La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1103 0
13 oktober 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 13 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5h7br8nc39/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Tht NewpapT for Belglaw» LA METROPOLE IONE PENNY nnlfr. DIX CENTIMES EASDE : VIJF CENT glNENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES B«rea«x: 43, Ckucery Lue, W.C.2 — Téléphone: HolWor» 212. (3 «nota 9 «kl 6 mois 17 «h, i :«■ ]i ih| 25*» ANNEE DIMANCHE 13 ET 14 LUNDI OCTOBRE 1918 X'gkTi^ ° Nos. 286-287 LA GRANDE GUERRE I Collision de deux transports I Retraite générale allemande I Rumeurs de paix 11 est aujourd'hui hors de doute que les ar-„ées allemandes sont en pleine retraite en 'rance. Comme conséquence de la grande cance des Anglais entre Cambrai et Saint-)uentin et de la poussée franco-américaine tas l'Argonne, il ne semble pas que la ^derrière ligne de résistance entre Lille-Douai-St-Jobain-Laon soit tenable. Débordée des deux côtés, la position aliénai) est critique dans le saillant de Laon-St-îobain. Elle ne l'est pas moins à Lille du fait l'une part de l'avance anglo-belge au nord, et le l'avance anglaise récente sur Douai, et de a prise de Le Cateau. On ne peut guère, en raison de l'avance ra-lide faire autre chose qu'énumérer les loca-ités reconquises pour marquer ainsi les étales de notre progression. Les communiqués anglais nous ont appris acapture de Vaux, Audigny et St-Souplet par es Américains. L'ennemi a offert une vive ésistance sur la rivière Selle ent'v B hain et iolesmes. Briastre et Iwuy ont été pris aux Aliénante. Les contre-attaques ennemies dans la égion du canal de l'Escaut et de la Selle ont té repoussées ce qui n'a pas empêché les \nglais de capturer Fressies. Une profonde avance au sud de la Sensée iblige les Allemands à se retirer hâtivement le positions fortement fortifiées au nord de rette rivière et à l'est de Douai. Les arrière-jardes ennemies ont été repoussées de la parie nord de la ligne de défense Drocourt-jjuéant entre la Scarpe et Quiery-la-Matte. ailly, Vitry, Isel, Drocourt et Fouquières ont té capturés. Du côté français l'avance au nord de l'Ais-le, Chiw et Moulins, dans la région du chemin des Dames ont été occupés. En Champagne, plusieurs points au nord le la Suippes ont été occupés entre St-Etien-te et Boult-sur-Suippes ainsi que Varmeri-ille, Vandetre et Sf-Masmes. Plus à l'est, poursuivant l'ennemi en retraite l'infanterie française enleva Semide, Mont-St-Martin, Codron et Brières (soit à 1 quatre ou cinq milles au sud de Vouziers). Mais dans le recul de la nuit de vendredi à samedi sur un front de 60 kilomètres l'ennemi a abandonné toutes les positions qu'il avait péfendues au nord de la Suippes et de l'Ar-|nes.La cavalerie française poursuit l'ennemi en retraite, détruisant les nids de mitrailleuses, lançant à certains points sur 10 kilomètres prenant des prisonniers et du matériel. Dans cette nouvelle avance Bertricourt, Au-menancourt, Bazancourt, Isles et St-Etienne ont été capturés. Toute la première position ennemie sur la Suippe est entre nos mains. Plus à l'est les Français ont occupé Ausson. «-le-Neuville, Cauvroy, Machault, Contreuve, St-Morel et Savigny-sur-Aisne. Au chemin des Dames, les Italiens en liai-pon avec les Français ont brillamment continué jeur avancé et pris Cuissy, Jumigny et 'e bois de Paissy. Les nombreux incendies signalés dans la Ivallée de l'Oise et dans la région de Guise attestent la volonté de 'ennemi de tout détruire son passage. : ' ependant, dans certains cas, la rapidité de a poursuite met l'ennemi dans l'impossibilité exécuter ses projets criminels. Il faut espé-r'r que la menace de se voir couper la refaite dans certaines régions incitera les Alternas à plus de circonspection. In transport américain a été coulé au ®urs d'une collision avec un autre vaisseau _c 'lrgé de troupes. Le navire coulé est le croi-auxiliaire Otrante et le navire abordeur es je Kcishmir. La collision s'est produite pjdredi matin au nord de l'Irlande. ^nombreux destroyers appelés en hâte ont «uve 596 hommes. Le nombre de victimes est P43I- f ^Ul 'e front italien 400 prisonniers ont été Pnsau cours d'un raid. Les nouvelles militaires,quoique ne perdant sol a '^Ur 'mPortance, bien au contraire, m" [n'n^es cependant par d'autres événe-L.,n s ,ont 'a solution peut intervenir de fa-Kon rapide. paî\°U!