La métropole: journal quotidien du matin

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05 september 1914
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s.n. 1914, 05 September. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vm42r3px51/
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Les deux éditions réunies 10 crins 21e Année NQ 224 " ï£e3.iti JK 33 Samedi 5 septembre 1914 LA GUERRE i s jiilit 11 Tepmiiide Brosses pries allemandes TOUT VA BIEN LA SITMÏ10I (O) * Rgfoor de la IVo division. - Termamie. Anvers. 4 septembre, 10 heures du soir. — (Officiel.) . . La division belge qui a défendu la position do Namur et qui s'était retirée on Franc© a débarqué hier et est rentrée aujourd'hui en bon ordre dans La position d'Anvers où elle-constituera un excellent appoint pour notre défense. Termonde a été attaqué au lever du jour par des forces allemandes très importantes de •toutes armes. Le combat s'est prolongé pendant toute la mntinée. Devant la supériorité numérique écrasant* des adversaires, la garnison a dû abandonner la ville et se retire au Nord de l'Escaut sans rien laisser à l'ennemi. Ix> but do cette opération paraît, être de protéger par la possession do Termonde la gauche de la position d'observation établie au nord de Bruxelles. Il faut se rappeler que la place de Termonde était déclassée. Son abandon n'intéresse donc pas directement la défense d'Anvers. Lengapient de îsrMÉ (De notre envoyé spécial) TERMONDE, 4 septembre. — Arrivé io; hier soir sans remarquer rien d'anormal, sinon la présence de nombreuses troupes boi-geo, j'avais, passé une oxccJleute nuit, j'avais déjeuné et le coiffeur du lieu s'occupait à me barbifier, il était alors un peu passé six heu-des, quand le bruit du canon éoiato très pro-clie dans la direction du sud. En un olin-d'ceii tout Termonde fut dans la rue. Je sortis aussitôt de la ville par le faubourg de St-G-iiles, et je me dirige vers Lebbeko an milieu de la canonnade. Une action était engagée en plein do ce côté contre un ennemi que je ne pus cependant apercevoir à cause do la disposition du terrain et qui paraissait s'être avancé dans la nuit, do Bruxelles par Buggenliout et Merohtem. Toute la campagne aux alentours do la ville était formidablement défendue par les BoLges qui s'étaient admirablement abrités dans de nombreuses tranchées. A gauche, à droite, devant moi sur La chaussée qui conduit à Lebbeke, de nombreuses batteries avaient pris position et faisaient un feu d'enfer. Do l'endroit où je me trouvais, je voyais nettement les canons placés dans des positions abritées, les échelles des observatours, les chevaux broulant paisiblement et j'entendais les commandements brefs se succéder avec une régularité presque mathématique. Lo tiir des Belges était admirable de précision et de régularité. Les shrapnels éclataient au loin au-dessus d'un but que jo no pouvais apercevoir et lançaient des gerbes de fumée blanche. _ L'artillerie allemande devait être, ou très 6k>ignée, ou très faible, car je n'entendis que de rares détonations répondre aux batteries belges. En même temps, dos tranchées avancées partait un feu violent, auquel se meaait le cliquetis régulier des mitrailleuses. Co spectacle dura deux heures. Vers 9 heures, je orayonnai en hâte quelques lignes qui, j'espère, vou.s sont arrivées, et je poussai un peu pJ-us loin dans l'espoir d'a|>ercevoir les Allemands, mais à 9 hou root demie un officier m'avertit que j'étais entré dans la zone dangereuse et me conseilla avec i ns.'stanoo de me retirer sur Termonde. Jo revins vers la gare, tandis que"-le en-non no cessait de tonner et j'y trouvai installés de nos artilleurs. Nos hommes et nos officiers étaient plein? do feu et d'enthousiasme. Jo trouvai la gare évacuéo. Le personne! emportant la oaiss*> et les papien* pour tout? précaution avaient remis lo soin des lignes aux autorités militaires. J'appris qu'un dernier train do vova?eurp était parti pour Gand, puis quo trouvant h voie coupée, il avait été dirigé tranquillement sur Anvers par St-Nicolns. Il contenait un certain nombre de réfugiés. Je pris alors la route d'Anvers où je pus monter dans une cariole de paysans von us de Lebbeko. Ces braves gens me raconteront quo ce beau viïî-age avait été envahi dès me-ered: après-midi par tout un régiment do nh^ans qui avaient incendié cinq maisons après avoir arrosé leur mobilier do pétrole et qui avaient mis le fen à une vingtaine de fermes des environs. Ils avaient aussi, ma dirent-Us, fusillé des liabitnnts et emmené des hommes et des femmes en otages. Os réfugiés avaient entendu dire Bar do?, habitants do Bugyrenhout les Allemands avaient pénétré dans ce village par lo bo-V va;s:n, avaient w»oendié la gare, coupé les fils, fait sauter la voie et. m:s lo fou à des fermes . Nos lanciers avaient fiit une recoun-aissan oo de ce côté mais ils s'étaient retirés devant: lo nombre, non sans avoir infligé do grosses portas l'onnetmi. Bu<5genhout serait h cette heure prorqur complo'avment évacué, do même du reste quo toute la contrée de Lobbeke. Boanooup de réfugiés se sont dirigés ver*-fra^d Dardant toute la nuit. Deouis oe ma tin, la pîwpart ont m-:s la route d'Anvers. D'après ce que j'ai pu apprendre, lo mouvement des troupes'_ flï wa.ndes vers Ter-monde n'est qu'une simpJo démonstration er forco flans le genre de oello nu'ils tnntèrw1 — avec de .grosses pertes — la semaine derrière, à Hofstade. La lisssso belge à Londres " Notre espoir esî dans l'Angleterre", i issnt MM. Hymans et Vanijerve.de. Londres, 3 septembre. Louis XIV fut battu par les Anglais. — Napoléon fut battu par les Anglais. — Guillaume M n'est pas un Napoléon; nous comptons sur les Anglais pour le battre et le battre une fois pour toutes. Telles furent les paroles finales d'un discours passionné prononcé par M. Yandervol-Jo, membre de la Mission Belge pour los Etats-Unis, à l'hôtel Cecil hier devant une réunion du Eighty Club. (Club des Qautre-vingts.)Le but de la mission est d'exposer au gouvernement des Etats-ITnis les atrocités allemande?, on Belgique, M. Vandervelde leader du parti socialisto en Belgique était ac-oompagné de M. P. Hymans, leader libéral. M. Hymans parla en anglais. 0 La Belgique, dit-il, n'a qu'une politique naturelle. C'est la résistance contre l'invasion des barbares, qui, n'ayant pas réussi à nous «rendre notre honneur se vengent pat le pillage, le massacre et l'incendie. Nous l'avons pas cédé devant l'attaque allemande. Nous avons fait notre devoir envers nous-mêmes et envers l'Europe. Notre pavs a été saccagé et couvert de cendres, les habitants. •'villes, les ouiT'mt, lo* viîÏHo;eo;s ont et?' fusillés et des citoyens inoffensifs conduits e~ oaptivité. » Nous croyons qu'au-dessus du tumulte de la bataille il v a une conscience universelle et quo la loi et la justice suprêmes assureront la répression du crime perpétré contre un oeuple loyal défendant son foyer et son indépendance.n Entretemps des milliers et des mill"r-rs do familles sont sans, foyer. Il n'y a plus de ■salaires, plus do moissons. .T'en^ appelle au ->enple anglais cMir nous aider à combattre la famine, réconforter les exilés et sauver le? enfants. » La phrase finale de l'orateur provoqua, dans l'assistance un vibrant enthousiasme: , 0 Soyez assurés de notre confiance et de grafcrkûde et soyez assurés que uous no manquerons pas de défondre notre cause. Pour un oeuple seule une