La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 Juni. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q814m92k5m/
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J'ai foi dans nos destinées; un Pays qui se défend s'impose au Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre respect de tous : ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous r?/-MVTT^£T? pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Res- dans cette cause juste. rUINUtc pectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps ALBERT, Roi des Belges (4 août 19Î4). - qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés..- Lt lef rfcVKltK 191Ù chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. et attendons patiemment l'heure de la réparation A. MAX. Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE BUREAUX ET ADMINISTRATION ANNONCES : Les affaires étant nulles ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE ... , , sous la domination allemande, nous avons ne pouvant etre un emplacement supprimé la page d'annonces et con- KOMMANDANTUR — BRUXELLES de rePos' ''s sor,t installés seillons à nos clients de réserver leur dans une cave automobile argent pour des temps meilleurs. MONSTRUEUX, La famille des suspects. Parmi les procédés de barbarie variés dont se servent les Allemands en matière de justice, il en est un particulièrement répugnant, c'est la sollicitation adressée aux parents d'un prévenu contre ce prévenu. Partout, en pays civilisés, on considère comme, une chose contre nature de provoquer un témoignage ou une dénonciation d'un père contre son enfant, d'un enfant contre son père, d'une épouse contre son mari; cela est tellement ancré dans la conscience chrétienne et la conception du droit moderne, que les tribunaux refusent d'acter comme'témoignage des déclarations, même faites librement, d'un proche parent des accusés; a fortiori, rejetteraient-ils les dires imposés à ce parent ou provoqués malhonnêtement qui pourraient nuire à leur défense. Il y a là une question élémentaire de dignité humaine. La justice allemande, elle, ne recule pas devant l'interrogatoire d'un parent proche, elle ne recule pas devant la manière forte, sévices corporels et tourments moraux, pour le forcer à servir de témoin à charge. Ici encore les Germains donnent la preuve de la supériorité de leur kultur qui ne s'arrête devant rien, même devant ce qui est défendu par la conscience universelle, pour arriver au but à atteindre. La force brutale, toujours la force, sous n'importe quelle forme, avec n'importe quelle violence, tel est son grand moyen... Le procédé initial est toujours le même : arrestation du père, de la mère, du fils, de l'épouse d'un prévenu; accusation de complicité; meriitte de condamnation s'ils ne chargent pas, s'ils n'accusent pas le prévenu. Les juges exploitent les sentiments les plus nobles, le dévouement paternel, l'affection filiale, l'amour conjugal... Un jeune homme est accusé et arrêté; il refuse de parler, d'avouer : on incarcère le père et on menace le fils, s'il ne fait pas d'aveu, de condamner l'auteur de ses jours. — Un père de famille est arrêté pour crime de haute trahison (les juges allemands appellent de ce nom déshonorant des actions parfois superbes de patriotisme, prouvant ainsi qu'ils ont perdu le sens moral autant que la notion des choses); pour l'obliger à reconnaître son forfait, ils prennent comme ôtage sa femme qui bientôt va devenir mère; elle restera enfermée comme lui — ce comme lui laisse entendre au malheureux qu'à sa femme sont réservés les mêmes odieux traitements qu'à lui-même — jusqu'à ce qu'il ait parlé, avoué son crime, dénoncé d'autres patriotes... — Un jeune homme est interrogé; il nie les faits; pendant l'interrogatoire le téléphone sonne; le juge prend le cornet, écoute... « Tenez, Monsieur, on me téléphone précisément à votre sujet; votre père vient d'être arrêté, et a reconnu sa faute ». — « Mon père est innocent, Monsieur, s'écrie le jeune homme; ce n'est pas lui, c'est moi qui ai fait ce dont on l'accuse! » Pour sauver son père, l'enfant s'accusait... Or, plus tard, on sut que jamais le père n'avait été arrêté... — La mère d'un jeune patriote suspect est arrêtée; elle refuse de dénoncer son enfant. Le juge lui montre une pièce signée par son fils où celui-ci avoue tout! Le juge s'apitoye sur le sort du malheureux : « Courage, Madame! tout n'est peut-être pas perdu... Dites-moi comment les choses se sont passées; il y a sans doute des circonstances atténuantes... votre enfant est jeune, nous savons qui l'a entraîné... parlez franchement, et je vous promets d'intervenir en sa faveur... » La malheureuse mère parla; elle crut sauver son fils; sans le savoir elle le trahissait! La fameuse pièce contenant l'aveu de son fils était fausse. Son fils avait signé un interrogatoire où il avait tout nié; mais, grâce au procédé du papier à carbone, sa signature avait été reproduite sur une feuille blanche, et les juges avaient rempli la feuille en y écrivant, au-dessus de la signature, l'aveu qu'il n'avait jamais fait... — Une mère est emprisonnée parce qu'on soupçonne son fils d'avoir voulu franchir la frontière et rejoindre l'armée belge; la pauvre dame est accusée d'avoir coopéré à cette tentative; elle est brutalement arrachée à sa famille, sans même pouvoir embrasser les petits enfants qui vont être privés de ses soins maternels. Entrant en prison, elle est saisie d'une crise nerveuse. Bonne aubaine! C'est une nature impressionnable, on trouvera le moyen de la faire causer... Elle refuse, elle s'obstine. Quelques jours plus tard, on l'amène au cabinet du juge : « Madame, lui dit-il, je dois vous annoncer une triste nouvelle; votre plus jeune enfant est tombé gravement malade, et le médecin vous réclame d'urgence ». Elle pâlit, croit que les portes de la prison vont s'ouvrir pour lui permettre de donner les derniers soins au bébé mourant. Non pas! « Avant de vous permettre de partir, il faut que l'instruction soit terminée ; dites la vérité, avouez la faute de votre fils, nous serons indulgents, et vous pourrez voir votre pauvre petit ». — « Jamais, Monsieur! Mon enfant mourra sans moi! » Peut-on imaginer cruauté pareille? Et connaissez-vous pareil héroïsme? Cette femme belge n'atteint-elle pas à la sublime hauteur de la mère des Gracques?... Plus tard, elle apprit que jamais son enfant n'avait été souffrant... C'en est trop, je m'arrête. Il est possible que dans les exemples que j'ai cités aient pu se glisser des erreurs de détail; j'admets que la justice allemande ne recourt pas dans chaque cas à ces procédés ignominieux; mais j'affirme qu'il n'est pas un des pro- Prière de faire circuler ce bulletin PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) DEUXIÈME ANNÉE JUIN 19l! NUMÉRO 80

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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