La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 24 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p26pz52p2p/
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The NewspapT ftor BelgJ*»» LA MÉTROPOLE loNE PENNY l_ CIIQ CEITtUt Kidb; vuf oui Kfi'li: mx c*rri*K PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES B«re»«x : 43, CKaacery Lune, W.C.2 — Téléphoné : Holkorn 212. f 3 mois 9 «hi Abonnements : -J 6 mois 17 *h, [ 1 (an 32 shi [25ANNEE MERCREDI 24 JUILLET 1918 Registered at the G. P. O-as a Newspaper. No. 205 LA GRANDE GUERRE Français traversent la Marne (Nouvelle retraite allemande ? Rrkmks%«v1 ornent de Mannheim liUUlMUl Mardi midi. iournée de lundi a de nouveau été bonne es armes alliées sur le front de Champa-et quoique certains symptômes de sta-ion apparaissent dans quelques secteurs, œs de Foch ont encore réalisé d'im-its progrès, particulièrement dans la par-I du champ de bataille. gros, la situation s'établit comme suit. |'\isne et l'Ourcq, les événements m&r-un temps d'arrêt; entre l'Ourcq et la : l'armée franco-américaine du général ittes a complètement dégagé Château-v et repris possession de tout le cours Marne entre cette ville et Mont-St-Pere, nt ainsi sur une profondeur de près de ilomètres la tête du saillant allemand c contre Paris ; plus à l'Est, les Fran-e sont assurés les passages de la rivière moins deux points. Sur le flanc occiden-. Reims les Allemands ont réagi, mais anco-Italiens ont bien tenu et les An-ont gagné un peu de terrain. Enfin, a le Reims l'armée de Gouraud a réoccupé mble de ses anciennes positions entre la es et la Main de Massiges. Le nombre isonniers capturés depuis le début de la ■.offensive dépasse considérablement le e de 20.000 et celui des canons quatre aminons maintenant un peu en détail les iraents de lundi. Au nord de l'Ourcq il iplus eu d'actions d'infanterie, mais les lands paraissent avoir réussi à mettre en . dans ce secteur un grand nombre de bat-i, et le bombardement a été violent. Au leSoissons, les Français paraissent avoir jt la ligne de ceinture et sont établis dans le des chemins de fer Crouy-Amblény et :el-Berzy, c'est-à-dire à un kilomètre et en moyenne des faubourgs de la ville, le de dire que celle-ci est exposée à leur :t que sa possession constitue donc un tage très mince pour l'ennemi. itre Soissons et l'Ourcq la ligne française soit la route nationale de Château,Thier-oit le chemin de fer d'Oulchy jusqu'à Ro-t, où elle s'infléchit vers l'est. C'est sur-au sud de ce point que la lutte a été vive. Allemands s'occupent probablement de :ituer une ligne de défense sur les coteaux ouvrent Fère-en-Tardenois et ils ont donc [rand intérêt à retarder dans ce secteur ince des Alliés. Aussi y ont-ils déclanché ; la nuit de dimanche et dans la journée lardi six puissantes contre-attaques, prin-'ement à Grizolles et surtout à Bezu-St-nain où se trouve le pivot de l'avance al- aisces efforts n'ont pu arrêter les progrès armée Desgouttes, qui suit la direction gèle Château-Thierry-Fère des deux côtés de onne route, qui joint ces deux localités. Franco-Américains ont capturé le village )ieds (sur cette route, à neuf kilomètres Château-Thierry), dépassé les hauteurs Ses à l'est de La Croix et de Grizolles et lé du terrain au nord-est de Mont-St-!, où leur ligne rejoint la Marne. ntre la Marne et Reims l'ennemi a égale-it contre-attaqué en vain. Les Français lissent avoir repris le secteur anglais des idu Rov et Bois de Courton ; plus au nord roupes britanniques ont progressé, faisant prisonniers et capturant 40 mitrailleuses, ce front l'avance française, si elle pouvait centuer quelque peu et surtout menacer oute de Ville-en-Tardenois-Châtillon pro-Jerait presqu'automatiquement le retrait aillant allemand à Reuil-sur-Marne. Mais 1 aussi la raison, évidemment, pourquoi les pnands font des efforts désespérés afin (iter cette menaoe. Jsqu'à l'heure actuelle, cinquante-quatre fions allemandes ont été identifiées sur le mP de bataille dont vingt-et-une entre Îsno et la Marne, mais il est probable que 'ombre n'indique qu'une partie de celles °nt vu le feu dans les récentes opérations. P après des nouvelles officieuses, les Fran-Pi malgré une très forte opposition, ont prsé la Marne sous un feu violent à Chas-hameau situé à un kilomètre au nord de Pians, et qu'ils occupent, et au nord de fy où ils ont déjà construit un pont. Au I ^ la Marne, ils ont capturé 43 canons, |t six appartenant à elur propre artillerie, porte que le nombre total de bouches à feu Ns à l'ennemi depuis le début de la contre-Psive doit atteindre 450. p correspondants de guerre sur le front PWis télégraphient que de grands incendies observés dernière le front allemand au P de la Marne, ce qui indiquerait que l'en. détruit des munitions et des vivres accu-fs en vue d'une avance au sud de la Marne 'l11 il ne peut retirer vers le nord aussi ra<-prient qu'il le voudrait. Ce fait tendrait à montrer que le haut commandement allemand, fortement menacé sur les deux ailes de son front étroit, n'entend pas s'accrocher à la Marne, où une nouvelle rupture de ses lignes le menacerait d'enveloppement et qu'il effectuera une nouvelle retraite, probablement sur la ligne d'eau de la Vesle. Il est très probable que s^s contre-attaques vers Oulchy et au bois Courton ne sont que des actions destinées à contenir les Alliés et à permettre à Ludendorff de compléter ses préparatifs de retraite en bon ordre. Le dernier communiqué allemand est caractéristique à cet égard. Il considère comme un succès le fait d'avoir arrêté — sur certains points — l'avance alliée! De tels " succès " doivent plutôt sembler amers au peuple allemand auquel Hindenburg avait promis au printemps dernier la victoire décisive rapide. Les commentaires des journaux allemands ne sont pas moins instructifs. Le Vorwaerts déclare carrément que malgré toutes ses victoires, l'Allemagne lutte toujours contre la supériorité numérique et matérielle. Le général von Ardenne, dans je Berliner Tageblatt annonce crvptiquement que l'effet de la retraite allemande au nord de la Marne " se fera sentir bientôt " et la Gazette de Cologne dit : "Le but que le forcément de la Marne avait en vue a été atteint et il ne parut donc pas dangereux de se retirer localement pour éviter des pertes que ne paraissaient pas nécessaires ". Les Indépendants ont de nouveau effectué plusieurs raids heureux en Allemagne. Ils ont bombardé Mannheim et Deux-Ponts (Zwei-brùcken) et, ont provoqué à la poudrière de Rottweil un incendie visible à cent kilomètres de distance. La grève des munitionnistes anglais a été postponée en vue de la convocation d'une conférence générale. Le jour même où les Allemands étaient refoulés au nord de la Marne, le contre-torpilleur Marne de la flotte britannique coula un sous-marin allemand. ♦ Encore une victime des Boches Le juge Oliviers meurt des suites de son évasion Une triste nouvelle nous parvient : ie jug-e d'instruction Oliviers, qui avait quitté Bruxelles au début du mois de mai dernier vient de mourrir à l'hôpital militaire belge du Havre. Il avait passé la frontière belge en échappant aux balles allemandes, mais dans les marais où il fut contraint de passer plusieurs heures, il contracta une pleurésie. C'est aux suites de cette maladie qu'il vient de succomber. ♦ Un hommage du Paraguay à la Belgique Le président du Paraguay a dit au ministre de Belgique à Assomption, qui lui remettait, le 13 juillet 1918, sa lettre de créance : " Le martyre de la nation belge est le plus noble sacrifice fait aux principes de liberté et de justice. Le peuple et le gouvernement paraguayens ressentent une vive sympathie et une profonde admiration pour l'incomparable héroïsme de la nation belge. Nous faisons des vœux pour sa prompte restauration, pour la plénitude de sa liberté et de son indépendance, et pour le bonheur personnel du Roi-chevalier digne de son peuple." -♦ Le dessèchement du Zuyderzee Le Journal a analysé récemment le projet de dessèchement du Zuvderzée, Ce projet qui, avec juste raison, provoque un intérêt considérable en Hollande, vient de faire un grand pas. La loi du 14 juin l'autorisant vient, en effet, de paraître au Journal officiel. A cette occasion, toutes les maisons de La Have ont été pavoisées. ♦ Les usines de guerre allemandes Le manque d'ouvriers dans les usines de guerre allemandes se fait maintenant sentir d'une façon extraordinaire. Ce fait provient de l'incorporation, de plus en plus importante, de ces ouvriers aux armées. D'un autre côté, les femmes quittent les usines au printemps et en été pour retourner à la terre. Les autorités militaires s'occupent activement de recruter de nouveaux ouvriers qu'elles paveront un prix plus élevé. Le geste de M. Carton de Wiart M. Henry Carton de Wiart, ministre de la Justice, a tenu, au Centra1 Hall, samedi dernier, à parler en français et en flamand. Il a lu son discours flamand et nous ajouterons que la prononciation de M. Carton de Wiart n'était pas trof. mauvaise.Ce qu'il nous plaît de icunr ici, c'est l'effort accompli. Nul n'ignore, en effet, que M. Carton de Wiart n'est pys Flamand et qu'il n'essaie pas, dans un but de vain électoralisme, de faire croire qu'il connait la langue flamande. Il l'a déclaré, du reste, ajoutant au surplus et fort justement que celui qui fait ce qu'il peut, fait ce qu'il doit. Ah, si chacun de nous, en cette matière, faisait ce qu'il peut ! Quel bien énorme serait réalisé. Les Flamands sont si sensibles aux attenti"n*. Et celle-là qui consiste à les reconnaître, à ne pas les ignorer, à faire un effort pour communier avec eux dans leur langue, est toujours si favorablement accueillie qu'elle mérite qu'on s'en souvienne toujours.Un Wallon, qui ne sait qu'un peu de flamand, nous faisait l'aur-e tour cette observation qu'il avait noté toujours tant de gratitude et 'ant d'encouragement, chez ses frères flamands auxquels il adressait la parole dans ieur langue que chaque fois qu'il en nvait l'occasion il ne manquait pas de le faire encore, en n'omettant pas de faire remarquer qu'il était Wallon. Ils sont plus nombreux qu'on ne le pense, dans l'armée, dans les administrations, les Wallonsi qui, s'ils le voulaient un peu, pourraient suivre l'exemple du ministre de la Justice. Evidemment, cela ne résoudrait pas la question des langues, rniis oserait-on nier que cela apaiserait un peu l'âpreté du conflit, né surtout de il barrit;e dressée entre gens unis depuis toujours e' qui sont faits pour se comprendre et surtout se compléter et qui ne demandent pas 'mieux que de se rappi aeher Sans doute, il faudrait pour cela faire table rase de sottes préventions, de parti-pris. Mais les Flamands ne donnent-ils pas fréquemment l'exemple, eux qui, pour ne pas rester étrangers aux Wallons, apprennent le français? Chose curieuse et qui est vraie à propos du grief que nous ont fait des politiciens d'avoir placé notre pays a.ant 'es partis; nous faisons sur l'a.itel de ia Patrie le sacrifice suprême, le sacrifice de nos fils et nous ne saurions pas faire le sacrifice de misérables préventions? Espérons que le geste de M. Carton de Wiart sera suivi par toutes les gtns de bonne volonté et de bon sens. Ce sera la meilleure réponse à faire aux menées de division allemandes. Et qu'on veuille bien nous croire, cela ne menacera pas la Wallonie de flandri-cisation. Seulement an pas aura été fait par les Wallons vers leurs frères et c'est beaucoup. Là où ie cœur parle, la raison perd1 souvent ses droits. ♦ La question des langues La révision de la Constitution Le Courrier de l'armée (no. 593, 20 juillet 1918) annonce que le gouvernement vient de décider la création de deux commissions chargées respectivement des questions relatives aux langues usitées en Belgique, à la question du droit de suffrage et de la revision de la Constitution. Ces commissions seront composées de 21 membres dont les deux tiers seront nommées après la guerre parmi les personnalités restées en pays occupé pendant tout le temps des hostilités; l'autre tiers sera nommé incessamment par le gouvernement et formera la section préparatoire qui aura à réunir une documentation complète et à préparer des solutions sur lesquelles la Commission plénière aura à se prononcer le moment venu. ♦ La débilitation des ouvriers belges Triste constatation D'après des renseignements donnés par des Belges évadés, la verrerie de Jumet a essayé de rallumer un de ses fours pour occuper les ouvriers ; mais elle n'a pas réussi dans cette entreprise : les ouvriers, insuffisamment nourris, n'étant plus physiquement capables de bles de fournir l'effort nécessaire. LA FETE NATIONALE La revue "Be careful boy !„ Il n'aura pas été dit que nous aurons passé notre fête nationale sans revue patriotique ! Celle-ci avait cette fois comme cadre le coquet Royal Court Theatre de Sloa-ne Square et le défilé traditionnel des troupes avait été remplacé par celui des petits événements de la vie 'ie l'exil. La fête, qui avait été organisée avec un dévouement absolu par Mme Clément Philippe en faveur des œuvres du Congé du Soldat, de l'Indépendance helge, et des Petits enfants pauvres d'Anvers, patronnée par la Métropole, fut un succès très réel, qui se traduisit par des rappels très nombreux, allant aussi bien à l'auteur qu'à ses vaillants interprètes Les revues ont ceci de commun avec les peuples heureux, c'est qu'elles n'ont pas d'histoire et que par là même il est fort difficile de les raconter. C'est leur fantaisie même et leu: détachement des règles du théâtre qui en constituent le charme- A ce titre, Be careful Boy suit les traditions des meilleurs de nos revuistes. Le livret est d une agréable variété et les couplets lestement troussés, viennent évoquer avec une fine ironie et sans méchanceté les petits incidents de la vie des réfugiés, non sans exclure, par moments, une note sentimentale qui trouva un écho dans les acclamations de l'auditoire. Prenant comme point de départ l'arrivée à la gare de Waterloo de nos permissionnaires qui y sont attendus par des marraines, dont la grâce nous fait regretter d'avoir atteint l'âge, nous permettant l'extrême arrière. La revue nous promène tour à tour à Hyde Park et à Richmond pour nous conduire, après une série de scènes des mieux venues dans la capitale belge, à l'heure de la victoire. Les tableaux s'y succcèdent avec une variété divertissante et en un dialogue d'une joyeuse fantaisie. Citons parmi les scènes les plus applaudies, celle du pasteur, la complainte du chanteur belge, admirablement typée par M. Devillainnes ; celle de Kamiel, qui fit se tordre toute la salle; le vieux de 1830, où Crommelynck eut le don d'émouvoir le public; la traditionnelle scène dans la salle; les couplets de la "girl"; nos souverains à Londres; les strophes finement retroussées de l'étoile nouvelle, découverte par notre confrère De Roy; le tableau de l'Ecossais, etc. La revue Be careful Boy fut menée rondement par Mme Jane Dérivé, la plus grâcieuse des commères, chantant le couplet d'une voix des plus agréables et ayant comme compère M. Georges de Warfaaz, portant avec crânerie l'uniforme de nos poilus et brûlant littéralement les planches. Dans le rôle dte la "girl", Mme Goet-guebuer fit valoir la plus jolie voix qu se puisse entendre, au point que l'on regretta qu'elle n'eut plus à chanter; Mlle Reine Despret fut ravissante d'entrain en Marguerite et en vendeuse du "Flag Day"; Mlle Germaine fit une gracieuse apparition en canotière, et Mlle Ghislaine eut toute l'éloquence qui convient à une femme avocat. Du côté masculin, M. Pierre Marem-bert fût la joie de ces quatre actes par la façon nationalement savoureuse dont il sût composer le personnage de Susse Pletinckx. Son succès fut aussi accentué que mérité. M. F. Cro mmelynck, un vieux de 1830, ne fit qu'une courte apparition, qui suffit à mettre en lumière tout le talent d'un de nos artistes les plus justement fêtés. A ses côtés, M. Devillaines silhouetta, de la façon la plus heureuse et dans une note juste, le chanteur des rues et le coiffeur de Richmond, tandis que dans le double rôle du député Sanlard et de l'Ecossais, M. Ni-co fit preuve d'un réel talent de comédien. M. Brioe composa avec un rare bonheur les rôles du prêcheur et du re-gistral, et M. Williame fut parfait en garçon coiffeur. Une musique pimpante, très habilement adaptée par M. Severin Moisse, ajouta encore au charme du spectacle. Des chœurs, aussi gracieux que bien stylés, avec la collaboration de la chorale du King Albert's Hospital, et des danses exquises encadrèrent cette brillante interprétation, dont la régie avait été confiée aux soins expérimentés de M. Léon Bicquet. Des rappels enthousiastes accueillirent le tableau final et c'est devant l'insistance du public que M. Clém. du Prefahay, l'heureux au'teur de Be careful Boy et un des meilleurs amis du docteur Clément Philippe, fut conduit sur la scène par ses interprètes. Après oe succès très réel, cette premiè-er ne pourra manquer d'avoir de nombreux lendemains. A Earl's Court Revenons encore sur la façon remarquable -dont la fête nationale fut célébrée au camp d'Earl's Court et qui, comme nous l'avons constaté, obtint un succès complet. Après la jolie exécution donnée par l'excellente musique du 9e de ligne, le général-major comte de Jonghe d'Ar-doye, chef de la Mission militaire belge à Londres, présida à une charmante cérémonie, pendant laquelle il distribua, de la part de S. M. le roi des Belges, les médailles de la Reine-Elisabeth, qui avaient été décernées à un grand nombre de dames qui ont travaillé pour le bien-être des réfugiés. Parmi celles-ci, mentionnons Miss I. A. Baker, pour services rendus à l'Edmonton Refuge et à St. Giles Home; Miss Norah Woodman, directrice du camp d'Earl's Court; Mme S. D. Pallin, directrice du Refuge d'Ed-monton; Miss Claire Truscott, sous-di-rectrice du camp d'Earl's Court, ainsi que les nurses qui, depuis 1914, se sont dévouées, jour et nuit, à l'hôpital du camp. Les décorées furent présentées, par le directeur du camp, au général comte de Jonghe d'Ardoye, qui en quelques mots bien choisis, remercia chacune des services rendus et leur épingla la médaille, au milieu des applaudissements frénétiques des spectateurs. La fête restera dans la mémoire des Belges pendant bien longtemps encore, et elle se termina par la Brabançonne et le God save the King. Le soir, à la salle des fêtes, bondée comme aux grands jours par plus de 1.500 réfugiés, fut donné un grand concert organisé par M. Louis Delune, le fameux compositeur belge, assisté d'émi-nents artistes, parmi lesquels se trouvaient Mme Fromont-Delune, Mlle Marcelle Parys, du Grand-Opéra de Bruxelles et d'Anvers, et M. Crommelynck, actuellement à l'Oxford Theatre de Londres.Les festivités se terminèrent le lundi, 22 courant, par une fête et gymkhana pour les enfants des écoles. Le camp d'Earl's Court a pour la quatrième fois célébré les fêtes belges à Londres et se surpasse d'année en année. Les réfugiés ont chaleureusement remercié les dévoués et infatigables organisateurs.A Fulham Dans la grande salle du Red Hall s'est produite une des plus émouvantes manifestations belges, auxquelles nous ayons assisté à Londres. Fulham compte environ 5.000 Belges appartenant presque tous aux classes laborieuses flamandes.Pour ces braves gens, leur infatigable directeur, le P. Meeus avait organisé une soirée de musique flamande, qui laissera un souvenir inoubliable dans le cœur de tous les assistants. Plus de 350 enfants belges, garçons et fillettes, admirablement stylés par M. Flor. Bosmans, ont exécuté d'abord trois chants: Strijdkreet de Peter Benoit; Mijn Vlaanderen heb ik hartelijk lief, d'Antheunissen et Al zingen 't vrije lied de Miry. Des voix fraîches et vigoureuses, de la justesse, du rythme, de l'expression très nuancée, tout cela fut obtenu de tous ces enfants, dont la plupart sont complètement ignorants des principes de la musique. Deux excellents solistes, Mmes C'é-mence Olivier, qui chanta d'une belle voix et dans un beau style le Kcrstnacht, de Wambach et un vieux lied : 'k kwam leestmael door een groene vcell, qui lui valurent des applaudissements (Voir suite 3e page, 3e colonne.)

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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