La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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02 januari 1916
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s.n. 1916, 02 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rn7k/
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"LA METROPOLE," the influential Beîgîan newspaper now enjoyïng the Ihospitality of was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23me année dimanche 2 et lundi 3 janvier 1916. Nos. 2 — 3. LA GRANDE GUERRE. I£ TORPILLAGE DU " PERSIA." — 40' VICTIMES—UN CONSUL AMERICAIÎ SE TROUVAIT A BORD.—ON S'ATTENI A UN GRAVE INCIDENT—LA LISTI DES ATTENTATS. — L'OFFENSIVI ROSSE A DU SUCCES—PASSAGE Dl SXYR ET CAPTURE D'UN VILLAGE -CALME EN FRANCE. — EMPRI SONNEMENT DES CONSULS ENNEMIS 4 SALONIQUE.—PROJET DE LOI SUÏ *LË SERVICE OBLIGATOIRE. Après l'attaque de 1' " Ancona," du "Ya saiaMaru" et de la " Ville de la Ciotat," don fies échos troublants sont encore dans toutes le: mémoires, les sous-marins allemands viennen de se rendre coupables d'un nouvel attenta qui coûtera probablement la vie à quatre cent: personnes. le " Persia," de la Peninsular and Orienta tgteamship Company, était parti de Londres 1< 118 décembre dernier à destination de Bombay Ile navire jaugeait 7974 tonnes, et portait en . viron 200 passagers, parmi lesquels 80 femmes Fetde nombreux enfants, deux Américains, doni Je consul d'Aden. ainsi qu'un équipage comp' 'tant entre 200 à 300 personnes. Parti de Maroilles le 26 décembre, le navire fut coulé quelques jours plus tard dans la Méditerranée, s hauteur de l'île de Crète. Le "Persia " coula I en quelques minutes et quatre canots seule-[ment, transportant environ 60 personnes, ré-! assirent à s'éloigner; ils furent recueillis par (un navire qui débarqua les rescapés à Alexandrie. Aucune liste des victimes n'a été publiée jusqu'ici; mais la compagnie P. and O. | craint que les pertes ne soient très fortes. Il m paraît que ce nouvel incident, compliqué par fia présence d'un consul américain à bord, a provoqué une grande émotion aux Etats-Unis. [ où l'impression créée par le torpillage de 1' [/'Ancona" est loin d'être effacée. Venant au [moment où l'incident de ce dernier navire sem-Iblait sur le point de s'arranger, il aura sans [doute une grande influence sur l'état d'esprit [ avec lequel la note autrichienne sera reçue. IL) président Wilson, qui termine sa lune de fciel à Hotsprings, a eu de fréquents entretiens [avec M. Lansing au sujet de l'incident, mais I il n'a émis aucun avis jusqu'ici. I Les autorités américaines à Londres ont fait Lccmprendre que s'il se confirme, que M. iMcNeely, consul américain, qui allait prendre son poste à Aden, se trouve parmi les victimes, ►l'incident sera très grave, l'attentat étant pér-.petré contre un fonctionnaire allant remplir te mission officielle. [ Le torpilage du " Pérsia " porte à huit le œombre des grands attentats dûs à la guerre -des sous-marins allemands. Outre ceux que tuons avons cités il y a le " Lusitania," qui fit [1198 victimes, le "Falaba," qjii en fit 101, 1' ! Arabie," qui en fit 39 et 1' " Hesperian," qui en fit 32. Le nombre total des victimes sur des Paquebots s'elève à environ 2050, et le tonnage [à 94,461 tonnes. L offensive que les Russes ont prise en Gali-j cie progresse aves succès. Ce mouvement, commencé à la Noël, pourrait être d'une influence loecisive sur le seul pays resté neutre dans les l-Balkans, c'est-à-dire, la Roumanie. Malgré tous leurs efforts, les Autrichiens n'ont pas I encore réussi à refouler les Busses de la Gali-jcie, et le premier effet de cette offensive sera [de rappeler des Balkans les renforts dont les ►Autrichiens auront besoin pour entretenir leurs lignes. suivant le communiqué de Pétrograde, qui E? mention pour la première fois des opéra-ions en Galicie, les