La liberté

918 0
19 november 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 19 November. La liberté. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52g876/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

19 NOVEMBRE 1913 DIX CENTIMES LE NUMERO I*'» ftNNF? IM° 9 Adresser toutes les lettres et communications à JVI. Joseph De Qeynst Directeur de La Liberté Courte rue Neuve, 28, Anvers PUBUCITÉ Ï S'adresser : 28, Courte rue Neuve, à Anvers LA LIBERTÉ ' *►. ABONNEMENTS : IUn an. . . fr. 12.00 Six mois . , . 6.50 Trois ny'"; , . 3.50 ( Un an. . fr. 15.00 Six moi» . . . 8.50 1 Trois mois . ■ 5.00 ' Etranger : France, Angleterre, Aile- > magne et Union postale : par trimestre ..... fr. 9.00 Journal politique et littéraire Le Roi et la Famille Royale a Anvers Une réception enthousiaste Anvers a fait mardi au Roi et à la fa-mille royale une réception- d'un enthousiasme débordant. La population, dont les sentiments loyalistes se sont manifestés de façon si sincèrement vibrante depuis vendredi der-nied, a, cette fois, apporté à l'expression de son patriotisme une unanimité émou-vante.La Ville présente un superbe aspect de fête — fête de la délibération, de la reconnaissance et de l'admiration. Les ban-'derolles, les drapeaux, et les fleurs éparpillées de-ci delà au pied des mats où ' daquent des oriflammes, mettent des ta-thes de couleur éclatantes sur le gris-du ciel de novembre. ! Le carillon joue la «Brabançonne» et '((Vers l'Avenir» cependant que de tous lies clochers des églises s'envolent des sonneries cloches. Toute la population est mobilisée. Sa gaîté s'épanouit à tout instant au passage de troupes, d'autos, de cavaliers — toute l'armée a, à ses yeux, le prestige que donne la victoire. La foule se range au long des trottoirs; patiemment elle attend; elle veut acclamer les Souverains, les troupes, l'incarnation de la Patrie, tout ce qui représente le passé de gloire et l'Avenir plein de prouesses. Toute" la contrainte des jours d'occupation a ciisparu pour faire place à' une ardente explosion de loyalisme et l'allégresse populaires. Comment, au milieu de ces manifestations, ne point songer aux jours du siège "d'Anvers, aux heures tragiques que nos Souverains ont vécues au milieu de nous. Quatre ans ont passé! Dans une communauté de sentiments 'émouvante toute la population avait com- : pris alors les angoisses de ceux qui avoient la- responsabilité du Pouvoir -et qui résolument regardaient l'avenir sans désespoir. Aujourd'hui la population communie avec l'armée et ses chefs et, dans un superbe élan d'enthousiasme, elle salue tous ceux qui ont assuré la libération du pays. L'exubérance flamande, lente parfois à se manifester, sait se donner aussi sans réserve et aujourd'hui elle n'a point mis dé sourdine à ses vivats et à ses acclamations.Le Cortège Royal Sur tout le parcours du cortège royal, une foule compacte se pressait dès les premières heures de la matinée, et quoique le soleil manquât à la fête, la joie était dans tous les yeux, dans tous les cœurs. Patiemment, on attendait, cramponné sur le bord d'un trottoir, chacun se faisant aussi «gros» que possible pour bien affirmer ^ droit à la place conquise. D'autres plus ingénieux s'amenaient avec des chaisss, des tables et des échelleè. Et des échafaudages s'improvisèrent. Un commerçant- avisé planta son immense 'camion à un endroit du parcours, et permit moyennant finance de monter sur le toit du dit camion qu'il avait garni de .'chaises. Les petits kiosques d'attente des tramways furent surmontés en un clin 'd'oeil d'une population nombreuse. Les ibancs des boulevards portaient un maximum de charge ;quant à ceux qui se pressaient aux fenêtres, inutile de dire qu'ils .'