La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 september 1915
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s.n. 1915, 01 September. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g44hm53n66/
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Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés .. . et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre Adolphe MAX. FONDÉE LE 1er FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos conscienc es chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique M,r MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE .PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRKÉGULIEIt NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : K0MMANDANTUR- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant cire un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Les Tentatives Allemandes en 1912 pour Museler l'Angleterre Sir Grey vient de livrer à la publicité un rapport complet des négociations qui furent entamées entre l'Allemagne et l'Angleterre en vue d'un rapprochement entre les deux nations. Ce rapport net et précis prouve clairement que les propositions allemandes tendaient uniquement, comme on l'a dit déjà, à lier les mains à l'Angleterre en cas de conflit européen. M. Bethmann Holtweg clame bien haut que celle-ci n'aurait été contrainte de rester neutre que dans le cas où l'Allemagne serait attaquée. 11 oublie d'ajouter que selon les propositions telles qu'elles furent formulées par lui, il était en outre interdit, d'une part à l'Angleterre (comme à l'Allemagne d'ailleurs) de contracter aucune nouvelle alliance mais que, d'autre part, toutes deux continueraient à observer les traités qui les liaient avec d'autres puissances. Le rapport de Sir Grey fait remarquer que ces conditions en apparence égales pour les deux parties constituaient dans la pratique un engagement unilatéral. L'Allemagne pouvait, en effet, sans difficultés, arranger les choses de manière que le feu fut mis aux poudres par l'Autriche. (L'avenir a montré que Sir Grey avait vu clair.) En cas de guerre entre celle-ci et la Russie, l'Allemagne était tenue de venir en aide à son alliée et la France exécutait ses engagements envers son alliée russe, tandis que l'Angleterre qui n'avait de traité d'alliance qu'avec le Japon et le Portugal aurait été forcée d'observer une neutralité bienveillante quelle que fut la gravité du conflit. En d'autres termes, les propositions de M. Bethmann Holhveg liaient les mains à l'Angleterre et laissaient toute liberté à l'Allemagne. Elles étaient donc inacceptables. Sir E. Grey proposa alors une formule par laquelle son pays s'engageait à ne suivre aucune politique agressive contre l'Ai- " lemagne et affirmant qu'il n'avait contracté aucun traité d'alliance offensive avec aucune puissance. L'ambassadeur allemand voulut y ajouter cette condition que l'Angleterre promettait formellement de rester neutre dans le cas où l'Allemagne serait attaquée. Sir Grey répondit que ses propositions étaient suffisantes et que, si l'Allemagne essayait jamais d'écraser la France, il serait impossible à l'Angleterre de rester indifférente ; il ajoutait qu'en cas d'agression de la France contre son ennemie, ni le Gouvernement ni le pays ne voudraient aider l'agresseur. Les événements ont clairement démontré que le but réel des négociations du Chancelier impérial était d'obtenir la neutralité bienveillante de l'Angleterre dans toute éventualité. L'Allemagne n'a cessé de clamer qu'elle avait été contrainte à la guerre, et par conséquent elle eut soutenu de même que l'Angleterre était tenue de rester neutre. C'est ainsi d'ailleurs qu'elle reproche à l'Angleterre sa « trahison ». La formule proposée en dernier lieu par Sir Grey promet tait que jamais l'Angleterre ne ferait ni ne s'associerait à aucune attaque contre l'Allemagne, non provoquée. Cette assurance ne fut pas encore jugée suffisante. Il fallait immobiliser de toutes façons l'Angleterre et la forcer à rester neutre en cas de conflit. Pour arriver à ce but, l'Allemagne était prête à faire des concessions concernant l'augmentation de sa marine. On vient de voir plus haut pourquoi un tel engagement était inacceptable. Nous aurions voulu pouvoir donner au complet le rapport de Sir Grey; force nous a été, faute de place, de le résumer. Mais cette lecture nous a suggéré celte réflexion : En 1912, l'Allemagne fait tous ses efforts pour obliger l'Angleterre à rester neutre dans l'avenir; en 1914, elle commence la guerre en commettant la pire faute politique, c'est-à-dire en violant la neutralité belge et en forçant ainsi l'Angleterre à entrer dans la mélée pour remplir ses devoirs de puissance garante de la Belgique. Pauvre diplomatie que celle de « la nécessité fait loi ». Si le chemin de l'honneur est le plus long mais le plus sûr, celui de la duplicité est certainement le plus court et le meilleur pour courir à l'abîme. LIBER. MANŒUVRES LOUCHES Chose à noter : pendant qu'en Belgique le VIamsche Post et en Hollande la nouvelle Vlamsche Stem sèment dans les esprits des populations flamandes les idées n>fastes que j'ai signalées, en Allemagne se dessine un mouvement parallèle : i! y paraît quantité d'articles et de brochures s'o:cupant de la question flamande (F. von Bi-ïsing fils, Th. Deneke, C. Boriing, etc.) qui terdent à la même conclusion : diviser la Belgique sur la question racique. Somme t <ute il ne faut voir dans tout ce mouvement que des manœuvres allemandes ; c'est l'Allemagne qui tient le fil de toutes les intrigue--. Qu'est-ce, en effet, le Vlamsche Post, qu'est-ce le mouvement gantois? D'après les révélations faites par un écrivain flamand dans le Nieuwe Rotterdamsche Courant, la feuille de Gand est dirigée par un certain L. Picard, qui, tout en se détendant d'être pangermamste, nourrit les plus chaudes symoath.es pour la Geimanie qu'il oppose à la Belgique marât-e; cette feuille i e saurait vivre une semaine sans les sub-ides fournis par les autorités allemandes; sa rédaction comprend : 1° un officic teuton né ei Hollande; 2" un pasteur protestant ho landais lequel, bien que payé par le gouvernement belge comme fonctionnaire, n'a pas craint au début de la guerre d'appeler dans son temple la protection divine sur les armées allemandes, et qui aujourd'hui occupe une place importante dans le servie de la censure allemande de la presse : il s'appelle qu'on note c nom pour l'heure de la justice) M Domilo van NieUwenhuyzen; 3° trois ou quatre jouvenceaux faméliques sans valeur <{ui prostituent leur plume au service de l'ennemi et tendent épenlument lé cou vers le râtelier allemand" qui cache les trente deniers de Juda^. Quant à l'argent qui a servi à acheter le Vlamsche Stem, il a été versé par un Hollandais; mais qu'elle en est la provenance réelle? Faudrait-il chercher bien loin pour la trouver d ns le fameux fonds des reptiles de Berlin? Constatons que la presse hollandaise est indi- PRIÈRE l)E FA IIU: CIRCULER CE BULLETIN NUMÉRO 46 SEPTEMBRE 1915 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) -

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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