troupes du Tsar ont passé L i 1 e'aPrès s'être établies siur'la rive f Mené se sont emparées du village de Khriasi, ■M '■>; è-s de la voie ferrée de Kovel à Sarny L'™ "'(iagede Czartorys>k. Tous les efforts de Pour refouler les Russes au-délà ■si,.,lêUve échouèrent ; sur le front du ■ • -®a> 'lanK'la'provîttee autrichienne de-Gali- ■ , deux lignes de tranchées ennemies furent |m,' ;Pees- Dans le district d'Ussetcakz l'enrie- ut repoussé smr la rive droite du Dniéster. "re ce fleuve et la frontière de Roumanie les L _5?es atteignirent le fil barbelé ennemi, le | cerent, et s'établirent solidement sur le ter-13111 conquis. I frrvnt b,atail.le fait actuellement rage sur tout le lEnum -U1S ^es maral's du Pripet jusqu'à la iaill» ani8; -ce? opérations sont formées de ba-Ple p ?Ur différents points, et partout jusqu'ici Pnl}^ses se.maintiennent fermement. Sré«in ï1?06 ^ r®§ne un calme relatif. ; dans la Femw x y' au suc^ ^e Roye, les batteries lîi'âc 6S en^ réduits au silence; l'ennemi, fKanov-a tU+n canon a longue portée, bombarda lue fut tua.deux civils; aucun dégât matériel Itromiio occasior^Tlé. En Artois, plusieurs pa-i -s ennemies furent dispersées. lérienm,0Iiî^e' d'une attaque BUrpnt , a;|®mande, tous les consuls ennemis la»/, j^^/trànsportés à bord d'un cui-t Mwnr j°nduitf en lieu sûr, mais inconnu, nu «J,?f1 pro,c^ain un Projet de loi au sujet AamtoJ/f ^)llSatoire sera déposé à là-Pérou™ ^omPunes- Une nouvelle serie ■le mnir, jS j"! système Derby est rappelée pour K jusque 2™: COmprend les îeunes 0 ' DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. leP™ <yuT"®rs belges désirant travailler dans ci son^ informés que les " Board 'seule» o6,Ij^b?ur Exchanges" (qui sont les Inicinp ,uton^ees par le gouvernement britan-lnatrnn» Présenter des ouvriers belges aux IPloi att^}aia) ont un grand nombre d'em-Itorw.i„®rer surtout dans les industries 1 Des off geni? civil- bottrserln^. service doivent étire faites à la [pour rariiijav Proche du domicile; Itostes dp 1,1e' renseigner au bureau des t Des Rpi ' locallte- [ïéîugiés ^rou,vant dans les asiles de pourses du tv P?uvent s'adresser aux asiles; d'inh-raVT> . qu* S0I}t établies dans ces ■ La Coursa .i,,3 résidant à Londres, à KStraa^ -ravail à 6, Gatherme-street, LE KAISER A LA CRECHE. 3 (POEME EN PROSE.) j Son long manteau, couleur de boue, est de 5 sang éclaboussé. Un pli profond barre son ï front hautain. Les doigts tremblants de sa ; main droite cherchent sa main gaïuche aux j doigts morts. Et, devant ,1a Crèche dressée, dans l'ombre d'encens parfumée, le Kaiser in-• cline son casque à l'aigle d'or. "Seigneur," dit il, "ces deux puissances > sont à tu et à toi." " Seigneur," dit-il, " tu ; ■ es avec nous. Je suis ton lieutenant (n'être que ton sergent, c'était bon autrefois, et pour les rois de France). J'ai, comme un autre Constantin, mis ta croix sur mon diadème, ton - nom sur le ventre de mes soldats vaillants, t Tu partageras mon triomphe. Jusqu'à ce jour , d'ailleurs, nous sommes victorieux. Le pas de mon cheval résonne comme un glas dans le cœur anxieux des femmes et des mères. Où ' j'ai passé, l'herbe ne pousse plus...Seigneur, ; Dieu des armées allemandes, bénis l'empereur allemand." 1 L'Enfant, dans la crèche dressée, dans l'ombre d'encens parfumée, semble pâlir. # * * Relevant son front, penché, le Kaiser continua :— " J'ai vengé ta gloire, fait craindre ta puissance aux nations qui t'avaient méconnu. J'ai, vers le ciel où tu règnes, fait monter la flamme des incendies et l'acre encens de la poudre. J'ai, dans les flots de leur sang, lavé les péchés des peuples. Délaissant l'Europe à genoux, j'irai, sur les ruines du monde, planter ta croix et mon drapeau. J'irai, dans Jérusalem, sur la colline où tu mourus, donner l'accolade au Grand Turc. Car moi, je suis ton lieutenant, ton porte-épée; et ta colère gronde dans l'aboi de mes canons. Tu es, toujours, notre vieux Dieu... Seigneur, Dieu des armées allemandes, bénis l'empereur allemand." Les yeux ardents du Kaiser, perçant l'ombre embaumée d'encens, virent l'Enfant Jésus pâlir encore, dans sa crèche. * * * Il reprit et sa voix tremblait: " Pourquoi te taire, quand je parle? N'ai-je pas pour ta gloire, assez fait, assez souffert? Mes soldats, par millions, jonchent les champs de 'bataille. Le corbeaux sont las de ripailles. Mes peuples allemands, gavés de ta parole, me demanderut du pain. Du pain? Je n'en ai pas. J'ai mon glaive, et ton Evangile. Je leur ai dit: ' Croyez en Dieu; vos ennemis seront les siens : tuez, brûlez ! c'est pour sa gloire ! Et que, sut l'univers détruit, nos mains allemandes construisent le temple où, grâce à nous, Seigneur, tu régneras ! Sois avec nous, comme jadis et comme hier... Comme hier et comme aujourd'hui, bénis l'Empereur allemand !' " * * * D'une voix lente, faible et dolente, l'Enfant divin a répondu:— "Je voudrais te bénir; excuse-moi, je ne le puis. Je m'étais, l'autre hiver, égaré en Belgique. Sous une haie 'blanche de givre, transi de froid, je m'abritais. Vêtus de gris, des soldats ivres se sont soudain jetés sur moi. Ils parlaient allemand. Je n'avais d'autres armes que mon sourire et que mes larmes. Que leur avai-s-je fait? Rien. J'avais peur. Pour me punir, ils ont tiré leurs épées... Et comment ferais-je pour te bénir, sans mes petites mains, sans mes petites mains d'enfant... qu'ils ont coupées " ? JULIEN FLAMENT, Infirmier. (Courrier de l'armée belge.) LE COURS DU CHANGE. Le "Nieuwe Roiterdamsche Courant" publie les lignes suivantes, d'autant plus dignes de remarque que cette feuille est nettement germanophile:—Entre octobre 1914 et 1915, l'Allemagne a réussi à maintenir ses cours du change sur notre pays, d'une façon presque stable, entre 53 et 50. Cette stabilité relative procurait de nombreux; avantages à l'Allemagne. Le& fonds provenant de pays neutres, et déposés en Allemagne, étaient, moins yite retirés par ceux qui espéraient un rétablissement après la guerre. Le retrait d'excédents en marks, le change de marks en argent de pays neutres, signifiait pour le propriétaire d'avant la guerre une perte, qui n'a été acceptée que forcémerut— aussi longtemps du moins que ce propriétaire conservait l'espoir que cette perte ne deviendrait pas plus grande. Plus d'une inscription neutre aux emprunts allemands trouva sa cause dans ce fait. Mais lorsque, après octobre dernier, la stabilité relative du cours du mark fit place à une baisse lente et régulière, cette confiance commença à diminuer. La semaine passée cette baisse prit presque les proportions d'une panique: erutre le matin et midi, des différences de 0.40fl. par 100 marks se produisirent. La confiance disparut entièrement. On put même voir dans notre pays, que les Allemands qui avaient l'intention d'effectueT des achats au printemps, changeaient dès maintenant leur | argent en florins pour s'épargner des pertes ultérieurement, oubliant qu'ils aidaient à augmenter pour le moment l'offre des marks, et t qu'ils occasionnaient pour l'avenir une diminution dans cette offre. Pour le moment également, la plupart des neutres s'effôrcent de maintenir leur crédit en Allemagne aussi minime que possible. Dans ce que nous venons de dire, il n'y a rien qui soit une prédiction pour l'avenir. En effet, nous ne savons pas si l'Allemagne n'essayera pas d'obtenir de nouveau quelque stabilité, à un cours de niveau inférieur, par le renouvellement d'envois d'or: mais là où l'exportation de l'or n'est plus autorisée librement, où n'existe plus de navigation internationale ayant quelque signification, où l'exportation n'a plus d'intérêt presque, les prédictions sont difficiles, sinon tout à fait impossibles.— On peut lire dans un journal de Genève la succulente annonce suivante:— " Attention ! J'avise tous les agriculteurs de Jonsdorf qui refusent de me livrer du beurre que, depuis aujourd'hui, je ne réparerai pas leurs chaussures, et je les prie de venir les chercher chez moi airisi que les objets qui y sont encore, et de régler leurs comptes. G.-A. U... cordonnier." L'ARMEE BELGE. SES OPERATIONS EN 1914. Le lieutenant-colonel du génie H. Lecomte, un des écrivains militaires suisses les plus distingués, publie dans la " Revue Militaire Suisse " (no 12, décembre 1915, pp. 489 à 506) une étude très importante sur " Les Opérations de l'Armée belge en 1914." ' Il justifie comme suit l'intéTêt que cette étude offre pour ses lecteurs:— Au-temps où le mot de neutralité avait encore une signification, il était intéressant de comparer la neutralité de îa Suisse et celle de la Belgique et de faire ressortir les différences qu'il y avait entre elles au point d-â vue de ce qu'on appelait alors le droit international. A présent que la force prime le droit, il est plus utile de comparer les armées des Etats neutres que leurs constitutions. C'est pourquoi nous pensons qu'un résumé des opérations de l'armée belge ne sera pas sans intérêt pour nos lectures. En ce qui concerne soit l'état de préparation à la guerre, soit la conduite d'une campagne défensive contre un envahisseur disposant d'une grande supériorité numérique, il y a d'instructifs rappToachments à faire entre l'heroïque armée belge et notre pacifique armée suisse. Après avoir constaté que la Belgique avait Sienti dans ces dernières années, la nécessité d'accroître ses forces militaires, et rappelé le programme mis sur pied paT la loi militaire belge de 1913, l'auteur signale que celle-ci ne devait sortir tous ses effets qu'en 1918. Au moment où la guerre éclata, les effectifs prévus étaient donc loins d'être atteints: " on ne put mobiliser que 117,000 hommes au lieu de 175,000," tandis que l'artillerie se réduisait encore au seul matériel de campagne. Il est réconfortant, pour nous (Suisses), ajoute le colonel Lecomte, de lire dans les récits de la bataille de l'Yser que cette artillerie, très inférieure à la nôtre, comme nombre et comme matériel, réussit, cependant à tenir tête à l'artillerie lourde allemande. D'autre part, ce mangue d'artillerie lourde mobile, fut une des principales raisons pour lesquelles l'armée belge ne put jamais, au cours de la campagne, pousser, à fond les succès partiels qu'élite obtint à plusieurs reprises. Le colonel Lecomte passe ensuite à l'examen des opérations proprement dites, qu'il partage en 5 périodes distinctes. lo Du 4 au 20 août: Défense de Liège, de Namur, et du territoire entre la Meuse et le camp retranché d'Anvers. 2o Du 20 août au 27 septembre : Retours offensifs basés sur Anvers. 3o Du 28 septembre au 6 octobre: Défense du camp retranché d'Anvers. 4o Du 7 au 15 octobre: Evacuation d'Anvers. Retraite sur l'Yser. 5o Du 16 au 31 octobre: Bataille de l'Yser. U se borne à passer ces opérations sommairement en revue et renvoie le lecteur aux sources consultées:— L'Action de l'armée belge pour la défense du pays et le respect de sa neutralité. Rapport du commandement de l'armée. (Paris, Chape-lot, 1915. Prix 1 franc.) La campagne de l'armée belge, d'après les documents officiels publiés par le " XXe Siècle." (Paris, Bloud et Gay, 1915. Prix, fr. 0.50.) Les Pages de Gloire de l'Armée belge, par le commandant Willy Breton. (Paris-Nancy, Berger-Levrault, 1915. Prix, fr. 0.60.) L'auteur rappelle que les premiers obus lancés sur Anvers viennent brusquement dissiper toutes les illusions sur le pouvoir de résistance de la place, et que, le 6 octobre 1914, on se décide à l'évacuer. C'est alors la retraite de l'armée vers la côte, puis l'arrêt sur l'Yser où, à peine arrivée, " elle est attaquée par un ennemi supérieur en force et en artillerie, qui cherche à s'ouvrir à tout prix la Toute de Dun-kerque et de Calais." " Elle accepte la bataille : après quinze jours d'une lutte héroïque et désespérée, elle parvient, avec le secours d'une seule division française, à maintenir intégralement ses positions' et à conserver un dernier lambeau de la patrie." , Le colonel Lecomte émet enfin, au sujet des opérations conduites par l'armée belge, les considérations suivantes, que nous reproduisons in extenso:— " En somme, malgré tous les défauts de son organisation et de sa préparation, l'armée belge a réussi à se maintenir deux mois, par ses propres forces^ dans les positions choisies en temps de paix. Une fois ces positions devenues intenables, elle a su les évacuer à temps pour rejoindre ses alliés et leur apporter au moment critique un concours efficace. " En aurions-ntous fait autant si, comme la Belgique, nous avions reçu le 2 août, un ultimatum, suivi d'une attaque en force dans la nuit du 3 au 4 août? C'est possible, mais je ne crois pas que nous eussions pu faire mieux. Si la .Belgique a dToit à notre sympathie dans son infortune, l'armée .belge a,dToit à toute notre admiration pour les hautes qualités militaires dont elle a fait preuve. " Cela dit, cherchons un peu ce qu'il faut retenir de cette campagne, comme particulièrement instructif pour nous. " Ce qui doit nous frapper tout d'abord, c'est la rapidité de la mobilisation et de la concentration. " Le 31 juillet, à 19 heures, la mobilisation était décrétée; le 6 août au matin l'armée était prête à marcher avec tous ses convois. " Pour une armée surprise en pleine réorganisation, ce résultat est de nature à retenir notre attention. " Cela d'autant plus qu'à cette surprise, s'ajoute celle de l'ultimatum allemand survenant en pleine mobilisation, le 2 août au soir. A ce moment les troupes se concentraient en vue d'assurer la défense du territoire, tout en se conformant strictement aux obligations qu'imposait à la Belgique sa neutralité, définie par les traités de 1839. " La Ire division, vers Gand, regardait l'Angleterre; la 3e division, vers Liège, regardait l'Allemagne; les 4e et 5e divisions regardaient la France, la 4e comme garnison de Namur, la 5e vers Mons, front contre Mau-beuge et Lille. " Chacune de ces divisions d'avant-garde avait pour mission de fournir la première résistance et de donner, paT cette résistance même, le temps de transporter les cinq autres NOUVELLES DU PAYS. La Commission administrative du muséi " Het .Steen " à Anvers a achevé l'organisa tion d'une grande partie de ses collections dam les nouveaux locaux de l'ancien Abattoir, ui des plus importants vestiges du Vieil Anvers qui fut restauré si admirablement sous la di rection de l'architecte Van Mechelen. La distribution des locaux du nouveau mu sée se prêtait parfaitement à l'installation des pièces qui y sont exposées et dont certaine: possèdent une grande valeur archéologique. * * * Le conseil de guerre de C'harleroi, dans sa séance du 2 décembre dernier, a prononcé la sentence suivante:— " L'étranger Alexandre Izeh, sans nationalité bien connue, dernièrement domicilié è Bruxelles, a été condamné à mort pour trahison pendant la guerre. " Le général pensionné Lucien Buys, d'Anvers, et l'ouvrier Alexandre De Bok, de Bruxelles, tous deux de nationalité belge, sous l'inculpation de trahison pendant la guerre, ont été condamnés: Buys à trois années de travaux forcés, De Bok à deux années et six mois." L'arrêt de mort prononcé contre Izeh a été exécuté le 10 décembre. * * * Toutes lés sociétés charbonnières dans le Cenitre travaillent tous les jours avec leur personnel complet, excepté •]» Société de Marie-mont et Bascoup, dont le personnel, de plus de 7000 ouvriers, ne travaille que quatre jours par semaine. Voici quelques renseignements concernant les principaux établissements industriels :— Aux usines Boël, à la Louvière, 400 à 500 ouvriers travaillent tous les jours, excepté le lundi ; Aux Ateliers de Construction Nicaise et Del-cuve, la moitié du personnel travaille sans discontinuer ; A la Faïencerie Boch frères le personnel travaille à tour de rôle, mais très faiblement; Aux ateliers de Bouvy, on travaille au complet;Aux Laminoirs à tôle, on a repris le travail; A la Société des Carrelages du Centre, on travaille deux jours par semaine; A Haine-Saint-Pierre, la Compagnie centrale de construction (firme Hiard), les Ateliers de Baume et Marpent et les Grosses Forges travaillent trois jours par semaine; Les Laminoirs de Baume ont cessé momentanément ; La Société céramique de Haine-Saint-Pierre travaille au complet dans la division des poteries ; A La Croyère, les ateliers de la Franco-Belge continuent à travailler tous les jours à petites journées et avec dies équipes réduites ; Aux Usines du Thiriau, on n'a pas cessé le travail depuis le début des hostilités; Aux laminoirs Gilson, le travail est assuré jusque fin mars; Aux laminoirs de La Croyère, le travail vient de reprendre, après avoir cessé depuis le début de la guerre ; Aux deux Houdeng, on travaille partiellement aux ateliers Cbarlez frères et chez M. Ernest Roland; Dans les verreries et clouteries mécaniques, c'est le chômage complet; En gobeleterie, trois établissements travaillent;Les fours à chaux travaillent faiblement; Dans les carrières, le travail sera réduit durant la mauvaise saison. * * * M. Waechter, directeur de la "Chronique," qui fut impliqué dans l'affaire Wilmart, vient de mourir à Bruxelles. M. Waechtetr s'était occupé de finances; il avait été co-direoteur du théâtre de la Monnaie, avant de prendre la direction de la "Chronique." » * » Une lettre de Bruxelles apprend que Nestor Wilimart, qui n'a pas quitté la prison de Saint-Gilles, est devenu presque complètement aveugle. Il n'a guère de chance de conserver îa vue. ——■——Wi—————g—3—— divisions dans la partie menacée du territoire. " La 2e division était à Anvers, la 6e et la division de cavalerie à Bruxelles. " Dans la nuit du 3 au 4 août, l'attaque allemande obligea le haut commandement à changer tout son dispositif et à concentrer l'armée derrière la Gette, à mi-chemin entre Bruxelles et Liège, front à l'Est, la Se division restant à Liège et la 4e à Namur. " La rapidité et la régularité avec lesquelles cette concentration s'effectua, donnent une haute idée des aptitudes de l'état-major belge et de ses organes d'exécution. " Aurions-nous, en cas pareil, réussi à en faire autant? Je répondrai comme ci-dessus. C'est possible, mais en tous ca,s nous n'aurions guère pu faire mieux. " Et pourtant, toute rapide qu'ait été la concentration belge, elle a encore été trop lente pour sauver Liège. C'est au contraire Liège qui a sauve l'armée en retenant l'ennemi pendant le temps nécessaire à la concentration. N'ayant pas de forteresse comme Liège pour couvrir notre concentration, nous aurions fort risqué, en cas analogue, de voir celle-ci sérieusement entravée par l'ennemi. " N'y aurait-il pas des rouages à simplifier dans notre mobilisation ou des améliorations à apporter à nos moyens de transport, qui nous permettraient, le cas échéant, de faire en tous cas aussi bien et peut-être encore mieux que les Belges? Les derniers forts de Liège tombèrent les 16 et 17 août, après un bombardement par l'artillerie lourde. Depuis plusieurs jours déjà la ville était au pouvoir des Allemands qui avaient forcé les intervalles. Il y aura plus tard probablement beaucoup à apprendre de l'attaque de Liège. Pour le moment, on ne saurait en tirer d'ensigne-ment bien positif. Place frontière, surprise avant d'avoir pu préparer sa défense. Liège ne pouvait guère offrir une résistance bien longue, même contre les indyens d'attaque déjà connus. Quelques jours après Liège, ce fut lo tour de Namur. Cette place, attaquée seulement à partir du 20 août, avait eu le temps de préparer sa défense. Elle était occupée par une garnison suffisante, soit la 4e division et les troupes de forteresse, en tout probablement 20 à 25,000 hommes. Et pourtant, elle résista en tout cinq jours. Dans la nuit de 23 au 2-4 août, la 4s division évacua la ville par le Sud. Douze mille hommes gagnèrent ainsi la France et rentrèrent à Anvers une dizaine de jours plus tard. Le dernier fort succomba le 25 août. (A suivre.) LE NOUVEL IMPOT EN BELGIQUE. ; JUSTIFICATION ALLEMANDE. L Nous reproduisons ei-dessous, a titre doeu- ' mentaire, le discours prononcé à la séance de la Cliambre de coimmerce d'Anvers du 22 décembre, par lie délégué du gouverneur géné- ' ral impérial et provisoire de la Belgique as- ' servie. ; Cette pièce de littérature, que les membres de la chambre ont avalée sans pouvoir protester, est digne de^on auteur. Nos lecteurs sonit prévenus au sujet des allusions qu'elle contient à la vie économique belge—très florissante à l'avis du chancelier allemand—et la nécessité qu'il y a pour les Belges de sacrifier jusqu'à leur dernier sou pour l'entretien de l'armée de vandales qui ont " arrangé " l'industrie et le commerce de notre pays. Voici la pièce:— Au cours de la séance du 15 de ce mois, je vous avais recommandé d'approcher les banques pour arrêter,d'accord avec elles, dès maintenant, en vue de nouvelles contributions de guerre, un programme financier similaire à celui de l'année passée. La recommendation a été faite, parce que cette façon de procéder faciliterait le paiement de la charge imposée sans frapper les contribuables outre mesure et sans compromettre en quoi que ce soit la vie économique de votre pays. U résulte de votre communication du 18 de ce mois que vos démarches n'ont pas abouti. Par ordre de S. E. M. le gouverneur général, jé vous ai convoqués une seconde fois pour attirer votre attention sur la gravité de la situation et tout particulièrement sur les suites fâcheuses et pénibles qu'un refus éventuel de ne pas vouloir assumer les charges des contributions imposées pourrait entraîner. Tous les Etats mêlés à la guerre, et notamment les alliés de la Belgique, ont à supporter par tête de leurs populations de bien plus fortes dépenses que votre pays. '• L'article"49 de la Convention de La Haye réserve à l'occupant le droit de pouvoir à tous les besoins de son année et de l'administration par prélèvements en argent de contributions. Les frais pour l'armée du territoire occupé atteignent à peu près le double de ce qui vous a été imposé jusqu'à présent. Vous n'ignorez pas, messieurs, que la.poli-tique de M. le gouverneur général a été guidée par le désir de conserver les biens et lés ressources de votre pays, d'alléger dans la mesure du possible le poids des événements et de ranimer la vie économique,le commerce et le travail industriel. C'est toujours en suivant cette même ligne de conduite que M. le gouverneur général a fixé le montant des contributions imposées. C'est uniquement à lui personnellement que vous avez à a/ttribuer le fait que les contributions n'aient pas été portées aux sommes que l'occupant peut exiger à bon droit. Mais il va de soi que cette fixation des contributions, ainsi que celles qui ont été imposées par arrêté du 8-10 novembre de M. le gouverneur général, a pour condition sine qua non que les conseillers provinciaux ne fassent pas la moindre opposition au paiement des sommes imposées. S'il y avait opposition, M. le gouverneur-général, d'accord avec le commandant en chef de la 4e armée, élèvera le montant des contributions à la somme qui correspond aux frais réels de l'armée d'occupation. Dans ce