étaient innombrables.Chacun avait cherché dans ses souvenirs afin de découvrir lia bienheureuse «relation» capable de lui •procurer l'accès d'une fenêtre, au-dessus "du «vulgum pecus». Et à défaut de fenêtre on se contentait d'un toit. Les camelot 'allaient, leur train. Cocardes tricolores — nui n'en avait pas tncore? — dransLl's, îlessms satiriques sur l'ennemi ou des activistes, portraits de LI. MM. le Roi et la F ine, porlrai de maréchal Foch. Et. Hé public achetait, rïa;' et se réjouissa't pour passer le temps.Les plus impatients S'en allnirtif. bravement dans la direr.tinn i- du font de Burghl. afin de voir le corlè- [_ g\! I-h'S tôt. Enfin un frémissement qui vient du sud parcourt les deux immenses rangées ® de la foule. Les voilà! En effet. Des autos 'i s'avancent lentement. On reçonnait le r- gouverneur, le bourgmestre. Les premiè-n res acclamations éclatent. Un détachement de cavalerie, sabre au clair. La vague d'applaudissements monte. Enfin une série d'autos. Ce sont les Souverains! le On reçonnait le Roi, en costume khaki, ». qui salue militairement, on reçonnait, à , sa droite, la Reine, qui salue gracieusement, 'on reconnaît, le prince Léopold et r" le prince Charles, assis en face d'eux, qui ù salue avec une certaine gravité. Et une i- ovation monte formidable,frénétique; el-u le comme un torrent, elle emplit le ciel de sa vibration sonore. Des mouchoirs, des chapeaux s'agitent.On bat des mains, on crie, on pleure, on jette des fleurs, is C'est un enthousiasme, un délire indes-;s criptiblet Et cette vagua d'émotion qui vient du pont de Burght, roule ainsi par les avenues, monte et mugit par les rues ,a pavoisées, pour finir momentanément en s- une grandiose clameur à la Grand'Plaee, — où la Famille Royale doit-être reçue par ie nos Ediles. A l'Hôtel de Ville La Grand'Plaee, dans son décor pitto-resque de maisons rehaussées d'or, avec la vivante silhouette de Brabo, la multi-tude entassée derrière les cordons de Po-n lice, le pavoisement des façades, toute cette animation extraordinairement colo-i- rée, offre un admirable spectacle —même ic sous le ciel fuligineux de cette journée é- d'hiver. Le carillon éparpille sa gaîté sur les a- rumeurs de la foule et une fanfare, pla-re cée devant l'entrée de l'Hôtel de Ville, ds joue avec une conviction digne d'éloges s. des pas redoublés bruyants. A midi, un"mouvement se fait dans lo ts cohue, du côté du Quai au Fromage. La a- fanfare abandonne le morceau qu'elle a ni commenèé et, du haut de la tour de la et Cathédrale, retentit la claire sonnerie is des trompettes thébaines. C'est l'annonce de l'arrivée du cortège royal. ;e Et aussitôt, retentit la clameur des vi-u_ vats, se répercutant dans le fond de la us Plaœ- ,s Un escadron du 4e lanciers, sous les •g ordres du major comte de Joly, apparaît, tandis que les chevaux s'effraient au mi-tîs . lieu des cris de la foule au dessus de la- ll$) a quelle les mouchoirs agités semblent un grand vol de papillons blancs. Et voici les autos. La foule, faut-il le dire, eût voulu les voir découvertes, tl, Elle fut un peu déçue. es Des fenêtres les fleurs jetées sur nos souverains formèrent un tapis coloré sur ^ le toit de l'auto royale. n_ Au premier rang des personnalités qui, m devant l'Hôtel de Ville, saluent les Sou-iv verains, se trouvent l'amiral Keyés, de la e- marine britannique, l'amiral américain gl Bristol, le capitaine de vaisseau de Boi-?n sanger. Ces personnalités, venues le ma-se tin de Dunkerque, font partie de la Com-r- mission chargée de la vérification des le conditions de l'armistice. Le carillon et les fanfares jouent la jn «Brabançonne» tandis que les trompettes es de la cavalerie font entendre leurs écla-:i- tantes sonneries. s" Dans la première auto, avait pris place le bourgmestre De Vos, dans la seconde, ^jr au milieu d'un amoncellement de fleurs, ui se trouvent le Roi, la Reine, le prince us Léopold et le prince Charles. Le Roi porte la tenue khaki de cam- ^ pagne; la Reine a les épaules recouvertes d'un grand manteau couleur havane, r- s'harmonisant admirablement avec les Pt teintes des uniformes. Le prince Léopold r revêtu également la tenue khaki, tandis l11 • / is que le prince Charles porte élégamment «x le costume dg la marine britannique. La suite des Souverains comprend le 8 général Jungblutt, le général GiîainjChef de l'Etat-Major général, ks généraux Arnaut, Greindl, l'attaché militaire français Rouquerol, l'attaché militaire britannique lord Vivian, et de nombreux officiers portant avec fierté leurs uniformes khakis. Tandis que de toutes parts retentissent les acclamations, le cortège royal entre à N l'Hôtel de Ville. Ici aussi l'enthousiasme L est débordant. Toutes les personnalités ju anversoises se trouvent au haut' de Pesés calier d'honneur et elles font aux Souve- os rains une réception vraiment chaleureuse, le ■ ^ Mme Osterrieth adresse quelques paro- e_ les de bienvenue à la Reine tandis que a- Mlles Bunge et Soeten remettent à Sa m Majesté des gerbes de fleurs. s? f La réception a heu dans le cadre à somptueux de la salle Leys où sont ras- ;e- semblés le gouverneur, les sénateurs, les et députés d'Anvers auquel s'est joint le U1 Dr Lamborel, député de Malines et les autorités municipales. el A l'entrée dans la salle les acclama- "s, tions retentissent. tS ' Lorsqu'au bout de quelques instants iS_ le calme fut rétabli, M. le bourgmestre ui De Vos prononça le discours suivant: ar Discours de M. le bourgmestre e, De Vos ar Sire! Madame! Altesse Royale! A l'heure solennelle où Votre Majesté entre dans la ville d'Anvers délivrée,c'est °" un inappréciable honneur pour le pre-ec mier magistrat de la Cité, de Lui offrir tl_ de salut et la gratitude impérissable de notre ville. ite Pendant quatre ans nos vaillantes '°~ troupes ont combattu avec un courage prestigieux pour la liberté de notre chère lec Patrie. Jour par jour, la pop dation a suivi parfois la cœur sené,mais toujours 'cs le courage intact,la succession des évène-'a~ ments mondiaux, aspiré au retour de la 'e> paix, attendu le triomphe du Droit et par ■es dessus tout, elLe a gardé devant les yeux la fidélité à la Patrie et la grande figure 1° de son Roi Héros. -a Pendant que nos soldats bravaient tou-a tes les difficultés imaginables, ils furent fortifiés par la présence du Roi et de la rie Reine; ils connaissaient la chaude parole ce si réconfortante et le sourire ami de leur Roi; les soldais savaient qu'il était au '1" milieu de ses soldats, que Sa Majesté la ^a Reine se trouvait parmi les blessés, et que le monde avait les yeux fixés sur le '^s Roi et la Reine,symbole vivant de la lut-îj-' te et de la souffrance de la Belgique.Ain-ni~ si notre Peuple savait que si nos combat-'a~ tants avaient un Héros pour chef,nos sol-un dats blessés possédaient une mère aimante qui portait partout espoir et consola-tion. Depuis longtemps vos Majestés ont es- offert le meilleur d'eux-mêmes à la Patrie; Vous, Altesse Royale, qui étiez en l0S campagne comme le plus jeune brave ;ur parmi ses frères d'armes plus âgés! En union indéfectible avec nos héroï-U1> ques alliées, notre armée a remporté la )U" victoire la plus grandiose de l'Histoire.Le ^a monde est resté en admiration pour no-lin tre petit pays, qui a montré tant de gran-01~ deur dans ses décisions et son action, ia~ dans sa lutte pour le Droit! La défense de m" Liège, la bataille autour d'Anvers, la re-'es traite stratégique de toute notre armée de campagne se dérobant à l'étreinte de l'ennemi, les prestigieux faits d'armes à tes l'Yser, et pour la fin l'assaut triom-'a- phant de l'armée en Flandre,voilà ce que continuera à vivre dans l'imagination des tee générations à venir,dans le temps futurs, 3e> à côté des plus belles actions de nos an-rs> cêtres. Ainsi notre glorieuse Patrie sort Ice du combat, plus grande désormais en prestige et en gloire, grâce à la bravoure m- du