La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 augustus 1916
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s.n. 1916, 01 Augustus. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xs5j961k9r/
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LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne pfrit pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ALBERT, Roi des Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés..* et attendbns patiemment l'heure de la réparation. A MAX. FONDÉE le ier février 1915 Envers les personnes qui dominant par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils'ne portent atteinte ni à la liberté de nos conscience» chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mor MERCIER. ■—W———W—fiai BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER ! NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR -- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles so.us la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Le 2 Août. A peine vient de s'achever dans une inoubliable explosion de patriotisme la journée du 21 juillet qui nous rappelait la gloire el la félicité du passé, que se présente devant nous la date hideuse du 2 août souillée par le crime le plus lâche et le plus monstrueux de l'histoire des peuples. • Feuilletez les annales de l'humanité, nulle part vous n'y découvrirez une forfaiture comparable à la forfaiture du 2 août 1914. A ' Dans un minuscule coin de l'Europe, un petit peuple vivail heureux, entouré de puissants voisins. Il occupait dans le monde une grande place non par l'étendue de son territoire, mais pai l'extraordinaire intensité de sa vie Dans le domaine des arts el des lettres, il brillait à l'avant-plan ; ses campagnes fertiles el généreuses étaient sillonnées par deux grands fleuves, d'innombrables canaux et un incomparable réseau de voies ferrées qui véhiculaient jusqu'au plus minime hameau la vie et le mouvement, son industrie était la plus riche des nations; son commerce surpassait celui de tous les autres pays, et, bien que privé de marine nalionale, se plaçait fièrement après le commerce de l'Angleterre, de l'Allemagne, des Etats-Unis, de la France Ce petit pays vivait dans la paix, le travail et l'opulence, généreux, il était accueillant pour ses voisins qui furent reçus en amis à sa table, étaient admis à partager son labeur et ses richesses et pouvaient bénéficier librement de sa prospérité. Les mœurs de ses habitants étaient douces et simples, mais enthousiastes poui toutes les grandes causes de l'humanité; ils ne connaissaient que les luttes pacifiques, la sainte émulation pour le bien et le beau pour l'élévation de l'âme et le bonheur des humbles Ce petit pays jouissait de l'estime et de l'affection des autres nations, il ne portait ombrage à la grandeur et à l'avenir d'aucune et ne se connaissait pas d'ennemis ni d'envieux. Loyal d'ailleurs et honnête, fidèle à l'amitié et au devoir, il méritait la confiant de tous. Le bonheur de ce petit pays paraissait devoir se maintenir i l'abri de lous les événements. Son existence était assurée et pro tégée par les grandes puissances qui l'avaient tenu sur les fond; baptismaux et lui avaient assigné .sa place dans la vie interna tionale, devant Dieu et devant les hommes, ces puissances avaien solennellement juré de veiller sur son intégrité, de la maintenii dans toute son indépendance, d'assurer sa liberté, de défendre s.>r "heureuse neutralité contre toute violation, toutes avaient déposé leur signature au bas d'indissolubles contrats, et leur signature engageait pour toujours leur honneui national, leur honneur de nations civilisées. Ce petit pays avait foi dans les serments et les engagements de ses parrains; jamais il ne commît un acte qui pût éveiller leui susceptibilité; reconnaissant pour tous, il n'affichait de préférence pour aucun, ne nuisait aux intérêts d'aucun; il prit à cœur de n< jamais provoquer le moindre reproche, tant par la rectitude de s; conduite que par l'exécution de ses obligations et son culte de 1; loyauté. t Et cependant le danger le guettait dans l'ombre. Parmi ceux qui avaient présidé à sa naissance et juré de défendre sa vie, il en était un qui jalousa son bonheur et sa prospérité. Dans le secret de sa chancellerie, l'envieux trama des plans criminels et prépara sa perte, et c'était précisément celui qui avait su le mieux profiter de sa générosité, gagner le mieux sa confiance, user de son accueil... L'oiseau de proie épiait sa victime endormie dans la confiance, et attendait impatiemment l'heure où il pourrait fondre sur elle. Cette heure vint. Le ciél de l'Europe se couvrit de nuages menaçants précurseurs de la tempête; de sourds grondements de tonnerre faisaient trembler au loin le vieux sol d'Europe, et soudain la foudre frappa et les éclairs sillonnèrent la nue... et ce fut le petit pays qui fut atteint le premier! Qui donc oubliera jamais le coup qui btusquement, brutalement, frappa la Belgique? C'était le 2 août 1914... Le plus formidable Etat militaire déclarait la guerre à la plus faible et la plus innocente nation! * Et pourquoi? Quel méfait avait donc commis la Belgique? Aucun!... Mais laissons parler les faits. Une entrevue dramatique eut lieu entre le Ministre belge à Berlin et le Secrétaire d'Etat de l'empire germanique. — Pour justifier votre crime quel reproche avez-vous a taire valoir contre mon pays, demanda Beyens? — L'Allemagne n'a aucun reproche à adresser à la Belgique, répondit von Jagow, son attitude a toujours été correcte — Mais alors votre conscience condamne votre conduite ? — Je comprends votre réponse, je la comprends comme homme privé, mais comme Secrétaire d'Etat, je n'ai pas à exprimer mon opinion... — Mais, dites-moi, quel mobile vous pousse? — Une nécessité absolue!... La veille de ce jour, un entretien historique fut entamé entre l'ambassadeur anglais et le chancelier de l'empire. Bethmann lui dit : « La neutralité n'est qu'un mot, et les traités sont des chiffons de papier!.. » Et ces traités revêtns du nom du Roi de Prusse commençaient par ces mots :• « Au nom de la Très-Sainte et Indivisible Trinité », donc « au nom de Dieu!... » Le lendemain, en pleine chambre des députés, le même Bethmann disait « Nos armées ont violé la Belgique C'est là une grave injustice et une violation des droits de l'humanité,.. » Et le monde stupéfait assista à ce spectacle écœurant la chambre toute entière, sans une voix de protestation, souligna le cynique aveu du crime par d'interminables et enthousiastes acclamations... Comme Jagow, Bethmann n'allégua qu'une excuse ; la nécessité! « Nécessité ne connait pas de loi • » Que les pangermanistes avérés, les libéraux-nationaux, les conservateurs, les membres du parti de l'empire se ravalassent jusqu'à applaudir ces profanations, je le comprends! Mais que les députés (lu centre, qui connaissaient la doctrine du Christ rappelée par le Pape Benoît XV en ces paroles lapidaires : « il n'est jamais permis pour quelque motif que ce soit d'enfreindre les lois de la justice », que ces catholiques allemands, dis-je, aient placé les paroles d'imposture d'un Bethmann au-dessus de la vérité du Christ, cela me déconcerte..., mais que les représentants du peupler Prière de faire circuler ce bulletin. 655 NUMÉRO 85 DEUXIEME ANNÉE AOUT 1916 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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