> vou'ons parler des manœuvres pour la L!J fst évidemment impossible de dire dès rnes" enant ce que fera l'Allemagne; mais, à puauv^ ^Ue Sa s'tuat'on militaire devient plus [Alli<sVa,Se ?ar nos victoires et celles de nos w sa situation intérieure s'aggrave beau- ^ plus qu'on ne pourrait croire. tion' i ^"emarK's or,t été frappés de la défec-L, e la Bulgarie. Ils savent qu'en Turquie siine reSaUts ministériels sont un mauvais I " Pour le pouvoir des Jeunes-Turcs. La fameuse discipline allemande et le besoin d'obéir sont très atteints, et ce n'est pas impunément qu'un gouvernement favorise chez ses voisins, comme l'Allemagne l'a fait en Russie, le bolchevisme et l'anarchie. Ce sont des maladies contagieuses, et l'Allemagne en semble bien atteinte, de sorte qu'il ne serait pas surprenant que l'Allemagne, tout en n'ac. ceptant pas, bien entendu, tout de suite les conditions du Président Wilson, hésite à rompre les ponts avec lui. Il va y avoir évidemment dans les hautes sphères allemandes de profonds tiraillements. Qui l'emportera, des pangermanistes qui ne veulent pas renoncer au rêve d'hégémonie mondiale, ou des esprits plus pondérés qui se rendent compte que l'Allemagne aurait un intérêt majeur à céder au plus tôt? Pour nous, nous n'avons qu'à attendre patiemment. Que l'Allemagne le veuille ou non, l'heure est proche. ♦ L'évacuation de la cote des Flandres Nous apprenons, de source aut irisée, que l'évacuation de la côte des Flandres se continue. Ils ont déménagé tous les bateaux et les aéroplanes et ont bloqué davantage k port d'Ostende en faisant couler un autre bateau dans l'entrée du canal. Ne pouvant faire usage du port, ils font de leur mieux pour que les Alliés ne puissent l'utiliser. Les villes de la côte sont encore toujours occupées par des hommes et des canons, mais tout autre matériel a été transporté. Une autorité navale disait hier que les Allemands n'ont plus rien sur les flots, ni dan les airs le long de la côte flamande. 4 Les offres de paix L'Autrîehe et 1& Turquie & leur tour On anonce de souroe autorisée que des nouvelles sont parvenues à Londres d'après lesquelles la Turquie et l'Autriche ont informé l'Allemagne qu'elles peuvent être obligées de conclure la paix séparément si l'Allemagne est incapable d'arriver à un accord avec les puissances de l'Entente. * * * Suivant d'autres informations, la Turquie aurait isollicité les Etats-Unis de transmettre ses propositions de paix aux Alliés. ♦ Ru meurs L'Agence Reuter annonoe que des informations ultérieures relatives- à l'empereur d'Allemagne sont parvenues à Londres. Ce télégramme dit qu'un neutre arrivé d'Allemagne déclare que l'offre de paix faite par le prince Max de Bade fut faite en opposition directe avec les vues de l'Empereur et que l'abdication de celui-ci est attendue pour samedi. Cette nouvelle n'a reçu, jusqu'à présent, aucune confirmation officielle. 4, Un congrès de têtes couronnées On annonoe de Cologne que le Kaiser convoquera à Berlin, pour la fin de la semaine, tous les souverains des Etats fédéraux à assister à un Conseil de la Couronne avant de répondre à la note du président Wilson. Cette conférence est un événement sans précédent dans l'histoire de l'Allemagne. Cette nouvelle est surtout intéressante parce qu'on la rapproche de l'extrait suivant de la réponse du président Wilson au prince Max : "Le président se sent justifié de demander si le Chancelier impérial parle au nom des autorités constituées de l'Empire qui ont conduit la guerre jusqu'à présent. ♦ L'Allemagne accepterait les conditions L'Allemagne est prête à tout accepter à la condition d'échapper au châtiment. Une dépêche de Bâle, du 12 octobre, annonoe que la réponse de l'Allemagne, suivant la Gazette de Francfort, a été établie en principe et sera probablement envoyée ce soir. Le journal dit que la réponse adhérerait aux demandes du président Wilson.