La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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21 november 1915
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s.n. 1915, 21 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j678s4kq3d/
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I"LA METROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoying the hospitality of ÎTItt âtllîlÎKirîJ, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own languagc. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 2>3me ANNEE DIMANCHE 21 ET LUNDI 22 NOVEMBRE 1315. Nos- 325 — 326. LA GRANDE GUERRE. klocus economique de la grece.— f les soldats allies seraient desarmes en franchissant la frontiere.-kitchener et 'tino.' ! -oue se fera-t-il le 28 novembre la situation militaire.— ; les bulgares arretes devant MONASTIR. — en france et en l RUSSIE.—un zeppelin detruit. ■Les nouvelles do Grèce, bien qu'elles &o «Oient pas encore très nettes, ne laissent cependant pas d'être très alarmantes. En premier ■en les journaux d'Athènes publient un communique de la légation anglaise, suivant lequel les puissances de l'Entente ont déclaré _ un ■ccus économique et commercial de la Grèce; cette décision a jirovoquée dans tous les tolieux grecs une impression considérable; Cependant" le gouvernement grec déclare Favoir pas encore reçu une déclaration ofii-Icilé dans ce sens. ID'autrepart, suivant la "Gazette de Francfort," le gouvernement grec a décidé quelle Ittitude il prendrait a l'égard du danger qu'offrirait le passage en territoire grec des troupes serbes. Le ministre des affaires étrangères a déclaré aux ambassades que la Grèce ■ésarmera immédiatement les troupes serbes lui passeraient la frontière, et les internera lisqu'à la fin de la guerre, en vue de maintenir la neutralité. Entretemps Lord Kitchener est privé à Athènes, et a eu, avec le ministre de tiand Bretagne, une entrevue chez le roi Con-ftantin, qui a duré une heure. l'Oii ne sait si ce blocus a suivi ou précédé b visite de Kitchener chez le roi; en tous les [as cette mesure, déciuée probablement par le pand conseil de guerre tenu à Paris la semaine jernière, aura pour effet de faire réfléchir le [buvernement et empêchera en même temps le lévitaillement des sous-marins allemands lui s'approvisionnaient de toutes les façons Rur lès recoins de la côte grecque. C'est en Jutre la première phase de la menace des lliés, menace qui, si e'.le n'a aucun effet, sera liivie d'une action plus énergique, c'est à dire, le bombardement de la côte, et une déclaration le guerre en règle. ■ Il faudra en conséquence que la Grèce se p nonce le plus tôt possible, car la situation Rt 'elle qu'une attente prolongée devient absolurent impossible^ lEn Roumanie, au sujet de l'intervention de ■quelle un silence absolu a été gardé ces der-liers temps, la situation est dominée par la liestion de savoir si la Russie et les Alliés priveront à temps pour sauver l'armée serbe. Biuvant les déclarations de M. Filipesco, les lusses arriveront à la frontière de Roumanie lins une quinzaine de jours (?) et demanderont I passage des troupes. Si les Alliés ont assez le troupes pour maintenir les Bulgares, le ■ssase sera accordé, car l'opposition forcera ■ main au gouvernement, d'autant plus que fcrnvée des Russes coïncidera avec la réou-fcituie du parlement, le 28 novembre. Le roi I 'wa:t que répéter qu'il n'y voit aucun ob-■tiiele.BU situation militaire: elle n'est guère rose; ■après la version bulgare l'ennemi s'est cm-farp de Sonieka-Glava, une position straté-Plup importante dans la passe de Babuna, et Inconséquence Prilep a été occupée, ainsi que des troupes du front Katchanik-luni ont brisé la iiene de retraite du centre m. ont capturé Gilani et avancent vers fil na- Berlin d'autrepart annonce que le j'age de Raska, sur l'Ibar, à une cinquante de kilomètres de Mitrovitza, a été cap-ry.f ^e.s troupes s'approchent de Prepolac, à r '"'omètres de la même ville. De cette fçon les Serbes auraient été complètement ■êtes du territoire de la vieille Serbie. Novi-l»Mr serait complètement entourée; quant à larmee sertie de Monastir, elle a avancé de dix dans la direction de Prilep. où elle ■PoM^t6 ^ar 'es Bulgares. Suivant le p, " .Wr®}" ^ n'est pas probable que KffnrU !°! occupée, et suivant le corres-di:s Rni ' " TemPs " à Genève les opérations "a/es autour de Prilep auraient été eom- . arrêtées. Des batailles ont lieu au ÏFn pS moil1a8'ues de Kapaonika Plaina. ■ En p18"^ 'a situation est inchangée. ivir-b- If® les. Alîemands furent repousses à ■L'V t ss ,reietèrent dans la région du ehe-|l«,. . de Poneviec, et sur le Styr les lu: iip re?0l;yP®rent les positions de la rive |lai:'Vn'0U l'®nnemi n'avait pas réussi à se Kmn1 a *î" °®cnsive russe dans cette région Ba il ,6 arrêtée, et on explique cet arrêt ri°nCep*Tati°n troupes dans la Bessa-Pa kansanS attente des événements dans les latin ?])?,renc' d® Copenhague que mercredi lirait " 218," du nouveau modèle, frn à i €xP'osiou dans les environs de Ton- grtet |xUbk?sés!ie imprudenco" 11 * a ua Païv^los "6S,ll°U '? navirc fran?ais Fanop onn f? , feb--Nazaire, ramenant en lé temil!' revenant des tranchées n h recueiili3 nciuan^e"tro^ survivants ont I hin'denburg sur l'acropole. femip?!,0rge-S Clemenceau a donné, dans le c 'es niUme^° "Homme enchaîné" un GrJn» ^SU,X articles- c'est "n appel Kais s' C1'1 éloquent d'un ami désabusé. Shonl veH encore espérer. Nous en dé- ■ nb ces lignes:— ■ f ' Acropole, autrefois, s'élevait la statue pï?f Combattante, "Athéna Proma- E , eta't aussi la gardienne du droit, a montre un marbre athénien, cas- Lt.? pu?ee -8ur sa iance, les yeux fixés, en Ifc ni invincible de la foi jurée, sur la ■Piouvant strave ¥ traité de Samos. Dans Bfcerr» ,racc°urci de simplicité, ce morceau ■il-: P| e plus beau titre d'honneur d'une ÏlbtiKpi.tl111 paA*s que ■ Zaimis et consorts Poil h2v , ' d cfforts P°llr rapetisser. Après bonnU • °nne' 11 noUs {aut la stèle de Bhr-n a a Iner' afin que toute l'histoire P'mitii ° fciC1" totalement reniée. Plus de Kiniris-tj idéa! à la portée de sm' rAci-°ijoie'{ace a LA FETE DU ROI A OXFORD. Lundi dernier a été chanté à Oxford, à l'Eglise St. Alois, un " Te Deum " à l'occasion do la fête du roi Albert; signalons parmi les personnalités assistant à cette imposante cérémonie: le maire et les aldermen de la cité ; d'Oxford, en grande tenue d'apparat; et la -cokmie belge, conduite par l'honorable député et délégué du gouvernement; M. Jules ■ Ortegat, entouré de plusieurs professeurs des universités de Louvain et de Gand. , Les étudiants du collège Belge, ayant a leur i tête leur directeur M. Locus, assistaient en corps à la solemnité. , les felicitations de la chambre. M. Schollaert, dont l'état de santé s'est : amélioré, avait envoyé au Roi le télégramme • suivant:—• " La fête patronale du Roi fournit aux Re- '! présentants de la Nation l'occasion heureuse d'adresser, au nom du Pays, à Votre Majesté, < avec l'hommage de leurs vœux respectueux, J l'expression de leur profond attachement et celle de leur patriotique fierté pour l'énergie ' admirable et indomptable du Roi à défendre * les droits de la Belgique et les derniers ! lambeaux du sol national. " Ils renouvellent entre les mains de Votre Majesté, leur serment de fidélité à la Patrie '■ aujourd-hui souffrante, mais grande et eni- 1 bellie par la vertu des sacrifices de ses enfante, 1 ceux du dedans comme ceux du dehors, pour J la sauvegarde de l'Honneur, du Droit et de la ' Justice, dont le triomphe prochain' assurera 1 la libération de notre cher Pays. " Le Président de la Chambre des { Représentants, " FRANZ SCHOLLAERT." En réponse à ces vœux, le Roi a Tépondu ( au Président de la Chambre:— j " Très touché des vœux patriotiques que 1 vous m'exprimez en ternies so chaleureux au 1 nom de la Chambre des Répresentants, je vous « remercie sincérçment ainsi que vos collègues < et je forme bien des souhaits pour le rétablisse- 1 ment de votre santé que j'apprends à grand ( regret laisser à désirer. c " ALBERT." t f une depeche du pape. Le pape Benoît XV a envoyé au Roi, à l'oc- | casiou de sa fête, une dépêche affectueuse exprimant ses vœux pour qu'arrivent vite des ( jours meilleurs pour sa noble et malheureuse ! patrie. UN CANAL TRÂNS-EUROPEEN. 1 i LEUR DERNIERE MAROTTE, f Il paraît que les Allemands étudient le pro- J jet d'établir un canal qui irait de la mer du j Nord à la mer Noire. Le Rhin et le Danube navigable^ pour des navires d'un tonnage con- r sidérables, formeraient la grande partie du f nouveau canal, et la partie manquante serait . complétée par l'élargissement du Main et le , creusement d'un canal vers le Danube, en j Bavière. j Les experts juraient déclaré la chose fai- -L sable et a des frais relativement minimes, et c les études nécessaires auraient commencé; j un projet de loi sera soumis au prochain c Reichstag. < Ce projet, qui permettrait aux navires de t guerre allemands de passer de la mer du Nord « à la mer Noire, aurait pour but de consolider i la ligue des Etats Centraux. c Mais on oublie que le débouché du Rhin t vers la mer du Nord se trouve en Hollande, et c l'assurance avec laquelle ce projet a été mûri f montre avec quelle désinvolture l'Allemagne ï traiterait sa voisine. t A moins que t 1: LES DEPENSES DE LA GUERRE j EN FRANCE. g ' M. Raoul Péret, rapporteur général du c budget, a fait distribuer son rapport sur les f crédits additionnels applicables à la guerre , pour l'exercice 1915. De ce travail, il ressort que les dépenses militaires proprement dites, pour les dix-sept premiers mois de guerre, ï c'est-à-dire du 1er août 1911 au 3.1 décembre , 1915, s'élèvent au chiffre formidable de 21 -, milliards 438,581,597 francs. DE PARTOUT. i — Du journal japonais " Hochi " :— J L'Allemagne a gagné tactiquement et perdu ç stratégiquement ; le moment arrive où elle va g être épuisée. Dans le début, le plan de j l'Allemagne devait être réalisé en six mois, i un an au plus, car elle avait besoin d'une rapide solution. j Elle ne peut plus disposer d'une longue n période. <j Nous croyons que le moment est venu où j: l'Allemagne va trouver de nombreux défauts c à son plan, soit au point de vue financier, soit au point de vue des approvisionnements ou t des hommes, quoique nous ne puissions pré- ] voir ce qui fera d'abord défaut. q -—A Turin, un Comité se fondait récem- 1 ment pour venir en aide aux mutilés de la j d guerre. Il annonça qu'il ferait vendre à leur a profit... des boîtes d'allumettes. s A peine les comptoirs ouverts, une dame se c présenta; elle demanda une boîte d'allumettes f et la paya d'une petite feuille de papier plice g en quatre. , t La feuille de papier était un chèque de c 50,000 francs. — Tout récemment une auto, qui fait la ] navette régulièrement entre La Haye et Bru- f xelles pour le compte de la légation d'Aile- c magne, a été arrêtée à Putte, à la frontière, par un poste de soldats hollandais. En dépit cl de la large banderole sur laquelle on lisait: e "^Gesandschaft's Kurier," la voiture fut visitée et l'on y trouva une grande quantité d'essence que le chauffeur voulait passer en r fraude. Depuis quelque temps déjà, on le - é soupçonnait de so livrer à ce petit trafic. j s PETITES INVENTIONS BOCHES LE JOURNAL SANS TETE. Il n'y a qu'en Allemagne, l'Allemagne qi se targue de posséder ïa plus parfaite, la plu idmirable organisation que le monde a: amais connue, que pouvait naître et prospère e " journal sans tête " ! Le "journal sans tête"? Oh! il no s'agi point d'une de ces lourdes " beTlinoiseries luxquelles se complaît volontiers l'humou germanique, et qui suffisent à désopiier la rat le Michel. Non, la chose est des plus sérieuses. E 3'est le "VoTwàrts," le grand journal social ste allemand, qui l'affirme, le "Vorwàrts " qi l'a pas hésité à pénétrer et à divulguer 1 nystère du "journal sans tête." Le "Voj .vàrts " donc vient de publier à ce sujet u: lien curieux document, en l'espèce une cirer aire émanant de Son Excellence M. vo: ".obell, ministre de l'Intérieur en Prusse, C lestinée aux préfets et autres hauts fonctior îaires du royaume. Cette circulaire constitue, si nous pouvon lire, un des produits les plus remarquable le l'organisation allemande. C'est, dans so: renre, quelque chose de tout à fait supérieui Fugez-en: M. von Lôbell a pensé que le gou /ernement allemand aurait tout intérêt s'assurer, dès maintenant (en prévision de nauvais jours peut-être) l'appui de l'opinioi mblique, ou pour mieux dire d'une opinioi mblique artificiellement créée par lui, pou es besoins de la cause. Or, l'opinion s'ex )rime par la presse, et la presse a une indis mutable influence sur l'opinion. Jusqu'ici 1 ;ouvernement de Berlin n'avait pas su, paraît 1, s'emparer assez complètement de cet in trument essentiel. Il se contentait, si nou ■n croyons la "Gazette de Lausanne" qui l'après le "Vorwàrts," relate cette savou euse histoire, il se contentait de fournir, ai noyen de la publication dénommée " Neu Éorrespondenz" des modèles qui pouvaien firvir, en totalité ou en partie, aux rédacteur les journaux de province pour confectionne eurs articles. Mais la " Neue Korrespon lenz " avait ce double inconvénient de ne pa lonneT les nouvelles les plus fraîches, et sur out de n'épargner aux directeurs de journau: t à leurs collaborateurs que des efforts céré iraux. Et voici ce qu'a imaginé M. voi jôbell, voici ce qu'il développe dans li ameuse circulaire publiée par le "Vorwàrts " lésorrhais, les petits journaux locaux von louvoir se passer de rédaction; bien mieux Is se passeront presque de compositeurs. Leu lesogne se réduira à donner les nouvelle, ocales et à insérer les annonces. En effet, tout le service de la " petite presse' irussienne sera concentré à Berlin sous li lépendance et la surveillance attentives d'ur onctiounaire du ministère de l'intérieur : lei rticles de tête, les commentaires, la réputa ion des opinions hétérodoxes, la chronique es dernières nouvelles, tout cela sera rédigé :oinposé dans les bureaux de la nouvelle ad ninistration, linotypé, cliché dans ses atelieri t expédié en grande vitesse dans toutes le: >etites villes, dans tous les bourgs et bour :ades de l'Empire où s'impriment des feuille: ocales. xlrrivé à destination, le "journal sau: ête " (vous comprenez maintenant cette bi arre appellation?), le "journal sans tête" si :oiffera de son titre... et le tour sera joué. Oi magine le profit que tirel'ont les éditeurs d< «tte ingénieuse combinaison : une économii le 70 pour cent au moins sur leurs frais ac uels ! Mais ce qu'on devine plus aisémen incore, c'est l'accroissement énorme de forci uorale que le gouvernement, sinon l'Etat, re evra de cette institution. Le " journal san; ête " ruinera du coup toute entreprise con urrente. Les voix dissidentes ne pourront si aire entendre que moyennant des sacrifice! lécuniaires considérables, tandis que le minis ère, la bureaucratie, l'armée, la magistrature ous les corps constitués, tous les organes ad ainistratifs de la Prusse humeront quotidien icment l'encens que l'adjoint du ministre df 'intérieur brûlera en leur honneur ! Tel est, dans ses grandes lignes, le " KoloS' al " projet de M. von Lobell. Telle, sue inctement exposée, la vaste entreprise df ophistication de l'opinion publique dont 1( Vorwàrts" a. osé—comment a-t-il bien pu lt aire?—dévoiler les dessous. Notons cependant que le "Vorwàrts" n'esl ias le seul journal allemand qui ait osé pro^ ester contre de tels procédés gouvernemen aux. C'est ainsi que la " Berliner National .iberal Ivorrespondenz," organe du part; .ational-libéral, écrit à ce sujet:— MM. les préfets, mobilisés par ordre supé-ieur comme agents de recrutement pour la ouvelle correspondance officielle, feront bien ans leurs visites aux bureaux d'édition et de édaction, de 110 pas trop crier sur les toits ue tout cet appareil de correspondance esl urveillé et dirigé par les agents du ministère, ,e ministre a eu la sincérité de dire franche-îent que son intention est de donner au gou-ornement, par la presse, une influence ca-able de paralyser toute formation de juge-îent indépendant. En conséquence, ceux qui ans la presse, luttent pour leurs convictions 'Olitiques ont le devoir de combattre cettc oncurrence déloyale. Les organes des grands partis politiques rouveront toujours un appui suffisant chez surs adhérents, tandis que les petites feuille; ui serviront à leurs lecteurs les plats de officieuse cuisine commune seront bientôl iscréditées auprès du public, qui reviendra ux organes indépendants. Certes, nul ne onge à demander au gouvernement de renon-er à exposer ses vues à la nation, mais il ne mt pas qu'il le fasse au moyen d'une propa-ande dissimulée. Il doit procéder, au con-raire, par des exposés dont l'origine devra être laire pour chacun. Mais que sont un " Vorwàrts " et une " Bev-.11er Korrespondenz " auprès des centaines de milles qui vont tripatouiller, au profit de la aste militariste allemande, l'opinion du pays, Et elle en aura besoin, cette caste, au joui e la défaîte, pour tenir le pays dans l'ombre t réprimer la révolution... — Le Congrès haïtien a adopté le projel atifiant le traité avec les Etats-Unis, qu tablit virtuellement le protectorat américain ur Haïti. MONITEUR BELGE DES 12, 13, 14, 15, 16, 17, ET 18 NOVEMBRE. i S _ CODE PENAL MILITAIRE. + Par arrêté du 13 novembre, tout militaire qui, en temps de guerre, 6e sera vo.ontairement mutile, laissé mutiler ou mis r par un moyen quelconque dans un état d'invalidité, pour se soustraire même temporairement au bervice, sera putii de ia destitution, s'il est officier: d'un emprisonnement de trois ans t à cinq ans, 6'il est sous-officier, caporal, brigadier ou soldat. > j Si lo iait a eu lieu en présence de l'ennemi, l'officier sera puni de Ja détention de dix ans à quinze ans; le soiis-offlcier, Y caporal, brigadier ou soldat, de la réclusion. i/a coupable s«ra oondamné, en outre, à la dégradation G militaire. L'aiticl© 59 du Code pénal militaire est applicable aux infractions prévues par le présent arrêté-loi. 0 LES SOCIETES COMMERCIALES. Par arrêté du le novembre, les nationaux d'un des pays • arec lesquels la Belgique est en guerre ne peuvent, pendant toute la durée de celleci représenter valablement en dehors G du territoire occupé par l'ennemi les sociétés belges investies de la personnalité juridique, ni réclamer en 3eur nom l'exécution des droits que leur conféreraient des dispositions ^ légales, statutaires ou contractuelles. CORPS DIPLOMATIQUE. Par dérogation à l'article 48 du règlement organique du 3 corps diplomatique, M. Garnier He.dewier, Envoyé Extrait ordinaire et Ministre plénipotentiaire de Ire classe, est maintenu en activité melgré la suppression du posté qu'il occupait. Il jouira du traitement qui lui était alloué à Sofia, déduction laite des frai3 de représentation. s MINISTERE DES COLONIES. S ORDRE DE LEOPOLD. 2 M. Beclairiayt, Louis, lioutenamt de la Force publique, capitaine dans l'armée belge, tué à l'ennemi le 8 juin 1915, sur la Petite Ruzizi, au moment où il plantait le fondon do sa compagnie sur une tranchée ennemie, êt M. de l'Epine, J?cques. oomte d'Itust, sous-lieuienant de la Force publique, 1 tué à l'ennemi, le 1 octobre 1914, au combat de Kissegnies, à la frontière du Congo et de l'Ec^t Africain Allemand, sont s dccoréb do la croix militaire de chevalier de l'ordre do T Léopold. M. Arrhenius, K -J.-L.-E., capitaine de la Force, publique. 1 pour sa belle oenduite au combat du 4 cotobi-e 1914, a.u nord r du lac Kivu, au cours duquel il fut grièvement #blessé est décoré de la croix militaire de chevalier de l'ordre de Léopold. M. Tytjjat, L.-M.-P. B.-A.-C.-L,, agent territorial de Ire classe, commissionmé comme sous-lieutonant de la Force j>ub-a lic^uc, pour l'initiativè, le courage et le sançrfroid dent il a fait, preuve lors des combats contre les Allemands, à Kasa-ka.lawe, le 20 novembre 1914. et de la Samfu, le 21 mai 1915, eût nommé chevalier de l'ordre de la Couronne. MM. Deruyck, R.-M., et Billemont, M.-A., 1ers eous- 3 officiers de la Force publique, cités à l'ordre du jour le colonel français commandant la oolorme franco-beige de la t Saaga, pour leur belle conduite aux combats livrés au cours de la campagne contre îee Allemands au Kameruu, sont nommés oUeva.iiers de l'ordre de Léopold II. 1 COîTOtEBANDE. ^ Le " Moniteur " publie la liste supplémentaire des objets t, qui dont déclarés dû contrebande absolue. LÀ CONTREBANDE EN HOLLANDE. LE DANGER MORAL. 1 Sous le titre : " Le dangeT moral à la fron-1 tière," le "Nieuwe Courant" écrit:—• D'après des nouvelles qui nous par viennent J depuis quelques temps, il n'y a aucun doute ' que la contrebande dans nos régions frontières ; est vivement favorisée et encouragée de 3 l'autre côté de la frontière. On y a même , établi des bureaux—les Allemands s'y entendent, à organiser—où toutes les mar-1 chandises arrivées frauduleusement sont 1 reçues et payées comptant, à un bon prix. La ' séduction est en conséquence tellement forte, que les quelques florins d'amende qu'une ' personne arrêtée a la frontière peut en-' courir, ne doivent pas être considérés comme importants. Et l'on voit aussi souvent des | troupes de 30 à 50 personnes chargées de paquets se diriger en plein jour vers la fron-' tière, jusqu'à la limite de la bande de terri-j toire interdite de trois cents mètres, et qui ' attendent là une occasion favourable pour * passer cette zone pendant la nuit. ! Il n'est pas possible de mettre fin à cette | contrebande en faisant occuper militairement [ cette énorme ligne frontière qui nous sépare 5 de l'Allemagne—la Belgique tout entière en dépend aussi actuellement! On devrait pour ' cela placer des sentinelles le long de nom-1 breux kilomètres, pour contrôler les fraudeurs. ' Le seul moyen efficace serait peut-être de suivre l'exemple des Allemands à la frontière de la Flandre Zélandaise, et de fermeT toute ; la ligne, en tant qu'elle n'est par gardée mili-1 tairement, par une clôture de fils de fer sous tension électrique. Une autre question est de savoir si l'on prête . suffisamment attention aux conséquences [ néfastes au point de vue moral qu'entraîn.e la 1 situation actuelle dans quelques-unes de nos régions frontières, pour la population et pour une partie de notre armée. | Ce que nous apprenons de divers côtés ne : nous permet pas de douter qu'à certains postes de notre frontière, le service de garde procure 1 aux miliciens et aux hommes de la " Land-weer " des revenus, dont la nature et l'impor-' tance ne sont pas avouables. C'est contre cela qu'on doit et qu'on peut agir avec la dernière rigueur; l'intérêt supérieur de notre année est en jeu... D'autre part, il importe de veiller avec toute l'énergie possible contre la corruption , des populations rurales, qui prennent l'habi-1 tude du trafic rémunérateur de la contrebande. ■ Des familles entières se livrent à ce nouveau ' "métier"; des ouvriers abandonnent brus-1 quement leur ouvrage, parce qu'ils peuvent 1 gagner gros à la contrebande; l'opinion gagne du terrain qu'il s'agit ici d'un " travail " particulièrement productif, et que ce serait péché de ne pas faire usage d'une occasion aussi facile. La déchéance morale menace une partie de notre population, déchéance "dont les effets se. feront encore sentir longtemps après la guerre. — Un grand nombre de femmes belges et d'enfants sont arrivés à Roosendael, jeudi soir, venant de Belgique. . on demande des ouvriers dans le royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'em- ■ piois à cogérer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges résidant à Londres, à , la Bourse du Travail à 6, Catherine-street, Strand. NOUVELLES DU PAYS. Les autorités allemands en Belgique font 1: chasse aux correspondants de guerre étrangers Elles ont fait arrêter un journaliste, que l'oi croit de nationalité anglaise et qui se trouvai à Kessel. Il avait sur lui des renseignement pour son journal. Ceux-ci devaient êtr< portés en Hollande par un garçon boucher d Lierre. Le journaliste et le boucher ont été main tenus en état d'arrestation. * * * Le Dr von Sandt fait savoir qu'avec l'appro bation do von Bi&sing la British-Americai Tobacco Cie (Ltd.) à Anvers est mise sou séquestre. Le séquestre nommé est le Dr J M. Lappenberg. # # * Avec l'approbation du gouverneur généra provisoire en Belgique et en vertu des arrêté; des 17 février et 26 août 1915, ont été mise: sous séquestre les entreprises suivantes :— Usines de Nickel de la Nèthe. Soc. anon. ; Duffel; Chauffage Henri Hamelle, à Ixelles 23, rue Mercelis ; Rousselot et Cie, à Bruxelles 61, rue du Midi; Albert Tronc, Bruxelles, 37 Montagne aux-Herbes-Potagères. Ont été nomments séquestres:—- M. le docteur J. M. Lappenberg, Rechts anwalt, pour les Usines de Nickel de la Nèthe Soc. anon. à Duffel; M. Joseph Welker, pou: les maisons Chauffage Henri Hamelle, i Ixelles, Rousseloî et Cie, à Bruxelles, et Alber Tronc, à Bruxelles. * * * Les travaux du chemin de fer Aix-la-Cha pelle-Calais sont poussés avec une grande éner gie. Le remblai qui ira de la montagne Saint Pierre au canal latéral, à la Meuse, près dei Ciments liégeois de Lixhe, est sur le poin d'être terminé. Les fosses pour asseoir le; piles du pont qui s'étendra de la rive gauch< du canal jusqu'au delà du chemin de fer Liège Maestricht, sont creusées et sur la Meus< elle-même, où une passerelle a été élevée pom le service du Decauville et le transport de: matériaux, la carcasse en bois qui servira d'armature au béton armé du grand pont, s< dresse déjà. Les travaux de remblais et de déblais dans la campagne entre Visé, Berneau, et Mouland-avancent également avec célérité. A Berneau, les grands travaux d'art son' très avancés. Les Allemands se hâtent. Us ne laissent pas une minute de répit aux ouvriers. Ils le: font travailler jour et nuit et tous les jours de la semaine, dimanche compris. lis er embauchent le plus possible. Tous leur son! bons, tous touchent des salaires importants Des maçons gagnent 78 et 80 centimes l'heure D'énormes machines ont été amenées à grand! frais pour activer encore l'avancement. Pour augmenter jusqu'aux limites du possible le nombre de leurs collaborateurs, les Allemands viennent d'organiser " le travail forcé," par ordonnance du gouverneur. Des avis placardés partout disent que tout 1e monde doit travailler et interdisent sévèremenl d'accorder encore de3 secours aux chômeurs Ceux qui ne sont pas occupés par les particuliers, ont ordre de s'embaucher sur les chantiers du chemin de fer, où il y a, dit-on, placo pour tous. Ceux qui continueront de chômer, dit k placard, seront ' emmenés en Allemagne." * # » M. J. Lauwers, bourgmestre de Jumet-lez-Charleroi, vient d'être arrêté par les Allemands sous l'inculpation d'intelligence avec le gouvernement belge, à raison d'une somme reçue p-~. ' la commune et provénant doi gouvernement. Ce fait remonte déjà à plusieurs mois et avait provoqué l'arrestation et la détention pendant un mois d'un échevin de la même localité, M. Victor Ernest, député suppléant, qui est parvenu ensuite à se soustraire aux policiers boches et à passer la frontière. * * * Grande alerte la semaine dernière à Bruges. On vit arriver de nombreuses autos venant du front, ramenant du matériel détérioré. On annonce l'arrivée de nouvelles troupes d>ans les Flandres. Déjà 3000 soldats sont arrivés vendredi dernier à Ostende. * * », A Iseghem, parmi les nombreux cordonniers, d'aucuns ont de la besogne régulière, beaucoup doivent chômer certains jours. Dans les fabriques, la situation varie également: certaines firmes chôment en partie ou complètement, tandis que d'autres font l'impossible pour iccuper leurs ouvriers pendant quelques heures tout au moins. D'après le " Volk," il y aurait certaines plaintes fondées sur le chapitre des salaires. Dans l'industrie des brosses, certaines firmes sont toujours fermées, depuis la guerre. D'autres patrons font des sacrifices louables pour donner quelque travail à leur personnel. Des trois tissages, un seul travaille 30 heures par semaine, avec personnel réduit; la fiiaturc travaille 24 heures. Sinon, maçons, charpentiers, etc.... tout le monde chôme: 1300 familles sont secourues par le comité provincial. * * # Mardi dernier a eu lieu au front un match entre l'équipe du A180 et celle du A 145, qui a gagné la partie par 4 buts à 0. Les _ vainqueurs se sont signalés par leur beau jeu; à citer spécialement le goal-keeper R. Cliapey, du Daring de Bruxelles, champion de Belgique. Parmi les vaincus, se sont signalés t>ar leur jeu: Le goal-keeper Henry Pay, Van Goidsen- iioven et Gevers. * * # Le ministre de la justice a reçu de Mme Davell et de sa famille une lettre de chaleureux remerciments en réponse au télégramme de condoléances qui lui avait adressé"M. Carton de W-iart à l'occasion de l'assassinat de Miss fcldith Cavell. * * * Les enfants des écoles de Tokio ont fait parvenir à M. de Broqueville, ministre de la guerre, une adresse écrite en belles majuscules japonaises, faisant part des sentiments d'admiration que la vaillance de la Belgique a sur-eités dans leurs cœurs et souhaitant la victoire à nos arniçs. ECHOS. 1 Deux brochures d'Eugene Roetener. j On peut dire que la majeure partie de nos , confrères de la presse belge se trouvent à l-'ë-' tranger où ils ont continué à mener le bon ' combat. Il en est un assez grand nombre dans ' l'hospitalière Angleterre, il en est en France, 3 et aussi quelques uns en Hollande, parmi lesquels Eugène Roetener, qui vient de publier " deux brochures, toutes d'actualité, et que nous avons parcouru avec le plus vif plaisir. " Les Nôtres" et les "Impressions et croquis cJe - Hollande " seront, dans la bibliothèque aussi i fournie que curieuse des ouvrages publiés par s nos compatriotes en exil deux documents d'una jolie observation, écrits dans un style charmant et prouvant une fois de plus la personnalité de l'auteur. [ Dans " Les Nôtres " Eugène Roetener a des-; siné à grands traits et dans l'esprit d'une ad-, miration toute patriotique les grandes figures ayant illustré notre pays. Nos glorieux souverains, le cardinal Mercier, le bourgmestre 1 Max sont autant de personnalités silhouettées ' de main de maître par notre excellent con-' frère. • Dans les " Impressions et croquis de Hollande" l'auteur a sû mettre une jolie note da poésie émue et cette succession de tableaux . vécus de la vie des réfugiés venant se mêler à d'autres chapitres dans lesquels Eugène Roete- ■ ner a sû croquer avec un rare bonheur tout le L pittoresque du pays dé Gueldre, forment une lecture des plus attrayantes. Ceux de nos lecteurs qui voudraient se procurer ces brochures, au prix de 2s. 6d. les deux, sont priés de s'adresser à la firmo Boucher, Noordeinde à La Haye. Nous nous chargeons aussi de leur servir d'intermédiaire et les prions dans ce cas de nous faire parvenir le montant par postal order. ; Comité officiel belge de Cardirf. * Le 15 novembre à huit heures du soir a eu ■ lieu, en la salle des conférences du superbe ■ hôtel de ville de Cardiff, une Téunion générale de tous les Belges en résidence dans le district, > afin de prendre connaissance de certaines dispositions nouvelles, émanant du grand comité : d'hospitalisation. Le fauteuil présidentiel, occupé par M. H. ; Thompson, alderman de la cité, et président , du " War Refugees Committee," était entouré de M. Keane, lion, secrétaire, du brigadier-, général Greenaway, et de MM. ,T. Wilms, L. Meyvaert et G. Samsoen, membres du comité ; officiel belge. i Le président, ouvrant la séance, prit la pa-i rôle pour remercier les assistants, tant Anglais que Belges, d'être venus si nombreux à la ré-, union, et remarquant parmi l'assemblée la présence de deux de nos soldats, en profita pour exalter en quelques mots émus le cou-; rage et l'abnégation de notre vaillante armée. Cédant la parole au secrétaire, celui-ci donna l'exposé de la situation de l'œuvre, et soumit , certaines propositions concernant le travail des femmes. Il parla également de l'utilité pour , tous les Belges de bien apprendre la langue anglaise, et initia l'assemblée sur le fonctionnement et l'organisation de la loi d'assurance, qui est obligatoire, ici, pour tous les travailleurs. Il pria, en conséquence, nos compatriotes de bien s'y conformer. M. Wilms alors remercia 1c généreux peuple anglais, et particulièrement les habitants de Cardiff, de leur inlassable générosité, ©t suggéra que puisque la majorité des Belges étaient occupés, il y avait lieu pour le bon renom et la dignité de la Patrie, que chacun s'efforçât de vivre exclusivement du revenu de son travail. M. Meyvaert, se levant à son tour, en quelques paroles salua le Grand Roi de l'Yser, notre Roi, dont c'était la fête patronale, et la séance prit fin, sur une vibrante "Branbançonne" chantée par toute l'assistance debout. La Cote Belge. Les réfugiés et soldats de la côte (Ostende, Bruges, Blankenberghe, Heyst, WenduyncJ Den Haan, Knocke, Duinbergen, De Zoutc-' Clemskerke. Zeebrugge, Mariakerke, Raver-syde, Middelkerke, Westende, Nieuport. Oost-duinkerke, Coxyde, St.-Idesbaldus, De Panne, Veurne, Adinkerke) sont instamment priées dé communiquer leurs adresses en Belgique et leur adresse actuelle, ainsi que les naissances, décès, et mariages, et toutes autres communications intéressantes. C'est dans leur intérêt, puisqu'une liste générale sera publiée. Pour tout renseignements s'adresser à MM. Everaert et Simoens. 70, Bow-road, London, E. . On peut obtenir à la même adresse les quatre listes déjà parues des réfugiés d'Ostend" renseignant environ 2000 noms, et dont il'reslo encore quelques exemplaires. Pour les recevoir chez-soi adresser un mandat-posto de 2s. 2d. à l'adre3se ci-dessus. POUR LA NOËL DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. RePort £16 19 6 Do la part de M. et Mme Philip Ahlstrand, d'Anvers 0 10 0 De la part de M. Alfred Ahlstrand, d'Anvers 0 10 0 Fred-dy Maeterlinck 0 10 0 De la part de Philip Grisar 0 10 0 ANNONCES. 9 pence» 1a ligne.—Joindre lo montant aux ordres, s.T.p. Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 104, bhoe-l>ane, au premier. DE SAINT Ghlslain Georg-es, soldat A. 185, 2e batterie à cheval armée bel^e en oampagne demanda personne pour correspondre. DLLE bonne famille défi-ire faire coutuxc cii échange logement, nourriture et petit© rétribution.—• Jsicrire, B. Jj.. bureau du journal. DLLE belge bonne famille demande placé bureau, meillcuras références.—Ecrire, M. M., bureau du journal. D^NTÏSTRY.—VÏCÏOR cotI LS„ , d'aïïvcts (rue Quellin), consultations tous les jours de 2.30 a 6 iieureg, Oxiord-stjeet, 351. Téléphona, 2782 Mayiai.. Henri peeters, (Je de ligne, bar. 7, Harder-wyk serait très reconnaissant a personne cbaritabla qui lui enverrait un rasoir. IEON DF.PAiS, A. 1Ô-7-2® JÏâîîerie, armée b-clgo jL en campagne demande une marraine. ON demande aux soldats belges en service actif*, natifs d'Oleye, de laire connaître leur adre^e au journal la. " Métropole." Translation office.—British business men or companies intending to open branch offices in Belfiium or France, aîter the war, mav havt* their prospec-tusos, technXM.1 circulus, etc., translater! mto J-rench or Dntch, by experienced graduates. very moderato tcrins. Ii formation on Belgian business possibilité mav ht obtained at spécial terms.—Aiply Office of Lhis Jou/iual, 104, Hhoci lane. \

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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