La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 28 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pk06w97d48/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CINQ CEHTIMB» 2 'Iing : VIJF CENT Si WX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212 ABONNEMENT 1 moi* 3 ih ! 3 mnio Q ok I 24me ANNEE SAMEDI 28 AVRIL 1917 No. 11? Ia GHAMDB OTTE RKB I Progrès dans le secteur à Arras l'ordre militaire en Russie ■ Navire marchand armé et sous-marin ■ La bataille engagée lundi sur le fror ■d'Artois et continuée depuis lors jour < ■Lit sans interruption comptera parn K plus dures et les plus acharnées c Bette guerre terrible. C'est une lutte ■vie à la mort °ù les Allemands, ii Htiiets de leur situation intérieure et ri Boutant la catastrophe prochaine, for Bes efforts suhumains pour conjurer Hcstin fatal. Ils ont mis en ligne, mard ■es divisions qu'ils tenaient en réserv autre résultat que les faire décime Mïitparles feux de l'artillerie de nos a Hfe, soit dans les terribles corps à corp Hixquels donnèrent lieu leurs attaque; H.es Anglais sont restés maîtres de toi ^■s les positions conquises". ■ La perte du village de Gavrelle, ave ^ftute l'organisation défensive qui l'er Hwrait, a été si pénible aux Allemand Hii'ils n'ont pas eu encore le courage d reconnaître. Afin d'éviter cet,aveu qi ■lirait constitué un contraste «aisissar ^Rec les assurances victorieuses qu'il ^■efforcent de propager dans leurs d^ Haches officielles, ils n'ont pas hésité ^■crifier leurs meilleures troupes pou ^■conquérir le terrain perdu et efface ■échec réellement éprouvé. Aussi, per Hant la nuit, ils sont revenus avec achat Hcment à l'attaque sur toute l'étendu Bu front du secteur compris entre Gs ^■elle et Croisilles. Durant plusieur Btures, leurs vagues d'assaut ont défei ■ presque sans interruption contre le ■nivelles lignes de nos alliés. Les Ar ■b, avec leur solidité coutumière, or ■ibi le choc et sont restés inébranlables ■poussant sans répit les assaillants e ■nr causant des pertes énormes. No ^■ulement ils ont conservé toutes leur ■citions, mais encore ils ont réalisé d ■tobies progrès au centre du secteur al ■que, c'est-à-dire à l'est de Monchy-le ■eux et aux abords du village de Rœux ■Durant toute la journée, les Allemand ■>: multiplié leurs attaques de plus e ■>is violentes avec des forces considéra ■c> contre lg secteur de la Scarpe, entr ^Bvrdle et Guémappe. Ces combats on ■une lieu à diver-ses péripéties et su ■rtains points l'ennemi est parvenu ■tenir l'avantage, mais les tommies re ■nant à la charge sont parvenus à re ■"1er l'assaillant et finalement sont res ■- maîtres de la situation.. Au sud d ■foiappe, nos alliés ont pu même ga ■ ' de nouveau du terrain et s'avance ■lu'aux abords de Cherisy et de Fon ^■"e-lez-Croisilles. ■Sur leur front de Picardie au sud d ■route de Bapaume à Cambrai, les An H^s ont poursuivi avec s«ccès pendan Hnuit les opérations si heureusemen ■"mencées lundi. Après la prise di ■^d'Havrincourt et du village de Très ■^i situé sur la lisière est de ce bois B°nt continué à refouler l'ennemi dan ■direction de l'est et se sont successi ■ent emparés des villages de Beau ■"ps et de Villers-Plouich, réalisan ■s sur ce point une progression d'en ■c" 4 kilomètres. Plus au sud, dans l ■•tar d'Epéhy, nos alliés se sont avan ■ H kilomètres à l'est de cette loca ■ puisqu'ils ont atteint lé canal de St aux abords de Vend'huile. Le ■îrès ainsi réalisés dans ces deux sec ■'s présentent une importance particu H La ligne de défense allemande en ■ Saint-Quentin et Cambrai est ains ■^ment menacée, et les bourgs di ■coing et du Catelet, qui forment le: ■,s de cette ligne, se trouvent ' dè' ■|%anf sous les feux de l'artilleri< ■ ùvant le communiqué officiel frari M*'e duel d'artillerie a repris avec vio- |" dans le secteur de Westende, oi ■ouvent des fusiliers marins français ■ l'armée belge en réserve. le secteur de l'Ailette une con ■ation de troupes fut dispersée; en ■^Aisne et le chemin des Dames le; B^nds, après leur sanglante défaite ■' plus renouvelé leurs tentatives. ■ ^ reste du front tout est calme. it Au sujet de situation en Russie, k ;t correspondant du Morning Post à Pé-îi trograde apprend d'Helsingfors et d( le Kronstadt que les forces navales se à sont remises à la hauteur de la situa-î- tion et sont prêtes à entrer dans h bataille. Une quantité considérable d'ar-it tillerie lourde et d'artillerie de la garde e est partie pour le front, ce qui constitue i, un signe admirable du retour de l'ordre e et de la discipline militaires; les déser-t teurs rentrent volontairement et pai I- trains entiers, bien que la période d'an-s .j nistie ait été prolongée d'encore ur I mois. i- Dans différentes provinces on continue à signaler des troubles agraires, c mais sur une échelle moindre. Les pay-_ sans essayent d'introduire du sens com-s mun et de la modération dans leur ac-e tion illégale de saisie des propriétés. ,i Ainsi par exemple, dans un village tout t le stock de grain, tout le bétail, toute s la machinerie et tous les outils agricoles furent enlevés et tout ce qui était ou ^ semblait être de métal précieux fut volé. r Aucun autre dégât ne fut commis. Néan-r moins cette immense propriété ne produira rien pendant un an, et la perte publique qui résultera de cette forme d'ex-e propriation sera désastreuse au point de vue de vivres. s Dans divers centres dé petites républiques ont été formées et les agitateurs s continuent leur ^ravail néfaste sur toute l'étendue de l'empire russe. Tout fait t ressortir la nécessité urgente de réunir une assemblée constituante à une date ,t rapprochée. Mais aux termes du refus n du grand-duc Michel d'accepter le trône, s il faudrait plus d'une génération pour e constituer une pareille assemblée 'dans _ | un territoire qui couvre un sixième du globe et avec une population se composant de quatre-vingts nationalités avec plus de cent religions et à toutes ^ les étapes de la civilisation depuis la simple barbarie jusqu'au niveau intellec-e tuel le plus élevé. Il est évident qu'une t assemblée constituante réunie sur la base du vote universel, égal et secret doit , rester un rêve utopique en Russie et les événements ne peuvent attendre. Il paraît que le congrès pan-Russe des délégués des ouvriers, soldats et "paysans, qui doit se réunir à Pétrograde au cours de la troisième semaine de mai se prépare à se déclarér ,assemblée constituante, comme la façon la plus simple de solutionner cette question, insoluble sinon par une mesure d'autorité. L'ex-; périence montrera de quelle façon une pareille mesure sera acceptée par le f pays. 1 Les torpilleurs de Zeebrugge ont en-1 core fait des leurs en allant bombarder Dunkerque; les batteries de la côte ré-> pliquèrent et quand les patrouilles fran-5 çaises et britanniques arrivèrent les torpilleurs battirent en une prudente retraite vers Ostende. 1 - Un navire marchand américain armé, " le Mongolia, a eu une rencontre avec 3 un sous-marin allemand et a échang-é des coups; le sous-marin a disparu subitement et l'on croit qu'il a été coulé. • - n n— Emprunt belge aux Etats-Unis New-York, 26 avril. — La Conféren-, ce des Alliés s'est réunie* officiellement ; pour la première fois aujourd'hui. M. : Viviani a exposé les besoins de la France et il est probable que, d'ici quelques jours, un emprunt sera arrangé pour la République. 1 II y a aussi une proposition d'emprunt pour la Belgicfue, mais il est plus probable que l'emprunt français comprendra la part assurée à ce royaume. L'emprunt pour la Grande-Bretagne s'élèvera probablement à 1 ço millions de livres (4 milliards 200 millions de francs). — Daily News. L'esclavage en Belgique La confiscation des biens particuliers Les Belges en état de porter les armes, résidant en territoire occupé, sont tenus de passer à des dates déterminées, au bureau de contrôle allemand ou " Meldeamt ". Les récalcitrants ou les hommes qui négligent, fut-ce accidentellement, de faire constater leur présence, ' sont punis d'amende et de prison. Cette coercition ayant paru insuffisante à M. ■ von Bissing, le gouverneur général, : quelques jours avant sa mort, 'a signé un nouvel -arrêté complémentaire, dont • voici la disposition essentielle : " Si les auteurs des infractions ne 1 peuvent être contraints à en répondre personnellement, leurs biens se trouvant en Belgique pourront être confisqués, en tout ou en partie, par des ordonnances émanant, soit defe gouverneurs militaires, soit des commandants ayant les mêmes pouvoirs que les ' gouverneurs." (3 avril 1917.) La règle nouvelle place donc les Belges dans cette alternative : se soumettre à tous les caprices de l'envahisseur ou être ruinés par lui. o—o Le général Tombeur au Havre Incessamment le général Tombeur sera au Havre, où il sera reçu solennellement. Le Roi sera représenté à cette réception par le lieutenant-général Jung-bluth; les membres du gouvernement y assisteront tous, accompagnés des principaux représentants de la colonie belge au Havre. Le général Tombeur sera également reçu par k'Union coloniale belge dû Havre. ^ Il sera ensuite au grand quartier général où il sera présenté au Roi par M. Renkin, ministre des Colonies. Il est intéressant de noter que parmi les 460 passagers du navire qui ramenait le général Tombeur en Europe se trouvaient cent soixante prisonniers allemands faits par les Belges, dont la fern-me du srouverneur général de l'Est-Afri-cain allemand. I Le régime da la "schlague" Un prisonniers français échappé d'Allemagne a donné les détails suivants sur les movens emplovés par les Allemands pour vaincre la courageuse résistance des prisonniers civils belges : " Au mois de novembre iqi6, treize cen^s civ'ls belges, de 17 à 55 ans, des ouvriers " mineurs, métallurgistes, ingénieurs, chefs de bureau, sont arrivés à Alten-Grabow. " Ils ont été internés dans un camp, clos d'une palissade, attenant au camp des prisonniers de guerre et ont jusqu'ici refusé d° travailler dans lès mine.-; ou les usines allemandes. " Pour forcer leur obéissance on leur inflige le traitement suivant : " Une paillasse de copeaux sur le sol et deux couvertures. Pas une fois, au cours de cet hiver, ils n'ont eu de feu ; du café le ma; tin, à midi, et, le soir, dès betteraves cuites >> t?ç ft-a"lrnp<5 de pain par jour. Les Comités de secours français et belge du camp de prisonniers de guerre ayant voulu leur faire passer des biscuits,' des conserves et du tabac, la " Kommandantur " s'y est opposée. " Au plus fort du froid, on les a fait aller, ppndant la nuit, à la désinfection, et pendant qu'on désinfectait leurs effets on les a laissés tout nus dans une pièce sans feu. " 25 sont morts depuis et 600 ont été envoyés dans~un autre camp." o—o L'esprit au front belge Voici, d'apVès l'Echo des"Dunes, les confidences faites à Marthe Delacloche par un brigadier d'artillerie qui, aidé de ses hommes, faisait des fouilles mystérieuses, pour remédier à la pénurie de matériel de chauffage : " Il y a plusieurs siècles, des mines aurifères étaient exploitées dans ces parages ; or, ces mines étaient si riches qu'on se servait d'or pour caler les roues des voitures : c'étaient des cales aurifères... Ces cales aurifères étaient transportées dans des chars spéciaux, que les dunes ont recouverts depuis leur abandon ; si je les découvre, je trouverai certainement des chars bons... Ce n'est pas tout. En ces temps reculés, le pays ressemblait très peu à celui que vous voyez actuellement : là-bas. près de la mer, existaient des repaires, des antres d'où l'on découvrait des sites merveilleux : c'étaient des antres à sites...'" Les neutres ravitailleurs L Amérique s'en occupe Le gouvernement américain se dispo se à prendre la plus énergique de toute: les mesures de guerre qu'il ait encori prises : elle consistera dans la suppres sion à peu près totale du commerce de: Etats-Unis avec les pays neutres d'Eu rope. Le 19 avril, le Sénat a voté sans dé bat une résolution invitant le secrétairi d'Etat au commerce à dresser immédia tement le tableau des exportations amé ricaines pour la Suisse, la Suède, 1; Norvège, la Hollande et le Danemarl faisant ressortir la comparaison de ce: exportations aveè celles des années 191 et 1914. Si, comme la chose est certaine ce tableau révèle un accroissement con sidérable des exportations, le Sénat vo tera une loi réduisant ces exportations D'autre part, le président de la com mission du commerce international de h Chambre des représentants vient de dé poser un projet de loi déclarant toute; les exportations illégales en temps d( guerre, sauf celles qui seraient formellement autorisées par le président. Cette mesure équivaudrait à une interdictior presque totale des exportations dans le; pays neutres. Le New-York Times, dans son éditorial, approuve pleinement ces mesures el fait une critique très vive de la politique qui permet encore les exportations vers la Suisse, la Hollande, Je Danemark, la Suède et la Norvège. Ce journal rappelle qu'alors qu'er 1913, les exportations américaines dans ces quatre pays s'élevaient à quarante millions de dollars, elles se sont élevées, en 1916, à 183 millions. " Tout ce que nous vendons' à ces pays, dit Je Times, nous le vendons à l'Allemagne. Ces ventes doivent cesser." 11 est intéressant de signaler la façon dont l'opinion publique américaine condamne les neutres européens et les accuse de manquef de courage. Les journaux de New-York reprodur sent des articles publiés par les journaux de la Suisse alémanique, qui non seulement ne réprouvent pas les horreurs récentes commises par les Allemands ai moment de leur retraite dans le nord de la France, mais qui vont même jusqu'à les excuser. Pareille attitude indigne les journaux de New-York. Ceux-ci déclarent qu'ï n'y a pas lieu d'accorder un traitement de faveur à des pays dont l'opinion est si peu en harmonie avec celle du monde entier. Il est caractéristique au point de vue de la guerre que les Etats-Unis préparent aux neutrfes ravitailleurs, que le nouveau haut-commissaire français est un partisan convaincu d'un blocus étroit de l'Allemagne. L'autre jour, dans le Petit Parisien, il définissait ainsi les termes dans lesquels se pose pratiquement la question du blocus : " Il ne s'agit pas, dit-il, de priver de toute nourrriture 70 millions d'Allemands : ce n'est ni nécessaire, ni possible. Il s'agit de réduire les disponibilités de telle sorte qu'une partie plus ou moins grande de la popuîation soit réduite à la famine et que la vie collective devienne de ce fait impossible. Que le quart du pays soit hors d'état de manger : cela suffit pour que le reste cède." M. Tardieu établit que l'Allemagne doit à l'importation 25 0/0 de ses ressources alimentaires. Cette importation provient des pays neutres. Que cette source soit tarie, le but est atteint. M. Tardieu demande qu'on fixe les besoins de chaque pays neutre pour sa consommation intérieure et qu'on n'autorise aucune importation qui dépasse le chiffre établi. M. Tardieu estime que le concours des Etats-Unis permettrait de fournir aux neutres voisins de l'Alle-maafne les produits qu'ils ont été jusqu'ici obligés de lui acheter. Car l'Allemagne fournit à ses voisins le charbon, le fer, l'acier et des produits chimiques indispensables à -Jeur industrie et par conséquent à l'existence d'une très grande partie de leur classe ouvrière.M. Tardieu avait eu l'occasion de développer ses idées à la Chambre des députés dans la séance du 30 mars. " Le blocus, a-t-il dit, laisse passer par les Une réunion de parlementaires belges Une réunion de députés et sénateurs bel-j Ses'_ residant en France, s'est tenue mardi $ a-P1 es-midi dans les locaux occupés par es délégations du gouvernement belge 5 70bis, rue d'Amsterdam, à Paris. ; L action parlementaire belge étant complètement suspendue par la guerre, cette . conférence et celles qui suivront ne doi-; vent pas etre considérées dans leur portée . Poétique immédiate puisque aucun vote _ effectif n en saurait résulter ; il n'y faut , ^e des entretiens concertés pour as- surer un lien constant entre le Parlement et 1 Etat. Trois questions s'imposent plus parti-culierement à ces délibérations. C'est . d abord l'examen du projet d'arrêté-loi préparé par le gouvernement de Sainte-Adiesse pour la réparation des dommages de gueiie. Ln rapport sur ce projet a t été rédigé par MM. Brunet, Collaert, Théo- dor et Nolf, députés. ; . ^ es.