La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 februari 1916
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s.n. 1916, 06 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w6865t/
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" lA METROPOLE," the înfluential Belgian newspaper qow enjoyïng the hospitality of Sftlt Jètaafcart, was rcmoved to this country after the destruction by tii" Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with hjs paper thoasands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are jble to obtain the latest Belgiae news in their own laaguage. LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 33ME ANNEE DIMANCHE 6 ET LUNDI 7 FEVRIER 1916. Nos. 37 — 38. ILA GRANDE GUERRE. ■t. pFRTÊ DU "L19."-CONFIRMATION i ALLEMANDE.—LEPATRON-PECHEUR UNANIMEMENT APPROUVE. — LA crise DU "LUSITANIA."—ON CROIT OHE BERLIN CEDERA. UNE NOUVELLE CAMPAGNE SOUS-MARINE?— evacuation D'ERZEROUM PAR LES TURCS-EN ALBANIE ET A SA-LOWQUE.—LES INTENTIONS DE LA ROUMANIE. vou3 avons annoncé samedi que les marins l'un chalutier ont informé les autorités de limsby quJiI® avaient vu un Zeppelin couler Lia mer du Nord. if William Martin, patron du chalutier ri» Stephen," a déclaré qu'alors qu il se Kit dans la mer du Nord, il vit le Zeppe-" L19.' avec ses nacelles et une partie de 1 enveloppe submergés, et il remarqua que à vingt hommes de l'équipage du Ulin étaient sur le sommet de l'enveloppe. -Ceux-ci. dit M. William Martin, me déridèrent de les embarquer, mais comme le libre des hommes sur l'enveloppe du Zep-in était supérieur à celui de l'équipage du .Jutier, j'ai refusé de les prendre à mon [Or, une dépêche d'Amsterdam, publiée la Lille, indiquait, que le Zeppelin " L19," qui feurvolait le territoire de la Hollande, avait été Ira sous le feu des soldats hollandais.C'est donc après avoir été abattu par les projectiles dos troupes hollandaises, ainsi que 1 annonce du reste la T.S.F. de Paris, que le " L19 " est verni s'abattre en mer. à l'endroit où il a été tu par le patron et l'équipage du chalutier "Km? Stephen." | Après avoir reçu la déposition de M. William Martin, les autorités maritimes de Grims-my ont informé l'amirauté, qui a envoyé aussitôt deux navires de guerre à l'endroit où le leppelin avait été signalé, mais les recherches [des deux navires ont été vaines. I Xc pouvant nier cette évidence. Berlin a Ipris le meilleur parti et confirme simplement 'a perte du " L19," qui, est-il dit, était parti pour une reconnaissance et n'est pas rentré. [La conduite du patron du " Kin<r Stephen" fc' unanimement approuvée et les bandits alkmands des airs ont eu le sort qu'ils méri-faiont.I La crise qui s'est élevée entre les Etats-Unis |"ft l'Allemagne au sujet du " Lusitania " et qui «près des hauts et des bas «embla.it devoir se ictoudre par un accord dûment monnayé, refait sur le tapis avec plus d'acuité que jamais. les Etats-Unis ayant exigé le désaveu jè crime, ce que l'Allemagne a refusé. I S'ii faut prendre à la lettre les déclarations lia sous-secrétaire des affaires étrangères en B"[mazne, les relations entre les Etats-Unis kl l'Allemagne ne sont pas loin d'être sus-Batats. L'Allemagne, clit-il. a atteint l'ex-pw limite des concessions dans l'affaire du flusijinia." Elle ne peut faire plus qu'elle pour éviter une rupture avec les Etats-[Jks. Elle ne désavouera pas le torpillage du riusitama." Si les Etats-Unis veulent une ropiure avec toutes les conséquences lamen-'ablfs ils l'auront. Mais apparemment on croit on Amérique que l'Allemagne cédera, pambassadeur allemand à Washington ne eroit pas que les deux pays se déclareront la Mrre à cause dJun mot, le mot " illégal," dont le président Wilson veut qualifier le toï-piUge du " Lusitania." Les fonctionnaires pe Washington en déduisent que la note finale |e Berlin fera toutes les concessions. I Cependant la " Gazette de Cologne." après «voir rappelé qu'il y a un an que l'Allemagne décida d'entreprendre la guerre sou^marine, ajoute : Tout ce que l'Amérique fait et tout ce !|Ue la diplomatie anglaise cherche de nuit et t jour, provient de leur désir de rendre ia P-ne sous-marine impossible. L'Angleterre | réussira maintenant moins que jamais, un ,a dont la meilleure preuve viendra dans ■piques jours. Irffi ^'vcrs îr0I1ts les nouvelles sont assez , '■'J Caucasie les Turcs évacuent Erzeroum, cro-'re une dépêche du " Novoie [di^e^0UIn Ps' ' unique place, forte vraiment Lfi.-., °r nom que les Turcs possèdent sur |- ^tro de la guerre en Arménie., ■ïiivpaîf6!a ^240 mètres d'altitude au-diessus du line r ; i ™€r' 'a v'^e eS*i bâtite sur une col-iourfVi' -ne vas*-e plaine voisine en-|F..' .. , un °irque de hautes montagnes. A feuphrate C°Ule '6 Kara"Sou' affluent de l1 |earactpr?r!'anCe s'ratégique d'Eraeroum est Boutfi- ~îe° *'ar sa situation au carrefour des IDiarhpi enant 'A Tréoizonde. Batoum, Sivas. Tient ri asriad' Téhéran, et Tiflis. Il con-|%mrei]<Jaî>P? •*' que la température l'hiver rh C1'U généralement pendant Ifévripr ^î^e région, c'est également en Buem*/>ÎLier\ Pendant la précédente parèrent 1 K 1? Turquie, que les Eusses s'em- Dl»! i r ' Place f0rte" ilva;,^!Stri0t Gutow et sur la Strypa Bn YrJZ act,I,ons de moindre importance. Ilerie franno v en'L.re Soissons et Reims, l'artil-I Veni»ei ' • ® a bombardé la tête de pont de IVendreip l\SIjqu~ !es °uvrages ennemis de |Arsonn^ »,v Çe™ay; entre l'Aisne et 1' [duc's d'îrtin •Q-11 en Lorraine, il y a eu des Sehances i\rni" • 11 y a eu également des Passés T??6 au sud du canal de La I En Alb'i , A?Cre: et sur la Somme- [vite^ niai?*,!. ' Autrichiens n'avancent pas SïanWrrio! avanc'enî'- On annonce que leurs jKvoya" pu °n a'teint la région à l'ouest de Ila ruer à donc Parvenues, le long |<l à 25 Wirvn,- ! ^I'0mètres "au sud de Scutari jTazzo. Il 6 seulement ati nord de Du-■«lies auroii' a« ,U de P®nser que sous peu Iforees bulon,. ec'u® leuï jonction avec le; P^san r(,,° >,R:' mai'chant de la Tégion d'Ei I la 5-| ?Uest- l:!j ^ujour-'1^0." de ^ a^lona. dont la défense ^ (1|= Positif revent Pr®parée, on no sait ■^^Séiaent t 4e Salonique reste sans ^r<5"*re an indice qui puisse faire ™iVmi est. Prochain de l ,a pari In 'l? àLonclro 16 ^ annoncé de Saloniqtie [ c' été l'emniTf'Ue "deux régiments bulgare; • ces, au nord du lac de Doiran OU PEUT-ON DEMEURER? VINGT COMTES DEFENDUS. L'n nouvel ordre du Home Office, ou ministère de l'intérieur, de Grande-Bretagne, fixe les résidences où aucun étranger (alden) même ami, ne peut demeurer. 'Il résulte,de la liste suivante, d'où tous étrangers sont bannis, qu'il est défendu pratiquement de résider sur les côtes des lies Britanniques. Les comtés suivants sont entièrement interdits:— Cornwall, Fifeshire, Cumberland, Haddingionshire, Norfolk, Kincardineshire, Suffolk, £mross-shir«, Sussex, Linlit'hgcrw et, Ile de Wight, Xairn, Monmouthshire, Orkney, Angksey, Ross and Cromariy Gardiganshire, (oom'pTeiia'nt les Carnarvonshire, iles occidentales) Glamorganshire, ?uUierlandshir«, Pembrokeshire, Wigtownshire, Argyllsliire, Zetland, Butéshire, Cork. Caithness-shire, Dublin, Clackmannansiiire, Ken-y, Dans les comtés suivants des zones défendues mettent à peu près toute la région du comté inhabitable: Kent, Devonshire, Dur-ihani. Hampshire. I,incolnehire. Lancasliire, Northumberland, Somerset, Yorksltire. Dans l'Essex les zones prohibées sent: Southend, Cheî-msford, Colchester, Harwich, Mald'on, districts ruraux de Brentwood, Bright-linigsea, Burrrham-on-Crouch, Clacton, Frin-ton-on^Sea, Grays Thurrock, ShoeburjTiess, Tilbury, Waîton-on-the-Naze, Witham, Wiven-lioe.Les districts ruraux prohibés comprennent Braintree et Rcwnford. ainsi que les zones comprenant le-Royal Victoria Docks et le Eoyal Albert Dock. Les zones prohibées de Londres sorat, St-Ka-tharine. Surrey Commercial Dock, le West India Dock, Millvall Dock, et East India Dock. BELGIAN ART IN EXILE. \o.s artistes belges réfugiés en Angleterre en publiant sous le titre ci-dessus un volume contenant de nombreuses reproductions d'œuvres artistiques ont bien mérité du pays. Tout d'abord ils ont apporté aux Belges réfugiés comme une vision du Pays aimé, car parmi les reproductions se trouvent quantités de "visages" de notre patrie, sans compter la sensation que nous procure la manière de voir de nos artistes qu'ils soient Flamands ou Wallons et que nous comprenions si bien. Le " Belgian Art in Exile " a enfin, malgré des vides, que laissent dans la collection qu'il renferme, donné à nos amis anglais une idée suffisante de l'importance de l'art beige. Et quand nous aurons dit que cet ouvrage renferme des reproductions d'œuvres de Jean Delville, d'Emile Ciaus.'de Baertsoen. de Vin-çotte, de Cluysenaer, de de la Montagne, d'Aug. Donnay, de James Ensor. de Léon Frédéric,' de Victor Gilsou'l. dX)p®omer, de Laer-mans, de Hauben, de Mlle Ronner, de Gode-froid De Vreese, de Josué Dupon, de Lagae, etc., etc., on sautra qu'il marque ainsi les tendances de nos arts plastiques exprimées par quelques uns de ses représentants les plus notoires. Le " Belgian Art in Exile " contient aussi un article de Maurice Maeterlinck sur' notre grand Roi, un poème d'Emile Verhacren sur Hubert et. Jean Van Eyck, les Béguines, de Wyseur, une introduction et un appel sacré de Jean Delville qui joint un joli brin de phi-me à son pinceau. M. Frank Rutter, conservateur du musée de Leed's, a écrit une page sur l'Art moderne en Belgique et Jean de Bosschere des Notes cur-sives sur la peinture en Belgique. Enfin, ce qui engagera doublement nos lecteurs à acquérir ce magnifique ouvrage, c'est le côté phiianthropàque de sa publication, le profit de la vente devant être partagé entre la Croix-Rouge de Belgique 'et d'autres œuvres belges. Noms félicitons chaleureusement la Ligue des artistes belges pour son effort doublement patriotique. Le volume broché se vend 5sh.. relié toile 7sh. 6d. S'adresser "Colour," 25, Victoria-stre-et, London, S.W. L'EXPLOSION DE LA POUDRERIE DE GRAVILLE. On s'est occupé à la Chambre française de l'explosion de ia poudrerie de Gravi lie. Interrogé à ce sujet par M. le député An-cel, M. le ministre Thomas a dit que " les grandes usines ont renoncé aux demandes de dommages. Pour les dommages ouvriers, dès le lendemain de la catastrophe, le gouvernement 'belge a promis de les indemniser. Dès que les commissions'municipales auront fait les évaluations, le gouvernement belge fera la consignation nécessaire." Le ministre a fait ens-uâte des déclarations réconfortantes e.n ce qui concerne le travail, qui a repris aussitôt, et les mesures de sécurité adoptées. par deux régiments allemands, les premiers qui aient fait leur apparition sut le front. Quant à la concentration de trois régiments d'infanterie et- quatre .escadrons de cavalerie turcs à Gumuldjina. ellé ne peut avoir pour l'instant aucune signification. Gumuldjina se trouve bien sur le chemin de fer de S-alonique à Dédéagateh. mais à une distance de 240 kilomètres dé Salonique. La destination de ces troupes peut donc varier siiivant lés circonstances. Il est possible qu'elles soient misés en route à destination de Salonique, comme il est possible aussi qu'elles soient destisées à la garde des'côtes, que les navires de guerre ont tout récemment bombardées. L' " Indépendance Rou-maine," die Bucarest, annonce que le gouvernement roumain prépare un projet d'emprunt flottant de 201 millions, qui est considéré comme une mesure préparatoire à la guerre. Suivant des nouvelles provenant des milieux diplomatiques et officiels , de Bucarest, la presse allemande et autri-■ chienne s'alarment de ce que la Roumanie soit prête à se jeter du côté des Alliés du moment qu'une occasion propice se présentera. LA DESTRUCTION DES ŒUVRES D'ART PAR LES ALLEMANDS. UNE OPINION HOLLANDAISE. I L'éminen.t critique d'art néerlandais, M. Frits Lapidoth, consacre dans le " Nieuw« Courant," de "La Haye, une longue étude au livre que le Dr Otto Grautoff vient de publier: Kunsitvenvaltung in Frankreiicli und Deutschland " (Akademische Buehhandlung von Max Drecbsei, Bern 1915). "Le.but dé ce livre, écrit M. Lapidoth, est de répandre la conviction que les Allemands i tiennent plus aux viefflles églises françaises et autres édifices historiques de grandi; valeui artistique, que les Français eux-mêmes; le.s Allemands veulent démontrer que, dans les régions qu'ils occupent, ils -se donnent beaucoup de peine pour préserver les œuvres d'art détruites partiellement,. d'une destruction plus complète; ils-n'ont, disent-ils, nulle part endommagé arbitrairement des cheifs d'œuvres et dans lo seul -but de porter préjudice à l'ennemi, mais ils n'ont bombardé parmi ces monuments que ceux qui étaient employés à des fins militaires, et seulement lorsque l'établissement de postes d'observations, de signaux ov de projecteurs électriques ennemis mettait gravement l'assaîliant en danger,' et enfir uniquement en cas de nécessité extrême." IvC Dr Otto Grautoff soutient, la thèse—assej audacieuse, sans doute—que les Français, pai exemple, ont toujours fort mal entretenu leurs monuments historiques. " Mais, dit M. Lapi do th., toute cette argumentaition du Dr Grautoff n'a rien à voir avec la question dont i s'agit. Il ne s'agit pasj. du tout de savoir s: les Français eux-mêmes ont fait tout ce qui fallait pour conserver en bon état leurs cathédrales et leurs autres édifices de grande valeur artistique ; il s'agit de ©avoir si les Allemands se sont rendus coupables d'actes d-e vandalisme en Belgique et en France. Le tait qu'un propriétaire entretient mal sa maison ne donne pas à d'autres le droit d'y jetej une bombe. " Ensuite, il y a cette question qui se pose l'ennemi a-t-il le droit de déstruire des œuvres d'art? A-t-i!l ce droit uniquement quand i met en danger ses propres soldats, s'il épargne l'œuvre d'art, et si oui, de quelle nature doit alors être ce danger, quelle doit être son étendue (selon toute probabilité) et quel doit être le degré de probabilité? " L'auteur ne prétend pas que les Allemand; n'aient pâ-s endommagé un seul édifice san: nécessite militaire. Il nie uniquement qu'ils auraient endom magé'ou détruit des monuments "intention nellement," sans nécessité. On peut difficile mont aller plus loin. Suivent alors,-dans ce livre qui est très soi gneusement composé, quantité de détails ar sujert de nombre de.monuments belges et fran çais. Le livre s'arrête plus longement à l'in cendie de Louvain et à la destruction de 1< cathédrale de Remis. Les Allemands ont été très ennuyés de '< cirronstaTKie que des milliers et des million de personnes des pays neutres se soient in dignéès hautement à propos de ces deux faits il est très désagréable aux Allemands que cett< indignation n'ait pas encore cessé complète ment, après leurs protestations. Ils imputen maintenant aux Belges et aux Français 1< faute de ce auj est-arrivé. " Si dans la bibliothèque de Louvain, il : avait eu, lorsque ]'incendie a éclaté, des em ployés pour sauver du moins les miniatures les Allemands auraient bien coopéré à ce sau vetage, au péril de leur vie. " Si les .sculptures de .la cathédrale de Reim: ont été détruites, c'est la faute des Français lo, parce qu'ils ne les avaient pas protégées ai moyen de sacs de sable; 2o, parce qu'il: avaient dressé autour de ces. sculptures de échafaudages tellement lourds que les sculp tures ont été détruites par les poutres de ce échafaudages, qui prirent' feu et s'écroulèrent etâo, parce que les pompiers et les soldats di génie n'ont pas commencé à temps l'extinctioi de'l'incendie. Mais'ce qui est la cause prin cipale de cette destruction, c'est que les Fran çais auraient employé une-des tours comm-poste d'observation, et que l'artillerie aurai été-établie à proximité de la cathédrale, qu partant devait servir de cible." On connaît d'ailleurs cette thèse allemands qui a,été propagée avec tous les soins méti culeux qui sont le propre de l'agence Wolff. Et M. Lapidoth, qui ne se laisse pas con vaincre'par la force de pareils arguments, d-répondre, en quelques lignes à cette savante., élucubrat-ion :— Helas, nous sommes bien forcés de croir tout cela ! Mais quelque'chose cloche pourtant. Sur un ton de reproche presque amical, 0! apprend aux Français que le haut commande ■ment allemand fut vraiment malade lorsqu'i sut qu'on défendrait Reims et qu'ailleurs oi avait pris comme bases d'opérations pour l'ai tillerie française, des villes qui possédaien dés édifices magnifiques, de sorte que les Aile mands seraient forcés de tirer sur ces supei bes œuvres architecturales, qu'eux person neilement tenaient peut-être plus en honneu que les Français eux-mêmes. On peut se représenter la colère d'un Fran çais lorsqu'il'lit ces lignes. Mais passons. L'Allemand raisonne ainsi "Vous autres, Français, auriez, dû renoncer une position militaire plus avantageuse pou en prendre une moins avantageuse, lorsqu'un œuvre d'art était en jeu." Eh bien, si ce conseil pouvait être sérieuse ment pensé, il serait également applicable l'aggTesseur, qui prétend ici éprouver tant cl respect pour les monuments d'art ancien d Belgique et de France. Et même le Dr Grautoff et les écrivains qu'i cite n'osent pas prétendre que les Allemand aient fait un détour d'un kilomètre pour épai gner une œuvre d'art, ou qu'ils se soient arré tés un jour par respect pour elle. Je ne di pas que tel eût été leur devoir; je prétend seulement que cela leur enlève le droit de fair aux Français un reproche de ne pas s'êtr placés dans des conditions plus défavorable et de ne pas se laisser écraser par leurs enne mis, à seule fin de diminuer les chances qu L'UNION SACREE. MGR MERCIER ET JULES DESTREE. Le "Petit Parisien " a publié mercredi eu tête de ses colonnes, sous la signature de M. Jules Destrée, l'article suivant, qui, dit le grand journal parisien, prouve que parmi les Belges, comme parmi les Français, 1 union ' sacrée imposée par la guerre, n'est pas près d'être mise en péril? ROME, 1er février. ■— Evviva il nostro cardinale ! . — Ce cri s'entendit dans la foule 'innombrable. Il était venue acclamer le cardinal MèrcieT à son arrivée à Rome. Cri touchant par lequel la population romaine s'annexait le primat de Belgique, le sacrait citoyen de la Ville Eternelle, le rangeait parmi ceux qu'on aime et dont- on peut être fier. Cri spontané que confirma et amplifia une manifestation solennelle des élus de la cité qui tinrent à saluer, des hauteurs du Capitolc, -la présence de l'illustre prélat. Mais, quelque flatteur que soit cet élan romain vers le représentant le plus éminent de la tenace résistance belge, quelque chaude et réconfortante que soit la sympathie généreuse des Italiens, qu'il me soit permis de revendiquer le cardinal comme nôtre, à nous Belges. C'est à l'heure présente, si douloureuse et si , glorieuse, l'une des plus pures de nos gloires, l'un des plus légitimes de nos orgueils. Et quand on l'approche, on est délicieusement surpris de le'trouver si Belge, si délicieusement chez nous, d'accent, de geste, d'allures, de compréhension, de patriotisme. Il me semblait que les plis de son grand manteau rouge m'apportaient un peu de l'atmosphère du pays. En fermant les yeux, je n'étais plus en exil. Je pouvais m'imag.incr une salle du palais archiépiscopal de M-alines, et tout autour, les existences, l'air de là-bas, la liberté de jadis. On avait, rien que par sa présence, une impression de sécurité et de réconfort. ; Pit quand il parlait, des riens faisaient tres-1 saillir et évaÛlaient mille souvenirs émouvants. Sa grande taille un peu penchée, très élancée dans la robe ecclésiastique bordée de ' rouge, ses mains longues aux gestes pacifiants, sa figure à peine touchée par l'âge, ses yeux ! clairs et son sourire où tant de bonté et de douceur s'unissaient à tant de lucide intelli-j gence et de fermeté opiniâtre, sa voix où son-! nait, à certains récits, toute la jovialité wallonne, ont frappé tous ceux qui sont venus le saluer. Souvent les hommes dont il fut beaucoup parlé déçoivent lorsqu'on se trouve devant eux, la réalité étant_inférieure à l'expression " idéale que l'imagination a composée. Ceux à 1 qui le cardinal accorda audience n'eurent ■ point cette désillusion. Au contraire ! Ils s'é-" tonnèrent de le voir apparaître si grand, si 1 plein, de lumière. C'était quelque chose d'inexprimable. Un feu intérieur paraissait l'ani-i mer et l'éclairer. Cette haute figure—-qui évo-> quait tant de tragiques tourments—était illu- - minée d'une allégresse d'une sorte de joie ; sereine d'avodr lutté pour la justice et le droit, ; d'avoir fait—.simplement—son dévoir. Et - cela lui conférait une auguste beauté. fc J'ai pu le voir à plusieurs reprises, notam-i ment dans un. collège belge, près du Quirina.1, dans des salons aménagés pour la circoai-r stance, ornés de peintures dans lesquelles l'excllence des intentions remplace, pour les âmes pieuses,, le mérite .esthétique. Ce qu'il a ' bien voulu me dire ne doit point être publié, puisque le cardinal, pour des raisons faciles à, comprendre, n'a voulu accorder d'interview à ' aucun journal. Il n'entend pas fournir aux ' Allemands le moindre prétexte pour entraver ' son retour, car il se sent indispensable là-bas. 3 II y avait des fleurs sur les meubles, envo-3 yées par dos dames de Rome, présentées par " des bambins aux candides figures. Le registre 3 déposé v. l'entrée était couvert de signatures ; illustres. Des prêtres et des moines atten-i daient leur tour, bénédictins noirs, capucins i bruns, dominicains blancs et noirs, sémina- - ristes timides. Et je ne me disais pas, comme - le grand-vizir à Versailles, que ce qui m'éton-ï nait le plus, c'était de m'y voir; non, cela me t semblait tout naturel. J'étais à l'aise dans ce i milieu nouveau. J'y sentais palpiter quelque chose de l'âme de la patrie. Et la bienveillance toute paternelle élu prince de l'Eglise me fit persévérer dans cette opinion qu'à l'heure actuelle un cardinal et un député socialiste et libre-penseur pouvaient se rencontrer pour s'entretenir, en amis, des souffrances subies 3 et des espoirs indomptés; et parmi ces espoirs, • nous avions tous deux celui de voir se perpétuer pareille ccmcorde. non seulement pen-3 dant l'épreuve, mais même au delà, après la libération, afin que fussent fraternellement, au mieux et au plus tôt, pansées nos plaies et i relevées nos ruines... JULES DESTREE. | —On mande dte Luxembourg à la "Neue _ Zùrcihe.raeitung " :— t " Par suite du refus inattendu de M. Van-. nerus et de plusieurs autres personnalités - libérales, la situation politique est jugée com-_ me très grave, en raison du ' boycottage ' dont r la grand-duchesse est l'objet." •—Fallait pas qu'il aille! Bjoern Bje>ernson, l'écrivain Scandinave qui s'est fait connaître par son active propagande : allemande, serait tombé malade en Suisse, où à, il entreprenait des conférences pour le compte r de l'Allemagne, et il aurait dû rentrer à Stex-k-e holm pour se faire opérer. à, les Allemands pussent détruire leurs monu-e ments. e Quelle magnifique trouvaille, vraiment! " J'envahis votre pays, qui est rempli d'édi-1 fices anciens magnifiques. Vous ne pouvez s | pas vous défendre de façon telle que je puisse ■- i gagner l'envie de détruire ces monuments. - j Etablissez donc vos travaux de défense là où s i il n'y a pas d'édifices de cette espèce. Vous s ; ne le pouvez pas. dans un pays nomme le s ' vôtre, où des spécimens remarquables d'arehi-e lecture existent partout? Eh bien, rendez-s vous alors à notre merci, au nom de la... Kui- - . tur! Ne nous reprochez du moins jamais, si a 1 vous vous défendez, de détruire vos édifices." ■NOUVELLES DU FA Y 5, Le conseil provincial du Brabaait a ét obligé également de voter de nouveaux impôts afin de pouvoir faire face aux réquisitions e aux exactions allemandes:— Les exploitants de spectacles music-halls théâtres et concerts paieront, à partir du le janvier 1916, une taxe frappant le montan ibrut des recettes. Le minimum de la taxe est fixée à 2 franc par jour de représentation. Aucune taxe n'es due pour les représentations dont le bénéfie sera entièrement consacré aux œuvres de bien faisance reconnues par les autorités eommu nales ou provinciales. Les spectacles cinématographiques sont frap pés à concurrence de 2-5 centimes additionnel à la taxe de l'Etat. Les courses de chiens sont taxées de 20Î francs par journée de courses. La taxe nouvelle sur le revenu cadastral de propriétés non bâties, imposées à la coniribu tion foncière perçue par l'Etat, s'établit com me suit:-— 2 p. c. pour les exploitations dont le reveni cadastral est de Fr. 100 à 50( 3 p. c. idem, de 501 à 1001 4 p. c. idem, de 1001à20(H 6 p. c. idem, de 2001 à 3001 8 p. c. idem, de de plus de 300* Ne sont pas assujetties à la taxe :— 1. Les exploitations dont le revenu cadastra est inférieur à 1.00 francs; 2. Les propriétés non cultivées longeant li voie pub'ique ou y aboutissant; 3. Les bois de moins de 50 hectares et le pTairies fauchées; 4. Les terres plantées de houblonnières. Les fabricants et raffineurs de sucre et le. exploitants des distilleries et mal'teries son également taxés pour un total de 200,00t francs pour le sucre et 100,000 francs pour 1: distillerie et la malteri'e. * * * Nous avons dit que la ville de Bruxelle a été condamnée à une amende de 500,001 francs parce que le dénonciateur de Mis Caveil a été tué au moyen d'un revolver-arme prohibée, qui aurait dû être déposée i l'hôtel de ville. La répliqué des patriotes belges ne s'est pa fait attendre: Plusieurs journaux, en effet rapportent qu'on vient de trouver, à Bruxelles deux espions allemands pendus. Hs portaient épinglés au gilet, une pancarte avec ces mots " Pendu pour crime d'espionnage. "S'il est défendu aux Belges d'être porteur; de revolvers, il ne leur est pas encore interdi de se munir de bonnes et solides cordes pou exécuter les espions." * » * Il y a quelques jours, un terrible ouragai .s'est abattu sur la ville d'Anvers. Une allège boche, <f Mainz," a brisé se amarres et est allée se jeter sur un élévateur. De nombreuses cheminées ont été renvoi sées. Rue du Palais, des pans de murs, incen diés lors du bombardement, se sont abattus. Avenue Van Eyck, deux énormes arbres fu rent brises à ras du sol. De nombreuses vitre, ont été brisées. Certaines rues étaient jonchées de débris d tuiles et d'éclats de vitres. Un grand nomhr d'arbres, au Parc, ont été déracinés. Il a fallu interrompre le service des. tram ways sur plusieurs lignes, les trolleys ayan été arrachés en plusieurs endroits. S'il n'y eut aucun accident de personne, c'es que les rues étaient de jertes. * * * Les déserteurs' de l'armée allemande don nent de jour en jour encore plus de fil à retoi dre aux gardes-frontières que les Belges qu veulent aller s'engager. C'est ainsi, qu'ai Nord d; Turnhout, la nuit du 16 au 17 janvier il y a eu une collision entre les sentinelles e six vieux. " Land-sturm " qui voulaient pat ser en Hollande. Il y eut des coups de fr de part ot d'autre, et l'une des sentinelles fu mortellement atteinte. Finalement, les si: déserteurs furent maîtrisés et conduits à 1 prison de Turnhout. * » # On annonce que le colonel Chaltin, le vai îant officier congolais, fait prisonnier à Namu au début de la guerre, a été transféré de Maç deburg à Blankenburg, où il a le généra Léman pour compagnon de captivité. * * *■ On se plaint de plus en plus de la qualit du tabac de pipe en pays Wallon. Un fumeu ayant analysé soigneusement un kilo de t-aba y trouva 300 grammes de varech, 400 gramme de crin de paillasse, 100 gr. de feuilles de m< ronnier sauvage et, enfin, 200 grammes d tabac. Et le marchand lui avait assuré qu c'était la meilleure qualité ! * # * Le 5 janvier uernier est décédé, au châtea de Bempt, à Morcsnet, le marquis Zénon d Bésimont do Bempt, ancien capitaine de zouaves pontificaux, bourgmestre de Moresne belge et conseiller provincial. Il était âgé d 77 ans. * * * La tour de Saint-Ainand à Roulers a ét assez fortement endommagée. De même 1 tour de Notre-Dame a été traversée pair de obus. Les brèches ont été bouchées, et l'o: peut encore célébrer les services religieux dan 6cett.e église. La tour de Saint-Michel' n'a pa souffert'. Plusieurs cheminées de fabrique ont subi d craves dégâts par suite de la violence du bon bardement. Ainsi, pour éviter des malheur; on a été forcé de démolir toute une partie d la cheminée de la fabrique Tant (au Nouvea Marché).' Celle de la fabrique Debrqjickère dû être consolidée par des cercles de fer. Les Allemands occupent l'hôtel de ville ( n'ont laissé que deux salles à radmiiustfatio communale. Le secrétariat sert de salle d mariage, de salle de délibération, etc. Les postes militaires sont établis dans l'hôte de la Poste, rue de l'Est. Pour les civils, : n'existe de service postal que pour les lettre d'affaires, après que, bien entendu.'cel!ee-c ont été censurées paT la " Kommandantur." 3 La reconstruction de la Belgique. Le Cercle d'étude, qui s'est formé à Londres fc pour -examiner les problèmes de reconstruction en Belgique, poursuit avec succès ses travaux. Un programme d'étude a été définitivement adopté et il a été décidé que toutes les questions ^ à l'ordre du jour seraient examinées succès^ sivement par une section architecturale, une section économique, et une section juridique. 3 Les conclusions auxquelles on arrivera seront t reunies en un dossier unique fournissant une 3 étude complè'te de la question. Dans la prochaine réunion générale, qui tiendra mardi 8 février, à 4 heures, au local du cèrcle, 3, Gray's ïnn-place, Londion, W.C.. le secrétaire, M. R. Verwilgken, pariera de ]'or- - ganisation économique des cités-jaardins. Les 5 personnes désireuses d'assister aux réunions du cercle sont priées d'en demander l'autorisa» ^ tion le jour même des réunions.' Belgian Workmen's Association de Birmingham. Suivant une décision récente de-son Comité, la Belgian Workmen's Association se réunira dorénavant, en assemblée générale, le second dimanche de chaque mois, au Colonnade ^ Hôtel, à 7 heures du soir. ' En conséquence, la prochaine assemblée J générale aura lieu le 13 février. Tous le a. * membres de l'association sont invités a y as- * sister avec leur famille. Il y sera fait un exposé du travail accompli pendant le mois écoulé. De courtes causeries, j en français et en flamand, sur la domination allemande en Belgique seront données aux membres. Elles seront illustrées de projections lumineuses, inédites pour Birmingham, représentant les destructions en Belgique et 3 les excès qui ont accompagné l'invasion teutonne.. Des artistes, tous membres de l'association, I prêteront également leur concours à cette j séance, qui'sera agrémentée do récitations t patriotiques et de chants. Le 19 février le Cercle musical et dramatique de l'Association donnera au profit de l'œuvre du soldat belge (Belgian Soldiers' Furlougli) 3 une représentation dramatique. ) Les membres acteurs de l'association inter-s prêteront la pièce de Paul Armstrong, " Le - Mystérieux Jimmy," dans la version fran-i çaise, due à la collaboration de Henri Ge- roule, et Yves Mirande. On se souvient que» 5 cette pièce policière, si mouvementée et si , originale, fit courir tout Paris à la Rénaissance , et tout Bruxelles au théâtre du Parc, aux , temps heureux, où la paix régnait sur 1' : Europe. La représentation aura lieu à Edgbaston 5 Assembly Room.s, Francis-road, à 6-i h. Les t billets (2s. et ls.) sont en vente à la Belgian r WoTkmen's Association et chez les section, uaires de l'Association. i UNE CONFERENCE SUR VERHAEREN. 5 La semaine dernière a eu'lieu, au Casino de Berne, une conférence sur Verhaeren, faite par Mme Bach-Sisley au profit de l'œuvre des réfugiés belges, avec le concours de Mim> Roland^Mauger, qui a chanté des œuvres de 3 MaeterTïn-ck et de Verhaeren mises en musique par Chausson, Gabriel Fabre et Raoul Pugno. 3 M. Beau, ambassadeur de France, assistait 3 à cette intéressante séance, qui a eu le plus vif succès et qui sera probablement répétéa - dans d'autres villes de la Suisse allemande, t , ; — — — La célèbre villa d'Esté, une des gloires t artistiques de Tivoli, vient d'être mise sous séquestre par le gouvernement italien. Elle date du XVI-e siècle. La villa est passée avec 1e duché de Modène à la maison d'Autriche, au commencement du XLXe siè-' cle; Ie> dernier duc de Mo„dène, mort sans en-1 fants. l'avait léguée avec sa fortune à l'archi-1 duc François-Ferdinand, assassiné à Sarajevo, j —L'inauguration de l'Œuvre des soldats permissionnaires belges, fondée par l'Union pour la Belgique, sous la présidence de Mine j [a comtesse de Greffulhe, vient d'avoir lieu à Paris, en présence d'un grand nombre da notabilités françaises et belges, de soldats combattants ou blessés et de réfugias. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans ^ ]e Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux é patrons anglais) ont un grand nombre d'em-r plois à conférér surtout dans les industries c agricoles et du génie civil. s Des oSres de service doivent être faites à !a ^ Bourse du Travail la plus proche du domicile; e pour l'adresse, se renseigner au bureau des e postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans cca asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General Buildings, Aldwych, J W.C. (au premier étage). ANNONCES. ' 9 pence la Li^rne.—Joindre le montant aux ordres, s.t.2. ^ Prière de p'adresser directement à nos bureaux, 104, Shoe- 3, îace. au premier. 8 A D. CORYX, professeur de chant français au a i V G-aiWball S.-hool of Music. leçons _ particulières, reper-to-ire.—S'adresser par correspondance au journal or au Guild- s hall Music School, John Cnrpenter-streot. S TkEMOISELLE, de bonne famille belsxe, désire JB—' s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi ou autî*» _ occupation; parlant, français, flamand, e- avant de bonnes notions d'anglais.—Ecrire J. V,. bureau au journal. DENTISTRY.—VICTOR COTLLS, d'Anvers (rue Ouellin).—Consultations tous les jours" de 2.30' à p g heures.—Oxford-stieot, 351. Téléphone., 2782 Mayfair XT^AMILLE belge demande bonne cuisinière. r belge; gages 50 sh. par moip; inutile s'adresser sans cL bon certificat, références.—S'adresser, 60, rlarlcy rlouse, Marylebone-road. _ __ f /"I R. AN D nombre de personnel demandé pour " * hôtels et familles.— Asence, Henry. 19. Çdg»»re-roid. 1 TEUNE fille. 16-18 ans, recevrait hospitalité e *1 dans famille anclaw» habitant Hayward's Heath. en échangé léger t raya il de ménage et coins ?. donner aux enfants. Vie de famille.—Ecrire W. L., bureau du journal . , TULES DEBROUX. A. 1S, 2e esc., armée bel?» ■J- t.r en campagne, sans nouvelles cie 6a îamiJle, demanae e marraine pour correspondre. -i T VAX DER STUKKEX, A. ItM, Fie bat.. 2» J.J •cie, armée belge en campagne, demande marraine pouï correspondu.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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