La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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02 januari 1917
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s.n. 1917, 02 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g15t728c8f/
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LA MÉTROPOLE I ONE PENNY r i „ cinq centime» ■ ®®9fîinb • vijf cent ES dix CEHT1ME* PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Larve, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 8 sh. ; 3 mois, 9 ah. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ifc. j 24me annei mardi 2 janvier 1917 No. 2 LA GRANDE GUERRE ■ CALME DANS L'OUEST ■ a riENACE CONTRE BRAI LA La Grèce fatiguée du blocus !ittaque en masse que les Allemands nt lancée vendredi contre le Mort-me n'a donné aucun résultat pra-et la tentative n'a plus été renou-. On ne se rend pas compte en-du but de ce mouvement offensif, et appuyé d'aucune action contante. A part un raid français à st de Tahure contre une tranchée iande, et des duels intermittents ilterie des deux côtés de l'Avre et a rive gauche de la Meuse, la jôur-de samedi s'est passé dans un cal-■elatif.manche au sud de la Somme il y a î coup de main contre un petit poste iand au sud de Chilly à la suite du-quelques prisonniers ont été cap-; à part cela il n'y a eu aucun évé-:nt important. ins une note annexée au communi-nfficiel français il est dit qu'au cours 'année 1916 les troupes françaises risant l'assaut ennemi contre la for-se de Verdun et en le forçant de se er sur les deux rives de la Somme capturé 78.500 prisonniers. r le front britannique, au cours de urnée de samedi, il y a eu un bom-ement intense des positions enne-dans le voisinage de la Serre, au de l'Ancre, ainsi que des établisse-:s militaires derrière les lignes enne-à Arras et des tranchées au sud du sloy. Le bombardement de ces der-s positions a été poursuivi pendant urnée de dimanche. L'artillerie en-e a été un peu plus active que d'haie dans le voisinage de Martinpuich, st de Thiepval. A part cela il n'y a de changé. intérêt de la situation militaire se entre toujours dans la Roumanie ennemi continue à faire des progrès iétants. livant diverses appréciations, la si-on des forces russo-roumaines de la rudja doit être considérée comme ure et angoissante. On se demande u'est devenue l'armée de Sakharoff, 1 craint que cette armée ne soit ac-■ au Danube. Il se peut que cette ite ne soit pas justifiée. En se re-t rapidement de Tulcea, en repliant aile gauche, elle a précisément évité adosser à un obstacle infranchissa-Elle n'est pas acculée au Danube; s'écoule par le bec de l'entonnoir, -à-dire par Galatz et Reni. y a peu de jours encore, quand »ée de Sakharoff culbutait les Bul-s dans le lac de Babadagh, elle oc-ft un front de près de 60 kilomètres. 1(}ue sa gauche s'est trouvée ensuite rtée à Tulcea, ce front était réduit °'ns de 50. Du sud de Motchin à fcha, il n'en comptait plus que 25. taure actuelle, de Motchin à un ' en arrière d'Isoktcha, il n'en me-P'us que i5; et demain, il sera ré-a presque rien. Donc, l'armée ^>ule, cela est clair comme le jour, et I Bureuse disposition de l'angle par le ■r^t duquel elle passe fait qu'en der-■ lieu le détachement couvrant la re-1 Ie se réduira au dernier bataillon, ■Pant deux ou trois cents mètres, f®' 'a largeur du front. 1 ■ntre temps les Russes ont été re-1 R 1Ue derrière la tête de pont de 1 Ha contre laquelle l'ennemi dirige 1 R désespérés. Cette tête de 1 I, C trouve & une distance relative- ! R kfran(k du port de Brai'la et est ] ■ * ,mept limitée par la ligne de I ■>' ''"^incea. Cette ligne est forte- I Hi °r?an's^e va du Danube, à en-9 V seize kilomètres au sud de Braïla lln point près de la Sereth à envi-[lf ' te"^eux kilomètres au nord de Pe- C'est donc, en quelque sorte, f°nntln,lation des lignes de la Sereth. I nemi, comme son communiqué L^( abaque cette tête de pont, son Inip' ™eme depuis samedi doit avoir I ) a'achie les attaques allemandes f r«it une résistance obstinée; le re e Bordesti au nord de Rimnik après avoir ete perdu par les Russes vendredi a été repris samedi; dans la Moldavie du Sud les Roumains ont infligé une défaite à l'ennemi et capturé un nombre respectable de prisonniers. En général cependant la retraite continue lentement. L'offensive ennemie en Moldavie dont le but est de tourner le flanc des lignes de la Sereth a réussi à enlever quelques crêtes à nos alliés. Actuellement la ligne austro-hongroise suit une ligne oblique à travers les pentes montagneuses de la frontière près de la passe d'Oitoz jusqu'à un point situé à 16 kilomètres à l'intérieur de la frontière de la Moldavie du Sud. 11 paraît que deux divisions ennemies, l'une allemande et l'autre turque, ont quitté la Dobrudja. Ceci montre, d'abord que l'intention des Germano-Bulgares n'est pas de passer le Danube pour se diriger sur Odessa, car, pour cette opération aventureuse, de grand luxe, ils n'auraient pas trop de toutes leurs forces, dont ils ont ailleurs un emploi beaucoup plus utile. Cela paraît aussi' indiquer l'intention de ne pas poursuivre indéfiniment en Moldavie, si l'une des deux divisions est précisément celle dont on annonce l'arrivée (4 régiment» allemands) sur le front de Monastir. La situation de l'armée de Sàlonique doit très sérieusement fixer l'attention. Nous ne savons toujours pas si malgré l'avance des Italiens, ainsi que des troupes au nord des lacs de Presba et d'Okrida, l'ennemi tient encore sur la crête étroite du Neretchka. Nous devons, en outre, surveiller de très près l'espace entre ces lacs et Vallona. Il y a là un vide de 300 kilomètres, qui est préoccupant. Les Alliés vienilent de présenter une nouvelle note à la Grèce demandant réparation pour les attaques contre les troupes alliées les 1er et 2 décembre dernier. Les termes de la note ne sont pas encore connus, mais on croit qu'elle se borne à demander le retrait des troupes royales grecques. Le gouvernement grec, à son tour, a remis une note aux Alliés demandant le retrait du blocus. Le Pape et la paix Le Pape a reçu en audience solennelle le Sacré Collège qui lui a présenté ses souhaits. Le cardinal doyen Vanutelli a lu une adresse où il a formulé ses souhaits de paix aux hommes et aux nations, vœu qui est le plus cher au Pape. Le cardinal Vanutelli a fait ensuite l'éloge du Pape pour stm action tendant à adoucir les douleurs', à inspirer le courage, à enseigner les raisons de la justice et à en condamner les violations. Il a conclu : "Et puisqu'à cette juste paix finale que tout le monde désire, il est juste que tout le monde coopère, nos souhaits se résument en un seul, savoir que la condition de succès rappelée par le chœur angélique sur le berceau de Bethléem, c'est-à-dire la flamme de la bonne volonté, s'allume vive et pure dans les cœurs et les amène à reconnaître la source d'où la paix éïnane, la route pour l'atteindre et l'autorité établie par Dieu pour la sauvegarder." Dans sa réponse, le Pape s'est félicité du zèle montré par le Sacré Collège dans son action pour adoucir les maux de la guerre et de l'identité des pensées et des aspirations des cardinaux avec celles du chef de l'Eglise. "Le cardinal Vanutelli, a-t-il ajouté, a répété le souhait de Jésus et du Noël de pacification des hommes, sans oublier de faire des vœux chaleureux afin que, dans nos efforts pour la paix, notre constante préoccupation, il ne manque pas de toute part la condition qui accompagnait son annonce dans la grotte de Bethléem : " Paix aux hommes de bonne volonté." Après avoir rappelé ses précédentes exhortations à la paix, le Pape a terminé en souhaitant qu'à l'occasion de Noël la terre puisse connaître,ce qu'il faut pour le rétablissement de la paix, que les puissants de la terre secondent la voix du Sacré Collège afin d'arrêter le cours de la destruction des peuples. » La réponse des Alliés Attitude énergique du gouvernement belge Les Belges n'auront pas manqué de remarquer avec une vive satisfaction et, disons-le, avec beaucoup de réconfort, l'importance donnée au cas spécial de la Belgique dans la réponse des Alliés à la note allemande. Cette importance même confirme tout d'abord les® engagements solennels pris par les Puissances en ce qui concerné l'avenir de la Belgique. Elle confirme encore la promesse faite par les Puissances de laisser la Belgique prendre part aux délibérations qui précéderont la paix. Dans ces conditions, il est manifeste que toute la fin de la réponse des Alliés constitue la réponse belge et que le gouvernement belge a été invité à la formuler lui-même. Le cabinet de Broqueville en précisant en ces termes clairs et énergiques les exigences de la Çelgique a une fois de plus mérité la reconnaissance du peuple belge. " Son Roi et son gouvernement, ré-pond-il, n'ont qu'un but — le rétablissement de la paix et de la justice. Mais ils désirent seulement une paix qui assurerait à leur pays des réparations légitimes, des garanties et des sauvegardes pour l'avenir. Réparations légitimes, c'est-à-dire punition de tous les crimes; garanties et sauvegardes pour l'avenir, c'est-à-dire autre chose que des chiffons de papier. Nous savons ici tous ce que cela veut dire et nous félicitons chaleureusement notre gouvernement d'avoir pris position aussi nettement. Constatons que l'insertion même de ces exigences dans la réponse des Alliés implique l'adhésion tacite de ceux-ci. Ce n'est plus le moment de discuter sur le principe des " garanties et des sauvegardes " ce principe est acquis. La modalité d'application seule importe. Si nous nous sommes abstenus de formuler nos vues jusqu'à présent à ce sujet nous pouvons déclarer que nous avons toujours été partisan de l'adoption de mesures propres à garantir la Belgique contre une agression aussi odieuse que celle dont elle a été victime. Nous avons considéré que le moment d'examiner et de discuter ces mesures ne viendrait que le jour où la paix approcherait avec la victoire. , Ce jour n'est pas loin. La réponse des Alliés à M. Wilson Paris, 31 décembre. — La note que l'Entente enverra bientôt à M. Wilson en réponse à ses suggestions expliquera en plus grand détail les origines et les buts de la guerre. Un message du gouvernement belge y sera joint exprimant la gratitude de la Belgique pour les grands services rendus pendant ces deux dernières années par la nation américaine. Les deux documents contiendront les informations les plus complètes au sujet de la position des Alliés dans la guerre, avec tous les détails de nature à justifier la détermination de l'Entente de poursuivre les hostilités. — Daily Chro-nicle.Reventlow et la Belgique Amsterdam, 31 décembre. — Commentant un article de M. Bassermann dans la Tageszeitung appuyant la nécessité vitale pour l'Allemagne de sa suprématie en Belgique le comte Reventlow écrit : La Belgique entre les mains de l'Entente resterait toujours un danger militaire pour les frontières de l'Allemagne. Aucun arrangement ou garanties écrites ne pourraient rien changer à cela. Ce danger ne peut être évité que par la suprématie permanente de l'Allemagne sur toute la Belgique.Il est impossible et c'est pure théorie que de parler de la " côte flamande " ou de la " ligne de la Meuse. Celui qui veut dominer la côte des Flandres ou la ligne de la Meuse, celui qui veut les utiliser, doit avoir toute la Belgique entre les mains. — Renier.Un tunnel sous le Bosphore Suivant une dépêche de Constan-tinople, un projet de tunnel sous le Bosphore est actuellement à l'étude. L'AVEU DU SILENCE A propos des protestations contre les déportations Pendant que l'autorité allemande continue de déporter indistinctement tous les membres de la population valide de la Belgique, les autorités belges ne cessent de protester contre l'atteinte au droit de leurs concitoyens. On a enregistré précédemment la protestation des ministres d'Etat, députés et sénateurs belges présents à Bruxelles, du collège échevinal de Bruxelles, des députés et sénateurs d'Anvers, des députés et sénateurs de Mons, du cardinal Mercier, etc. Le général von Bissing a répondu à chacun de ces groupes de protestataires et chacun a tenu à répliquer au gouverneur. On se souvient que dans leur protestation première, les députés et sénateurs d'Anvers avaient surtout rappelé les promesses faites en 1914 à leurs concitoyens, par le général von Huene et portées à la connaissance de ceux-ci par les soins de la Commission intercommunale d'Anvers et du cardinal archevêque de Malines. Ils avaient fait valoir aussi les enlèvements considérables de matières premières faits au port d'Anvers, enlèvements de stocks qui avaient paralysé nécessairement l'industrie belge. Les ministres d'Etat, députés et sénateurs belges présents à Bruxelles avaient, de même, démontré que le chômage était dû aux ordonnances de l'autorité allemande combinées volontairement pour paralyser l'industrie belge à l'avantage de la concurrence allemande. Le cardinal Mercier avait rappelé les promesses écrites qui lui avaient été faites par le général von Huene et confirmées par le maréchal von der Goltz, assurant les Belges qu'il n'était pas question de les incorporer dans l'armée, ni de les emmener en Allemagne pour les mettre au travail forcé. Ls députés et sénateurs de Mons avaient protesté contre les enlèvements arbitraires de non-chômeurs et même d'ouvriers au travail. Dans ses réponses, le gouverneur général von Bissing n'ose contester aucun des faits d'enlèvements arbitraires allégués par les protestations. Il convient de prendre acte de ce silence qui est un aveu. Le gouverneur se borne à ergoter sur le sens des promesses faifés en 1914 et à prétendre que la mesure de la déportation et de la mise au travail forcé était imposée par une nécessité d'ordre et de sécurité publics et qu'elle servait aussi à l'intérêt social des chômeurs belges. Dans leurs répliques, qui s'échelonnent depuis la mi-novembre jusqu'à la fin du mois, les divers groupes de protestataires démontrent, avec preuves extrêmement précises à l'appui, en invoquant des faits contrôlables par tous ceux qui sont sur place et notamment par les représentants des Puissances neutres à Bruxelles, à qui les répliques ont été communiquées comme les premières prostestations, que les autorités allemandes enlèvent arbitrairement des non-chômeurs avec des chômeurs, des gens ayant des ressources avec ceux qui n'en ont pas. La réplique des députés et sénateurs de Mons est particulièrement instructive à ce propos. Elle cite nominativement, pour la région industrielle du Borinage (Ouest de Mons) et pour la région du Centre (Nord de Mons), quantité d'usines qui n'avaient pas été affectées par le blocus et dont l'activité suivit même une marche ascendante depuis le reprise du travail en 1914 et 1915, et auxquelles pourtant on a enlevé un très grand nombre d'ouvriers, d'employés et même d'ingénieurs régulièrement occupés. Le personnel ainsi arraché au travail est en une telle proportion dans certaines d'entr'elles, que la continuation du travail leur devient impossible et qu'elles doivent fermer, augmentant ainsi le nombre des ouvriers réduits forcément à l'inactivité. C'est le cas notamment pour la verrerie de Jemappes, le seul établissement de l'espèce qui existât au Borinage. Les ministres d'Etat, députés.et sénateurs de Bruxelles soulignent l'amère dérision de la réponse du gouverneur général prétendant qu'il veut tirer les ouvriers de la détresse où les aurait plongés, d'après lui, le blocus des Alliés. Ils démontrent que s'il n'avait dépendu que des Alliés, la Belgique se fût assez vite relevée de ses ruines et de la stagnation de ses affaires. L'Angleterre se prêtait au ravitaillement industriel du pays sur les mêmes bases que le ravitaillement alimentaire, c'est-à-dire sous le contrôle diplomatique, garantie trop naturelle pour être refusée. Elle le fut cependant et le gouvernement impérial refusa de souscrire un engagement d'ensemble, se réservant de prendre des décisions dans chaque cas particulier. La combinaison projetée dut alors être abandonnée sous la pression des industriels allemands, qui escomptaient la ruine complète de la concurrence belge. De son côté, le cardinal Mercier, dans son émouvante réplique du 29 novembre 1916, cite à son tour de nombreux exemples d'enlèvement arbitraire de non-chô-meurs déportés, malgré les protestations des autorités locales que l'on affecte d'appeler pour assister au recrutement, mais dont les officiers recruteurs méprisent les avis. Le cardinal ne s'explique pas, si les Allemands sont sincères, comment ils refusent de consulter par exemple les prêtres des paroisses, bien placés pour connaître les conditions sociales de la population. L'archevêque de Malines déclare que si les déportations continuent à englober des non-chômeurs, il serait inique que la classe bourgeoise fût épargnée. Les prêtres de son diocèse demandent à être déportés avec !e peuple. En terminant le cardinal s'écrie : " Je veux croire encore que les autorités de l'Empire n'ont pas dit leur dernier mot. Elles penseront à nos douleurs imméritées, à la réprobation du monde civilisé, au jugement de l'hjstoire et au châtiment de Dieu." Ainsi, toutes les autorités sociales et constituées de la Belgique font preuve d'un courage civique égal à l'héroïque résistance passive de milliers de déportés qui, en dépit de toutes les promesses, de toutes les menaces et des souffrances du rapt dont ils sont les victimes, refusent de signer les contrats de travail dits " volontaires " qu'on leur présente. Les socialistes français et la paix Paris, 29 décembre. — Le Congrès socialiste s'est terminé après le vote par 1.602 voix Contre 1.348, d'une motion finale confirmant que la politique du parti socialiste^est dictée par le souci de participer de toutes ses forces à la défense nationale et que la France ne peut déposer les armes que le jour où l'Allemagne aura prouvé qu'elle est prête jour une paix basée sur la reconnaissance du droit. Une proposition demande la reprise des relations avec les socialistes allemands n'a été repoussée que par 1.537 v°i-x contre 1.407. Cette dernière manifestation des socialistes français nous montre une fois de plus combien la France reste attachée à un idéalisme généreux et de pure inspiration chrétienne. Malgré les leçons terribles que leur ont donné les socialistes Allemands, leurs camarades français ne désespèrent pas dans l'avenir d'une Internationale fraternelle et humaine. On est tenté de s'écrier "Pauvre France !" et pourtant on ne peut s'ëmpêcher d'admirer cette foi profonde en un meilleur avenir, cette générosité d'essence chrétienne. Croire que les socialistes allemands comprendront tant qu'ils ont espoir en une Allemagne victorieuse serait une erreur. Ils accepteront d'enthousiasme la main que leur tend la France quand ce geste servira leur pays et rien que leur pays. Encore des notes Suivant une information de Copenhague, les gouvernements Scandinaves ont prié leurs légations de présenter des notes pacifistes aux belligérants. Ces notes adhèrent à celle du président Wilson en ce qui concerne les mesures pour assurer une paix durable.L'Allemagne veut le Congo Suivant des informations de Cologne, l'Allemagne demande à être autorisée à acheter le Congo belge et les territoires portugais adjoignants afin de créer un vaste empire colanial en Afrique. Nouvelles maritimes Comme la Belgique Suivant l'exemple donné par la Belgique, la Chambre française vient de déposer un projet de loi tendant à autoriser l'Etat à faire aux armateurs une avance de deux cents millions de francs. De cette somme, 120 millions de francs sont réservés à la construction de nouveaux bateaux et 80 millions destinés à l'achat de navires. Une somme de cinquante millions sera aussi réservée à l'achat de navires marchands destinés à faire le service entre la France et ses colonies. Mort du général Zottu On annonce le décès, à Bucarest, du général de division B. Zottu, beau-frère de S. E. M. Djuvara, ministre de Roumanie en Belgique. Brillant élève de l'Ecole de guerre de Bruxelles, le défunt fut chef du grand état-major de l'armée roumaine, à trois reprises, tant sous le gouvernement libéral que sous le gouvernement conservateur.Nous présentons à M. Djuvara, le distingué ministre de Roumanie en Belgique, nos sincères condoléances.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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