^, ensuite 1 examen de la situation financièie. Ln rapport a été présenté par ; MM. Brunet, Féron, Lorand, Hubin, dé-, putés, en collaboration avec MM. Empain [ et Thiébaut, sénateurs. , C est enfin, l'étude de la législation à adopter relativement à la suppression de la consommation de l'alcool et à la réduction du nombre des débits de boissons. On n a pas oublié que cette législation , éventuelle fit récemment l'objet d'une ciiculaire de M. Vandervelde, ministre d Etat, chargé des services de l'Intendance au département de la guerre. Un rapport | a été présenté par MM. Hubin et Neven, ' députés, en collaboration avec MM, Empain, Thiébaut et Lambillotte, sénateurs. L ordre du jour mentionne également, niais sans rapport à l'appui, un projet de réforme de la justice militaire. Les crimes allemands Comment sont traités nos prisonniers Un soldat belge, échappé d'Allemagne, a donne ^ les détails ci-après sur le triste sort des déportés civils et des prisonniers de guerre dans les camps d'Allemagné. Le régime alimentaire est ainsi composé : matin, 1/3 de litre d'une décoction dont on . ne saurait dire si elle est faite avec des glands ou du café moulu; à midi, 1/2 litre de soupe assez épaisse, aux rutabagas et parfois aux pommes de terre ; le soir, 1 /5 de litre de bouillie de semoule, de farine de maïs ou de gruau d'orge. La ration de pain varie entre 250 et 275 grammes. Ce pain est fait de farine de maïs, de seigle, de bruyère. Jamais un morceau de viande, de poisson ou de fromage. Les internés logent dans des baraques de planches. Ils y manquent de place et, généralement, ^ouffrent du froid, les baraques étant mal chauffées et pas étanches au vent. Le matériel de couchage consiste en un sac, fait en grossier tissu, contenant du varech, de la paille, des copeaux ou de la bruyère ef deux couvertures de coton. Ce lit s'établit sur les planches, sur les pierres, parfois dans des coffres superposés. Les internés ne disposent pas de tables. Il y a quelquefois des escabeaux dans les baraques. Le bagage se place sur des étagères très rudimentaires attachées à la paroi ou à un pilier. 80.000 prisonniers environ dépendent du camp de Soltau où séjournent 3.000 hommes dont 2.500 invalides et malades qui n'ont à exécuter que des besognes légères. Tous les autres prisonniers travaillent : 1. dans les champs, de 6 ou 7 heures du matin à 8 heures du soir, pour les paysans qui, à présent, les nourrissent mal, à cause de la pénurie de vivres dont souffre TAllemagne; 2. dans les marais, les pieds dans l'ea.u, par tous les temps: la journée est de 10 à 12 heures; nourriture insuffisante et, de plus, coups de pieds de crosse, de matraque, de la part des " Feldwebels " allemands; 3. dans les mines de charbon ou de sel, sous la surveillance de civils ou de militaires brutaux ; 4. dans les usines métallurgiques. Ceux qui refusent de travailler sont privés de nourriture, liés six heures à un poteau ou, variante, obligés de rester toute une journée en position, sans bouger, la figure au soleil ou à la pluie, frappés lorsqu'ils ne satisfont pas à ces infâmes exigences de leur bourreaux! neutres des possibilités de ravitaillement de l'Allemagne; il faut les supprimer." Et il a-cité pour la Hollande et pour les trois pays Scandinaves des chiffres du plus haut intérêt. Les neutres ravitailleurs, qui meurent de faim pour le bon plaisir de l'Allemagne, vont avoir chaud. Et ils ne l'ont pas volé.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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