La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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15 oktober 1915
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s.n. 1915, 15 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b27pn8z95p/
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" LA MÉTROPOLE," the influential Belgian news-paper now enjoying the hospitality of ÎT1ie Sfan&art, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Thro'ugh its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. —_ ' m VENDREDI 15 OCTOBRE 1915. N°- 28S. LA GRANDE GUERRE. £S TROUPES ALLIEES EN MACEDOINE. -LA RESISTANCE SERBE.—ECHEC A LA BULGARIE.—LA RUSSIE BOUGE.— GRANDE ATTAQUE ANGLAISE A YPKH.S.— AUTOUR DE DVINSK—UNE FLOTILLE DE ZEPPELINS SUR L'ANGLETERRE.—169 VICTIMES.— LA DEFENSE.—ON DEMANDE DES REPRESAILLES.H y a relativement peu de nouvelles des jilkans aujourd'hui. Une dépêche d'Athènes anoncê que les premiers détachements des poupes expéditionnaires alliées sont arrivées i Macédoine, et qu'elles ont été reçues avec i enthousiasme indescriptible. Les Serbes défendent vigoureusement but les deux nts. Il appert des termes mêmes des com-uniqués allemalid et autrichien que les agres-urs sont arrêtés devant les hauteurs situées ix confins de Semendria et de Belgrade, ou, tout le moins, qu'ils ne progressent plus j'avec de très grandes difficultés. Un détail itéressant indique combien la préparation iilitaire de nos vaillants alliés est complète: 5 troupes serbes sont munis de masques projeteurs contre les gaz que les Austro-Alle-îands se sont empressés d'employer, escomp-mt sans doute une répétition de la surprise i'Ypres; on pense comment ils ont été reçus. D'autre part, une attaque bulgare près de i'rania aurait été repoussée avec d'énorhies •ertes, estimées à un régiment, et Sofia elle-iiéme doit avouer que, sur d'autres points, e; Serbes ont passé la frontière de leurs pro-»re initiative. Elle ajoute évidemment que etirs attaques ont été repoussées, mais 011 sait ie qu'il faut en croire! Les Serbes sont bien préparés et pour peu que le secours qu'ils iltendent leur arrive à temps, on peut peut-être prévoir des développements imprévus de ji situation. Il n'y a encore aucune nouvelle sûre de la participation italienne, mais on annonce que Y Russie a demandé à la Roumanie la faveur ie pouvoir envoyer des troupes contre la Bulgarie à travers une petite partie de son territoire. et la vigueur de la participation francise et anglaise à la nouvelle guerre balkanique ne fait aucun doute, malgré l'opposition ie M. Delcassé, dont la démission doit être 1 tribuée à des divergences de vues avec M. fiviani à ce sujet. Le vote de confiance que i Parlement a accordé à ce dernier, avec une très forte majorité, prouve d'ailleurs que le rœu du peuple français est de se défendre ^ontre les puissances centrales sur n'importe iuel front et de n'abandonner à aucun prix la onquête de Constantinople. Les nouvelles du front occidental nous montent du resté que ces préoccupations ne sont lallement incompatibles avec la volonté de ibérer au plus tôt le nord de la Fiance et la lelgique. Le communiqué français est assez ncolore et 11e parle pour ainsi dire que de iolents duels d'artillerie, mais Berlin nous nnonce une grosse attaque d'infanterie an-laise sur presque tout le front Ypres-Loos, ntreprise avec la coopération des monitors sur \ côte belge et de l'artillerie lourde, sous le ouvert de nuages de fumée et de gaz. Les llemands ajoutent—évidemment—que l'at-ique fut repoussée, mais nous attendrons, 'est-ce pas, le communiqué du maréchal rench avant d'y croire. Berlin parle aussi e nombreuses attaques françaises. On voit ue la lutte continue d'arraché pied, et que nos mis anglais préparent peut-être un mouvé-lent important. Ni trêve ni répit, voilà tou-lurs le mot d'ordre, et il est des plus encou-igeants.Les Allemands font toujours de gros et coû-ux efforts autour de Dvinsk, surtout au nord ■ la ville, mais le dernier communiqué de Pé-ograde nous donne la certitude qu'ils n'arri-=ront, pas à leur but. Lentement, niais sûrement, la ligne russe avance et l'hiver verra irement son triomphe définitif. Pour la vingt-troisième fois depuis l'ouver-jre des hostilités, une fiotille de Zeppelins Bt venu accomplir mercredi soir sur le sol nglais son œuvre de mort et de dévastation, irâce à la longueur des nuits, ces engins euvent maintenant parvenir plus tôt à des-ination, séjourner plus longtemps, si les cir-onstances s'y prêtent, au dessus du territoire asulaire et par conséquent pénétrer plus loin ans l'intérieur. Ils se pressent donc de rofiter des derniers beaux jours automnaux *>ur se livrer à leurs futiles exploits et uoiqu'il s'explique mal pourquoi ils aient lissé passer toute la fin du mois de septembre ans se risquer au dessus de la mer du Nord le dernier raid, sur la côte de Kent, est du 3 septembre et la dernière attaque de Londres u 8), on peut s'attendre pour les prochains miis à une recrudescence de Schrecklich-eit." D'après les communiqués officiels les Zeps " de mercredi soir, qui ont passé au essus d'une partie de la zone métropolitaine, nt fait 169 victimes, à savoir 9 femmes, 5 nfants et 41 hommes tués (dont 14 soldats) 1114 blessés. Aucun bâtiment public n'a été niché par les bombes incendiaires et explores, et les quelques incendies allumés ont lit peu de dégâts et ont été promptement îaîtrisés. Ce raid, qui porte le nombre total es victimes des Zeppelins à 638, dont 179 îorts, ne sera pas de nature à exciter la îoindre frayeur. Certains journaux anglais, ependant, expriment le regret que le Zeppe-in, malgré tous les préparatifs faits pour le ecevoir et la nçmination d'un nouveau chef e l&^défense aérienne de Londres, n'ait été, i abattu, ni même touché, et ils rapprochent c fait du raid d'un Zeppeiin dirigé apparem-lent contre Paris, mercredi soir, et qui a été rrêté à Château-Thierry, à quatre-vingts kilomètres de la capitale française. Seulement es aéroplanes lancés à la poursuite des aéro-tats a pu en poursuivre un, mais il n'a pu î rattraper " avant qu'il se perdît dans le rouillard " (?). Quoiqu'il en soit, une partie de l'opinion nglaise est d'avis que le seul bon moyen de aire cesser ces attentats est d'exercer de igoureuses représailles sur les villes allemandes. et une nombreuse assemblée, com->osée surtout de représentants du monde commercial, a voté hier un énergique ordre du pur à cette fin. En attendant, il est question de supprimer outes les représentations nocturnes dans les LA NEUTRALITE BELGE. La légation de Belgique à La Haye communique la note suivante:— Dans son numéro du 25 août 191o, le "'Basler Anzeiger " a publié la note suivante-/— " De source sérieuse il nous est communiqué l'incident très intéressant et très caractéristique suivant: 'Au consulat hollandais d'une grande ville suisse s'est présenté un homme revenu de France et qui, désirant se rendre en Belgique, sollicitait un passeport néerlandais. 11 lut évidemment vite prouvé que le requérant n'était pas Néerlandais, mais Belge. Parmi les documents présentés aux fins d'identification se trouvait par hasard une petite brochure destinée, d'après son titre, aux soldats ( belges. Elle contenait le croquis des diffèrent, ' uniformes français et portait la mention: "Nos Alliés" et comme date d'édition: "Juillet1 1914." L'histoire est absolument certaine et les personnes qui nous l'affirment sont prêtes à en garantir l'authenticité de leurs noms.' " Le Bureau Wolff reprit l'information et la transmit à tous les journaux d'Allemagne, d'Autriche-Hongrie et des pays neutres. La presse néerlandaise en parla dès le 27 août. Le " Basler Anzeiger" cependant fut obligé de publier, peu de jours après, la rectification suivante :— " Au sujet de la note publiée par nous, sous ce titre: 'A propos de la neutralité belge' on nous communique en guise d'information que les uniformes français représentés dans le manuel en question, ont été signalés aux soldats belges uniquement pendant l'instruction comme étant ceux de leurs alliés, mais que le manuel lui-même ne portait pas l'inscription: 'No? Alliés.' Pour le reste, tous les autres détails, surtout la date (mi-juillet 1914), ont été récemment confirmés." De plus, le " Basler Anzeiger" fut obligé de publier, le 7 septembre, à la suite d'une intervention directe du consulat néerlandais mis en cause, le démenti suivant:— " Dans nos numéros du 29 août et du 2 septembre, nous avons rapporté comment un Belge s'était présenté au consulat hollandais et avons affirmé qu'entre autres papiers ce Belge avait exhibé une brochure avec des uniformes français; il aurait prétendu que ces figures lui avaient été désignées en juillet 1914 comme étant les uniformes de 'Nos Alliés.' " Comme l'affaire donne lieu à toutes sortes de considérations, le consulat néerlandais nous fait remarquer qu'il n'attache aucune importance au récit de ce Belge qui voulait s'attribuer d'abord une autre nationalité et ne faisait donc pas grand cas de la vérité. Il a été prêté erronément et progressivement à'cette histoire —qui est une exemple de la naissance de bruits sans fondement—une importance qu'elle ne mérite évidemment pas." LE CANON LOURD. On mande de Milan à la Gazette de Lausanne " :— Dans les milieux militaires italiens on attribue les victoires françaises on premier lieu à l'action très efficace de l'artillerie lourde, enrichie d'un nouveau type d'obusier sorti des fonderies du Creusot. Cet obusier n'a pas une portée extraordinaire, elle ne dépasse guère les 8 à 9 km. Son projectile n'est pas bien long, mais il tombe presque verticalement sur les œuvres qu'il doit frapper et il est doué d'un explosif d'une puissance inconnue jusqu'ici, ce qui lui donne une force de pénétration dans le terrain exceptionnellement élevée.Les Allemands ont approfondi leurs tranchées et se sont mis sous terre à l'abri des projectiles des artilleries lourdes. Les Français ont inventé le projectile qui les atteint dans leurs cachettes. Ils ont mis le temps qu'il fallait pour préparer le nouvel engin et maintenant un nouveau facteur,très important vient exercer son action sur le iront occidental. " ..... La guerre actuelle prouve que la doctrine d'après laquelle le-canon de campagne 7o était la meilleure solution et pouvait suffire à lui seul pour mener avec sucfcès une grande guerre, ne répond pas à la réalité. La première guerre des Balkans semblait avoir confirmé cette doctrine et avait engagé la France et l'Italie à porter tous leurs efforts sur le perfectionnement de l'artillerie de campagne. La pratique des tranchées avec fils de barbelés sur une échelle plus vaste qu'on ne l'avait pu prévoir, a bouleversé les conceptions qu'on s'était faites après la guerre de 1913. L'artillerie lourde est devenue une nécessité absolue. Il a fallu l'improviser en grande partie, mais l'improvisation est maintenant un fait accompli. JOURNAUX DE TRANCHEES. Trois nouveaux confrères des tranchées nous ont envoyé leurs premiers numéros: Le 120 "court"; le Mythe Railleur de la 28e brigade et l'Echo du 9-4 (illustré avec verve). Le 120 " court " est le journal d'un jeune et brillant bataillon de chasseurs qui, à peiné constitué, a trouvé moyen, par sa vaillance et ses succès, de se faire citer à l'ordre d'une armée. Le 120 "court" est né " un matin de juillet, sur les crêtes des Vosges, par un soleil éblouissant d'espérance" et sa seule ambition " sera d'entetenir dans les rangs la gaieté et la bonne humeur, vertus du caractère français..." Alerte et spirituel, il a toutes sortes de joyeuses rubriques: des " marmitonneries," des " potins," des " mots pour sourire," même une " causerie enfantine," et des fables-expresses que M. Maurice 'Donnay ne désavouerait pas. On remarque dans son premier numéro un vigoreux portrait des poilus:— Qui viv'nt dans de grands trous sous terre: C'est leur façon de s'embusquer, Mais avec eux le ministère Peut faire de chics communiqués ! grands théâtres de Londres. Mais suivant une communication ultérieure les directeurs de théâtres ont décidé de continuer comme auparavant, sous réserve cPune décision des autorités. LES MASSACRES D'ARMENIE. LE CYNISME DE REVENTLOW. Nous avons déjà insisté sur la façon extraordinaire dont le principal organe catholique allemand considère l'ignoble boucherie que le nouveau Sultan rouge vient de perpétrer contre les catholiques arméniens.- Parce que l'Allemagne a pris la Turquie sous»sa protection, ce journal prend maintenant le parti des bourreaux contre les victimes, de la même façon qu'il insulta, l'automne dernier, aux prêtres et aux catholiques belges, dont ia patrie avait eu le malheur d'être envahie par les hordes d'outre-Rhin! Le "catholicisme " compris de cette façon est vraiment une belle chose! Mais la palme dans ce triste sujet, où le pangermanisme exacerbé et l'espèce d'aberration mentale qui paraissent avoir enlevé au peuple allemand tout- entier le moindre reste de bon sens, appartient au comte Ernst Reventlow qui, dans la " Deutsche Tagesze:-tung," vient de se livrer, à propos des massacres d'Arménie, à une "sortie" qui passe en brutalité et en cynisme tout ce que les plumes germaniques ont pu déverser de plus odieux depuis le commencement de la guerre. Le comte Reventlow commence par tourner en ridicule l'idée que les Anglais,«et même les Américains, puissent s'occuper des "affaires intérieures" d'une Puissance dans les actes de laquelle ils n'ont " aucun droit d'intervenir." Les Etats-Unis, dit-il, peuvent la menacer d'une interruption des relations diplomatiques, mais cela n'émouvra nullement la Sublime Porte.' Si la Turquie est d'avis qu'en vue d'écraser l'agitation arménienne et d'empêcher son retour, chaque moyen et tous les moyens sont, nécessaires, elle n'est coupable, ni de meurtre, ni d'atrocité, et elle ne fait que prendre les mesures qui, dan.