—-Reuter.La Norddeutscher dit en substance la même chose. Vandervelde, Havelock Wilson et Camille Huysmans, ou la courbe rentrante On annonce qiié M, Havelock Wilson, le président de la fameuse Seamen's Union, qui' préconise le boycott international de la marine marchande allemande après la guerre, se rend aiu Havre, où il assistera au congrès des marins français.Il y défendra son programme. Ce qui -est caractéristique, c'est que le citoyen Vandervelde, président de feu l'Internationale allemande, a promis d'assister à ce congrès, où il figurera donc sur la tribune aux côtés de M. Havelock Wilson. Il est intéressant de1 rappeler que c'est M. Havelock Wilson et son organisation qui empêchèrent M. Camille Huysmans de se rendre d'abord à l'assemblée des parlementaires belges au Havre, puis aux Etats-Uniis, ce qui attira au président des marins, dans le Droit des peuples, l'ire vengeresse, mais inopérante du citoyen de Brouckère, chef-adjoint du Cabinet du ministère de l'Intendance (arrêté royal du 11 septembre 1917). Ce sacré Foch, tout de même. Il fait les pires miracles ! ♦ Les accusés politiques belges Procédés odieux Un personnage honorablement connu, récemment évadé de Belgique, rapporte que les accusés politiques belges purgent leur .peine où ils sont forcés de travailler pour l'armée allemande, spécialement à Bazeiilles et à Sedan. Les prisonniers se plaignent beaucoup de l'hygiène, de la nourriture et de lia promiscuité. Ils sont logés à plus de 50 dans la même baraque et empêchés de sortir la nuit, même pour raisons naturelles, ce qui provoque dams la salle des scènes lamentables pour l'hygiène et la décence. Voici lia moyenne hebdomadaire de la nourriture, absolument insuffisante : Le matin : un litre de déoootion; à midi : iij litre de soupe détestable; et une moyenne de 450 grammes de pain par jour. L'organisation est confiée à des gens dépourvus de tout sens humain et appartenant aux classes les plus basses de la société. Un autre évadé rapporte le fait suivant qui s'est passé vers le 10 arvril 1918 au camp allemand près de Giessen : Un' sergent anglais n'ayant pas obéi | assez rapidement au Gefreiter allemand, qui lui enjoignait de quitter la balustra-1 de .séparant le camp en deux parties, fut frappé par cette brute d'un coup de baïonnette eit mourut de cette blessure. Le soldait ne fut pas puni. + Encore un aveu allemand Dans un article adressé au Journal de Genève, le docteur Edw. Stillgebauer, l'auteur du roman Inferno, un Allemand de race, confesse les crimes de sa patrie ; il éorit à propos de la Belgique : Nous savons et nous confessons que la Belgique est entièrement innocente de son sort cruel, que les "documents" déterrés après coup à Bruxelles ne prouvent rien et me sauraient rien, prouver, que, par conséquent, la violation de la neutralité et l'invasion d'un pays presque sans défense mérite d'être appelé l'un des plus grands, si ce n'est le plus grand crime de l'histoire, orime dont nous nous sommes rendus coupables déviant Dieu et devant les hommes. Moralement, ce crime est irrémédiable. Matériellement, nous devons faire réparation, dans la mesure où le permettent encore nos faibles forces. Réparation sur toute lai ligne, sans arrière-pensée et sans clause restrictive, chaque Allemand jurant sur ce qu'il a de plus sacré de s'en porter garant ! 4 Le roi de Finlande Stockholm, 11 octobre. — M. Branting se moque dans un article de la façon ridicule sinon odieuse par laquelle il fut procédé à une soi-disant Diète de Finlande à l'élection, comme souverain, d'une prince allemand. L'élection du Roi fut obtenue par 64 votes contre 41. Ainsi des 200 membres de la diète moins d'un tiers constitue la base du nouveau trône. Les dévastations boches L'Allemagne est-elle à même de payer ? Le compte à régler avec l'Allemagne est ouvert, a déclaré le gouvernement frâflçais. Il sera soldé. H ne reste plus qu'à établir le tarif et les échéances et, à ce sujet, la France