La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 11 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7m03x84h4j/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. DIMANCHE 11 ET LUNDI 12 AVRIL 1915. Nos. loi — 102 COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. BRILLANTES OPERATIONS FRANÇAISES. i 30,000 ALLEMANDS HORS DE COMBAT A EPARGES. 1*AHIS, 10 avril.—Communiqué officiel de 23 ^ [ heures :•— Entre la Aleuse et la Moselle nous avons gardé , I tout le terrain conquis et fait de nouveaux pro- ^ t Tes. | 5 Entre l'Orne et la Meuse il n'y a pas eu d'en- ' I gageaient. < I * A Eparges 1 ennemi n a entrepris aucune ac- < I {ion ni d'infanterie ni de cavalerie. La journée < I s'eat passée calmement. La position en entier < [ est en-notre pouvoir. : Des déclarations de prisonniers ressort l'im- £ I portancc de notre succès. Depuis la fin de février les Allemands avaient sur la partie de ce i I front la 33e division de réserve en entier, et vers i I la fin do mars, quand cette division fut épuisée, 1 | la 10e division active du cinquième corps d'ar- 1 I niée, composée des meilleurs troupes, entra en i ligne. C'est cette division qui vient de perdre j I j;i véritable forteresse construite sur l'eperon s d'Eparges. . , . 1 Les troupes avaient fréquemment reçu l'ordre \ I ce tenir à tout prix. On leur dit que la position ^ [ était de la plus haute importance et leur généraL ] l déclara qu'en vue do la garder il sacrifirait la [ division, le corps d'armée, ou 100,000 hommes j I si c'était nécessaire. ■ ( Les pertes subies par les Allemands à Eparges ( [ durant les deux derniers mois s'élèvent à 30,000 T I hommes. ^ j i Au bois de Montmare nous avons emporté une j I nouvelle ligue de tranchées et repoussé une con- , [ ire-attaque. Au nord de Régnievill© nous avons consolidé , et légèrement étendu notre position. \ En Lorraine une demi-compagnie qui, la nuit ^ passée, avait poussé jusqu'au village de Bézange- r la-Grande, située entre nos lignes et les lignes ( allemandes, fut entourée par des forces supé- ] heures et capturée.—Reuter. I VERSION ALLEMANDE. c AMSTERDAM, 10 avril.—Un télégramme de 1 Berlin dit que le bulletin officiel suivant a été 1 publié par le grand quartier-général:— Notre capture à Driegrachten s'est augmentée • de cinq officiers belges, 122 hommes, et cinq mi- c trailleuses. « En Champagne, au nord de Beauséjour, nous £ avons évacué nier les tranchées que nous avons capturées le 8 avril, après qu'elles eussent été ' complètement détruites par 1 artillerie française. Ici nous avons repoussé plusieurs attaques françaises.Les combats entre la Meuse et la Moselle pro- f gressent avec la même violence. Les Français ont signalé récemment qu'ils avaient capturé les j villages de Fromezey et Gussainville, à l'est de ' Verdun. Aucun cornbat n'a eu lieu près de ces ^ endroits, car ils sont trop éloignés de nos posi- " lions. ' Entre l'Orne et les hauts de Meuse Ves Pran- c çais ont subi hier de fortes pertes. Leurs at- * taques se sont brisées sous notre feu. sur les hauteurs de Combres les Français ont réussi à différents points à prendre pied sur nos r lignes avancées, mais ils furent partiellement re- ) poussés au cours de la nuit. Les combats con- 1 tinuent. Des attaques contre notre position au I nord de Saint-Mihiel ont échoué. Des attaques de moindre importance contre notre front à Aiily c et à Apremont furent repoussées. Près de Flirev r l'ennemi a été moins actif, apparemment à la 1 suite de fortes pertes le 7 et le 3 avril. Nous r avons capturé deux mitrailleuses. Dans les Vosges la situation est inchangée.— c Reuter. % NOUVEAUX SUCCES EN WOEVRE. | TEMPETES ET OURAGANS. j PARIS, 11 avril.—Communiqué de 15 heures: ! En Belgique, sur l'Aisne et en Champagne, il y a eu des actions d'artillerie. Le progrès entre la Meuse et la Moselle, signalé 'lans le communiqué d'hier soir, est confirmé. Dans le bois de Montrnare le front gagné jusqu'ici a v été étendu à l'est par la capture do nouvelles . tranchées. Plusieurs contre-attaques ont été re-poussées. -, Dans la forêt du Bois le Prêtre une avance a '■té faite sur la lisière occidentale de la forêt.- J; Lue mitrailleuse allemande fut capturée. . Des tempêtes do neige, de pluie et de vent ont fait rage toute la journée.—Beuter. ^ VERSION ALLEMANDE. : BERLIN, 11 avril.—Communiqué du quartier-général allemand:— c ■;ur le canal de l'Yser, près de Poesele (?) au v sud de Driegrachten. nous avons pris trois villages . upés par les Belges et fîmes prisonniers un i officier et -vO hommes. r Au cours de petits engagements, près de r l'Avers, «i Albert, nous avons fait 50 prisonniers. i - combats entre la Meuse et la Moselle ont •"'%'menté en intensité à mesure que l'après-midi avançait. ' ■; J: Dans la région boisée au nord des hauteurs de • ' '■libres :es Français ont réuni de grandes forces J •ue 'une nouvelle tentative contre nos posi-; s su:- les hauteurs. Au sud-ouest d'Ailly une bataille obstinée a • continué pendant, la huit et s'est terminée en ootre faveur.—Wireless Press. j SUR L'YSER. ï d UNE GRAVE DEFAITE ALLEMANDE. ; AMSTERDAM, 10 avril.—Le correspondant à r écluse du " Telegraaf," télégraphiant des dé- t Y*1 s des combats au sud de Dixmude, dit que les emands ont fait une tentative désespérée pour i; la ligne des Alliés, espérant de passer la j tie la moins inondée du district de Fumes du '■f de Loo. Un bombardement à l'aide d'artil- lourde prépara la voie pour la tentative. J3 ce de Veninge (?) fut complètement dé- 11 un-1 maison n'échappant à la destruc- J". i s- i'its fuient tues et blessés. Les J <:s. tes sont en uines. f' uut e côté du canal de l'Yser aucune mai- 1 este debout. Le vil'âge d'Oostvléteren d _ uinc en partie par l'artillerie et par des d'aviateurs qui tuèrent un enfant et piu- t, 11 •- soldats. Apres un bombardement systé- c ^es Allemands commencèrent une vio- l n: : ; attaque sur la ligne de l'Yser près de Drie- a ' :'cn, obtenant un certain succès au début, d j!1' Par les Allemands fut célébré comme une t< îcioive ; et il y eut de grandes rejouissances parmi înn" w^ats Parce qu'enfin l'Yser avait été forcé, 1 j-rls.bientôt l'on sut que la victoire n'était qu'une e vov' ' ^"n Kraûd nombre de blessés furent en- ï. -ves a Houlers par train et par automobile. Cela ,'i S1 Une profonde sensation parmi les troupes -f 'i^andes en Flandre, et hier le bruit courait 'es Allemands' avaient subi une grande dé- e sur rïeei'—Beuter. E UN CRIME ALLEMAND BIEN ETABLI. LE CAS DE L' " AMIRAL GANTEAUME." Netteté et précision, telles sont les qualités l'un mémorandum envoyé aux Puissances par e gouvernement français au sujet du vapeur rançais "Amiral Ganteaume." Les informations de presse ont fait connaître, >n leur temps, l'explosion suivie de naufrage k>nt ce vapeur a été la victime et qui a entraîné a perte de trop nombreuses vies humaines. Après avoir fait procéder par ies autorisations sompétentes à une enquête minutieuse, le gouvernement de la République a eu l'honneur de >orter à la connaissance des Puissances les faits iuivants :— Le 26 octobre 1914, le vapeur français " Amiral îanteaume," de 4589 tonnes, appartenant à la Compagnie française des Chargeurs Réunis, partit le Calais à 14 heures à destination de La Pallioe, i.près avoir embarqué 2500 réfugiés des deux exes, fuyant le theâtre des "hostilités. Subitement, à l(i heures 20, le navire se trou-'ant à 4 mil'.es et demie sud-ouest du cap Grisiez, une explosion formidable se produisit à tri-)ord entre les machines et la chaufferie, sou-evant une colonne d'eau d'environ cinquante nètres et jonchant le navire de débris de toute orte. Terriblement secoué, le''" navire se pencha ur bâbord, l'eau envahit presque immédiatement es compartiments des machines, de la chaufferie, me soute et la cale No. 2. Des hommes d'équipage, des passagers avaient été tués sur le coup; e navire était desemparé. Grâce à de prompts secours obtenus rapide-nent dans ces eaux aussi fréquentées, la plupart les hommes d'équipage et des passagers purent tre heureusement sauvés. Le nombre des nanquants s'est élevé à une trentaine, tués ou loyés. L'épave du, navire a pu être remorquée usqu'à Boulogne, où elle fut immédiatement 'isitée. Des visites et de l'enquête, auxquelles il a été irocédé, il résulte que 1' "Amiral Ganteaume" .vait été traîtreusement attaqué par un sous-narin allemand. D'une part l'homme de barre, natelot Amiraud, et l'élève mécanicien Héblot •nt aperçu, l'un la torpille, l'autre le périscope. Vautre part des morceaux de la torpille efle-nême ont été retrouvés; ils ont permis de con-tater qu'il s'agissait d'une torpille automobile le construction allemande; les inscriptions en angue allemande: " Ruder unten" et " Sper-ung," y étaient encore lisibles. L'attaque du navire français et de ses passagers été accomplie par un bâtiment de là marine mpériale allemande:—lo. Sans oser montrer es couleurs; 2o. Sans visite, arrêt ou semonce; io. Sur un navire de commerce sans défense hargé de femmes, enfants, vieillards; 4o. Sans .ucune utilité, militaire, stratégique ou navale, t sans autre résultat possible que le meurtre 1 individus inoffensifs et la destruction d'un lavire de comme<rce en dehors de toute capture, t de toute possibilité ultérieure de procédure t de jugement <1 e prise. Si en dehors d'une loi écrite, c'est un principe cquis du droit des gens maritimes que les narres de commerce ennemis sont sujets à capture, il est admis que les navires de commerce enne-rns capturés peuvent être détruits sous condition en mettre en sécurité l'équipage, les passagers t les papiers de bord, et sous réserve de la aeci-ion ultérieure d'une Cour de Prises, jamais, neme aux époques les plus barbares de l'histoire lavale, aucun marine n'avait souillée son paillon d'un crime semblable à celui de la marine inpériale allemande, qui n'a même pas pris pour iretexte le cure d'un acte de piraterie ! De semblables attentats ne sont pas même ignés d'une protestation. Mais le gouvernement de la République a cru agir dans l'intérêt ommun du monde civilisé en portant publiquement ces faits à la connaissance des autres gou-ernements qui, comme lui, avaient reçu cette dé-laration solenne.lement faite par le gouvernement de la marine allemande: "Je le dis à haute oix, nous remplirons toujours de la manière la dus stricte, les devoirs qui découlent de la loi on-écrite de l'humanité et de la civilisation " (le aron Maréchal! von Bieberstein, premier pléni-ioten taire allemand, à la huitième séarce plé-ière de la onzième conférence de la paix, 9 ctobre 1907 : " Xlme conférence de la paix, ictes et documents," tome 1, page 2S1). Des documents accompagnent cette note:— lo. Un rapport du capitaine de frégate Thelot onmmandant le front de mer de Poulogne, dont oici un extrait: " Les experts purent établir que les avaries taient les suivantes: "Trois compartiments inondés: lo, la cale No. 1, où le niveau d'eau arrive au faux-pont, soit in cube de 2000 mètres; 2o, le compartiment des haudières et machines, où l'eau atteint le fonds es cylindres (environ 1000 mètres cubes) et qui orresDond avec le premier par deux tunnels de outes dont les portes étanches restaient ouvertes cause des mouvements de charbon ; 3o, la cale lo. 3, où l'eau filtre du tunnel par le côté tribord. " Les cloisons étanches tiennent très bien sans ue l'on y constate ni déformation ni infiltration', ie navire pourrait donc, à la remorque, gagner m port possédant une forme de radoub, Calais iar exemple, après quelques mesures de sécurité. Jne réparation de courte durée et provisoire pour-ait lui permettre d'attendre Le Havre où une éparation définitive serait entreprise. " Je possède plusieurs morceaux de la torpille utomoDiie lancée ce qui, péremptoirement, démontre la réalité de l'attaque du sous-marin en-emi, aperçu dans les environs depuis plusieurs 3urs. Plusieurs témoins ont d'ailleurs vu un iilage. L'angle d'attaque a dû être compris ntre 45 et 60 degrés." 2o. L'ingénieur attaché à la deuxième esca-rille de sous-marins, a visité le " Ganteaume " e soir, suivant le désir exprimé du commandant lartel, lé 29 à midi, le bâtiment a été torpillé lm.50 de flottaison, ce qui explique la faiblesse îlative de l'effet destructif. La brèches inté-2sse trois virures superposées, sur une longueur e 11 mailles de Om.TO chacune. 3o. Le rapport de mer du capitaine Delamer, ommandant 1' "Amiral Ganteaume," déclare: La torpille a été vue par le matelot Amiraud, qui 3 trouvait à la barre, et quelques instants au-aravant Féiève mécanicien Héblot avait aperçu î périscope du sous-marin." 4o. Le procès verbal d'examen des débris de engin qui a torpillé 1' "Amiral Ganteaume." PARIS, le 19 décembre 1914. Le 16 décembre 1914, à neuf heures et demie, m paqpet envoyé au ministre de la marine par ï commandant "du front de mer de Boulogne et anfermant les débris de l'engin qui a torpillé "Amiral Ganteaume" a été ouvert au minis-îre de la marine (direction centrale des construc-on navales, section des torpilles) en présence e : MM. Claudeville, capitaine de frégate, chef de i section des torpilles; Pessiot, ingénieur prin-ipal des constructions nava.es, attaché à la sec-on des torpilles; Labory, lieutenant de vaisseau, ttaché à la section des torpilles; Jamain, officier e direction des travaux, attaché à la section des ïrpilles. Ce paquet contenait cinq pièces qui ont donné eu aux constatations ci-après. Les pièces sont xaminées en détail, et à propos de la cinquième est dit: "Cette pièce est sans doute un fragment de otteur AR, de torpille automobile allemande. "On *oit nettement en effet deux échancrures t une amorce d'une troisième servant à la mise il place des vis obliques de jonction du flotteur COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. NOUVEAUX SUCCES DANS LES CARPATHES. RENFORTS ENNEMIS INUTILES. PETROGRADE, 10 avril.—Communiqué du grand quartier-général :— Sur le front à l'ouest de Niémen, hier à la pointe du jour, nous avons attaqué les positions allemandes entre Calwaria et Ludwinow et capturé, après une lutte obstinée à la bayonnette deux lignes de tranchées. Nous fîmes 600 prisonniers, sous-officiers et soldats, plusieurs officiers, et capturâmes huit mitrailleuses. Dans les Carpathes dans la direction de Meso-Laborcz, par une offensive des positions près de Czaboiocz, nous délogeâmes l'ennemi de Wiravya. A Volia Michowa nous prîmes la hauteur 909 avec ce résultat que l'ennemi fut repoussé sur toute la longueur de la chaine principale des Carpathes dans la région de notre offensive. Dans la direction de Rostoki l'ennemi reçut des renforts considérables et jeudi il fit des contre-, attaques obstinées, niais nous les repoussâmes" avec succès, et fîmes 1000 prisonniers, parmi lesquels 20 officiers. Notre offensive le long de la ligne Uszika-Volosate-Bukowec dans la direction du sud continue, en dépit de conditions locales extrêmement difficiles. Frayant leur route à travers la neige parfois profonde de plus de six pieds (lin.80), nos troupes se sont approchées à différents points à une distance de trois milles (4 kilom. 800 m.) de la vallée d'Uszok. Près de Rosochacz et Rozanka l'ennemi a fait deux attaques sans succès. Aucun changement essentiel n'a eu lieu aux autres parties du front.—Reuter. LES DESASTRES AUTRICHIENS. ECHEC DU RAID EN BESSARABIE. PARIS, 11 avril.—Une dépêche de Bukovine au "Petit Parisien" dit que la tentative d'invasion de la province de Bessarabie (province russe près de la frontière de Roumanie) par les Autrichiens s'est terminée par un revers terrible pour les envahisseurs. Les Autrichiens démoralisés se rejetèrent en désordre. Des masses considérables de troupes russes avancent rapidement le long des rives de la Pruth vers Bolan et ont fait de grands progrès. Les Autrichiens n'ont pas le temps d'organiser une nouvelle défense. Affamés et démoralisés ils rendent la malheureuse population de Bukovine responsable de leurs- désastres. Des habitants ont été arrêtés, jetés en prison, pendus ou fusillés sans le moindre prétexte ni justification.—Exchange. NOUVELLE ATTAQUE DANS LES DARDANELLES. ATHENES, 10 avril.—On apprend de Tenedos que la flotte alliée a repris l'offensive dans le golfe de Saros. Les navires des Alliés se sont approchés de la côte, détruisant une batterie turque.—Exchange. REVIREMENTJN BULGARIE? DECLARATIONS INTERESSANTES. PARIS, 11 avril.--—Le correspondant spécial du " Petit Parisien " à Sofia a reçu la déclaration suivante du Dr. Radoslavoff, le chef de cabinet en Bulgarie:— Nous avons jusqu'ici gardé .line stricte neutralité, favorable aux intérêts de la Bulgarie, mais par suite de l'action des Alliés dans l'est une nouvelle situation est créée. La Bulgarie voit la possibilité de réaliser ses aspirations nationales et les nouvelles conditions nécessitent une nouvelle politique. La Bulgarie fera son devoir en exécutant le programme national.—Exchange. L'ALLEMAGNEPROTESTECONTRE LES ETATS-UNIS. UNE NOTE OFFENSIVE. WASHINGTON, 10 avril.—L'Allemagne a envoyé une note aux Etats-Unis pour se plaindre de ce que cette dernière n'eût rien accompli par sa correspondance diplomatique avec les Alliés au sujet du droit d'embarquer les vivres pour les civiis belligérants. La communication iaisse entendre que l'Amérique avait virtuellement acquiescé à l'ordre en Conseil anglais prohibant le commerce avec l'Allemagne et appelle l'attention sur le fait que les Alliés reçoivent journellement des armes et des munitions des Etats-Unis. La note déclare aussi que, tandis que le gouvernement américain insiste sur son droit légitime d'embarquer celles-ci, il ne réclame pas avec la même énergie le droit d'embarquer des vivres et des marchandises qui ne sont pas de contrebande pour les civils en Allemagne. La note insiste pour que sans égards pour les aspects formels de la question d'embarquement d'armes pour les belligérants, l'esprit de neutralité soit observé.—Reuter. AR; la tête de l'une de ces vis apparaît dans l'éclmancrure milieu. "Une ouverture circulaire porte les indications " Ruder unten" et " Sperrung," qui signifient " Baisser guovernail " et " Immobilisation." Ces inscriptions montrent que cette ouverture est destinée à l'introduction de la clef de manœuvre de mécanisme d'immobilisation de la torpille; la flèche indique le sens de rotation de la clef qui-produit l'abaissement du gouvernail." En résumé, il* résulte de l'examen des cinq pièces précitées que l'engin qui a torpillé 1' "Amiral Ganteaume" est bien une torpille automobile de construction allemande. Suivent les signatures. Ajoutons que jusqu'à présent, les criminels qui dirigent la marine allemande n'ont pas même essayé de contester leur forfait, et encore moins, de le justifier. De tels actes mettent la marine allemande au ban de l'humanité, comme les atrocités commises en Belgique et en France placent l'armée allemande et ses chefs en dessous du niveau moral des peuplades les plus arriérées de l'Afrique centrale. A ANVERS. UN VOL A L'HOTEL DE VILLE. ANVERS, 6 avril.—Un vol de 27,000 francs a été commis à l'Hôtel de ville dans des circonstances demeurées mystérieuses. Jeudi matin, comme le personnel de l'Hôtel de ville voulut commencer la répartition des indemnités de milice, on constata que l'argent à ce destiné avait partiellement disparu : une cassette en bois ne contenait plus que 23,000 francs sur les 50,000 qui y avaient été déposés la veille.. Cette cassette se trouvait dans une aj*moire ordinaire et le ou les filous ne durent pas s'esquinter e xtrao r di naireme n t pour réussi leur coup fructueux. Il est même étonnant qu ils n'aient pas emporté toute la somme. On conçoit que oette affaire ait causé quelque émotion à l'Hôtol de ville. Une enquête approfondie a été immédiatement ordonnée, nmais jusqu'à présent on n'est pas parvenu à recueillir le moindre indice de nature à mettre la voie sur le ou les coupables. * * * On lit dans le journal " La Presse " paraissant à Anvers :— " La firme Eiffe et Cie, une des maisons maritimes bien connues de la place, qui représente aussi plusieurs compagnies d'assurances, se réjouit aujourd'hui de marquer un anniversaire dans ses" annales : Il y a en effet 25 ans que M. Ph. Grosbodt, actuellement associé, y a été attaché. Suivant le désir exprimé par M. Ph. Grosbodt et vu les circonstances actuelles, (1) il n'y a pas eu de manifestation. Le personnel de la firme a néanmoins tenu à exprimer à son chef à l'occasion du dit. anniversaire, tous les sentiments "d'estime, de sympathie et de reconnaissance," dont il est animé envers lui. A notre tour, (2) nous présentons à M. Ph. Grosbodt et à sa famille nos plus cordiales félicitations."Voilà 1 Et nous ajouterons, afin que ce poulet soit parfait: "Vive la Belgique, monsieur!" Nous apprenons la mort de M. Emile Witte-nmams, ancien conseiller communal, officier de l'ordre du Nisham Ifti Ivar, décoré de la médaillé commémorative du règne de Léopold II ; veuf de dame Hermine Hallo; né à Anvers, le 10 septembre 1834, y décédé le 29 mars 1915. -* * * Un agent de police de Berchem, qui avait dénoncé un soldat belge qui se cachait en ville, a été trouvé à modtié mort, couvert de sang. C'est la seconde raclée que reçoit ce triste personnage. Et ce n'est probablement pas la dernière. SCANDALES ALLEMANDS A BRUXELLES. ORGIES ET SUICIDES PARIS, 11 avril.—Le Grand Hôtel, à Bruxelles, qui avait été transformé en quartier-général pour les officiers allemands, a été fermé à la suite de nombreux scandales. Un certain général qui avait passé la nuit en galante compagnie, découvrit plus tard que des documents importants avaient disparu. Plusieurs .jours après plusieurs officiers se suicidèrent." Finalement, après une orgie • nocturne, alors que des officiers bavarois avaient blagué les Prussiens à cause des cicatrices qu'ils avaient dans le visage, une bataille en règle s'en suivit. Il y eut un échange de coups de sabre et de coups de revolver et cinq officiers furent tués.— Exchange. NOBLES PAROLES . . INUTILES Nous lisons dans le " Correspondant " :— li y a quelques jours encore, le général Maunoury affirmait aux officiers qui ont l'honneur d'être ses collaborateurs immédiats, son impuissance à comprendre les brutalités allemandes. "Quand nous serons chez eux, disait-il, nous leur donnerons une terrible leçon d'humanité." Ce sont là de nobles paroles, que, comme chrétien, nous comprenons parfaitement. Mais comme chrétien et comme catholique, nous devons constater une chose: c'est que trop des nôtres se -sont évertués à nous représenter, à la suite des Trimborn et des Erzberger, l'Allemagne comme la seule contrée qui devait avoir nos sympathies en raison de son esprit religieux; trop des nôtres ont représenté la France comme impie et l'ont vouée à notre mépris. Or que voyons-nous dans oette guerre? Les Allemands commettre des atrocités sans nombre, assassiner, piller, violer sans pitié, commettre des sacrilèges sans fin. tandis qu'en France nous assistons à un réveil religieux admirable, et nous entendons proférer des paroles d'humanité ! Hélas! en dépit de ce que nous commande notre consoience nous sommes bien obligés de dire ciue s'imaginer que nous allons donner une terrible leçon d'humanité à l'Allemagne est encore une de ces erreurs où s'égare notre générosité chrétienne. On accordera à cette faveur à l'Allemagne, mais ce ne sera pas une leçon. Ils ne comprendront pas', ils ne voudront pas comprendre. Us diront- que nous n'avons pas commis de crime chez eux parce qu'ils n'en ont pas commis ailleurs. Et à cet égard, y a-t-il preuve plus éclatante que le ridicule et fameux manifeste des "93 il n'est pas vrad que... Louvain ait été détruit"? Quand un pays réputé pour sa valeur scientifique en vient par l'organe de ses intellectuels à proférer pareille chose et à vouloir v croire, croyez-le après la guerre, les Allemands continueront à nier les crimes qu'ils ont commis et la leçon d'humanité sera sans profit. ' L'ANGLO-BELGIAN TRADE REVIEW. La raison pour laquelle beaucoup d'efforts actuels de nos compatriotes en Angleterre n'ont pas abouti réside dans le fait qu'on ne pouvait convaincre le manufacturier, l'industriel anglais de l'importance que le débouché belge offre à leurs articles. Cette preuve, 1' "Anglo-Belgian Trade Review " la fournira et par chiffres et par clientèle. Aux Belges qui n'ont pas de clientèle, mais qui sont nos abonnés nous fourniront des renseignements qui seront pour eux des références. Nous prions encore tous nos amis de nous aider dans cette tâche patriotique en nous adressant 6sh. pour l'abonnement annuel. Nous prions les intéressés de noter que la rédaction do cette revue ne compte aucun commerçant. Le comité de rédaction. LE TRAFIC GERMANO-ITALIEN ARRETE. PARIS, 10 avril.—L' " Echo de Paris" publie le télégramme suivant daté de Bellegarde :— Sur l'ordre des autorités l'expédition de marchandises de l'Allemagne vers l'Italie a été défendue. Des wagons vides rentrant en Italie par la route du lac de Constance sont arrêtés à " indau et Friedrichsliafcn.—Reuter, LES PIRATES. UN NAVIRE DE SECOURS AUX BELGES COULE. ROTTERDAM, 10 avril (minuit).—Le vapeur hollandais " Elisabeth," à destination de New-York, est rentré à Rotterdam avec vingt-deux hommes d'équipage du vapeur anglais " Harpa-lyce," recueillis à sept milles au nord-est du bateau-phare " Noordhinder," leur navire ayant été coulé par une mine ou un sous-marin. Parmi les rescapés se trouvent le deuxième officier et le mécanicien en second: ce dernier est blessé. Le "Harpalyce" avait un équipage de cinquante-trois hommes. Outre ceux recueillis par 1' "Elisabeth"' cinq autres survivants ont été ramenés dans le Nieuwe Waterweg par le vapeur hollandais " Constance Catharina " de Falmouth. Le "Harpalyce" était affrété par le Belgian Relief Committee et était pourvu de papiers qui devaient le protéger contre toutes attaques.— Reuter. LA FIN DU " KARLSRUHE." 300 NOYES. COPENHAGUE, 10 avril.—Le journal danois "Ribe Stiftstitende " écrit ce qui suit:— Nous pouvons oompleter notre communication du 17 mars concernant la destruction du croiseur allemand " Karlsrulie," par des informations de notre correspondant de Berlin. Il dit que le " Karlsruhe " s'échappa le 6 août et fut très actif dans la chasse de navires marchands sur la route entre l'Amérique du Sud et l'Amérique du Nord. Quelquefois le navire se battit. Le 4 novembre alors que le "Karlsruhe" se trouvait dans la mer Carribéenne (entre l'Amérique du Sud, l'Amérique centrale, les îles de Cuba. Hadti et Porto Rico), une partie de l'équipage prenait le thé sur l'ava-nc, tout autour était tranquille et aucun navire n'était en vue; tout-à-coup se produisit une formidable explosion, brisant le navire en deux. Les membres de l'équipage de 250 à 300 hommes, et parmi eux le commandant, qui se trouvait également à l'avant," disparurent avec le navire, rna/is les autres, au nombre de 120, réussirent à monter à bord d'un charbonnier qui escortait le Karlsruhe. Les rescapés réussirent à rentrer à Kiel le 21 décembre à bord de ce navire, après de nombreuses difficultés, le bateau étant obligé par crainte de rencontrer des navires de guerre anglais de longer la côte d'Amérique, puis autour d'Islande, et finalement la côte norvégienne.— Reuter. UNE BATAILLE NAVALE EN BALTIQUE? PARIS, 11 avril.—Suivant un télégramme d'Amsterdam à 1' " Information," le bruit court en Scandinavie que les six navires coulés dans la Baltique il y a trois jours, ne sont pas des navires d'escorte ni des charbonniers, comine on l'avait dit, mais des croiseurs et des cuirassés.— Exchange. UN NOUVEAU CANON ALLEMAND. PARIS, 11 avril.—-Un télégramme de Genévtî au " Matin " dit que d'importantes expériences ont été faites aujourd'hui à Friedriclmshafen avec un nouveau oanon à tir rapide.—Exchange. LA COOPERATION FRANCO-BELGE AU CONGO. BRAZZAVILLE, 31 janvier.—Au cours dé la session de janvier du Conseil de gouvernement de l'Afrique Equatoriale Française, M. Merlin, gouverneur général du Congo français, a prononcé un remarquable discours, dont voici un extrait concernant le coopération des troupes françaises et belges dans les Kamerun. "Je manquerais à un devoir qui m'est particulièrement agréable si je ne comprenais dans un pareil éloge les vaillantes troupes du Congo belge qui nous ont prêté leur concours. Lorsque nos opérations dans la Sang.ha et la N'Goko commencèrent à prendre de l'extension, je m'adressai au Gouverneur général de la colonie voisine pour lui demander s'il ne consentirait pas à nous prêter l'appui d'une portion de ses forces pour une oeuvre commune, en quelque sorte, puisqu'il s'agissait de prémunir contre toute menace allemande, en même temps que le territoire français, les cours du Congo, de l'Oubanghi, qui forment, en pa,rtie, la frontière du Congo belge. Par un singulier retour des* choses, nous nous trouvons, en effet, couvrir en Afrique le territoire du Congo belge contre le Kamenin allemand, de la même façon que la Belgique couvre en Europe le territoire français contre l'Allemagne. Les mêmes devoirs s'imposaient pour les uns et les autres, ici comme dans la métropole. La menace était la même, les besoins et les sentiments les mêmes. Le Gouvernement du Congo belge estima justement que la belle devise de la Belgique, " L'union fiait la force," trouvait en la circonstance son heureuse application. Aussi ma demande rencontra-t-elle tout aussitôt l'accueil le plus favorable auprès de M. le gou-verneur-géneral Fuchs. " Le concours des troupes du Congo belge nous fut des lors assuré. A la solidité, à la vaillance qu'elles - ont montrées nous avons pu constater combien était précieux ce concours. Désormais le sang français et le sang belge se sont mêlés sur la terre d'Afrique ccxmme sur celle d'Europe, et les relations de bon voisinage qu'avaient, de tout temps, entretenues les colonies sœurs se sont transformées en des liens d'une solide fraternité d'armes et d'une inaltérable amitié, pour le plus grand bien de la civilisation dans le Centre Africain."—" Tribune congolaise." — Le chalutier "Zarina" de Grimsby a fait explosion en mer hier après-midi. Le navire fut soulevé de l'eau par l'explosion. On ignore le sort de l'équipage. — Suivant un communiqué officiel serbe les Autrichiens ont, le 6 dernier, bombardé Belgrade des hauteurs de Behejania; ils lancèrent 30 obus sur la ville, ne faisant quo des dégâts matériels. Le bombardement cessa à 7 heures, les batteries ennemies ayant été réduites au silence. — Trois individus suspects, Kuepferle, Muller et Hahn. ont été arrêtés à Londres sous la prévention d'avoir communiqué à l'ennemi, à l'aide d'encre invisible, des informations de nature militaire. Ils seront jugés la semaine prochaine. L'un d'eux se prétend sujet britannique naturalisé.— Une dépêche de Berlin dit que les docteurs ont constaté un énorme accroissement des cas de maladies de l'estomac, dû à l'usage du pain "K K." — Un match sensationnel s'est disputé, au billard, à La Haye, au profit des réfugies belges, entre MM. H.-A. Muller, le plus fort amateur de Hollande, et Th. MoonSj d'Anvers, champion du monde de 3mé classe. Le match se jouait en 400 points, au grand cadre. Après un jeu extrêmement passionné, Moons t l'a emporté brillamment. Il a laissé Muller à 26*. LES BELGES EN ANGLETERRE « La prochaine réunion des notaires belges est fixée au mercredi 14 avril 1915 à 14 heuies au Court of Justice (chambre be.ge). * * * Lorsque nous avons annoncé le don fait par le " quartette Jean " à l'œuvre de 1' " Enfant du Soidat," nous parlions des deux derniers concerts donnés par les demoiselles Jean. Il ne faut pas entendre par là que le série des matinées à 1' " Owen Restaurant," Westhoume-grove, était terminée: il y aura encore quatre de ces matinées, le 12, 14, 19 et 21 avril. Les infirmières et infirmiers de la Croix Rouge de Belgique se trouvant inactifs dans le Royaume-Uni sont priés de donner leur norrm et leur adresse à M. Aptoine de Vally, 80, Grosvenor-streei, London, W., pour prendre service dans les hôpitaux belges en France. Le succès des deux Lycées fondés par l'Institut français du Royaume-Uni dépasse les espérances les plus optimistes. Plus de 150 garçons et plus de 50 jeunes filles ont été inscrits au cours du trimestre dernier. Les cours reprendront le Slundi 12 avril à 9 heures du matin. Les inscriptions 6eront reçues, à partir du samedi 10 avril, de 11 heures à une heure, par M. le Proviseur et par Mme la Directrice, 17 et 15, Buckingham Palace^ Gardens (Victoria). M. Hatch, président du comité gouvernemental anglais, pour fournir du travail aux réfugiée belges, accompagné île M. le comte Goblet d'Alviella, ministre d'état, et de M. le chevalier Carton de Wiart, secrétaire du Roi, a visité lundi dernier Taunton (Somerset). Dans une réunion de réfugiés et d'habitants anglais tenue au Municipal Hall, et présidée pai M. Alms, président du comité de Taunton, M. Hatch a remercié les comités de Taunton et environs de leur dévoùment et a vivement engagé les réfugiés à se mettre au travail. M. le comte Goblet et M. Carton de Wiart ont prononcé de vibrants discours, longuement applaudis. Enfin, M. Rabau, .de Dixmude, au nom des réfugies, a remercié en terms chaleureux leâ Tauntonois si généreux et si sympathiques, le comité des réfugiés et toute la population. Il a assuré M. Hatcli que les réfugiés ne manqueraient, pas de suivre ses excellents conseils, afin de contribuer à la lutte contre l'enneijii, et a exprimé leur espoir dans l'issue victorieuse de la lutte. La colonie belge de Nottingham comptant huit cents membres fêtera dignement l'anniversaire du Roi. Une messe solennelle sera célébrée ce matin à 11 heures en la cathédrale. Un Te Deurn sera célébré le 18 de ces mois à 10 heures et demie à la même eglise par M,, l'abbé De Boo (Belge). Nous venons de recevoir une nouvelle brochure due à la plume compétente de M. E. V. Bisschop, et éditée par M. Léopold Hill, 2, Langham-place, London, W. C'est une grammaire anglaise pour l'usage des Belges et des Français, contenant des exercices grammaticaux et syntaxiques, et qui traite de la grammaire simplifiée permettant à tous de faire,de rapides progrès. Cette brochure se recommande par la méthode et la concision, ainsi que par son prix modique (6d.). POUR LES BELGES SANS TRAVAIL. Des wra.ngtment« ont. été-pris par lo sourernement hiitan-.îiqne pour organiser l'émploi des Belges dans l'industria britannique par 1 intermédiaire d'« boursoj do travail du Board of Tradc, et, il est essentiel, dans l'intérêt même da nos compatriotes, que lea Belges ne l'adrcSBent paô à d'autres intermédiaires. Board of Trade a entrepris d'obtenir pour les ouvrière ou ouvrières belges qui chercliont de l'ouvrage, des salaires et des conditions de travail, pour le moins au.--; avanta^:■•u^o» que celles offertes par de bons patrons aux ouvriers ansîai". Noua avons conclu un accord arcc lo Board ci Tradc. !>ar lequel nous sorons informés à dee intervalles réguliers "rie* branches dans lesquelles il y a des offres d'emploi pourtant être acceptées par les Belges. Nous K>mme.s on mesure de publier ci-dessous uno oremièro liste d'offres d'emploi:— HOMMES. Ponr macli. à décolleter Voor rr.arh à decolleter. Pour tours à revolver. Voor revolvcrdraaibanken. Pour mach. à rectifier Voor Slypmacbienen. Pour macli à fraiser. Voor fraiseerniachienen. Pour étaux limeurs. Voor kleinschaafmaoliicne*. Pour mach. à mortaiser. Voor heekmaciîienen. Pour inach à raboter. Voor .--chaafmaohienen. Pour mach. à percer. Voor boormadiieiieu. Pour tourneurs. Voor draaiers. Pour tôliers. . Voor blikslagers. Pour monteurs. Voor mon leur.-. Pour fondeurs de bronze. Voor kopergielcrs. Pour forgerons do toutes Voor smeders vuu ail» catégories. soorten. Pour outilleurs. Voor geriefmakers. Pour armuriers. Voor geucermakrr.;. Pour vanniers. Voor mandenmakos. Pour vanniers. Voor fyne mandcnmaJcer» Pour cordiers. Voor touwslagcrs. Pour travailleurs en cuira. Voor lederworkors. Pour ajusteurs pour raatrioes. Voor inatricemakers. Pour toutes catégories de Ira- Voor wolwerkers rau alla vailleurs on laines. soorten. Pour la bonneterie. Voor breigoedwerk. Pour chaussures pr. hommes. Voor schoonmakcis voor „ , . . mannen Pour la brosserii. Voor borstclmakcrs. Pour travailleurs en epelter. Voor spelterwerkere. Pour d« instruments scieu- Voor v.-etenscbopi>elyke tifiquee. apparaatmakors. Pour verreries. Voor Glaswerk van allt soorten FEMMES. Toutes catégories de travail Wohvcrksters van alla leurs en laines. soorten. La. brosserie. Voor borstelmaaksters. Pour la bonneterie Voor breigoedwerk. Tout Belge qui est on état d'accepter et rlésiro obtenir da l'oi'vragj dans une de ces branches peut l'adresser au Labour Exchange CatherinMtroet, Strand (1er étage), eu vue d'y fournir tous les détails au sujet de ses capacité*. Lc^- femmes doivent s'adresser à la bourse de travail k Grcat Marlboroush-street W Nous croyonô ;avolr qno des arrangement* spéciaux ont été pris à Earl's Court, à l'Alexandra Palace Skating Rink, et au camp d'Edmonton, pour les Belges résidant dans ces centres, et qu'ils peuvent 6'y adres cr pour y fournir les renseignements nécessaires au sujet do leurs capacités LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILAS. 9 pcnce la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. DAME belge désire place dame de compagnie fam. anglaise.—N. Rimez, Dcv&nshire, Byfleet (Surrey). On demande fin avril bonne nourrice dans famille belge.—Adresse A. H., bureau du journal A VIS AUX BELGES.—L'agence Albert Serste, JTjL 8. Littlo St. Andrew-strcet, Londres, W.C., se chargo toujours de iairc venir des peïsonncs, des bagage*, ainsi que de transmettre toutes correspondance et en rapporter réponse, cela pour toutes les parties envahies de la Belgique et du Nord de la Franco. Renseignements graïuit.- : bureau ouvert de 9 à 12 et de 2 à 6 heures. Seule maisou fonctionnant depuis le début de la guerre. Références sérieuses. y ^ 1EGK.—Tout habitant, de cette vilie employé L'INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC £5t instamment prié de 6'adresser aux bureaux de VlfTO!? TVPF! rO Ltd 1S Ca«-teret-<'rf: Westminster \!ïÛXSIEUR connaissant b'en l'Anglais voudrait 1"X rencontrer docteur en philologie germanique, belge ou anglais en vuo leçons privées.—Ecrire, A. B. B., Bureau journal. NOUS mettons vive?nent nos compat':otc? en garde contre certaines agences de placement d'employés, qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. No versez de cautionnement ou de garantie qu'avec les références les plus séreuses ! NAISSANCES MR. et Mme. Van Doosselaere-Randaxhe font part de la naissance d'un fils Pierre.—17, Klng's-gardons, West Eiid-la.no, N.W. DECES. IES enfants, beaux-enfants, petits-enfants et J arrière-petits-enfants ont la douleur do faire part du décès de: Monsieur Cérard De Bruyn (d'Anvcrsl pieusement décédé a Londros le 3 avril 1915 dam sa 92e année, muni des Maints Sacrements de l'Eglise. Le servico funèbre suivi de l'inhumation provisoire, a eu lieu dau.- la plus etrictc intimitCj 74, Margaret-stroet (Oxford. ■ cuxrcfi), London.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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