- son opinion, sont justifiables et nécessaires, d'autant plus justifiables et nécessaires que la Turquie se bat en ce moment pour la conservation de son existence contre de nombreux ennemis. Ce serait demander trop à la Turquie que d'exiger d'elle qu'elle nourrisse sur son sein un ennemi intérieur, simplement parce que cela pourrait être agréable aux Américains et aux Anglais. Le temps est passé où lés grandes Puissances pourraient intervenir à leur guise en Turquie. Dès que l'Empire allemand prend l'attitude que les affaires arméniennes sont un élément intérieur de son alliée turque, et qui concerne la Turquie seule, personne' n'a le droit de s'occuper de ce que la Turquie fait de ses Arméniens révolutionnaires et avides de sang (sic). Il est même extraordinaire que dans les circonstances présentes, il se trouve des journaux allemands qui s'abaissent à expliquer l'action de la Turquie, ou à défendre des consuls allemands contre des attaques calomniatrices. C'est une erreur politique de prêter la moindre attention à ces attaques. Nous, allemands, nous ne devons compte de nos actes, ni à nos ennemis, ni aux neutres. Si nous nous engageons dans cette voie, nous serons obligés a y persévérer. Nous ne nous laisserons, certainement pas engager à discuter avec la presse anglaise et américaine des questions qui ne concernent que la Turquie. En agir ainsi serait, ^faire le jeu de l'ennemi et semêr la discorde entre l'Allemagne et la Turquie. Il est absolument indifférent à l'Allemagne, ajoute le comte Reventlow, qu'un noble lord (Lord Bryce, le célèbre légiste, ancien ambassadeur de Grande-Bretagne à Washington), ait pu déclarer que quatre-vingt mille Arméniens ont été envoyés à la boucherie. Personne ne se fait de soucis en Allemagne parce qu'une nouvelle-charretée d'atrocités lui est imputée. La place de l'Empire allemand et de tout. Allemand en particulier est aux côtés de leur alliée turque, et cela sans restriction aucune. Ainsi parle le comte Reventlow, pangerma-niste influent, et son language n'est pas pour nous étonner. Il nous étonnerait encore moins qu'il ne fut approuvé par tous les Allemands dignes de ce nom, y compris ceux qui tiennent toujours le large en Angleterre et qui sont toujours autorisés à élever vers leur Vieux Dieu allemand, en langue allemande, dans les églises allemandes de Londres, de ferventes et publiques prières pour le bonheur d'un Kaiser bourreau, pour le succès des bandes d'assassins et de voleurs qui ont écrasé et dilapidé la Belgique, et pour le bien être du sultan rouge ! Les déclarations du comte Reventlow sont en effet essentiellement pangermanistes. Elles excusent—que disons-nous—elles justifient les pires horreurs par l'argument irrésistible de la " nécessité " et de la " lutte pour l'existence." En dehors de cela—comme chez les bêtes—il n'y a que la loi du plus fort qui compte. Le comte Reventlow fait en outre un pied de nez aux "neutres" et on pourrait peut-être l'en excuser, puisque lesdits "neutres" sont prêts, pour rester " neutres," à avaler tous les camouflets et toutes les injures—du moins, leurs gouvernements. L'homme de la " Tageszeitung " se trompe cependant s'il croit que l'Allemagne pourra éternellement échapper au verdict de l'opinion civilisée. Il en a déjà fait l'expérience dans l'aventure du "Lusitania," qui provoqua la retraite de son aimable ami Tirpitz. Il en verra d'autres encore! Quelle que soit la lâcheté des hommes, quelle que puisse être leur " fierté de ne pas se battre," le sang innocent injustement répandu ne coule jamais en vain. LE FLAMAND A MUNICH. BERNE, 7 octobre.—Afin de préparer l'assimilation par les Allemands des pays où l'on parle flamand, un cours vient d'être fondé à Munich.