est en pourparlers avec ses alliés. L'Allemagne sait maintenant que chacun de ses nouveaux crimes sera inscrit à la suites des autres et que nous ne renoncerons pas à nos créances. Mais l'Allemagne est-elle à même de payer ? A cette question on peut répondre affirmativement.Il ne faut pas croire, écrit Gustave Hervé dans la Victoire, que l'Allemagne sera incapable de payer une indemnité de guerre même colossale. Nous pourrons d'abord nous payer sur ses colonies africaines, dont quelques-unes, surtout le Cameroun, ne sont pas sans valeur : les noirs de l'Afrique oentrale ne perdront rien en perdant leurs tuteurs allemands pour recevoir des tuteurs français. Nous pourrons nous payer sur le bassin houiller de la Sarre, dont la production annuelle de 18 millions de tonnes permettra à notre région métallurgique de Lorraine de n'être pas trop complètement privée de charbon, bassin houiller qui se trouve d'ailleurs dans un morceau de Lorraine dont on nous a dépouillés en 1815. Les revenus des charbonnages qui resteront à l'Allemagne, de ses ports, de ses chemins de fer, de ses canaux lui permettrornt d'autre part de payer de lourdes annuités pendant vingt-cinq ans, et plus s'il le faut. L'Allemagne a donc des propriétés et des revenus pour nous indemniser des crimes qu'elle a commis ou qu'elle commettrait encore. Et il ne faut pas oublier que nous possédons un gage important : les colonies allemandes. J. DE L'E. ♦ L'Allemagne et les indemnités D'après une brochure intitulée Buts de guerre, que la librairie Lehmen, de Berlin' répaind en Allemagne et chez les neutres, la note à payer par l'Entente aux Empires centraux après la victoire (sic) de ceux-ci s'élèverait à 300 millia 'ds de mark. Cette dette serait couverte : 1. par la confiscation de tous les bieiï.i possédés par les ennemis de l'Allemagne ^r le te. iritoire des puisances centrales, en Roumanie et en Russie; 2. par la confiscation des voies de communication, mines, forêts, exploitations situées sur les •territoires occupés, d'une partie des flottes de commerce ennemies et de quelques colonies; 3. par des fournitures de matières premières et des denrées alimentaires nécessaires à l'Allemagne. Le système est bon. Puisque c'est l'Allemagne qui l'indique, les Alliés s'empresseront sans doute de profiter de ses conseils. ♦ Sympathie japonaise L'important journal japonais Niroku Shimbun (4 juin 1918) a manifesté sa sympathie à l'égard de la Belgique en allant pten-dre, auprès du comte délia Faille, ministre de Belgique à Tokio, des renseignements détaillés qui ont fait connaître au peuple japonais les tristes conditions d'existence de-3 Belges sous la domination allemande. A signaler aussi ce commentaire du grand quotidien Japan Advertiser (2 juin jçi8) dans une information relative à une exposition de peinture belge à Mitsukoshi : " Il n'est pas nécessaire de parler de l'Art belge ; chacun sait que la Belgique brillait non seulement par son activité industrielle et commerciale, mais que, dans les choses de l'art aussi, elle s'élevait au rang d'une grande nation. Les œuvres de ses premiers peintres, Van Eyck et Memling, de ses grands artistes du 17e siècle, Rubens, Van Dyck, Jorduens et les autres sont recherchées par tous les mu. sées. Cette tradition artistique a continué sans interruption jusqu'à présent et, à chaque exposition internationale de peinture qui, durant l'heureux temps de paix, réunissait fréquemment, dans les grandes villes d'Europe, les nations en manifestations artistiques, les peintres belges prirent toujours une part importante et furent beaucoup admirés." ♦ Hindenburg pour la paix Suivant la Post de Munich les offres de paix auraient été faites à l'instigation du grand-quartier général. Nous en doutons un peu. Mais, après tout, on ne sait pas... La Flandre loyale Le major von Blucher, commandant d'étapes à Gand, fait insérer dans les feuilles activistes à sa solde, l'avis suivant ; A la suite d'un jugement du conseil de guerre de campagne en date du 21 août 1918 sont condamnés pour avoir porté secours à des prisonniers évadés (donné asile, porté conseil, fait don de sommes d'argent, etc.) : 1. Léon RODTS, directeur de fabrique à Mont-St-Amand, cinq ans de travaux forcés. 2. Gustave OUESTIAUX, à Gentbrugge. 3. Irène MINNE, à Mont-St-Amand, et 4. Christine RODTS, à Mont-St-Ampnd, chacun dix ans de travaux forcés. 5. Maurice DE PRETER, blanchisseur à Mont-St-Amand. 6. Robert WALLGRAEVE, employé, id. 7. Alfred-Victor LAPY, employé, id., et 8. Charles BEKAERT, journaliste à Mont-St-Amand, chacun cinq ans de travaux forcés.9. Epouse Marie LAPY, née Eyer, à Mont-St-Amand, cinq ans de prison. 10. Epouse Anna VAERENBERG, à Mont- I St-Amand, un an de travaux forcés. ♦ Lee crimes allemands Il y a eu de tous côtés une profonde indignation à la nouvelle du crime lâchement et froidement exécuté sur la côte d'Irlande. 272 vies furent perdues à la suite du torpillage du navire japonais Hirano Maru, qui coûta l'existence à quatre de nos compatriotes. D'autre part sur les 780 personnes se trouvant à bord du bateau-poste Leinster 193 seulement furent sauvées. Ce nouvel acte de sauvagerie exécuté à l'heure même où les Allemands voudraient obtenir une paix qui ne leur fut pas trop cruelle semble être un véritable défi au monde civilisé.Les Allemands méritent plus que jamais le nom de " brutes " qui leur fut donné vendredi par M. Balfour. ♦ L'Autriche serait prête à une paix separee La Gazette de Francfort reçoit de son correspondant viennois une dépêche de laquelle il ressort qu'une extrême tension règne actuellement dans toute la monarchie dualiste et donne lieu, souvent, à des bruits qui trouvent leur origine dans des manœuvres de bourse. Le bruit court, à Vienne, que de graves divergences de vues ont éclaté. On prétend que l'Autriche-Hongrie serait décidée, si satisfaction ne lui est pas donnée par l'Allemagne, à tenter avant peu une démarche séparée qui amènerait certainement la paix entre elle et les Alliés. En ce qui concerne la note des impériaux au président Wilson, celle-ci est généralement accueillie avec beaucoup de scepticisme par la majorité des hommes politiques, qui savent que cette démarche n'est pas sincère et tend uniquement à nous donner le change. A la Chambre des députés, l'effervescence atteint au paroxysme. Les Allemands sont complètement impuissants en face des Slaves, qui souhaitent publiquement la victoire de l'Entente et se livrent, en plein Parlement, à des manifestations antiallemandes. 'Un fort mouvement séparatiste est également enregistré en Hongrie, où l'on veut devenir complètement indépendant de Vienne. Les Allemands d'Autriche, qui viennent de déclarer qu'ils reconnaissent le bien-fondé du programme d'autonomie des nationalités slaves, s'efforcent, depuis quelques jours, de jeter les bases d'un nouvel Etat autrichien-allemand, qui serait rattaché par des liens politico-économiques très étroits à la Bavière. Cet Etat serait totalement indépendant des autres Etats de la Monarchie. Mais, jusqu'ici, aucun accord définitif n'a pu être réalisé entre les partis allemands, qui veulent faire -ip-pel au président Wilson pour forcer les Tchèques à leur laisser les circonscriptions allemandes de Bohême. Comme on le voit, la monarchie danubienne traverse actuellement une grave crise intérieure et extérieure qui peut la pousser à prendre, avant peu, des décisions d'une importance capitale. C'est justement ce qu'on redoute à Berlin. 4. La Hollande veille Un télégramme Reuter, de La Haye, dit que le premier ministre de Hollande a annoncé à la Seconde Chambre qu'en vue des opérations militaires se dévello-pant dans la partie de la Belgique bordiée par la Zélande, le gouvernement hollandais se voit dans l'obligation de suspendre les congés généraux, périodiques e't spéciaux des soldats en Zélande et adoptera des mesures identiques dans les autres provinces quamd le besoin s'en fera sentir. Le premier ministre ajoute que : "Lorsque des troupes étrangères, appartenant aux deux belligérants, franchissent nos frontières, une loi internationale nous oblige de les interner."

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes