La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1773 0
23 oktober 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 23 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3x01d/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA MÉTROPOLE IOMEliPENNY cinq centime» Barde: vijf ceht bïiiiesi: dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS lBmois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 24MB ANNEE MARDI 23 OCTOBRE 1917 No. 296 C^^^DEGUBRRB Ouverture du pré-parlement russe Les maximalistes protestent Le désastre | L'ouverture du pré-parlement ou con-ti! provisoire de la République russe a [lieu samedi après-midi au Palais Maie, Les représentants des éléments iurgeois occupaient la droite de la sal-et les délégués des organisations dé-peratiques la gauche. Vers 5 heures : l'après-midi, les membres du gouvernent provisoire accompagnés du vis-président du Conseil, M. Konovalofï, linistre du Commerce, firent leur entrée, but le corps diplomatique y compris les Sinistrés de Belgique et de Serbie et les «sentants des pays neutres assistent à la cérémonie. A cinq heures, |. Kerensky, chef du cabinet et généra-jsime, monta à la tribune et déclara le jé-parlement ouvert. ["Pour la première fois depuis la ré-jliition, dit-il, le gouvernement se trou-t en position de travailler de concert rec les représentants des forces organises du peuple russe, qui est devenu son ■opre maître. Aujourd'hui le gouverne-ent espère que le Conseil de la Répu-ique l'aidera à sauvegarder les droits | l'Assemblée constituante dont l'ou-frture ne doit pas être retardée. Deux roblèmes simples mais infiniment diffi-jes doivent fixer votre attention autant lie celle du gouvernement, notamment défense du pays et le rétablissement | la force combative de l'armée, de fa-» à pouvoir repousser un ennemi qui [fient de plus en plus insolent et triom-iant, non par suite de sa propre force fus par suite de notre impuissance. "Je n'ai jamais caché la vérité, conti-» M. Kerensky, et je vous dirai en-ire que la vaste ignorance du peuple, ritage de l'ancien régime, et la propa-pde criminelle et irresponsable dans irmée ont privé celle-ci du pouvoir de Sistance nécessaire. Le gouvernement «t tout ce qu'il peut pour combattre le fer qui menace le nerf vital de l'Etat, | capitale. Je vous demanderai sous M une session secrète' pour vous expli-Jer et discuter avec vous les mesures 'e le gouvernement considère urgentes, p en même temps je puis vous assu-[ catégoriquement que la violence ne (sera jamais la volonté de notre armée ^olutionnaire et, depuis que le peuple pse a dit quels sont ses buts de guer-j nous pouvons déclarer franchement, i nom de la démocratie et de tout le p, que bien que nous aspirions après iPaix nous ne capitulerons jamais de-F une force qui fait violence à nos Npes de droit et de justice." M' Kerensky conclut en déclarant au de l'armée, le haut commandement ' aire et les comités militaires, qu'en : Moment l'armée n'attendait plus que père, qui devait faire son devoir et P.niser le travail de production pour bien-être du pays, spécialement dans pestion des vivres. ,Vès son discours, M. Kerensky of-f'a présidence à Mme Breshko Bresh-L a> doyenne du conseil provisoire de publique russe. Cette dernière, après Hues mots de remerciements, invita .semblée à procéder à l'élection d'un . sident et le parlement,par une majori-6 228 v°ix élut M. Avsksentieff,prési-du Comité exécutif des délégués des r®ns- Ensuite, le parlement décida, Ia tendant l'élaboration de ses statuts, [e modeler sur ceux de la Douma et eua à l'élection des membres du bu- ÎU. pirès ces élections, comme il fallait attendre, un incident se produisit. Pr^s'^ent du Soviet de Pé-3 ' fit une violente attaque contre t-f°UV ernement- "Les maximalistes, L' ne peuvent collaborer avec le gou-™ent ou le parlement que je quitte Lpouvo«r dire aux ouvriers, soldats leysans que Pétrograde, la Révolution peuple sont en danger. " Les ma-9nt' "-luttèrent la Chambre en L ki ^'Ve une Pa'x démocratique et Pa e- Vive l'Assemblée oonstitu- I des zeppelins ante !" Les autres membres de la Chambre saluèrent la sortie des maximalistes des cris de "Bon voyage!". Suivant des nouvelles officielles, il est certain que quatre zeppelins ont été détruits par les Français, samedi dernier. Un zeppelin fut descendu à Saint-Clément, à sept heures du matin, un autre à Bourbonne-les-Bains, à 9 heures et demie (intact), un troisième atterrit à Dommartin, débarqua quinze hommes et repartit; un quatrième tomba à Lara-gny, près de Gap, et fut mis en feu par l'équipage ; un cinquième fut abattu entre Sisteron et Gap et l'équipage qui avait mis le feu à l'appareil fut capturé; deux autres passèrent au-dessus de Gap dans l'après-midi et un huitième fut aperçu dans la soirée de Lons-le-Saunier. La situation militaire est inchangée. Les opérations se bornent à des duels d'artillerie, spécialement au nord de Lens et sur le front des Flandres, entre "les Tower Hamlets et la voie ferrée d'Ypres à Roulers, ainsi que sur le front au nord-est d'Ypres. Sur le front français, il y a eu des rencontres de patrouilles. o—o Le Comité national de secours et d'alimentation Les rapports sur les oeuvres de secours en Belgique occupée que publiepublie la Commission for Relief in Belgium, donnent le montant des subsides versés par le gouvernement belge à la C.R.B. jusqu'au 31 mai 1917, soit 813.405.825 fr. 86. Cette somme a été distribuée par le Comité national de secours et d'alimentation, notamment en : Secours aux familles privées de leur soutien Fr. 214.655.019 25 Secours aux familles d'officiers .. .. „ 9.847.210 *— Frais généraux et salaires . . . . ,, 91.643 84 Bureaux de bienfaisance „ 6.113.241 07 Avances aux institutions d'enseignement ,, 10.699.863 04 Avances diverses. ,, 5.569.671 47 Avances aux provinces et à la Ville de Bruxelles „ 13.071.861 75 Avances à la Caisse d'épargne . . . . „ 17.000.000 — Avances à la Société coopérative d'avances et de prêts .. .. „ 140.433.338 64 Avances à l'Auxiliaire des Sociétés d'habitations ouvrières| .. ,, 2.836.800 70 Pour donner une idée de l'activité du département de l'approvisionnement du Comité national de secours et d'alimen-ation de Bruxelles, notons que le Comité national a acheté, durant les cinq mois finissant au 31 mars 1917, pour 233.491.623 fr. 47 de marchandises à la C.R.B. à Londres, et pour 494.336 fr. 01 de produits en Belgique. Les ventes ont atteint le chiffre de 288.392.519 fr. 26, et le bénéfice fait durant ce laps de temps est de 13.854.272 fr. 80. Enfin, ajoutons que, pendant deux ans et trois mois, jusqu'au 31 janvier 1917, le Comité national a versé aux œuvres suivantes : Commission de la protection de l'Enfance . . Fr. 4.064.000 — Œuvres de la protection de l'Enfance . . . . „ 254.000 — Aide et protection aux méde-jj|g cins et pharmaciens „ 182.880 — Orphelins belges] .. „ 88.900 — Petites Abeilles .. ,, 5.080 —■ Diverses oeuvres .. „ 8.975 63 Les super-gothas Paris, 21 octobre. — Le Temps déclare que certaines indications tendent à faire croire que l'Allemagne prépare une grande offensive aérienne à l'aide de grandes masses de machines, dans le but de devancer celles qui sont en construction en Amérique. Un aviateur allemand fait prisonnier a déclaré que ces groupes de bombardement comprennent un-biplan géant à quatre moteurs employant des bombes de trois cents kilos. En juillet, l'Allemagne a fourni à ses armées 2.000 aéroplanes, et depuis lors rien n'a été épargné pour accroître la production. — Exchange. Les Belges en Afrique allemand< Progrès au sud de Mahenge Londres, 21 octobre.— Un communi qué officie] du War Office dit entre au très : Dans la zone de Mahenge, les colonnes bel ges se sont avancées vers le sud et sont en con tact avec nos troupes s'avançant de l'ouest Dans la vallée de Luwegu, nos forces son engagées à Kingoli (70 kilomètres au sud-sud est de Mahenge) avec un fort détachement en nemi qui a été refoulé du voisinage de Mpon da (85 kilomètres au sud de Mahenge). Une dépêche Reuter datée de Kahun-gu le 10 octobre dit : Tout le détachement du major Wintgen; qui avait été envoyé vers le nord il y a quelques mois pour un raid de guérilla est entre nos mains depuis quelque temps. Boeckman, Zingel et Naumann, les chefs qui prirent le commandement après que Wintgens se fui rendu aux Belges, ont été faits prisonniers, Le détachement de Wintgens était solide et bien équipé avec des mitrailleuses, des munitions et des vivres. Une autre dépêche Reuter de Kahun-gu, sans date, dit : Le colonel von Lettew-Verbeck, commandant en chef allemand, a été promu au rang de major-général. Une lettre ennemie capturée dit : " Nous devrons nous retirer bientôt à moins qu'il ne pleuve." La capture de Ruponda a été une surprise complète pour l'ennemi. Nous prîmes 130.000 livres de blé non moulu et une grande quantité de munitions. La captufè força l'ennemi d'évacuer en hâte Nangumburu. o—o-^-— La tension anglo-hollandaise Critique des autorités militaires Amsterdam, 19 octobre.— La Deuxième Chambre discutera la question du transit des sables et graviers vers la Belgique et l'arrêt des communications par câble avec la Grande-Bretagne dans sa séance de mardi après-midi. Amsterdam, 20 octobre.— Le Nieuwe Amsterdammer, hebdomadaire indépendant très répandu, publie aujourd'hui un article de fond vigoureux sur la question du transit des sables et graviers par la Hollande vers la Belgique. Il dit : Nous sommes tout à fait convaincu que le gouvernement hollandais et spécialement le ministre des Affaires étrangères désirent agir correctement, mais ce fut l'administration de l'armée qui dut être consultée au sujet de la supposition que les matériaux en question avaient une destination militaire. C'est là la procédure habituelle, et M. Loudon, ministre des Affaires étrangères, est un homme correct ; peut-être, dans ce cas, sa correction est-elle sa plus grande faiblesse. Alors que les documents officiels montrent qu'il y a eu quelque transit excessif de sable et gravier vers la Belgique, des experts militaires viennent nous raconter qu'ils ont vu les travaux pacifiques auxquels sont employées ces énormes quantités. Allons donc ! On nous dit que ces quantités excessives ont été employées pour des travaux pacifiques, dont les trois quarts ont cessé d'être exercés en Belgique. Ici sont visibles de nouveau les " longues oreilles " de notre clique militaire, qui peuvent même être observées dans le document d'Etat dont notre sécurité nationale pourrait dépendre. Cela est-il du pro-germa-nisme de la part des autorités militaires hollandaises? Peut-être; mais avant tout, c'est leur incompétence bien connue. — Times. 0-^-0 L'opinion d'un Ailemand sur la politique économique anglaise Un des griefs principaux des Allemands contre l'Angleterre, c'est qu'elle mettrait obstacle à la liberté de l'expansion commerciale et économique des autres pays, à la liberté des mers. Voici, cependant — textuellement — ce qu'écrivait un sujet allemand il y a quelques années, qui paraît bien infliger un certain démenti à ces accusations. "... Quiconque a eu l'occasion de parcourir le monde, c'est-à-dire les colonies de l'Angleterre, est forcé d'avouer que l'Anglais est un colonisateur à côté duquel — excepté peut-être le Hollandais — tous les autres peuples ne sont que de misérables gâte-métier. "La politique de cette Angleterre, qu'on attaque aujourd'hui de tant de côtés, la politique de la porte ouverte, dont aucune nation ne profite davantage que nous autres Allemands, doit être approuvée sans réserves." (P. Niedeck. Mes chasses dans les cinq parties du Monde, p. 130, traduction E. Rostan. 1907.) s 618 enfants de la Belgique occupée arrivent en Francs Le 16 octobre 1917, sont arrivés à Paris 618 enfants belges- Ils venaient directement de Belgique par la Suisse, C'étaient, en majeure partie, des fillettes de 5 à 10 ans; chacune d'elles portait un brassard et une carte d'identité ; épinglée à la robe. Ils avaient été reçus la veille à la gare de Lyon par le ministre de l'Intérieur, M. Berryer, auquel s'étaient joints M. Mulatier, consul de Belgique, et le personnel du Consulat. A leur débarquement à Paris, les enfants ont été accueillis par M. le sénateur belge François Empain, qui s'occupe particulièrement des œuvres philanthropiques créées dans le département de la Seine, par le lieutenant-colonel An-net et M. Guichard, commissaire divisionnaire français. Dès leur arrivée sur le quai, les enfants, qui portaient des drapeaux aux couleurs belges et françaises, ont poussé les cris de : "Vive la France ! Vive la Belgique !" Un repas leur a été immédiatement servi dans la gare même; des jouets leur ont été distribués ensuite par les soins des dames de la cantine militaire et par les -religieuses qui les accompagnaient. Leur arrivée a donné lieu à des scènes émouvantes; plusieurs de ces charmants bambins — ils appartiennent à la province de Liège — ont été reconnus par des parents que les tribulations de la guerre avait jetés en exil dès 1914. Après un repos de vingt-quatre heures, les enfants ont pris la route de Dieppe, où ils sofit arrivés mercredi matin, Ils ont été reçus par Mme Carton de Wiart, accompagnée de dames et dé personnalités françaises. Un repas copieux fut immédiatement servi et des bonbons ont été offerts aux enfants. Mme Carton de Wiart a pris ensuite toutes les mesures pour l'envoi des chers petits compatriotes vers les colo'nies scolaires de la Seine-Inférieure. o—o Les conditions de paix du Soviet Pétrograde, 20 octobre.— Le Comité central exécutif des Soviets a rédigé le programme suivant pour son délégué à la Conférence interalliée de Paris, M. Skobeleff : 1. Evacuation par les troupes allemandes du territoire russe occupé ; autonomie de la Pologne, de la Lithuanie et de la Léthonie. 2. Autonomie de l'Arménie turque. 3. Solution de la question d'Alsace-Lorrai-ne par un plébiscite dans des conditions de liberté absolue ; vote organisé par les autorités locales civiles après évacuation du territoire par les troupes des deux groupes belligérants. 4. Restauration de la Belgique dans ses anciennes frontières et compensation pour ses pertes par un fonds international. 5. Restauration de la Serbie et du Monténégro, avec compensation par un fonds international. La Serbie reçoit accès à l'Adriatique, Bosnie et Herzégovine autonomes. 6. Les régions contestées des Balkans reçoivent l'autonomie provisoire, suivie par un plébiscite.7. Roumanie restaurée dans ses anciennes frontières. Elle promet d'accorder l'autonomie à la Dobroudja et de mettre immédiatement à exécution l'article III du traité de Berlin relatif à l'égalité de droits des Juifs. 8. Autonomie des provinces italiennes de l'Autriche, suivie d'un/plébiscite. 9. Restitution à Allemagne de toutes ses colonies. 10. Rétablissement de la Grèce et de la Perse. 11. Neutralisation de tous les détroits conduisant aux mers intérieures, des canaux de Suez et de Panama ; liberté de la navigation pour les navires marchands, abolition du droit de-torpiller les navires marchands en temps de guerre. 12. Tous les belligérants renoncent aux contributions et indemnités de guerre, sous quelque forme que ce soit, mais les sommes dépensées pour l'entretien des prisonniers et toutes contributions levées pendant la guerre seront remboursées. 13. Les traités de commerce ne formeront pas la base de la paix. Tous les pays se mettront d'accord pour renoncer au blocus économique après la guerre et ne pas conclure d'accords douaniers séparés. 14. Les conditions de paix seront arrêtées à un congrès de la paix par des délégués choisis par les organes nationaux représentatifs et confirmées par les Parlements. On s'engagera à ne pas conclure de traités secrets qui sont déclarés être contraires au droit international et conséquemment nuls. 15. Désarmement général sur terre et sur mer, accompagné par la création d'un système de milices. — Reuter. Le sauvetage à Ypres Du matériel pour un million Dans Ypres en ruines, des machines et du matériel industriel de grande valeur sont enfouis sous les décombres. Le génie belge, cependant, est parvenu à retirer une grande partie de ces riches-: ses de dessous les débris des bâtiments écroulés. Au début, l'entreprise était hasardeuse, parce que le travail devait s'effectuer pendant le jour, presque sous les yeux de l'ennemi qui bombardait avec violence l'infortunée cité. Une dizaine de soldats du génie, secondés par vingt travailleurs, ont, néanmoins, mené à bonne fin l'audacieuse entreprise. Dans la liste du matériel sauvé et transporté à l'arrière, on relève : une machine à vapeur de 250 chevaux, deux chaudières de 15 tonnes chacune, une foreuse de 7 tonnes; 40.000 kilos de cuivre, 70.000 kilos d'étain, 100.000 kilos de fer qui, chargés sur cinquante wagons, ont été dirigés vers les usines belges de munitions. Afin de respecter aussi scrupuleusement que possible les droits des propriétaires, la liste des objets trouvés a été enregistrée au nom des immeubles dans lesquels ils furent découverts, avant que d'être livrés aux usines. La valeur du matériel sauvé dépasse un million de francs. o—o Pourquoi Korniloff marcha sur Pétrograde Le Times publie l'ordre du jour à l'armée, en date du 10 septembre (no. 897), qui donne la version du général Korniloff au sujet des événements qui ont provoqué sa marche sur Pétrograde. Voici quelques extraits de ce document intéressant : Le désastre de Galicie a clairement démontré l'état de désorganisation de l'armée du Sud-Ouest. En ma qualité de commandant en chef de ce front, je considérais comme mon devoir de demander le rétablissement de la peine de mort contre les traîtres et les poltrons. Ma demande fut agréée, mais en partie seulement, car il convenait surtout d'appliquer ce châtiment à l'arrière, foyer infesté par la propagande criminelle. Devant la faiblesse du gouvernement et désirant prévenir une catastrophe, je décidai de concentrer quatre divisions de cavalerie contre Pétrograde, afin d'écraser le mouvement bolchevick. Dans ma pensée il fallait faire un nettoyage complet de l'activité criminelle des traîtres de l'arrière. Le 24 août (6 septembre), M. Savinkoff m'apporta un projet de mesures envisagées par le gouvernement provisoire. Elle avaient pour base mes revendications, mais ne pouvaient être appliquées que plus tard. M. Savinkoff m'affirma en même temps que le gouvernement n'était pas sûr des forces dont il disposait et me demanda de marcher sur Pétrograde avec un corps de cavalerie. Le lendemain, M. Vladimir Lvoff vint me voir à la Stavka pour de demander au nom de M. Kerensky d'exposer mes vues au sujet de la reconstitution du gouvernement — projet élaboré.par M. Kerensky lui-même et qui comportait : 1. soit la retraite de M. Kerens-) ky; 2. la participation de Kerensky dans le gouvernement à former : 3. un appel adressé à moi pour assumer la dictature — dictature qui serait proclamée par le gouvernement actuel.Je répondis qu'à mon point de vue la seule solution possible était la dictature et la proclamation de la loi martiale, mais que la dictature comprendrait Kerensky et Savinkoff. Il semblait donc que nous étions d'accord, mais dans la matinée du 27 je conférai par télégramme avec M. Savinkoff, et il apparut bientôt que j'étais désavoué par M. Kerensky et par Savinkoff lui-même. Je reçus en outre l'ordre de me démettre de mes fonctions de commandant en chef en faveur de mon chef d'état-major et de me rendre immédiatement à Pétrograde.Le chef d'état-major refusa. De même, j'estimai qu'il était impossible d'abandonner mon poste tant que la situation ne serait pas complètement éclaircie. Ma décision a été approuvée par tous les commandants en chef des différents fronts et je sais que je puis compter sur le concours de toute la partie saine de la nation. La vérité et la justice sont de notre côté. Je suis convaincu que l'armée sortant de la mortelle léthargie où elle s'épuise m'aidera à repousser l'ennemi, à lui faire évacuer notre sol et à terminer la guerre en plein accord avec nos fidèles alliés. KORNILOFF. «WBmawBg Soyons hardis ! Soyez hardis ! soyez hardis, et surtout soyez hardis I Longfex-low.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes