les drapeaux. On acclame les sections de mitrailleuses avec leurs attelages de chiens. Les braves bêtes ont été fleuries par la population tous comme leurs camarades, les soldats. On acclama l'artillerie, des obusiers de 105, une batterie de 150. On acclame une compagnie cycliste, des détachements de cavalerie, des autos-mitrailleuses. C'est fini et on acclame encore. Les autos royales s'avancent. Une dernière acclamation. Le Roi et sa suite repartent par la~place de Meir vers l'Hôtel de Schilde. Et tandis, que le bourdon sonne, la fouie,nullement rasas-sié se rue vers la cathédrale ou a lj&u te T? Oeum.- Le Ba^reaaa à S*. Pi. le £E©i Le Gouverneur de la Province d'Anvers a remis au Roi l'adresse suivante.au nom du Barreau d'Anvers- Sire, -3 i Au moment de Votre rentrée triomphale dans Vos villes à la tête des troupes victorieuses, le Barreau d'Anvers ne saurait contenir l'expression des senti-. ments patriotiques que plus de quatre années d'oppression et d'exactions ont , accumulés en nos cœurs. Notre amour pour le Roi et le Pays a grandi à mesure de la perte de nos antiques libertés,^de la privation des bienfaits de la paix, de l'humiliation de subir les ordres et les brutalités d'un maître étranger. Le deuil que nous portons de nos combattants tombés sur le champ de batail-. le, de nos compatriotes massacrés impi-. toyablement en territoire occupé ou . morts à la suite d'exil ou de privations, a . surexcité notre attente de la victoire et de la réparation Cette victoire, Vous nous l'apportez,décisive, absolue.La réparation est prochaine, elle ne sera jamais complète. Les victimes ne ressusciteront pas. mais au moins, dans notre souvenir ému. ellés . s'auréoleront de la gloire dont elles ont aidé à couronner la Patrie. A Votre Majesté, Symbole de cette Pa< . trie immortalisée par l'héroïsme, va la premier cri de notre enthousiaste reconnaissance. C'est en Votre vaillance, comme en celle de l'Héritier présomptif de la Couronne, que c'est mirée la vaillance 1 de chacun de nos Soldats tout le long de la glorieuse campagne. Que Votre Ma-jeste reçoive donc notre nouveau serment : d'indéfectible attachement à la Famille ; Royale, à l'Indépendance et à l'Unité da 1 la Belgique. L'admirable dévouement dont notre 1 bien aimée Reine n'a cessé d'entourer noa ; enfants dans les lazarets et jusque dana ■ les tranchées, nous fait un devoir d'associer expressément notre gratitude infinie envers Elle aux respectueux homma-: ges que nous déposons aux pieds du Trône. Nos Echos L'évacuation des territoires qu'occupaient les trouqes allemandes D'Après l'agence Wolff les stipulations concernant l'évacuation des territoires encore occupés par- les troupes allemandes indiquaient qu'au 17 novembre lei Allemands devaient se trouver derrière la ligne Anvers-Termonde-Alost-Hal-Châtelet, à mi-chemin de Maubeuge-Na-mur-Givet Neufchateau-Virton-Longwy Briey-Metz-- Saverne-Schlettstadt Neu-Braibach jusqu'à la route de Neu Brai-bach à Bâle. Le 21 novembre ils doivent se trouver derrière la ligne de Turnhout-Hasselt-Canal de Diest-Tirlemont-Huy-jusqu'à la frontière au nord du Luxembourg et évacuer tout le Luxembourg-Sarrelouis-Sarrebruck et toute l'Alsace-Lorraine. Le 27 novembre les Allemands doivent avoir évacué toute la Belgique. Au 1 décembre le turitoire allemand jusqu'à Dusseldorf-Neuss jusqu'au chemin Duren-Kaiserslautern-Spiers à la frontière Suisse doit être abandonné. Pour le 5 décembre ils devront être à Remagen et environ sur la ligne de Schalkenbach à Worms, le 9 décembre au delà du Rhin; à la' même date les Alliés commenceront l'occupation des têtes de pont sur la rive droite du Rhin à Cologne, Coblenz et Mainz ainsi que le territoire à 3( km. do rayon autour de ces trois points. Celte occupation sera terminée le lS décembre. Après chaque délai les troupes de l'Entente occuperont te^ lignes indiquées. Elles suivent de très près les troupes allemandes pour empêcher que les reiardataires de lea grands armée battue et en retraite ne se livrent à tron de mllagts. 1s novembre i9ia DIX CENTIMES LE NUMERO i» annee n- 2

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La liberté behorende tot de categorie Gent. Uitgegeven in Anvers van 1918 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes