La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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27 februari 1917
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s.n. 1917, 27 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7s7hq3st6w/
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LA MÉTROPOLE loME PEWNY I CIHQ CERTIMW ■F1.,. VIJF CEI» ■Ûffl DIX CEMTIMM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancerv Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. MARDI 27 FEVRIER 1917 No. 58 LA GRANDE GUERRE I Les buts allemands dans l'Ouest le torpillage des navires hollandais I|V w W — V» Que fera la Hollande? ■u cours des derniers jours de la se-Kne écoulée l'ennemi a continué à cé- ■ du terrain le long de l'Ancre, au Hddela Somme. Vendredi dernier les H,pe5 britanniques occupèrent le villa-Kje petit-Miraumont, tout ën faisant ■ progrès considérables au sud et au H.est de Miraumont, de même qu'au H et au sud-est du village de Serre. ■ lendemain elles firent une nouvelle Hnce et s'emparèrent de Serre ainsi ■ de plusieurs points importants si-^■sp'us à l'est. Resont là des résultats dont on peut ■féliciter et qui augurent bien de la ■pagne à venir. Cependant, dit le co-Hel Repington dans le Times, il faut ■méfier d'un optimisme exagéré, car ■ Allemands ont fait un puissant ef- ■ au cours de l'hiver qui leur a per- ■ de renforcer leurs armées d'environ ■.ooo hommes en comparaison de l'an- ■ dernière. Une grande partie des Hvelles formations se trouvent encore ^■Allemagne pour servir de réserve ^Btégique et la direction dans laquelle ■rs services seront employés n'est pas ■oie connue de façon définitive. Mais Hpeiit dire en général que selon toute Habilité elles iront sur le front de ■icst et que nous sommes à la veille Hit effort remarquable de l'Allemagne Ht reprendre l'offensive dont elle a été depuis le mois de juillet jusqu'au ^Bde septembre de l'année dernière. ^Blieu de 'croire, continue le colonel ■lington, que les Allemands ont été Hables non seulement de renforcer leur ■ut oriental de près de 200 bataillons ■s encore de former 300 bataillons ad-Honnels pour établir les réserves dont ■favaient si grandement besoin. On Bit eh conclure que le but de l'enne-Hest d'opposer aux Alliés dans l'ouest ■ force équivalente en hpmmes et en ■Ws et que cet effort sera le dernier, ■pour cette raison le plus grand. Bous nous sommes habitués jusqu'ici ■Wsidérer l'armée allemande dans ■tef comme un bloc plus ou moins ■rte auquel on donnait des coups de ■ne un peu comme on voulait. Cela ■«'te du fait que depuis 1914, avec ■ception solitaire du drame de Ver-■Bi les Allemands sont restés sur la dé-■sive et n'ont pas attaqué en grand ■'e; Si, pour changer, ils *se voient par suite de la misère et de la ■stitution grandissantes chez eux, de fciier un grand coup dans l'ouest et, ■■s ce but, de concentrer toute leur ■e disponible, alors nous pouvons être ■nains que les conditions de 1915 et de ■6 ne se représenteront plus; quel que P 'e changement et quel que soit le ■'tat, ce sera une guerre différente, ■ Mr un moyen ou par un autre l'enne- ■ doit chercher une décision. Pendant ['fois mois qui vont suivre, ni les ar- russes, ni les armées italiennes ne i®s seront d'un grand secours, ce P fait que les Allemands ont toute li-Pté pour se masser contre nous. Nous • pouvons pas encore dire qu'une atta-'e allemande sera dirigée contre nous, "tre les Belges ou contre les Français, ^tte attaque peut, néanmoins, ne pas Produire du tout. Le grand Moltke a "loir exprimé sa préférence pour une le're défensive suivie d'une guerre of-ls've quand l'ennemi serait épuisé. Nous avons échappé à ce danger l'an-® dernière parce que les Alliés ont at-ensemble, ou avec autant de si-"'anéité qu'il était possible, et aussi rce que le drainage de Verdun laissa ' Allemands sans réserve stratégique lià T'automne et qu'alors sa réserve 1 envoyée en Roumanie. Les Allers peuvent espérer que nous les at-!aerons avant que nos alliés puissent :?er et alors 'ennemi peut'essayer de en pratique les théories de von "'ta- Cette fois-ci les Allemands se-j'plus forts qu'ils ne l'étaient; ils i^jà 137 divisions en face de nous s auront, si mes prévisions sont cor-es> ajoute l'expert militaire du Ti mes, des réserves plus grandes sans lesquelles le plan de von Moltke est inapplicable.Il y a encore la possibilité que les Allemands dans l'ouest nous concèdent une partie de terrain de façon à nous obliger à combattre dans des conditions désavantageuses. Cette idée semble être dans l'esprit de certains écrivains militaires allemands qui parlent discrètement de batailles de njanœuvre qu'ils sauront difficilement arranger à moins qu'ils ne nous décident à avancer, en reculant eux-mêmes. Les Allemands, en raison de leurs grands efforts d'organisation au cours de l'année dernière, ajoute encore le colonel Repington, attendent, sans aucun doute, la victoire de l^urs armes, mais ce qui domine leurs sentiments c'est le désir d'en finir avec la guerre. Ils cherchent une décision sur terre et sur mer et comme ils semblent décidés à jouer leur va-tout en 1917 il est évidemment inutile pour eux de s'attarder plus longtemps à la giierre de tranchées qui a épuisé l'Allemagne et qui ne rapproche guère la paix. Le "coup de Falmouth",dont nous parlions dans le numéro d'hier, a provoqué en Hollande une indignation intense; l'on ne sait encore quelles mesures le gouvernement hollandais compte prendre dans la circonstance. Il est dans tous les cas établi que les autorités britanniques ne sont en rien responsables de ce qui est arrivé, les armateurs ayant donné aux navires des ordres formels, sans consulter les autorités. Des ordres avaient été donnés à onze autres navires, mais ce n'est que par une circonstance fortuite que ces navires n'ont pas partagé le sort des autres. Dans les milieux hollandais on déclare £[ue les navires ont été attaqués par le sous-marin U 3. Trois des navires furent torpillés et sur les quatre autres dés bombes furent déposées. Pour autant qu'on en sait aucun de ces quatre ne fut coulé mais à l'exception du Menado qui fut pris à la remorque par un chalutier on ne sait pas ce qu'il sont devenus. L'attaque se fit à 6 heures du soir et les équipages purent se réfugier aux îles Scilly. La légation allemande de La Haye, après avoir essayé d'impliquer les autorités britanniques, a publié une longue explication disant que la date pour le retour des navires hollandais avait d'abord été fixée au 5 février et avait, été par suite de la situation en Hollande,reportée aux 9 et 11 février. Le T4 février les armateurs hollandais furent informés que leurs navires pouvaient quitter en groupe le 22 février ou le 17 mars. Ceux qui partaient le 22 février auraient une sécurité relative tandis que ceux qui partaient le 17 mars auraient eu une garantie absolue. Un télégramme officiel de eBrlin répand cet argument et ajoute que la responsabilité des événements retombe sur les armateurs qui préférèrent faire partir leurs navires le 22 février au lieu du 17 mars. Et le télégramme ajoute : Nous n'avons pas encore reçu le rapport officiel de nos sous-marins. A Sanna-y-At, sur le Tigre, le général Maude a capturé les troisième et quatrième lignes de tranchées ennemies et y a fait en même temps 544 prisonniers. o—o Une " Journée des Alliés " au Portugal A Lisbonne a eu lieu, au milieu d'une af-fluence considérable, au Théâtre Sao Carlos, une séance solennelle en l'honneur des nations alliées et particulièrement de la France. La séance, à laquelle assistaient le président de la République, le ministère, les ministres de France, d'Angleterre, de Belgique, etc., était présidée par le général Correia Barreto, président du Sénat. Les hymnes portugais, anglais et la Marseillaise ont été écoutés debout. La séance s'est terminée au milieu des applaudissements les plus enthousiastes à l'adresse des Alliés et surtout de la France, sœur aînée du Portugal. Fin de l'esclavage? Tous les Belges valides prisonniers ? Nous avons reçu hier la dépêche suivante : Amsterdam, 24 février. — L'Echo belge publie une lettre de Bruxelles au sujet des déportations des Belges, qui dit que les Allemands, * ayant trouvé que les ouvriers déportés travaillent intentionnellement mal, et se rappelant qu'ils doivent les nourrir, désirent maintenant les renvoyer en Belgique. Berlin, continue la lettre, voulut sauver la face, et le général von Bissing proposa qu'on demandât au cardinal Mercier d'envoyer une pétition au Kaiser pour que les Belges déportés fussent renvoyés chez eux. Le cardinal Mercier écrivit en effet une lettre et, en conséquence, les Belges déportés au-dessus de l'âge militaire seront renvoyés en Belgique. Ceux d'âge militaire ne seront plus forcés au travail, mais seront enfermés dans des camps de concentration, tandis que ceux d'âge militaire qui se trouvent encore en Belgique seront déportés en Allemagne et traités comme prisonniers civils. — Reu-ter.L'information de YEcho belge mérite confirmation, mais on peut remarquer qu'elle correspond logiquement à des faits récents. Il est évident que l'Allemagne commence à se rendre compte que son coup des déportations en masse qui devait lui assurer les bras dont elle manque, tout en contribuant à l'évacuation préparatoire à la retraite, a lamentablement échoué devant le magnifique héroïsme de notre population ouvrière, laquelle préfère la faim au travail pour l'ennemi et qui, en fin de compte, se livre au sabotage légitime. Les déportations ne peuvent " payer" que si le travail fourni est bon, ou du moins en rapport avec la" nourriture denrée rare. Or, ce résultat, sauf dans quelques rares exceptions, n'a pas été atteint. C'est une victoire pour le prolétariat belge et une défaite pour l'Allemagne qui équivaut à une bataille perdue. 1 Hindenburg devrait donc abandonnei son plan machiavélique et se rabattre sur une mesure qu'il fallait toujours craindre : l'évacuation et l'internement des Belges en âge de servir (16 à 55 ans). En principe, cette mesure est légitime, car l'Allemagne est en guerre avec nous et elle a le droit de considérer les Belges en état de porter les armes comme des ennemis potentiels. En fait cependant, elle constitue une violation nouvelle et flagrante des promesses formelles et répétées faites par les autorités allemandes, notamment à Anvers, et jusqu'en Hollande, promesses aux termes desquelles les jeunes homrties et même les membres de la garde civique ne seraient pas inquiétés. On frémit en pensant au misérable sort que sera celui des Belges internés dans les camps de concentration, et aux conséquences inévitables d'un long régime alimentaire insuffisant. Aussi faut-il espérer que l'Allemagne reculera encore devant l'application de mesures qui feraient éclater d'une façon aussi insigne sa mauvaise foi et sa barbarie.o—o Encore un bluff Le représentant de l'aviation allemande à l'ouverture de l'exposition aérienne de Berlin a prononcé un discours où se trouve la phrase suivante : " C'est» dans les airs que se décidera l'avenir de la guerre, peut-être mênjie l'offensive du printemps." Il a profité de cette occasion pour faire un tableau extravagant de l'état de l'aviation allemande. Aucun appareil,' a-t-il assuré, ne saurait être considéré comme une machine de guerre s'il n'est armé de cinq ou six mitrailleuses. Parmi les avions actuellement construits par l'Allemagne, cent cinquante au moins pourront servir encore lorsque la paix sera signée et permettront de se rendre d'Allemagne en Amérique en vingt-quatre heures ! Parlant ensuite des zeppelins, il ajoute : — Nos dirigeables peuvent maintenant monter à 10.000 mètres et faire des photographies aériennes à 4.000 mètres de hauteur, permettant de reconnaître l'emplacement des batteries. Telle est l'idée .que les Allemands voudraient nous donner de leur supériorité aérienne. Malheureusement le piteux échec de leurs derniers raids de zeppelins et la suprématie croissante de nos aviateurs leur infligent un éclatant démenti. LE SORT D'ANVERS ET LA SUPPRESSION DES PEAGES Nous avons publié sous ce titre un article signé " Sigma " dont la tendance et les affirmations sont critiquées avec beaucoup de bon sens dans la lettre ci-dessous, que nous venons de recevoir : C'est entendu, il faut supprimer les péages, cette " survivance ridicule des temps passés ". Soyons cependant logiques et prenons une mesute uniforme. Supprimons donc les droits de navigation maritime et fluviale, supprimons le pilotage obligatoire et permettons aux navires dont le capitaine aura le brevet de pilote d'arriver jusqu'à Anvers sans payer de péages aussi " vieux jeu " que les droits de barrière et les droits d'octroi. En effet, comment pourrions-nous expliquer au capitaine du Prince-Charles ou du City-of-Brussels arrivant de Bruxelles, circulant librement sur le canal de Wille-broeck, utilisant cependant sur ce canal, à chaque éclusage, une quantité d'eau y déversée à grands frais par des pompes puissantes et des travaux hydrauliques compliqués, qu'une fois dans l'Escaut il aura à payer des droits de navigation sur un fleuve qui est libre et des droits de pilotage alors que le chemin lui est familier ? Ce canal — travail d'art — serait libre, le fleuve — voie naturelle — route payante ! Supprimons aussi les taxes sur automobiles, les taxes cyclistes et ne grevons d'aucune manière les autres véhicules ni les chevaux. De pareilles taxes sont, n'est-il pas vrai, une autre forme du droit de barrière ? Actuellement, on ne taxe plus la route, mais le moyen de locomotion. Si sur les canaux le fisc perçoit de très légers droits sur la circulation, le bateau lui-même est libre. Lorsque les canaux seront libres et ramenés au même régime que les routes terrestres, il faudra bien arriver à imposer le bateau au même titre que la voiture, à moins que l'on dégrève l'un et l'autre. On parle de la Hollande, mais la situation de ce pays est toute différente de la nôtre. Du reste, qu'y voit-on ? Suppressior des péages sur canaux mais maintien de; droits de barrière sur un très grand nombre de routes. La voie d'eau, en Hollande ' est, en effet, la voie naturelle ; le cana' passe très souvent entre deux digues à travers des pays conquis sur l'eau. La route terrestre est plus difficile à construire et souvent plus longue ; elle emprunte les digues qui ont servi à contenir les eaux. Construire un canal en Hollande est laisser entrer librement de l'eau en prenant des précautions pour qu'elle n'envahisse pas le pays conquis sur elle. En Belgique, les travaux de creusement rendent le canal plus coûteux de construction et le maintien de l'eau nécessaire donne lieu à des travaux hydrauliques compliqués et à un entretien important N'invoquons donc pas la Hollande pour supprimer les péages. Mais.au surplus, l'influence des péages est-elle bien la cause de ce déplacemenl de trafic vers Rotterdam et les quelques centimes de droits par tonne empêchent-ils une marchandise d'arriver par canai à Anvers plutôt qu'à Rotterdam ? Là n'est point le mal. Il faut pour la batellerie l'unification des droits existants, il lui faul des voies de communication rapide; et faciles, c'est - à - dire des canaus larges, profonds, avec le moins d'écluses possible et lorsqu'un bateau qui met trois jours de Liège à Rotterdam pourra faire le trajet vers Anvers dans le même temps ou dans un ternps plus court proportion nellement à la distance, le fret tourner; immédiatement en faveur d'Anvers. Les transports par canaux me donnent cependant, de toutes autres appréhension: pour après la guerre. Tout le monde sar que près de 300 bateaux on été vendu: à des Alliés et sont sortis de Holland< pour ne plus revenir dans le pays. L'oi sait peut-être aussi que parmi les bateau? qui restent, il y en a un certain nombre qu sont passés sous pavillon hollandais e l'on aura remarqué que les Allemand: poussent à l'expansion de ces société hollandaises. Il faut donc pour notr< batellerie, avant toute autre chose, lu assurer dès maintenant du matériel. No chemins de fer seront, au début, désorganisés, probablement détruits. La voie d'eau nous serait très utile et très nécessaire, mais devrons-nous passer par les exigences de compagnies hollandaises ou d'autres sociétés dans lesquelles les Allemands ont souvent une part prépondérante et ne serait-il pas plus efficace, pour la batellerie, de trouver dès maintenant le moyen d'avoir à sa disposition du tonnage ? Voilà un souci bien plus important que la question de savoir si le bateau refusera de contribuer au relèvement financier du pays en lui payant sous la dénomination de " péage " de trèst légers droits. E.1000. 0—o , Le Relief belge assuré L'Allemagne accorde des sauf-conduits La Commission for Relief in Belgium (Comité de Londres) annonce que les voyages des navires du Relief de ports d'outre-mer, de et vers Rotterdam, ont été repris. Les navires prendront la route du Nord et seront munis, comme ci-devant, de sauf-conduits allemands. Aucun arrangement n'a encore été conclu pour le départ des navires du Relief à destination de Rotterdam et qui se trouvent en ce moment bloqués dans des ports britanniques. La continuation du Relief pour la Belgique et le Nord français est cependant, dès maintenant, assurée.Cette excellente nouvelle sera accueillie avec un véritable soulagement par tous les Belges. On voit que l'Allemagne a refusé de rien concéder de Ses exigences quant à la route que devront suivre les navires du Relief. Cette route, qui passe dans la mer du Nord, entre les zones bloquées allemande et britannique et qui impose un immense détour par le nord de l'Ecosse, à la fois longue, dangereuse et onéreuse, nécessitera l'emploi d'un plus grand nombre de navires pour le transport de la même quantité de vivres, sans avantage pour personne. Par contre, l'Allemagne accorde maintenant des garanties. On peut espérer qu'elles ne sont pas illusoires, qu'elles ne compre-nent aucune part voulue de " relativité " et que le monde étonné n'assistera plus au torpillage de navires du Relief porteurs de sauf-conduits. Enfin, la situation de ceux de ces navires bloqués en Angleterre reste incertaine et continue à occasionner de grands frais. Il faut espérer qu'elle sera promptement réglée et que si les Allemands devaient s'opposer définitivement à toute importation de vivres de provenance britannique en Belgique, qui ont jusqu'à présent constitué le quart du total, ils accorderont du moins le libre passage, avec des garanties sérieuses, des cargaisons chargées. L'essentiel, cependant, c'est que le ravitaillement soit assuré. Mais il ne pourra, être continué qu'au prix de très gros sacrifices. Nous sommes convaincus que dans 'a période critique de la guerre qui s'ouvre, les ^ dévoûments qui ne lui ont pas fait défaut jusqu'à présent s'emploieront avec une ardeur et une générosité rédoublées à secourir nos malheureuses-populations. o—o Réclame allemande pour le blocus . Le service allemand de propagande fait une réclame extraordinaire autour des opérations des sous-marins, exactement com-' me il en faisait l'an dernier autour des ' premières opérations de Verdun. Il omet ; malheureusement d'indiquer les noms des s navires marchands qu'il prétend avoir coulés, ainsi que les endroits où ces, destruc-l tions auraient eu lieu. D'autre part, on semble avoir été fort mécontent à Berlin des nouvelles suivant lesquelles les Anglais auraient réussi à ; détruire plusieurs sefus-marins allemands et : même à en capturer un. Le service allemand ; de propagande mandait à ce sujet, ré-> cemment : 1 Les autorites allemandes compétentes - n'ont pas entendu parler, depuis le 1er 1 février, du moindre coulage de sous-marin. L affirmation d après ^laquelle des sous-marins allemands auraient ete capturés est ' encore plus maladroite." [ Le service allemand de propagande veut : probablement dire que cette affirmation ne 1 fait pas de bien à la cause allemande. C'est 5 tout à fait notre avis.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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