Souverain et du Peuple. . tes Sire, le Magistrat déclare siiennolle-ne, ment que la plus profonde gratitude en-les vers notre glorieuse Maison régnante restera gravée dans le cœur de la Popu-iis lation Anversoise. Elle a versé des lar-:nt mes amères sur la mort héroïque de nombreux concitoyens.car toutes les clas- ses de la société ont été lourdement éprouvées, et le Peuple pleure les Héros 1X vaillants, qui ont versé leur sang vigou-n" reux pour-la Patrie et qui dorment leur n- éternel sommeil en terre belge. Honneur ■i- à leur mémoire! La Bejgique n'oubliera es jamais ses fils. Les années d'épreuve ont lourdement nt pesé sur votre Peuple, Sire;et une longue à route est encore à parcourir avant que les soucis et les privations aient disparu és et la prospérité du pays soit revenue. :s- Mais la population, dont le cœur débor-e- de de joie et d'orgueil national, n'a au-;e. jourd'hui qu'un seul désir; Faire revivre 0_ la Belgique et, par son travail pacifique Lie et incessant se montrer digne de ses Sou--a verains et.,de la glorieuse Armée Belge! Vive le Roi! Vive la Reine! Vive la Famille Royale! Vive la Belgique! Les paroles du bourgmestre soulèvent d'unanimes applaudissements. I Il y avait quatre ans que nous n'avions plus vu le Roi. Sa physionomie atteste une réflexion concentrée, une maturité grave; on y découvre les traces des pré-a~ occupations de ces quatre années de guerre, mais le hâle de la vie au grand 'ts air lui a donné un caractère de vigueur et ;re d'énergie. La Reine a gardé le sourire qui éclairait le visage, mais il y a dans la phy-'e sionomie comme un reflet des souffrances qu'elle a apaisées dans son admirable tâche d'infirmière. Le prince Léopold a lui, aussi, de la gravité, tandis que le Prince Charles 's^ semble plus insoucieux et plus confiant e" dans la vie. "ir de La réponse du Roi Le Roi, d'une voix posée, répond, en es langue flamande, au discours de M. De- ge Vos. :re — Je vous remercie, Monsieur le a bourgmestre, des sentiments que vous rs m'exprimez au nom de la population 1e- d'Anvers. Je sais combien vous êtes atta- la chés à la cause de l'Indépendance du ar pays; je sais combien sont sincères les ix sentiments loyalistes des habitants d'An- re vers. Je fais des vœux ardents pour la pros- u_ périté de la Ville d'Anvers et j'espère nt que bientôt des mittiers de vaisseaux la viendront rendre la vie à votre grand 'Ie port, assurant l'avenir de notre Pays. LU Ces paroles sont saluées de vigoureux 111 applaudissements. ^ Le Roi s'entretient avec le comte de pf ^ Baillet-Latour, le baron Cogels, anciens ^ gouverneurs, le comte Van de Werve, 1 gouverneur, et a^ec de nombreuses per- ^ sonnalités, tandis que M. Louis Strauss ^ cause avec le prince Léopold et M. Des-guin, le vénérable mentor de l'assemblée s'entretient, lui, avec le prince Charles. .cl- A midi et demi, la réception est termi- >a_ .née et le Roi et la Reine se rendent au en bateon de l'Hôtel de Ville ou leur appa- ve rition est saluée d'enthousiastes acclamations.M- Le cortège des autos, précédé de l'esca-la dron de lanciers, quitte la Grand' Place Le vers nfidi trois quarts et se rend à l'Ave-10- nue des Arts, n- Le Défilé n, A la hauteur de la rue Baeckelmans, de sur l'avenue des Arts se dresse l'estrade re- royale. Et le défilé commence au milieu ée d'un grand enthousiasme.On acclame les de 6e, 5e et 15e régiments de ligne. On ac-à clame des bataillons de la 8e division, n- avec les drapeaux. On acclame les sec-ue tions de mitrailleuses avec leurs attelais ges de chiens. Les braves bêtes ont été rs, fleuries par la population tous comme m- leurs camarades, les soldats. On acclame )rt l'artillerie, des obusiers de 105, une bat-en terie de 150. On acclame une compagnie ire cycliste, des détachements de cavalerie, des autos-mitrailleuses. C'est fini et on I2- acclame encore. Les autos royales s'avan-n- "cent. Une dernière acclamation. Le Roi 'te et sa suite repartent par la place de Meir u- vers l'Hôtel de Schilde, Et tandis, que le ir- bourdon sonne, la foule;nullement rasas-de sié se rue vers la cathédrale où a lieu le ^' iTe.Peum.jl.. . ^ t Le Bai'i'seu d'Anirscs ! à S. M. Se fiai r r Le Gouverneur de la Province d'An-i vers a remis au Roi l'adresse suivante.au. nom du Barreau d'Anvers: 1 Sire, B a 3 Au moment de Votre rentrée triom-î x phale dans Vos villes à la tête des troupes victorieuses, le Barreau d'Anvers ne . saurait contenir l'expression des senti-. ments patriotiques que plus de quatre 3 années d'oppression et d'exactions ont 3 accumulés en nos cœurs. Notre amour pour le Roi et le Pays a grandi à mesure de la perte de nos antiques libertés, de la privation des bienfaits de la paix, de l'humiliation de .subir les ordres et les t brutalités d'un maître étranger. Le deuil quejious portons de no§ com-3 battants tombés sur le champ de batail-; le, de nos compatriotes massacrés impi-i toyablement en territoire occupé ou _ morts à la suite d'exil ou de privations, a » surexcité notre attente de la victoire et do L ] la réparation t Cette victoire, Vous nous l'apportez,décisive, absolue.La réparation est prochai» _ ne, elle ne sera jamais complète. Les victimes ne ressusciteront pas. mais au _ moins, dans notre souvenir ému. elles e s'auréoleront do la gloire dont elles ont aidé à couronner la Patrie. j A Votre Majesté, Symbole de cette l'ai s trie immortalisée par l'héroïsme, va U t premier cri de notre enthousiaste recon» -naissance. C'est en Votre vaillance, com-. me en celle de l'Héritier présomptif da la Couronne, que c'est mirée la vaillance 1 de chacun de nos Soldats tout le long da ■ la glorieuse campagne. Que Votre Ma* jesté reçoive donc notre nouveau serment e d'indéfectible attachement à la Familla s Royale, à l'Indépendance et à l'Unité dt» a la Belgique. L'admirable dévouement dont notrq u "bien aimée Reine n'a cessé d'entourer noat s enfants dans les lazarets et jusque dana - les tranchées, nous fait un devoir d'associer expressément notre gratitude infi< . nie envers Elle aux respectueux homma» e ges que nous déposons aux pieds du . I TvAn o Nos Echos ï L'évacuation des territoires s qu'occupaient les trouqes allemandes ' D'Après l'agence Wolff les stipulations concernant l'évacuation des territoires ' encore occupés par les troupes allemandes indiquaient qu'au 17 novembre les 5 Allemands devaient se trouver derrière la ligne Anvers-Termonde-Alost-Hal- - Châtelet, à mi-chemin de Maubeuge-Na-1 mur-Givet Neufchateau-Virton-Longwy - Briey-Metz- Saverne-Schlettstadt Neu- - Braibach jusqu'à la route de Neu Brai-bach à Bâle. Le 21 novembre ils doivent - se trouver derrière la ligne de Turnhout-s Hasselt-Canal" de L>iest-Tirlemont-Huy- - jusqu'à la frontière au nord du Luxembourg et évacuer tout le Luxembourg-Sarrelouis-Sarrebruck et toute l'Alsace- -Lorraine. Le 27 novembre les Allemands ) 3 doivent avoir évacué toute la Belgique, j Au 1 décembre le turitoire allemand 3 jusqu'à Dusseldorf-Neuss jusqu'au che-. min Duren-Kaiserslautern-Spiers à la frontière Suisse doit être abandonné. J . Pour le 5 décembre ils devront être à _ Remagen et environ sur la ligne de i Schalkenbach à Worms, le 9 décembre 3 au delà du Rhin; à la même date les Al-3 liés commenceront l'occupation des têtes . de pont sur la rive droite du Rhin à Co-3 logne, Coblenz et Mainz ainsi que le territoire à 3( km. de rayon autour de ces ! trois points. Cette occupation sera termi-. née le 13 décembre. Après chaque délai i les troupes de l'Entente occuper it les p lignes indiquées. Elles suivent de très-1 près les troupes allemande? pour empô-. cher que les retardataires de laa grande 3 armée battue et en retraite ne se livrent i t _■ îii

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes