La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 Mei. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sq8qb9wc2g/
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LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre, Adolphe MAX. Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. M>r MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. APPEL AUX NEUTRES. Nous conjurons tous les neutres de méditer ces paroles d'un Américain, John Jay Chapman, jugeant la situation actuelle dans un article publié par le New 1 oi'k Evening l'ont, et reproduit par le Times du 7 avril 1915 (p. X) : « Jamais avant eetle guerre, il n'y a eu d'exemple d'une nation proclamant son intention de rompre les traités selon son bon plaisir, et partant, en conséquence, en guerre contre son voisin le plus proche, la proximité de celui-ci constituant le motif dé la guerre. » La théorie stricte de la loi internationale doit interpréter cette situation à peu près de la façon suivante : la nation qui se livre à l'agression, par le fait qu'elle manifeste sa volonté de ne pas se soumettre aux traités, se met hors la loi. Tous les non-combattants sont justifiés à fournir leur assistance pour la réduire, et ce sans déclaration de guerre. Cette a/faire n'est pas du domaine de la guerre. Il s'agit, de la suppression de celui qui s'est mis hors la loi. » L'auteur, appréciant les mesures prises par le Gouvernement britannique pour parer aux agressions des marins allemands, transformés par ordre supérieur en forbans et en assassins, conclut que l'Angleterre fait ce qu'elle a de mieux à faire, et envisage avec lucidité ce cas sans précèdent. Ce jugement porté par un neutre sur la grande nation qui a affronté résolument toutes les horreurs de la guerre afin que l'on pût ne pas désespérer de l'avenir de l'Humanité, ce jugement en appelle un autre : nous nous tournons vers les nations neutres, vers toutes les nations neutres (en ne faisant d'exception que pour le seul Danemark qui, encerclé par la Hotte allemande et mis dans l'impossibilité d'agir, peut et doit être mis hors de cause), et nous leur demandous : « Et vous aussi, faites-vous ce que vous avez de mieux à faire? Votre façon d'envisager ce cas sans précédent ne dénote-t-il pas les sentiments les plus inavouables : l'égoïsine et la peur ? » Chapman ne fait allusion qu'à deux faits : l'agression contre la Relgique et l'organisation du brigandage au sein de la flotte allemande. Et ces deux faits eussent dû suffire, non seulement pour imposer silence aux stupéfiantes récriminations que le Gouvernement des Etats-Unis a adressées à l'Angleterre, mais encore pour coaliser toutes les nations civilisées contre ceux qui « se sont mis hors la loi ». « Comment '! Une grande puissance qui, d'accord avec les autres, avait exigé d'abord que la Belgique demeurât perpétuellement'neutre, a brusquement exigé ensuite que cette neutralité, nous la violions à son profit contre ses cosignataires ! Elle avait assumé le devoir de nous garantir. Or, lâchement, elle nous a sauté à la gorge. L'Histoire vit-elle jamais parjure plus flagrant ? Aon, sans cynisme, l'Empire allemand Ta reconnu par la voix de son Chancelier le 4 août 1914, à la tribune du Reiclistag. Et devant un tel crime, qu'ont fait, qu'on dit les quarante-deux Etats qui inscrivirent solennellement à l'article premier d'une de leurs conventions de La Haye : « Le territoire » des puissances neutres est inviolable ? » » Ce n'est pas en cela seulement... que le Droit a été manifestement et impudemment outragé. Un accord consenti aussi à La liage par des Etats sous le titre de : Lois et coutumes de la guerre sur terre, stipulait quelques règles impératives, minimum des exigences qu'impose aux belligérants le respect de la vie humaine et de la propriété d'autrui. Or, de toutes ces prescriptions, il n'en est pas une, non, pas une, dont la méconnaissance par les Allemands ne soit manifestement établie. ,1 peine leurs armées eurent-elles forcé notre territoire, qu'elles s'y ruèrent au pillage, au massacre et au viol. Signées par leurs chefs militaires ou civils, leurs proclamations érigèrent en système d'atroces punitions collectives. Par milliers, des non-combattants, et parmi eux des prêtres, des vieillards, des femmes et des enfants, ont été fusillés ou torturés. Par milliers, d'autres furent déportés en Prusse. Sans aucune nécessité stratégique, des villes non défendues furent bombardées. Des sanctuaires célèbres, des établissements scientifiques et charitables, des merveilles d'art furent anéantis. Le vol a été organisé en gros, comme une entreprise. Ce n'est plus la guerre, pas plus qu'un assassinat n'est un duel. C'est une effroyable accumulation de crimes de droit commun et d'atrocités sanglantes. En face de ces crimes, qu'ont dit, qu'ont fait tous les Etats dont le laborieux accord se trouve ainsi bafoué? Quelle est la voix officielle qui s'est élevée pour protester '/ Droit des gens, lois de la guerre, droit naturel, à quoi servent donc ces grands mots, sinon à duper les faibles, et à permettre aux forts de s'en réclamer chaque fois qu'ils y trouvent eux-mêmes quelque avantage. » C'est en ces termes que, clans son éloquente préface de La Belgique Martyre, M. Carton de Wiart résume les plaintes de ceux qui désespèrent de la conscience humaine. L'auteur de la préface ajoute qu'il ne faut pas tolérer pareil langage, et que notre légitime défense doit être faite, et rester faite en même temps du recours aux armes et du recours au Droit. Assurément, nous devons recourir au Droit. Mais c'est à l'unique tin d'y recourir et d'en assurer le tardif triomphe que nous exprimons notre indignation à tous les Gouvernements qui se réfugient dans une injustifiable abstention, et laissent à la Triple-Entente et à ses trois fidèles Alliés, la Relgique, la Serbie et le Monténégro, l'honneur d'être seuls à défendre le monde contre cette Welt-Politik, ce brigandage universel par lequel la caste militaire allemande, et à sa suite la nation tout entière, s'efforcent de réaliser leur rêve : Deutschland uber ailes. Oh ! nous ne l'ignorons pas : le monde n'a plus rien à redouter aujourd'hui des mauvais desseins de l'Allemagne. 11 peut respirer désormais, et il respire en effet. Il a assisté à PRIÈRE DE FAIRE CIRCULER CE BULLETIN NUMÉRO 23 MAI 191S PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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