La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 december 1916
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s.n. 1916, 01 December. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n58cf9kd0v/
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Numéro 101 DEUXIÈME ANNÉE DÉCEMBRE 1916 PRIX DU NUMERO — Elastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite). LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas ! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. Albekt, Roi des Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. Max. FONDÉE LE 1" FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mgr Mercier. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE Adresse Télégraphique : KOMMANDANTUR-BRUXELLES Bureaux et Administration ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile. ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. La résistance des Bourgmestres La décision des bourgmestres de l'agglomération bruxelloise de ne pas se rendre aux ordres signifiés « à la prussienne » par le Hurt qui s'essaye vainement avec von Bissing à nous gouverner à sa guise, a été approuvée par tous les bruxellois. Elle l'a été même par ceux qui, lorsqu'on émettait encore des doutes au sujet de ce refus, étudiaient la question, la retournaient sous toutes ses faces, calculaient les conséquences du refus ou de l'assentiment. Comme si, quand il s'agit d'une obligation aussi évidente, aussi nette, il fallait s'arrêter devant n'importe quelle considération ! « Avec le devoir on ne transige pas, » nous a enseigné par son exemple notre Roi ; l'ami Fidé-lis nous l'a rappelé si énergiquement le jour de la St-Albert. Donc tout le monde est d'accord — sauf peut-être quelques égoïstes, quantité négligeable! — pour dire maintenant qu'on a bien fait de ne pas donner les listes des chômeurs. Les sénateurs et les députés de Mons déjà l'avaient déclaré : « Le bourgmestre qui se serait permis de dresser lui-même cette liste et l'aurait livrée aux autorités occupantes se serait attiré la malédiction publique; il se serait associé au coup de force des allemands. » Les autorités communales d'Anvers ont, dans une lettre adressée au président du gouvernement civil de la ville, donné les raisons de leur refus. Ils s'expriment comme suit : » Aucun texte légal n'autorise l'autorité communale à obliger » les habitants à lui déclarer s'ils ont ou non du travail; elle » n'a donc pas le droit de faire intervenir à cette fin la police » municipale ou les employés communaux. Moins encore » avons-nous le moyen te tenir pareilles listes au courant, ou » de répondre de leur exactitude. Nous répétons que ni léga-» lement, ni pratiquement, nous sommes en mesure de dresser » les listes demandées. » D'après les principes certains du droit des gens, si les » pouvoirs locaux CONSENTENT A RESTER EN FONCTION, » malgré l'occupation, le pouvoir occupant ne saurait exiger » d'eux une collaboration contraire à l'honneur et au devoir » patriotique ; ils sont et ils restent des administrateurs com-» munaux belges. » L'arrêté impérial du 28 décembre 1899 dont vous faites » mention, nous est inconnu et n'est pas applicable dans notre ■> pays. Au contraire, l'article 88 de notre loi communale dé-» termine et limite le droit du pouvoir central en cette macère. » Dans l'intérêt de nos concitoyens, nous tenons à affirmer » qu'en ces temps si difficiles, nous n'obéissons pas aux inspi-» rations d'un esprit d'opposition mesquine et inutile. Au » contraire, nous rappelons que nous avons fait valoir les mê- » mes motifs lorsque le Gouvernement général nous a demandé » en matière de taxe sur les absents, une série de renseigne-» ments et nous a imposé des obligations qui, à notre avis, » étaient de la compétence du pouvoir central et non point » de celle des communes, et se trouvaient inconciliables avec » nos droits constitutionnels. » Le Gouvernement général a estimé que notre réponse » était fondée puisqu'il a, par ses propres moyens, rassemblé » les renseignements demandés et accompli les devoirs » prescrits. » Aujourd'hui notre point de vue demeure le même; c'est » une conception qui nous a toujours guidés et c'est la seule » qui respecte notre dignité et le droit des gens. » A ces raisons exposées avec tant de fermeté et de dignité nous nous permettrons d'ajouter ceci : Dénoncer aux autorités allemandes les chômeurs secourus — car il ne s'agissait en l'occurence que de ceux-ci — eût été faire d'abord acte d'anti-patriotisme en facilitant à l'ennemi l'organisation méthodique de cet exode dont il veut tirer le maximum de profit. C'eût été ensuite lui fournir un argument, sérieux en apparence, pour étayer sa défense vis-à-vis de l'opinion publique : Nos maîtres quand ils méditaient leur crime, espéraient dit-on pouvoir dire, le moment venu : Vous voyez que cette mesure constitue réellement un remède à une situation pénible et dangereuse, puisque les autorités belges nous prêtent leur concours. Si vraiment les Heliferich et autres Bethmann ont été assez stupides pour compter là-dessus — et mon Dieu, avec les Allemands rien n'est invraisemblable en matière de gaffe psychologique — ils ont compté une fois de plus sans leur hôte. Enfin, dénoncer les chômeurs eût été un déni de justice impardonnable. La liberté du plus humble des Belges est aussi sacrée que celle de n'importe quel autre citoyen. Les allemands cherchent partout à poser aux démocrates, aux protecteurs des ouvriers et des pauvres (rappelez-vous le tam-tam du Luna Park) ; ils jettent l'anathême dans la presse à leur solde sur les membres du gouvernement, sur toutes les autorités belges, les classes dirigeantes, les patrons, etc., mais ils ont une singulière façon de traiter ces ouvriers qu'ils flattent et de respecter surtout leur liberté ! (il est vrai que la liberté est chez eux un vain mot). C'est pour leur bien sans doute qu'on enlève les chômeurs de force à leur foyer et qu'on les fait voyager comme du vil bétail. Nous ne parlons pas encore du sort qui les attend là-bas, mais à en juger par ce qu'on voit au départ, il sera vraiment enviable ! Les travaux forcés et la déportation sont, après la peine de mort, les châtiments les plus sévères; ils sont réservés aux grands criminels. S'il y a — et c était inévitable — dans nos Prière de faire circuler ce bulletin.

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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