La liberté

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29 december 1918
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s.n. 1918, 29 December. La liberté. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3775t3gw8s/
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DIMANCHE 29 DECEMBRE 1918 DIX CENTIMES LE NUMERO 2:. 12.18 16r# ANNEE N° 41 Adresser toutes les lettres et communications à iVL Joseph De Geynst Directeur de La Liberté Courte rue Neuve, 28, Anvers PUBLICITÉ 1 S'adresser s 28, Courte rue Neuve, à Anvers LA LIBERTÉ ABONNEMENTS t ( Un an. . • fr. 12.00 Anvers s Six mois . « • 6,50 { Trois mois . « 3.50 ( Un an. . , fr. 15.00 ~ Six mois ... 8.30 ( Trois mois • « 5.09 Etranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale î par trimestre ..... fr. 9.00 Journal quotidien du soir La Maladie à la Mode Les Boches, en rentrant au pays de; Arsols, nous ont laissé quelques fâcheu: cadeaux. Sans parler des bombes à re largement, nous avons hérité de cett vilaine maladie de la barbe, dénommé Trichophycie, qui passa de leurs che vaux à leurs cavaliers, de leurs cavalier aux rasoirs de nos coiffeurs, et de ce rasoirs â nos mentons... Citons en cor le champignon bolchéviste, que les Al lemands propagèrent avec zèle che: nous, durant les derniers jours de l'oc cupation. Mais ce rouge oryptograme d la toundra ne réussit pas en Belgique.. Par contre, on signale des cas déj; nombreux d'une autre affection, violem ment contagieuse et maligne, surtou sous notre climat. C'est proprement h ml teuton. Rien d'étonnant si son non scientifique est rébarbatif: GEOBOULI MIE, du grec gê, «terre», et boulimiî «faim canine». La Géoboulimie est un< envie morbide de manger la terre... di voisin. Nom vulgaire de cette maladie ; la mode: l'Annexionite. La Trichophycie, qui se guérit pa: l'épilation, l'eau d'Alibourt et les soin du Dr Desneux (cette confession,dont 01 appréciera la portée humanitaire, est 1: conséquence d'un vœu), la trichophycie 'dis-je, resta longtemps limitée au mondi des hommes de cheval. On la mépris, comme maladie obscure, anodine, ...jus qu'au jour où elle s'élança à la conquê te des armées et des peuples. L'Annexionite ne sévit encore (che: oous) que dans le milieu un peu spé cial des diplomates et des journalistes Le oublie y est, jusqu'à présent rebelle D'ailleurs, comme la trichophycie, ell< est indolore dans son principe, et ceu: qu'elle atteint n'ont pas encore été ré 'duits à s'arracher la barbe et les che veux. Mais cet instant viendra. A ceux qu savent, h ceux qui prévoient, d'averti) les autres. Faisons de la prophylaxie ;ni lisons pas les feuilles contaminées; dé fions-nous des mémoires sophistiqués et surtout, prenons quelques grains di gros bon sens belge. Il s'en débite en core, sinon dans toutes les pharmacies du moins dans les carrefours, dans toui les lieux publics. * * *' L'origine allemande de l'Annexions est évidente. Pendant quatre ans, le; journaux pangermanistes nous ont ex pliqué que la Belgique (sauf la Flandre avait, depuis Charles le Chauve jusqu': Charles Quint,fait partie de l'Allemagne que la Flandre se rattache à cette mê me Allemagne, sinon historiquement, di moins ethnographiquement; que la Belgique, tète de pont de l'An gleterre, Aufmarschgebiet de la France devait, pour des raisons militaires, êtr dans les mains de l'Allemagne; que des motifs d'ordre économique e : stratégique obligeaient l'Empire à con server Anvers et la côte flamande. Nous reconnaissions dans tout cel; la pure doctrine appliquée jadis à l'Ai sace-Lorraine que l'on prit: a) au non de l'Histoire, b) au nom de la Race, c au nom 4e la Langue, d) au nom des Né cessités militaires (théorie du Glacis). Du droit des peuples, on ne soufflai mot, et pour cause. Or, Messieurs les Annexionistes bel ges réclament la FMndre zélandaise, L Limbourg hôllandais, ce qu'ils appel lent les cantons (Montjoie, St-Vith, Eu pen, etc.), le Grand-Duché de Luxem bourg — au nom de toutes les entités ci dessus énumérées et reprises. Ils font bien une place aux libres aspi rations des peuples, mais, dans l'ensem ble de leur propagande, qui révêle beau coup de tempérament,cette sage conces sion passe inaperçue. • •• Ces jeunes gens me paraissent gâte: une cause excellente par l'emploi d'un méthode justement décorée, et par l'abu d'arguments sans valeur. Que notre Gouvernement négocie ave< celui de La Haye pour régler d'un com mun accord le régime de l'Escaut, 01 la question de Maestricht (un coup d'œi jeté sur la carte montre qu'il y a un question de Maestricht) ; que notre gou vernement manœuvre habilement pou: gagner le Luxembourg... et les Luxem bourgeois, — c'est juste, c'est parfaitl Mais, empoigner le porte-voix de l'a mirai Tirpitz pour y mugir des procla mations menaçantes, dans le style de lf ci-devant Deutsche Vaterlandspartei, 01 du Syndicat ((allemand) des Maîtres dt | Forges, cela est, d'abord, colossalemen maladroit, efflgilite, fort disgracieux, en ! fin, très pfc¥ïïeûx. La Flandre zélandaise, le Limbourg et le Luxembourg, nous affirme-t-on, sont nos Alsaces-Lorraines. Il serait facile, mais un peu cruel pour notre amour-propre, de montrer ce que vaut cette allégation fantaisiste; j'y renonce donc, à la condition qu'on n'insiste pas... Que des Limbourgeois et des Luxembourgeois, aient, depuis la guerre, opté dans leur cœur pour la nationalité belge, voilà qui est naturel et réjouissant. S'ils devenaient majorité, ils pourraient facilement faire respecter leur droit de disposition. En annonçant qu'on va résoudre telle question «à l'amiable, mais radicalement», on brusque les populations, et l'on risque de transformer en son contraire une inclination naissante. Ou je me trompe, ou ce déplorable résultat est obtenu dès à présent. Troelstra d'abord, nos Géophages ensuite, ont rendu un signalé service à la cour de Hollande, et contribué très efficacement à «faire refleurir l'Orange». De plus, il est vexant qu'on soupçonne la Belgique de vouloir annexer des provinces sans le consentement des habitants. Il est humiliant que le Times ait cru nécessaire de nous rappeler au respect des Principes, nous, en qui le monde entier, pendant quatre ans, a vu l'incarnation, le symbole vivant de ces mêmes principes! Nous sommes en Europe les derniers qui puissions faire cela. Vé-nizélos l'a dit: l'honneur des petits peuples est exigeant. Notre prestige est fait, non pas de force, mais de vertu. Nous nous sommes sacrifiés à un idéal; ne sacrifions pas cet idéal, qui nous a grandis, à des rêveries mégalomanes... qui peuvent nous tuer. Car on en meurt, de l'Annexionite! Demandez plutôt au comte Ottokar Czer-nin, le plus bavard des médecins de la ci-devant Autriche-Hongrie. Il vous dira ce que l'autopsie de ce cadavre a révélé. C'est, en dernière analyse, l'ingestion de la Bosnie-Herzégovine qui a déterminé le long, douloureux et fatal miserere austro-hongrois... Henri GRÉGOIRE Revue Se la Presse belge Un Daisger Des «Nouvelles» de La Louvière: Plus personne n'ignore à l'heure actuelle que les régions industrielles du pays sont parcourues des agents charges recruter des ouvriers, auxquels on offre des salaires avantageux, poui aller travailler à l'étranger. L'Angleterre et la France manquent de bras, s'était prévu. Quant à la Hollande, elle a doublé sa production pendant la guerre et elle désire, en ce qui concerne le charbon notamment, maintenir son chiffre d'af faires. Elle ne néglige rien pour cela. „Les Nouvelles" ont relaté une déclaration d'un interné occupé dans un charbonnage du Limbourg hollandais et à qui l'on a offert, outre le salaire normal, une prime alléchante à l'expiration d'un contrat, fixé à trois ans. La Belgique, avec ses usines dévastées, sor matériel enlevé, se trouve présentement dans de: conditions défavorables pour lutter sur le marché industriel. Le travail ne pourra reprendre de sitôt en sidérurgie. Mais il n'en est heureusement pas de même dans les houillères, préservées de lé destruction, et dans lesquelles on peut travaille] normalement. Il faut dès lors espérer que nos ouvriers mineurs ne se laisseront pas tenter pa: les offres qui pourraient leur être faites. Il y va de l'intérêt de l'avenir de notre pays . Mais, ce n'est pas seulement chez nous que l'or constate cette tendance à pousser nos travailleur; à l'émigration. Un confrère rapporte qu'à Gand et dans la banlieue, les bons ouvriers, principalement les ajusteurs, les mécaniciens et des mouleurs de fer, se dirigent vers la France.. Il y a là un grave danger à éviter — et le meilleur yoyen de l'enrayer, c'est de s'efforcer de remettre le plus tôt possible en activité la grande machine industrielle. Les travailleurs avaiern l'espoir de se remettre immédiatement à la besogne: ils avaient le désir de regagner le temps pardu et l'élite — celle qui nous intéresse — aspirait au moment où elle pourrait oublier le chemin du Comité de secours. : Revue de la Presse Etrangère . L'histoire de ïflsdeSon cotisée pas* son auteur De l'„Intransigeant" : Faubourg Saint-Denis. La gare du Nord bour-. donne et crie, en face. Au fond d'une cour, une s maison très vieille ; un escalier sombre et raide ; J une porte avec le nom ,,Camille Robert". Je 3 frappe. Au milieu d'une petite pièce où la table porte , encore les assiettes du déjeuner, un homme. C'est ' l'auteur de ,,Madelon". Il semble jeune encore. ' Pourtant il a quarante-sept ans, il vient d'être li-l béré; tout à l'heure, il me montrera la photogra-[ phie de son fils, qui est allé au front, qui en est 1 revenu amputé des deux jambes... Il fut chef ' d'orchestre en province; il a composé déjà un ■ bon nombre de chansons dont quelques-unes : • „Bonjour mon vieux,,, „Maman jolie",connurent le succès avant la guerre. Et "Madelon"? „Made-lon" fut créé vers juin '14 à la Scala.Par qui? Cela n'a pas d'importance. Elle n'eut alors que peu de succès. ,,Le vrai créateur de ,,Madelon", c'est le poilu". Il aime cette phrase, il la répète. On a dit que „Madelon" fut primée à un concours militaire. C'est inexact. Il avait envoyé à ce concours une chanson qui ne fut pas retenue. En 1915, il était au front. Les éditeurs de musique avaient envoyé des chansons aux soldats. Jamais élection ne fut plus spontanée que celle-ci qui fit courir au long de la terrible ligne de bataille le refrain joyeux. Il l'entendit chanter au tour de lui. Il en sourit. On continua. Il s'en étonna. On la chanta encore. Il protesta : ,,Chantez autre choseg. Il y a d'autres chansons !" — „C'est celle-là qu'on veut chanter, lui répondait-on."Quand il changea de secteur, il vit qu'on la chantait là comme ailleurs. Quand il vint en permission, il vit que les permissionnaires l'avaienl apportée chez eux. Alors il s'aperçut que sa chanson régnait partout. Elle imposait à tout le pays son rythme étagé, brutal ; elle était partie en Italie avec nos soldats, elle avait glissé er Orient, son refrain traînait sur les routes de Mo-nastir, comme sur les chemins de Champagne où passaient les relèves, elle avait sautt en Amérique où elle est appelée ,,Les Poilus", où elle sonne clair dans les rues des villes gigantesques...L'état des esprits en Bavière On écrit de Munich au «Temps»: » Quels sont maintenant les sentiments, l'attitude de ' ces milliers de guerriers regagnant leurs foyers sans l'ivresse de ce triomphe final qu'ils avalent toujours espèré?D'une façon générale, les soldats venus du fronl s'opposent à tout désordre. Ils semblent avoii été si bien dressés jadis par une forte discipline, qu'ils ne peuvent même concevoii un chambardement à la russe. Comme toul Allemand, d'instinct, les «feldgrau» repoussent l'anarchie. Leur sentiment dominant esi à cette heure la joie de rentrer chez eux, vivre en paix; ils se déclarent en outre contents de ce que le pays ait supprimé l'ancier régime et écarté à jamais du pouvoir ces vieux politiciens qui les ont fourvoyés, c< qu'ils avouent carrément. «Wir wurden belo-gen» (On nous a menti): c'est ce que chaque Bavarois vous dira en parlant de la guerre Naturellement, une minorité de fanatiques croient encore à la justice de la cause allemande, et ici et là s'égosillent à chantei quelque «Kaiserhymne»; mais ils font hausser les épaules. En somme, à part le sentiment de joie du retour ët la satisfaction devant le nouvel ordre de choses, les soldats bavarois ne manifestent qu'indifférence; ils ont fait ce qu'on leur a ordonné; ils ont ohé; jusqu'au bout à l'impératif catégorique, et de ce fait, rentrent chez eux avec le sentimeni du devoir accompli. Les officiers, par contre, sont plus déprimés; le désastre leur fut comme un coup de massue. Ils se consolent cependant en se disant que l'honneur des ar mes est sauf, et la plupart vous diront qu'ils n'ont nullement le sentiment d'avoir été vain eus. «Nous avons perdu le «handicap», me déclarait l'un d'eux; mais à cette joute, nous fûmes encore le meilleur coursier. A ce poini de vue sportif, nous ne craignons aucune critique». A ce sentiment très fort s'ajoute la traditionnelle rancune envers les Prussiens qui, disent-ils, ont fait la guerre dans un but égoïste, et ne sont toujours restés que Prussiens, tandis que les Bavarois ont été en même temps Allemands et Bavarois. Il ne convient pas d'ailleurs d'ajouter à ce fait plus d'importance qu'il n'en mérite. Quant à l'esprit de haine envers l'ennemi, l'anxiété du lendemain, la crainte d'un avenir plein de menaces ne paraissent pas, pour l'instant du moins, laisser de place en leurs cœurs pour ce sentiment.» Nos Echos f- Secours de chômage, l. Un avis important '- Vu c[ue la Banque Nationale n'a pu procu-1_ curer de la menue monnaie, le paiement du n secours de samedi 28 et dimanche 29 décembre, :s n'aura lieu que pour les bons. r- Dans quelques jours, les intéressés seront avertis par la voie des journeaux et par un a avis, publié dans les journeaux, quand ils :r doivent se présenter pour toucher l'argent. IS I^es mêmes mesures sont prises pour les " paiements des femmes de militaires, le lundi 30 et mardi 31 courant. n Pour les employés de la ville et des comités, auxquels le secours supplémentaire doit être payé en argent, le paiement n'aura pas lieu î. le dimanche 29 décembre. Ils seront avertis par leur direction quand aura lieu le paiement. ■e Le rapatriement des prisonniers ». Nous apprenons que 12.700 prisonniers, pour 's la plupart belges, se sont embarqués dans les ports de la Baltique à destination de Botter-dam. Une commission interalliée, composée de militaires, de médecins et d'interprètes se ~ rendra à leur rencontre à Rotterdam.De là Ils g seront probablement dirigés sur Anvers. Le projet de loi des finances La Commission des Finances du Sénat, par p trois voix et quatre abstentions, regrette que le gouvernement ait cru devoir présenter au r" vote de la législature des lois d'impôt qui ont . été établies dans le pays sous le régime alle-e mand. Un membre a fait observer qu'un certain ® nombre de contribuables ont refusé de payer 3. les nouveaux impôts créés par l'occupant; ils i- ont été astreints à des frais de justice, qu'il u n'est pas question de leur rembourser, si lîien lf que le fait pour eux de devoir payer mainte-n nant les dits Impôts, établit entre les contfa-: buables une inégalité. * La Commission exprime le vœu que le gou-vernement ne perçoive les impôts nouveaux u que s'il se voit dans l'impossibilité absolue de 5t créer d'autres impjts dans un délai rapproché. Elle attire l'attention du ministre des ^ Finances sur la nécessité de faire voter d'urgence un projet de loi sur les bénéfices de i- guerre, s'il ne veut voir évader la matière j: imposable. Cet impôt est réclamé par toute la population. i- L'attention du gouvernement est spéciale ment attirée sur la situation de certains contribuables qui ont été empêchés de payer leurs contributions, faute de ressources suffisantes, Il y aura donc lieu de montrer beaucoup de tàct et d'indulgence dans la perception des arriérés. Un membre fait remarquer que beaucour de propriétaires de maisons et de bâtiments complètement détruits reçoivent cependant des bulletins de contributions. Il espère que des instructions seront données sans retard. Une situation intéressante est aussi celle des contribuables dont les maisons ont été réquisitionnées dans les premiers mois de l'année et qui légalement sont tenus au paiement des impôts; il y aurait lieu de les exonérer tout au moins en partie. Pas de réveillon à Paris Le préfet de police de Paris a refusé aux restaurants l'autorisation de rester ouvertf pendant la nuit du 31 décembre au 1er janvier. La raison principale de cette décisior est le manque de charbon. Les pertes françaises On a communiqué officiellement à la Chambre française les pertes subies par l'armée française jusqu'au 1er novembre 1918. 31.300 officiers et 1.040.000 soldats ont été tués. 3000 officiers et 311.000 soldats sont manquants.On compte, en outre, comme prisonniers 8300 officiers et 438.000 soldats. Un cercle espagnol Un cercle espagnol, le ,,Circulo Castellano d< Amberes, vient de se constituer à Anvers. Quelques personnes qui ont suivi les cours d'Es pagnol, institués à Anvers pendant la guerre paj l'éminent échevin de l'instruction publique, M Victor Desguin, se sont groupés en 1916 en ur cercle afin de compléter par des conférences, des causeries et des réunions intimes leurs connaissances de la langue de Cervantes. Nous souhaitons longue vie à ce nouveau cercle Nos relations commerciales avec l'Espagne ei l'Amérique Latine, déjà si importantes avant 1e guerre, se rétabliront sous peu. Les Républiques Sud-Américaines méritent certainement au plu: haut point de retenir l'attention de nos industriel; et de nos hommes d'affaires. Ainsi nos employé; de commerce ont-ils été bien inspirés en consacrant les loisirs, que la guerre leur ont accordé, à l'étude de la langue Espagnole qui est l'idiom< véhiculaire de ces contrées transocéaniques. Le cercle compte une trentaine de membres Les cours gratuits de la langue espagnole, le 2e et 3e degré, sont régulièrement suivis par environ 40 élèves. Les réunions ont lieu tous les jeudis soirs, de 8 à 10 heures au local : rue Lozane, 168 . Les personnes connaissant l'Espagnol et dési seuses de «reprendre de la pratique» sont invitée; à se faire inscrire au secrétariat : rue des Cerises, 3, Anvers.. Un congrès d'imprimeurs belges, à Namur En assemblée générale, la Chambre Syndicale des Maîtres Imprimeurs de Namur ei Luxembourg a décidé de provoquer la convocation à Namur, en 1919, d'un Congrès de Maîtres Imprimeurs Belges. Ce congrès National se réunira les 4, 5 et 6 mai prochains, en la fête patronale de la Corporation de l'Industrie du Livre (St-Jean Porte-Latine). Parmi les questions qui seront soumises aux délibérations des congressistes, il en est qui intéressent au plus haut point tous les imprimeurs du Pays, telles que la Constitution Nationale des Chambres Syndicales de l'Industrie du Livre, et la nouvelle réglementation du travail dans les ateliers. Un cinquantenaire Vendredi soir, la «Fraternelle Anversoise» à fêté en même temps le 50e anniversaire de sa fondation et la délivrance de la Patrie. On a applaudi M. Georges Villier qui a chanté avec talent un air du «Pardon de Ploërmel» et la Légende de la sange du «Jongleur de Notre-Dame». M. Calcoen-Smet, s'est fait «applaudir dans un air d'«Aïda», ur air de «La Tosca» et dans les populaires couplets de «La Vivandière». On a applaudi également l'excellente pianiste que Mlle A. Van den Bosch, de même que M. De Herdt, le violoniste bien connu. L'orchestre, sous la direction de M. F. Le-naerts a obtenu un succès mérité. La soirée s'est terminée par une apothéose en l'honneur de nos alliés. Et l'on s'est séparé aux accents de «La Brabançonne» et de «Vers l'Avenir». Le président Wilson à Bruxelles Le président Wilson ést, attendu en Belgique dans le courant de la semaine prochaine. Il sera, à Bruxelles l'hôte du roi des Belges et habitera l'ancien hôtel de la princesse Clémentine.M. Segers et la vote des femmes M. Paul Segers, depuis qu'il est ministre d'Etat, est à l'avant-garde des défenseurs des réformes démocratiques. Tout arrive... M. Segers a, au cours d'une conférence donnée hier soir, au Cercle Catholique, revendiqué le droit de vote pour les femmes Où est le temps où, à droite, M. Colaert, d'Ypres, était le seul défenseur du suffrage féminins! On souriait des brochures de M. Colaert... Aujourd'hui, la peur du S. U. masculin, fait tomber les députés catholiques dans les bras des suffragettes. L'hom-ne absurde est celui qui ne change jamais! Initiative sénatoriale Le bureau du Sénat a décidé d'offrir un souvenir à chacun des avocats qui ont défendu, devant la cour matriale, qui siégea dans la salle de la Haute Assemblée, des civils belges. Parmi ces avocats on cite à Bruxelles, MM. Bonnevie, Alex, et Th. Braun, Braffort, Kirchen et Megsçick. Nous espérons que le bureau du Sénat n'oubliera pas les avocats qui, dans les autres villes du pays, ont défendu des compatriotes devant la justice allemande Le souvenir consistera en une «reproduction» d'un fauteuil de la Haute Assemblée. Sous séquestre Quatre princesses de Croy, — dont une est par son mariage princesse d'Arenberg, une autre princesse François de Bavière — viennent de voir leurs biens mis sous séquestre. M. H. Carton de Wiart a été désigné comme séquestre. Les noms do rues Depuis que nous sommes délivrés des «casques à pointe» chacun s'ingénie à faire disparaître toute trace, même légère, susceptible de rappeler le souvenir de nos maîtres et do l'occupation. Et tout de suite s'est posée la question clu nom des rues. Nous voyens, dans toutes les villes du pays, des rues dont les appelations froissent... nos oreilles depuis assez longtemps déjà. Et l'on demande le «nettoyage». Plusieurs villes l'ont déjà fait. A Anvers cependant où l'on aime la lenteur, on n'avait rien fait jusqu'à présent, et pourtant nous avions la rue von Bary...Aujourd'hui la machine administrative s'est enfin mise en branle: la rue von Bary devient la rue Jan Blockx. Pourquoi le compositeur succède-t-il au représentant du Norddeutsche I,loyd?Pourquoi ne pas baptiser la rue von Bary du nom qui puisse rappeler la guerre et les moments que nous venons de vivreîNe soyons pas trop exigeants, cela viendra, sans doute... quant à Blockx, il voisine désormais avec Benoit, Gounod et d'autres grands noms de la musique qui,dans le même quartier d'Anvers, ont vu leur gloire consacrée par la publication de leur nom sur la plaque indicatrice placée aux deux extrémités d'une rue... Au Sénat Séance du 27 décembre 1918 La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. de Favereau, président. La lenteur de la justice M. PELTZER demande quelles sont les mesures prises concernant les personnes arrêtées pour crimes contre la sûreté de l'Etat. II y a trop d'incertitude et même on m'assure qu'il y a conflit entres les autorités militaires et civiles. M. VANDERVELDE, — Par suite de l'état da siège, les personnes arrêtées pour crime contre la sûreté de l'Etat sont justiciables de l'autorité judiciaire militaire. Seulement les parquets civils avant l'arrivée du gouvernement ne sont pas restés inactifs, ils ont arrêté les délinquants belges et allemands. Quand les autorités militaires sont arrivées, elles ont arrêté à leur tour des traîtres. L'autorité militaeire ne doit pas demander da confirmation de mandat d'arrêt, tandis que l'au« torité civile y est tenue. La chambre de mises en accusation s'est déclarée incompétente pour certains cas. Voilà l'explication des lenteurs. U y a actuellement dans les prisons un nombre extraordinaire de détenus que l'autorité militaire esi insuffisante à juger. L'organisation de l'auditoriat militaire ne per< met pas d'aller aussi rapidement qu'on le désire» rait. J.ai envoyé aujourd'hui à l'auditoriat militaire des instructions dans lesquelles je mets en lumière la nécessité de voir collaborer l'autorité civile avec l'autorité militaire afin d'activer l'examen des délits imputés aux personnes arrê* tées. M. MAGNETTE prie le ministre de la justice de lui dire jusqu'où s'étendent les fonctions des séquestres nommés par le gouvernement pour administrer les biens de sujets allemands. Il s'élève contre le fait que l'on rencontre dans le pays de nombreux Allemands. On affirme qua la signature de deux parains suffit pour leur per-i mettre de séjourner dans le pays. Cela est insuf* fisant. Il faut prendre des mesures pour empêcher la pénétration d'Allemands dans le pays, comme elle s'est faite avant 1914. Nous savons combien1 les Allemands sont tenaces. Méfions-nous en. M. VANDERVELDE. — Les fonctions de sé^ questre sont générales et sans exception. Elleg ont pour but de connaître l'importance des bien^ des sujets allemands et de les surveiller. En ce qui concerne les Allemands séjournant en Belgique, M. Vandervelde, déclare qu'aucun' permis de séjour n'a été délivré. Mais la question est très difficile à résoudre. II faut d'abord «a*

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Dit item is een uitgave in de reeks La liberté behorende tot de categorie Gent. Uitgegeven in Anvers van 1918 tot 1919.

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