vie libre est une vio digne. Vans combattront jusqu'au bout pour la garder. » . . Des scènes émouvantes se produisirent rendant le discours, en français, de M. Vanderveldo. L'indication nui le soulevait trouve--on expression dans un torrent de paroirtr ■prononcées avec une passion extrêrno et ao -w^oagnées de violents coups de poing sur la table. . « Si l'Empereur ga<me « s'écria M. vanderveldo » ce sera un triompha pour le desnot's Trio militaire ; la démocratie française sera affaiblie et un peinte libre sera réduit er -s^lavage. S'il est vaincu, co sora un triom--^io pour la démocratie. Noua allons en Amo "*nu© txyur raconter notre histoire à irp ^rn.nde démocratie, mais nous n'nL'rms pas vaincus ni en snobants. Comme l'Ancdeto-" ~e. la France et la Rust'a nous sommes déter minés de ne pas abandonner la lutte avant -me la viotoiro no soit à nous. » ( a Standard d) 1. fequith an Eiiiliall Londres, 4 septembre. — M.^ Asquith parlant dans une grande as-embléo do citoyens-ru Guildha.ll, fut l'objet d'une ovation splen-■rlw'f. Il fit l'élogo du patriotisme de cçiomes. Il dit, en ce qui concerne la situation sur lo front: Do quelque côté qu'en so tourne, ■1 y a do nombreuses raisons d'être fier et d'avoir confiance. y _ M. Asquith a été longuement aoolamée a sa sortie par uno foule immense. (lteutec's Telegram.Co; V^qt>QO-<—■ la hm e! le Jpn Pétrograde. 1er septembre. — Un télégramme de Tokio annonce quo des manites-'r.tions patriotiques se sont produites derant le palais du Mikado et les ambassades russes, français© et anglaise. Des milliers de gens prirent part, à un cortège aux lumières pour célébrer la guesre contre l'yVUemagne. L'ambassadeur russe fut salué au chant do l'hymne national russe. lue guerre pss-ierp imminents Pétrograde, 2 septembre. — F* comrnnu'-qué officieux dit: Dans les milieux russes bien informés on exprime Ferâlie* que la gnerro entre ^a Turquie et la Grèce n'est plus e^u'une quesnon de deux ou trois jours. Un grand nombi-e de troupes turques er.t d^barquo sur les côtes de l'Asie-Mineur3 à Smyrne. Prè6 de Chtta.lja et h l'Est de Son ta ri (le faubourg asiatique do Oonstanîinople) des forts sont construits aveo une U:\re fébrib sous la direction d'officiers aiiemands. Le général Limao von Sanders commandera la deuxième arméo turque et l<hiver. Boy sem général en cJief. (Lo restant de la dépéoiie a été biffé $ar la censure.). — («Standard»). Rectification Reprenant une information du «Standard» nous avens publié hier lo texte d'une lettre lui aurait été adressée à Mme Vandervelde par lo chef de la maison do S. M. la Reino. Emprcssous-ncus do corriger une inex .cti-tude duo à une double erreur de transmission :>t de traoucCen. Il s'agit d'une lettre écrite par une dame du service de la Reine à la r.^mme de notre nouveau ministre d'Etat, en réponse h l'offre de celle-ci de faire connaître en Angleterre, au cours d'uno série de conférences, la situation de la Belg'quo. Locturo en fut donnée par Madame Vandervelde pendant uno séance de l'Bighty Club. Le résumé, pris au vol par un rédacteur, a été nécessairement très imparfait. Rootifianb nos commentaires, nous ajoutons qu'il est aussi inexact que Madame Vandervelde acoampa <zne son mari au cours de sa mission aux Etats-Unis. Les armées aiiîrielMsis en fuite Cé'ails officiels sur la bataille de Lemberg Anvers, 4 septembre. — La légation impériale do Russie nous communique les détails suivants : Les Autrichiens avaient deux armées: la première sur le front Zavihost sur la Vistulo •comprenant les villes do Janof, Belgora, Tomaschew, Belz. La deuxième armée occupait le front à l'Est do Belz jusqu'à Ealicz. L'année russe qui avançait du côté du gouvernement do Podolie avait pour objet de défaire cette deuxième armée, la rejeter et en tournant son flanc droit menaoer les derrières .les deux armées autrichiennes. L'armée russe avançait durant dix-sept jours en combattant continuellement et ayant fait pendant ce temps plus de 200 kilomètres. Hier les Russes so sont emparés de la place forte do Halicz ainsi que de la forteresse de Lomberg. Les doux armées autrichiennes sont défaites à un tel point qu'eles ont perdu temporairement toute faculté d'agir. Dans les environs de Halicz en a trouvé près de 20,000 tués et blessés autrichiens. tfO nombro des prisonniers n'est pas encore déterminé mais on l'évalue à plusieurs dizaines de milliers. Toutes les maisons et bâti-monts habitables de Lomberg sont remplis d'une quanti té énorme do blessés autrichiens. Dans cetto ville nous avons pris un butin militaire immense, 200 canons tout le train etc. Los armées autrichiennes battues près de Halicz et Lemberg sont en pleine fuite. >-o©e»-< lioEveau succès naval anglais Contre-torpiiSeurs allemands avariés eî coulés Londres, 4 septembre. —- Le «Prc-ssbureau» annonco que selon des avis do souroe digne do foi sept contre-torpilleurs allemands arriérent à Kicl avariés. D'autres auraient coulé dans lo voisinage du canal. (Reuter's Telegram Coj. ->—« e C3r -<- ffsiers de i'élaE-major al'eiaitd pnssntiicrs Paris, 2 septembre. — Le «Petit Parisien» reçoit do Lyon le télégramme suivant: Quatorze officiers do l'état-major allemand, qui ont été capturés, ont été envoyés à Nîme-,. T^n général et un colonel pruss;en> b'e-s'^ tous deux, ont été envoyés l'un à ChaJindry et l'autre a Dijon. Do nombreux convois do prisonniers allemande arrivent continuellement par intervalles dans diverses villes. La ngotralifé liisiivsillanfe appréciée par oo Âïierad La soi-disant «neutralité bienveillante» («wohlwollcnde Neutralité>>) dès qu'elle dépasse Vappui purement diplomatique, e*t également contraire au concept de la neutralité et justifie l'adversaire à traiter l'ami à'e Vennemi de lu même faç«n qu( l'ennemi lui tneme. von LISZT. («Das Vëlkerrecht, 7me éditioa, 1911, na-r. 42.) :Mos deux éditions sont ■complètement différentes. , S. S. Benoît m Le iioÉeasi Pape Lés ppsiT!i< rs actes cie Benoît XV Rome, 4 sopi 'T/,ro. — Le fàpe habite ic dernier étage an Vatican. Le quartier a déjà été occupé par Pio X. Bonoit XV a accordé dans la soirée d'hier quelques audiences. Il eut pour tous des parc es pleines d'affabilité. L'écusson du nouveau Pape porte la Croix le Malte, la cardinal délia Chieea apoa/rtenant à "l'Ordre des Chevaliers de Mahe. Lo Pape a télégraphié sa bénédiction à Bologne et à Gw^s. (Havas) Le couronnement aura lieu demain Rome, 4 septembre*» — Lo prince Chigo ouvrit à 4 heu relies portes du conclave pour laisser passer ler.(gardo3 nobles. La victoire de Lemberg Les Autrichiens démoralisés Paris, 4 septembre. — Le «Daily Mail» de New-York annoiijo quo les Russos prirent Lomberg après une bataille des plus sanglantes.Les Autrichiens sont complètement démoralisés. Ils eurent plusieurs régiments anéantis. Des milliers prisonniers, dont un général.Les Russes s'emparèrent de 32 canons. VIENNE MENACEE Les Autrichiens rappellent leurs Iroupes ds Pologne Paris, -i septembre. — I/ô c Massa^oro ' annonce do liuof?"w.t que los armées autri-c-kienues opérant sur la frona ière de Pologne, furent rappelées, -nmr a^iucr 1?» défanse de lionne. —.-ri -y-SJ-^OflT — Visions fTleiipe Rome. — Des oyageurs arrivés d'AIlema gno tracent un -sez sombre tableau de la situation économ {ue du pays. La disette, conlta.tc-e depuis plusieurs jours, prend des propor'ons alarmantes. L'enthousiasmé artificiel du début do la mobilisation a complètement cessé. On craint qu'un mouvemo t. socialiste, dont on sent déjà los première^ rumeurs, no s'élève bieatôb '■ontro la continij'tjon de la guerre. L'aspect de Bclin est sombre. La plupart des grandes vilh présentent la même phy-sioimmie attristé ou inquiéta. On voit débarquer chaque j< cr par rai llera des habitants de la Prusse O^cnta.lo qui ont abandonné leurs foyers env his p-ar les Russes, et cet 3-x.odo continuel contribue beaucoup à aug-Txonter la paniqje. Les voyageurs, qiti rapportent _cr« impws-sions d'AIlema g tp résument la situation en ces termés : Lo pays est bjen loin, il est vrai, d'avoir ?<puisé se3 repsot ces en hommes, mais si les d-ffieuîtéa qu'il a rencontrées et qu'il rencontrera plus encore so prolonajent, il sera accuM \ la capitulationpar la famine, tous les dé-'•ouchés maritim s lui étant interdits. l<*-ÎECP^ g&W-O*1 La presse française salue le nouveau Pape: Paris, 4 sept^ bre. — Tous les journau? se réjouissent dj l'élection du Pape, leque ! est ancien collaiorateur du cardinal Ram j polla. | Puis les personnages de la Cour pontificale se réunirent en antichambre. Lo cortège se forma pour aller à la chapelle Sixtine faire acte de soumission au nouveau pontife. Le couronnement du Pape aura lieu dimanche à la chapelle Sixtine. Les papes du nom de Benoît Voici la îWië d<as Suuvcraki& Pouwifos q.u portèrent le nom de Benoît. Benoît 1 régna do 574 à 578; Benoît II d. ;>&}. à 685 ; Benoît III de 855 à 8/58 ; Benoît IV de 900 à 90 ^ ; Benoît V do 964 k 965 B-eawît VI de 972 à 973; Benoît Vil de 975 \ 98.^ ; Benoît VIII de 1012 à 1024 ; Beno'ii IX de 1033 à 1044 î Benoît X fu»t amiipape de 1058 à 1059. Benoît XI fut pape de 1303 à 1304 et c'est sou,-, son successeur Que le Saiim-S'éfje fut transféré à Avignon. Papes d'Avignon furent Benoît XII, (1.334-1342) et Benoît XIII éliu en 1^94. Enfin Bemcît XIV fuit pape de Rome de 1740 à 1738. Entre oe dernier et Benoît XV, dix papes se sont succédé, h savoir : Clômenit XIII, Ciémem: XIV' Pie VI. Pie VII, Léon XII. Pie VIII, Grégoire XVI, Pie IX, Lécn XIII et Pie X. La fans se en I! ansape Le peuple rationné Paris, 1er septembre. — Le «Figaro» se dit autorisé à affirmer d'après des informations absolument sûres, que des mesures ont déjà été prises en Allemagne pour réglementer la consommation des vivres. Il n'y a pas encore de famine, au sens propre du mot, mais les provisions s'épuisent et dans plusieurs districts lc3 autorités ont dû mettre la main sur les approvifiionnements et rationner le peuple. Lss maisons ont été fouillées une à une dans toute _1'Allemagne pour rechercher les >tccks de vivres cachés. Do nombreux riche.-avaient accumulé do grands stocks qui tous ont été saisis. ->-«»*) o-£ — le prince de la Frsusst est parti Durazzo, 4 septembre. — Le prince de YVied et sa famille s'embarquèrent dans la ^irx'-e à bord d'un bâtiraont italien qui prit la direction de Venise. Avart de quitter l'Albanie le prince remit ses pouvoirs à La commission de contrôle. >~»o JUSTE CHATIMENT Troyes, 31 août. — Lo «Petit Troyen» an-aonce lo décès, à l'hôpital temporaire installé à l'écolo Casimir-Périer, d'un officier aile m and, le lieutenant Rodolpho Roessler, du 135e régiment d'infanterie.Cet off icier s'était rendu coupable d'un odieux forfait sur le champ de bataille. IDtant à la tête de sa compagnie, il so trouva en présence des troupes françaises dont la fusillade nourrie éclaircis-iait les' rangs de ses hommes. Ii leur fit alors mettro la crosse en l'air. Le feu cessa aussitôt dans les rangs français. Ces derniers, confiants, s' avançaient victorieusement pour désarmer les Allemands, quand ceux-ci ouvrirent leurs rangs, et, démasquant traiireusc-mont une mitrailleuse, ouvrirent un feu meurtrier sur nos soldats qui, exaspérés, à'élancèrent et exterminèrent à la baïonnette leurs déloyaux adversaires. L'officior allemand coupable de cette perfidie reçut «ne balle qui lui traversa la figure lui coupant la langue et lui brisant les deux maxillaires. Relevé «avec nos blessés, il fut dirigé sur Troyes où il vient de décéder après plusieurs jours de souffrances. Le général Villa proleste Le générai Villa, dont nous n'avons pas 5 établir la réputation, a envoyé au « Dailv TeLegraph » une protestation énergique con-'re la déloyal© méthode de guerroyer des 'russiens. L1 faut écraser sous le mépris ceux lui, méconnaissant toutes les lois do la guer-0, font tomber des engins meurtriers sur une ité endormie et assassinent froidement des n combattants, ce qui constitue tout simplement un meurtre avec préméditation. L'avant-guerre Contribution à I histoire dsllMas'QB aiiemande en Belg'pe DQCUraTS ANNEXES (Suite.) La préiîîéa'ifrnon prouvée nar les affaires Les wagons allemands retirés Observations aux bassins Depuis environ le 15 juin une pénurie de ma.tériel allemand sur le réseau se faisait sentir. Certaines marchandises devait être expédiées par «wagons fermés» subissaient de3 retards à cause du manque de wagons allemands. Ces wagons sont spécialement aménagés pour en faire du matériel de transport pour les troupes. Aménagés dans ce but, on n'a qu'à pla-oer des planches dans les glissières pour avoir de suite de3 bancs avec dos. Au bout de quelques jours les expéditeurs anversois recevaient la note suivante: «Si matériel ma/nque, envoi sur wagon ouvert doublement bâché», oe qui étonnait et expéditeur et surtout les vieux facteurs du railway. Les achats de café Un autre fait qui a causé sa signification était celle de l'achat de café. Plusieurs des opérations traitées en Allemagne étaient exécutées par le dépôt de transit, anversois qui, soit dit entre parenthèses, avait toujours trop peu de cette marchandise. Mais depuis quelque temps, les ordres venant d'Allemagne étaient exécutés par M. von Mallinckrodt direct sur l'Allema gne et aussi sur wagons ouverts et doublement bâchés. t Ici encore ébonnement des ouvriers et marqueurs qui no comprenaient pas bien l'exportation de cet article d'auTant pjlus que le trafic au bassin était déjà devenu quasi nul. Les banques La zfDoutôcbe Rajak» et la cDiseonto», par des circulaires quo nous voudrions bien recevoir, ont conseillé à leurs clionta allemands de vendre leurs titres. Ces circulaires datent de juillet. Les grands magasins Les grands magasins allemands à étiquette belge ont commencé leur liquidation de fin d'été un mois plus tôt qu« d'habitude. Le cercle des commerçants de Bruxelles a protesté vivement contre cette innovation contraire aux usages existants dans les grandes villes et qui fixaient d'habitude les liquidations à la première quinzaine de juillet. Le 30 juin ils re payaient plus Un de nos honorables concitoyens nous écrit ce qui suit: « Je représente une maison de Breslau reconnue comme honnête et de premier ordre. Le 30 JUIN — j'insiste sur la date — je lui expédie mon décompte trimestriel soldant en nia faveur par 500 fr. environ. Après cinq ou six jours d'attente (notea que cette maison avait toujours agi correctement), ne recevant pas de réponse, j',écris une nouvelle lettre en y joignant un duplicata de mon décompte. Ne recevant toujours pas de nouvelles, j'ai lancé un télégramme et écrit HUIT LETTRES. Je n'ai plus jamais eu de nouvelles. Notez que j'étais en très bons termes avec cette maison dont je recevais 3 ou 4 lettres pa: semaine.» Suspension des dépêches pour la Belgique Un d© nos concitoyens a la preuve cer-taine que le 31 juillet au soir — donc bien avant la déclaration de guerre à la Belgique— on n'a pas transmis une dépêche ^u'il a lancée de Bâle. Le plan allemand et le nôtre Sous ce titre, le t Times » écrit ce qui suit. Certaines informations privées de source allemande nous fout connaître les idées du inonde militoT-o allemand au sujet do la guerre. Ii est ad-mis et bien admis quo lo premier but de l'Allemagne est d'écraser la France. Dans co but, les meilleures troupes allemandes ont été envoyées vers l'ouest ; et, en vue de soutenir le premier choc, d'abord •la landwehr et ensuite tous les hommes en-trainés do la landsturm ont été successivement rappelés. Des masses de réserve suivent >a première ligue afin de pousser la guerre avec la plus extrême vigueur, et de remplir les vides do miniers d'hommes quo les chefs allemands sacrifient d'une main prodigue. Les calculs des officiers allemands aboutissaient à oe que Paris fût atteint en six ou huit semaines et qu'une résistance ultérieure no fût pas prolongée. Une fois la Frar.ee éorasée, on ro serait t-ourné contre la Russie. Mais l'opinion militaire alleimande ne considérait pas qu'une eamoagne offensive de co côté fût envisagée. L'Allemagne ne convoitant pas de territoire russe et l'invasion de la Russie 110 présentant rien d'engageant, les opérations auraient été limitées à la défaite successive de toutes lies armées russes qui se seraient présentées ; la Vis tu le représentait Ie3 limites de la marche en avant allemande. L'Angleteire, dans ces calculs, était réservée pour la fin ; et la flotte allemande devait ôtre entretenue pour l'opération décisive <v>n-fcre lo pays se dressant encore entro l'Ai!; -ma.fpie et le soleil, on supposait qu'une foi* Paris tombé et les armées françaises anéanties, Calais, Boulogne, Dunlvcrque auraient été occupées et Anvers éventuellement réduite. Les Pays-Bas auraient été « invités » ^ 'intrer dans le systèm-e fédc»i*îïJ alk^viand ; et 1.1 ors, avec la grande position maritime d \= Pays-Bas et le în^i'ileur port <vn eau profonde du Continent occidental de l'Buropo entro le? mains do? Allemands ils pouvaient préparer à '.o:*ir la réduction de l'Angleterre. En vue de eet objet toutes les grandes industries d'amies et de constructions navales étaient à Pce"ivre, à p'eine pression, jour et nuit, pour achever des navires de Tuerre de toutes fasses, durant^ la poursuite do la Tuerie contre la R^sie et la France ; et. ■lans le Pas-de-Ca.Iais, les nouveaux canon' Krunp do 16 pouces — non pas les obusiers — auraient été inpta.1;>és d-e façon à cemmandier H plus grande étend ne possible du détroit dr Douvres. Toute la côte devait se b aisser de batteries, comme au temps de Napoléon : ous leur protection ou ^n usant des voies navigables intérieures, dos flottilles de sous-marins devaient se rassembler dans los ports-du Canal. Un tout petit noint laissé dans 'obscurité était la façon dont on traverserait le Canal pour subjuguer l'Angleterre. Mais on attendait des dirigeables, des sous-•varins et dés- mines nce coopération pour a traversée do l'étroit canal. ' Ce tj'ès joli plan ne prévoyait pas-qae le France poursuivrait la lutte, commo elle en manifeste l'intention avec uno indomptable énergie, et'qne 1870 nG se répéterait pas facilement. II no prévoyait pas que la Russie aurait manifeste une puissance militaire si formidable ni qu'elle aurait commencé ses opérations si promptement. Dans ses prévisions, l'Angleterre ne devait pas recruter le nouvatàcs années ni contraire de nouvei-'<>s flottes ; et si los armées a.Ii!«mandes traversaient le détroit do Douces sous la protection de leurs oanons de 16 pouoes, cefe de\*art nous convenir très bien et répondre livres tout, à tout, ce que nou3 pourrions d<mrer I Les Allemands ont certains talents qu'il nous faut reoonna-ître et parmi lesqueiîs figu ro l'heureuse inspiration de préparer la guerre avant qu'elle commenco au lieu d'^* sau-<z,':T après, comme nous faisons. Mais le défaut de ces Allemands est qu'ils préparent leur-plans avec une précision si méticuleuse que d quelque chose d'imprévu, arrive toute* Jours ooinbiliaisons sont bouleversées. Quoi qu'il arrive à l'ouest du Continent nous et la Russie nous poursuivrons la lutte, au be<=oin durant vingt ans, parce que nous 'io voulons pas ôtre germanisés ni foulés soua .e talon prussien. Nous savons oe qui so passe en Allemagne. Les usines y sont silencieuses, les fourneaux refroidis. Les navires allemands sont couchée par centaines, in actifs, le long des quais déserts. L'industrie allemande chez elle et ailleurs, est stérilisée. Il y a peu de trava.illieum mâles dans les champs. Nous prévoyons que cetto situation durera non pas dix mois ou ;:n an, selon les calculs allemands, mais tout juste le temps que prendra l'Allemagne à restituer tout territoire qu'elle pourrait avoir oris, avec une ample compensation pour toui es bouleversements et tous les dommage», dont eHe aura été la cau^e. Ceci n'est plus tout à fait la conception allemande, mais il so trouve que c'est la nôtre Et aucuno des victoires que l'Allemagne pourrait remporter eii France n'apportera la plus é^èro modification ni à la résolution de le Russie ni à la nôtre. Procédés allemands Protestation de l'IÎn.varsité Nationale d'Irlande Londres, 3 septembro. — Le Sénat de l'Université^ nationale d'Irlande a voté hier l'ordre du jour suivant: a Lo Sénat do l'Université nationale d*Ir-1-ando offre à l'iliustre université de Louvain ;cs sentiments do profonde sympathie à l'occasion de la calamité qui l'a frappée — calamité sans pareille dans l'histoire depuis la destruction do la bibliothèque dAlexandno. » Si un pareil exemple s'introduisait dans les méthodes de la guerre, nous pouvons nous attendre à voir les monuments et les résultats Jo la. civilisation détruits par l'ignorance eu armes. » C'est pourquoi nous en appelons aux universités de tontes les nations pour qn'elles s'unissent dam? une protestation contre un ?cte aussi désastreux jiour les progrès de l'humanité. » „ Wilhelm Friedrich Heinrich „ A Namur. l'autre jour, un ouvrier &e présenta à l'hôtel de ville occupé par les sacs à bière allemands pour y faire la déclaration de la naissanco d'un fils. II avait évidemment choisi pour sou enfant des noms bien gaulois. Mais lo chef de bureau (?) prussien préposé là. l'état-civil ne l'entendit pas de cette oro lle et il força le malheureux Belge à donner à son dernier né les noms de • Wilhelm, Frie-rich, Hoinrich ». Lo malheureux gosso restera enregistré de oetvo façon... jusqu'au jour prochain où le« \ilemands ayant été honteuseanent chasséa lo uotro pavs, le brave ouvrier pourra donner [à son fils d'autres noms que ceux de bandite, de volenrs, d'incendiaires et d'assassins l Les hauts faits russes Le général Semenkampf décoré tPétrogiade, 4 septembre. — Le Tzar a conféré au général Semenkampf l'ordre de Sahit-Vladimir avec glaives pour faite de bravoure. Lûyalisii'âûx Indes^ Une a:de princière Le Ma3iaradjah de Mysore a offert au gouvernement un don do cinquante lakh-rounies, oit huit millions de francs environ, pour ja collaboration <îes troupes indiennes dans la guerre actuelle. T^e vice-roi des Indes a accepté. Le Maharadjah, a do plus, mis ses pro» i pres troupee à la disposition des Anglais,

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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