—(Havas.) — Les statues de la gare du Nord à Paris personnifiant les villes allemandes et autrichiennes n'ont plus de nom ! Les mots Berlin, Vienne, Cologne, Aix-la-Chapelle ont été barbouillés d'une couche de noir, — Suivant des dépêches de Budapest reçues par la " Tribuna," le gouvernement hongrois proteste ^contre l'attitude provocante des troupes allemandes qui ont occupé Temesvar, Versecz et le Banat tout entier, comme si elles étaient en territoire conquis. NOUVELLES DU PAYS. Les Allemands occupent quatre cents ouvriers à la construction d'un chemin de fer dans la vallée de la (Jeer. De nombreux Belges sont forcés par l'ennemi à participer à ce travail. Ils sont payés à raison de 40 centimes l'heure et un supplément leur est accordé en cas de travail de nuit. Seulement, les Boches Iraient ces malheureux en bons ! Lorsqu'une maison se trouve sur la route que le travail dirigé par les Boches doit suivre, on prévient l'occupant qu'il a une heure pour vider, les lieux. E*le malheureux n'est pas ; encore loin avec ses hardes qu'il voit les ; démolisseurs grimpés sur son toit, déjà à l'œuvre ! A Roclange-sur-Cieer, l'ennemi fait construire une gigantesque gare, quelque chose de kolossâl ! Récemment, une énorme machine est tombée de quinze mètres de hauteur, tuant plusieurs Boches. Elle est si profondément enfoncée dans le soi qu'on ne compte pasj. pouvoir la relever avant longtemps ! * # * Depuis quelques jours, des mesures draco- ! niennes sont prises contre les habitants de | Lokeren. Les maisons, les magasins et les i cafés doivent être fermés à cinq heures du j soir. Plus personne, après cette heure, 11e peut se promener dans les rues. La ville a été clôturée au moyen d'un réseau de fils de fer barbelés. Quels crimes ont donc commis les citoyens de Lokeren? Celui de ne pas vouloir travailler pour l'armée ennemie. C'est donc en tout et partout le même système, à Malines, à Luttre, à Sweveghem. Les Allemands se moquent des conventions de La Haye avec une impertinence sans pareille. Us n'en fonf qu'à leur guise. Us entendent faire travailler pour les besoins de leur armée une population qu'ils savent sans défense. Pour arriver à ce résultat, tous les moyens leur sont bons. Vont-ils essayer d'affamer Lokeren? Il y a des raisons de le croire. •# *• * Reproduction d'un " Avis" allemand concernant les réquisitions affiché à Anvers:— Sur l'ordre du gouverneur .général allemand en Belgique, un commissaire spécial va être envoyé à Anvers pour recueillir les -déclarations spéciales en vue de l'obtention d'indemnités pour les marchandises en masse réquisitionnées sur le territoire de la position fortifiée et prendre les mesures préparatoires à la décision en la matière. Tous les Belges habitant la position fortifiée et chez lesquels des marchandises ont été réquisitionnée? jusqu'au 30 septembre 1915 sont engagés à faire leurs déclarations verbalement ou par écrit au commissaire en question. Faute par l'intéressé de faire cette déclaration, l'examen de la demande sera remis jusqu'après la conclusion de la paix, et, dans ce cas, l'indemnisation se fera par le tïaité de paix. Les déclarations faites aux administrations communales, conformément à l'avis du .1 août dernier, ne devront pas être renouvelées. # * * U est arrivé dans une petite localité des environs d'Anvers trois cents petits chevaux russes avec des voitures, volés sur le front-oriental. Ces chevaux, pareils à de gros chiens, ont été vendus à raison de o0 marks pièce. Rein n'était plus curieux.que de voir circuler ces véhicules russes dans un village campinois. Il est arrivé églament des hussards de la mort qui prirent des airs terribles, croyant sans doute faire peur à la population. Mais 011 leur pouffait de rire au nez, tant ils étaient déplumés ! Pauvres héros. * # * Aux Etablissements Pieper de Liège on travaille à effectifs complets pour les besoins de l'armée allemande. La direction et l'administration belges ne peuvent en rien être incriminées. Un heul ingénieur s'est soumis, mais c'était un Boche. Les ouvriers sont en grande partie Allemands. Un officier a pris 'la direction de l'usine. * * * L autre jour, se présente devant un jugd~ de paix de Gand un ouvrier pauvrement vêtu qui travaille aux darses et demande la comparution de son locataire. --Vous voulez dire sous-locataire? observe le juge. — Non, mon locataire, car je suis proprié-, taire d'une petite maison, hypothéquée d'ailleurs au-delà de sa valeur. Les deux adversaires comparaissent et le juge, faisant état de la réelle misère du pro-prio, engage le locataire à payer un demi-loyer.Après bien des objections, le locataire accepte; mais... il avait une idée de derrière la tête. Au sortir de l'audience, il va dénoncer son propriétaire : un proprio ne peut évidemment travailler aux darses. Aussi bien signifie-t-on à l'exoloiteur du pauv' peup' que l'accès des chantiers lui est dorénavant interdit. Et voilà le proprio plus littéralement sur le pavé que son locataire, qui savoure sa engeance en faisant la nique à l'autre. Charmant, n'est-ce pas?... Devant le même ^magistrat, une propriétaire de même espèce faisait remarquer à la femme de son locataire qu'elle était bien plus dans le besoin que ce dernier. — Cela, je le sais bien, répondit la femme, aussi ne voudrais-je pas changer mon sort avec le vôtre ! Sans commentaires ! Le gouvernement allemand fait savoir que les frais de transport des marchandises dont la. place est trop considérable seront frappés d'une augmentation de 50 pour cent. Sont passibles de cette augmentation: les fûts et tous les récipients en bois, les ballons en verre et en argile, les voitures et véhicules de toute espèce, les caisses de voitures, les vanneries, les meubles en bois courbé, les chaises, les plantes non réunies en paquets. M. Ernest Solvay, le grand philanthrope qui a déjà donné plus de trente millions aux Belges nécessiteux, M. Charles Lefebure, qui accompagna souvent le roi Albert dans ses voyages, et M. Edouard Wiener, autorisés par les Allemands à se rendre en Suisse pour i quelques temps, sont rentrés à Bruxelles. LES ALLEMANDS ET LA LEGATION DES ETATS-UNIS A BRUXELLES. M. Gérard Harry écrit dans le " Petit Journal " :— Dans son numéro du 15. septembre dernier, le " New-York Herald" publiait une information de son correspondant au Havre, selon laquelle l'autorité allemande en Belgique interceptait des lettres adressées de telle ou telle province du royaume à la légation des Etats-Unis de Bruxelles. Bien que le mépris des Teutons pour les traités, les traditions, les usages internationaux n'eût pas connu, jusque-là, de limite, j'hésitais pour ma part à admettre, sans contrôle, que ces contempteurs du droit eussent poussé l'audace jusqu'à vioiér ie secret de la correspondance destinée aux représentants d'une grande puissance neutre. Or, le résultat presque inespéré d'une enquête à laquelle je me suis livré me permet, non seulement de confirmer les dires du "Herald," mais de les appuyer de la preuve la plus accablante que l'on puisse produire.En un mot, j'ai, sous les yeux, au moment où j'écris, une missive adressée au secrétaire de la légation américaine, à Bruxelles*, et qui a été ouverte et détournée dé sa destination par les Allemands, de leur propre aveu. Elle émane d'une dame L..., jeune mère de famille, que les circonstances ont isolée en Belgique, loin de ses parents, actuellement en France (on'comprendra pourquoi je m'abstiens de préciser davantage). Profondément inquiète du sort des siens dont elle n'avait pu recevoir de nouvelles depuis le début de la guerre, Mme L... s'avisa d'écrire à la.légation des Etats-Unis ù Bruxelles pour la prier de s'entremettre et de faire savoir à ses parents son angoisse et son vif désir d'aller les rejoindre en France avec ses petits enfants. Sa lettre n'alla pas plus loin que Namur. Là. elle fut ouverte par les Allemands, lue par eux, traversée par eux de ce mot au crayon rouge: "Non! " surchargée par eux du cachet de leur cabinet noir dan» la forme que je reproduis ici :— Post Ueberwachungsstelle, Namur, et renvoyée immédiatement par eux, dans cet état, à son expéditrice. Par quels moyens et quels chemins est parvenu jusqu'à moi cet indiscutable témoignage des attentats aile- 'j mands à la correspondance d'un diplomate neutre? C'est là un détail qUi doit rester secret,, sauf pour l'autorité à laquelle j'aurai remis, au moment où paraîtront ces lignes, la pièce à conviction dont il s'agit. U va sans dire qu'en interceptant le courrier d'un ministre de puissance neutre, les Teutons commettent un acte infiniment moins terrible en ses conséquences que le torpillage du " Lusitania," mais, en droit, c'est une injure aussi grave, peut-être plus grave', et qui sans doute, n'en restera pas là. La violation et l'interception des lettres destinées à la'légation des Etats-Unis à Bruxelles, est-elle systématique et quotidienne ou bien le cas que je signale plus haut eonstitue-t-il une exception? La première hypothèse est- la plus vraisemblable. Si malgré les difficultés de communication entre la Belgique occupée et l'extérieur, et en dépit de la rigoureuse répression exercée par les Allemands contre quiconque transporte des écrits en dehors du territoire envahi, on a., pu faire arriver jusqu'à nous un échantillon de missive violée, ■bien que destinée à un membre du corps diplomatique, c'est que pareille manifestation de mépris pour les prérogatives des représentants des Etats étrangers est fréquente, peut-être constante. Mais lors même que cet'ont-rage au droit n'aurait été . commis qu'une fois, il n'en constituerait pa3 moins Un inqualifiable attentat aux intérêts et à la dignité des Etats-Unis. Même sur un territoire militairement envahi et occupé, la personne du représentant d'un pays non belligérant jouit~du bénéfice de. l'exterritorialité; elle est sacrée et toT-it'4^ qui lui appartient ou lui est destiné, est1 sacré au; même titre. Qu'on imagine les sbires de n'importe quelle tierce puissance décachetant et arrêtant la correspondance d'un ambassadeur du Kaiser—quel immédiat casus belli, quelle explosion de tonnerre sur le monde ! Or, dans le cas qui nous occupe, l'affaire s'aggrave de deux circonstances spéciales que voici : lo. le représentant des Etats-Unis à Bruxelles avait droit à des égards exceptionnels de la part des Teutons, puisque, au début de la guerre, il avait été chargé de la protection de leurs nationaux et intérêts en Belgique, et s'était acquitté scrupuleusement de cette mission; 2o. l'affront que lui a fait, à lui et à son gouvernement, l'autorité allemande en interceptant une lettre à lui adressée, a été public et particulièrement sanglant puisque, une fois décachetée, la missive dont il s'agit a été cyniquement souillée du cachet du cabinet noir (Post Ueberwachungsstelle) et renvoyée à l'expéditrice avec l'insolent—Non!—par quoi la police boche, à l'insu du ministre des Etats-Unis, se substituait à lui pour répondre à une requête qu'elle avait empêchée de parvenir jusqu'en ses mains. En d'autres termes, l'autorité boche, non contente de soustraire une communication destinée à la légation d'un grand pays neutre, s'en est vantée devant une tierce personne; elle a pris celle-ci à témoin de l'injure qu'elle faisait au représentant de la république des Etats-Unis, en foulant aux pieds une des principales immunités du coçps diplomatique. r ni?M a vr t~i tt nu c nn^ratcdo t~» a xi o LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges flésirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par la gouvernment britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois a conférer, surtout dans le industries agricoles et du génie civil. Des offres de servi. 3 doivent être faites à la Bourse du Travail la plu. proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résident à Londres, à 1a Bourse du Travail à Aldwych Skating Rink. LA BfcLGlQUE KllONNAîbbAN 1 L. LE GOUVERNEMENT BELGE ET LA VILLE DU HAVRE. LE HAVRE, 13 octobre—Le 13 octobre étant l'anniversaire de l'arrivée du gouvernement .belge au Havre, MM. Van de Vyvere, ministre des finances, et Hubert, ministre de l'industrie et des travaux publics, sont allés rendre visite au maire du Havre et lui ont exprimé les sentiments de reconnaissance du gouvernement belge, pour la réception qui lui a été faite par la population du Havre. Le maire répondit, remercia les ministres et les assura de l'ardent désir dés Français de voir sous peu la Belgique restaurée dans sa pleine souveraineté.—Reuter. UN SERVICE FUNEBRE POUR NOS HEROS. S. G. Mgr. Dewachter, évêque auxiliaire du cardinal Mercier, chantera le 3 novembre, à ,11 heures du matin, une messe solennelle de Requiem en la cathédrale St.-Georges, "St.-Geo'/ge's-road, S.E., pour le repos de l'âme des soldats belges morts au champ d'honneur. ECHOS. A la Belgica. La société " Belgica " organise pour le lundi prochain 20 octobre, à 3 heures, une assemblée générale qui se tiendra au local de Hanover-square.Au cours de cette réunion M. Emile Royer, député, prendra la parole et prendra comme •sujet: "Les Social Démocrates Allemands et la Belgique." Theatre Français. Des représentations organisées sous la direction de Mlle Emilie Lindey auront lieu, à partir de lundi prochain, au Royal Court Theatre, Sloane-square, S.W. Une troupe de tout premier ordre interprêtera les chefs d'œuvre du répertoire en vue de venir en aide aux œuvres de charité conséquentes de la guerre. Notons à l'affiche de la première représentation : " Patachon " comédie en quatre actes de Maurice Hennequin et Maurice Duquesnel. Leurs altesses royales les princesses Christian de Schleswig-Holstein et Henri de Battenberg, Son Altesse Royale la princesse Marie-Louise de Schleswig-Holstein et M. Paul Lambotte, directeur des beaux arts de Belgique, ont pris c^s représentations sous leur liaut patronage. LE FRONT ORIENTAL ALLEMAND. PETROGRAD, 12 octobre. Résumant les opérations de la guerre, 1' " Invalide Russe," organe militaire, dit que la reprise des hostilités contre la Serbie port la longueur du front allemand à 2200 verstes, soit 2350 kilomètres. Le même journal constate qu'après les énormes efforts accomplis durant tout l'été et qui ont épuisé sérieusement les forces des armées allemandes, l'ennemi n'a abouti qu'à un résultat contraire à celui qu'il cherchait; au lieu d'encercler et de détruire les armées russes, il les a amenées à se concentrer d'une façon formidable, et vil se trouve, lui-même, rivé à ces armées. L' " Invalide .Russe " annonce, entre autres choses, que les Allemands ont pèrdu 250,000 hommes à Vilnâ; efa'Cfrafty. LA CRAINTE DES DECEPTIONS EN ALLEMAGNE. AMSTERDAM. 12 octobre. , Selqn.les.journaux d'Amsterdam, la " Korre-spondenz;" organe.de parti national libéral allemand, publie une déclaration sensationnelle dans laquelle elle reproche au gouvernement de ne pas permettre la discussion publique des intentions de l'Allemagne dans cette guerre, et avertit l'Allemagne de ne pas caresser de trop grandes espérances. Les Allemands, au dire du manifeste, discutent les objectifs de la guerre de points de vue tout à fait illusoires; ils ont l'air d'oublier les réalités de la guerre. Il est à craindre qu'une telle méthode fasse naître des espérances qui seront déçues par les résultats du conflit et qui produiront dans lé peuple allemand une profonde amertume. La " Korrespondenz " est le journal qui commença la campagne pour l'annexion immédiate de la Belgique, de la Pologne et des territoires occupés de la France et de la Russie, il y a quelques mois. — Au cours d'une promenade dans une forêt dans les environs de sa capitale, le roi de Saxe ayant rencontré deux prisonniers russes qui s'étaient échappés d'un camp de concentration et les ayant fait arrêter, la presse allemande annonce triomphalement que le roi de Saxe a fait prisonniers, de ses propres mains, deux soldats russes! ANiNUNUtà. 9 ponce la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p. VVIS A NOS LECTEURS.—Nous serions reconnaissants envers ceux de ncs lecteurs qui pourraient, r.ous céd«r un no d.i "Standard," du 6 eepterabre dernier. L'adresser à la direction de la " Métropole. ' T^ÔMÏB -VILA1N X r n l ~ ( H ËR< H F, FILLE \ y QUARTIER BELt; TR ANQUILLE. TRES PROPRE BONNE VOLONTE ECRIRE OU SE PRESENTER TOUS LES JOURS: 1, OLD PL A CELA NE, RICHMOND, A 1-1 HEURES. . •y^ENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers 1J (rue Quollin) copulations tons K- jours d- 2.50 » 6 heures. Oxîoîd-Rtr-ct. -551. Têici.hone 2732, -Mayfair. DUTOIT, BOX 021 LA HAYE, HOLLANDE, Courrier Kraii. o Be!g<\ SERVICE GRATUIT pour SOLDATS AU I RONT. Transports râleur?, vêlements, en et hors Belgique. Joindre coupon réponse. Hautes rétéreflces. /" •< ARDE-couclies belge, diplômée, meilleures \ 7T réiérepccs. demande ptace, libre le 15 norembre.— Adresse. < . L.. 78. Or.slo'J.-gafdrns. South Kensirgton. S.w. NOUS mettons \ivement nos compatriotes ea garde contre certaines a,:encos de placement d'employés, qui ne Tisent qui leur escroquer de l'argent. Ne versez de cautionnement ou do garantie qu'avec les rélérences les plu» seneusos. MOTOR MATTERS. I>T(T OF XEW DUTIES ON our home firnis busj upon war work, The pre- and the extremists to consider, which is very these ycars without paying duty The imposi- i T"rminRTT 17 A «cnfir i TinV IVIl following places, namelv:—Malvei-n-roàd, Kil- servation oî the duty in this instance wouid aptly illustrated by the motor industry. After tion of a duty on our side eannot, therefore, AVAlUtolLii. ASSUtlA11UJN AJ>L) burn: Bishop's-ro.-id, Bayswatci 1 have either afféeted econoniy or raised the war there is certain to be a great amount be translatée! into an unfriendly art on ™r MOTOR UNION. h™ '^"toad." i' "••• 'wiahain revenue; hence it is surprising that the of uncmplovment, which must bc provided for part by our Allies - and nothin^ could tend 1° — High-street; tbrough Sldeup; Kitliam road: IMot- ! --- —»-i --—-i — i-: .1 j. o *ii i.- ... ~ ^ ,

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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