cas, le versement en sera exigé en grande partie d'avance et les mesures les plus sévères seront prises pour assurer la rentrée de sommes imposées, tout en nous réservant la faculté d'émettre du papier-monnaie. Messieurs, veuillez réfléchir ' aux conséquences que telles mesures entraîneraient fatalement pour la vie économique du pays entier et pour les contribuables en particulier. L'administration allemande procédera de plein droit en vertu de la Convention de La Haye. C'est à vous, messieurs, qu'incombera la res-ponsibilité de ne pas avoir fait votre devoir en préservant votre pays de ces conséquences extrêmes. Veuillez ne pas méconnaître la gravité de la situation et exercer votre influence pour que les conseillers provinciaux votent le 30 de ce mois les résolutions nécessaires pour assurer le paiement des contributions et permettre de dresser un plan financier d'accord avec les banques. La résolution se fera comme suit: Le conseil provincial charge la députation permanente et lui donne les autorisations nécessaires à cette fin : (1) De conclure conjointement et solidairement avec les autres provinces les contrats nécessaires en vue du paiement de la contribution de guerre, pendant douze mois, contribution imposée à la population belge à partir du mois de décembre 1915, et de contracter, le cas échéant, dans ce but un emprunt. (2) De conclure les arrangements nécessaires en vue du paiement des intérêts et du remboursement de cet emprunt, ainsi que de la prolongation de l'emprunt de contribution de guerre contracté le 6 janvier 1915, du paiement des intérêts de cet emprunt et de son remboursement.(3) De faire une démarche auprès de l'administration allemande afin que les sommes nécessaires au paiement des intérêts et à l'amortissement des deux emprunts pussent être prélevés sur le budget belge à titre de subside solidaire.(4) De conclure conjointement et solidairement avec les autres provinces un emprunt pour couvrir les frais d'intérêts et d'amortise-ment pour autant qu'il ne serait pas donné suite à la requête mentionnée à l'article 3. (5) De conférer à un des ses membres les pouvoirs nécessaires pour signer valablement tous les documents. Je vous remets, messieurs, copie de mon discours et je lève la séance. — En attendant qu'on lui " rive le sien," le ' tsar Ferdinand a chargé son représentant à Berlin d'enfoncer cinquante clous en or dans ! la statue de Hindenburg. Ces clous représentent une valeur de cinq , mille francs. ! — On dit que M. Gabriele d'Annunzio se rendrait prochainement à Paris pour prononcer un important discours sur la guerre à l'occasion d'une grande fête de bienfaisance qu'orga- , nise la Ligue franco-italienne. On sait que l'illustre poète fait partie de l'aviation de l'armée italienne. ECHOS. Cercle des Belges de Manchester. M. Evenaerts, sécrétaire du Cercle des Belges, à l'honneur de porter à la connaissance des membres du Cercle que le premier anniversaire de celui-ci sera fêté le samedi 8 janvier prochain en son local, University Union, Oxford-road, Manchester, à côté de l'Univer-sity.Cette réunion sera particulièrement brillante. Elle sera honorée de la présence de M„ le député Royer at de M. Goebel. On y installera une section de l'Association des soldats réformés à Manchester. Les membres sont priés d'être présents à 3 heures précises. Le sécrétaire prie tous les soldats réformés résidant à Manchester d'être présents à cette réunion et de faire parvenir leur adresse au Consulat de Belgique, afin qu'il puisse leur envoyer une invitation pour cette belle fête, où il espère les voir tous. M. Gallé, Consul de Belgique et président du Cercle, sera aussi présent à cètte réunion. Tous les Belges qui ne sont pas membres et) qui désirent assister à cette réunion, sont priés de retirer leur invitation au Consulat de Belgique, 63, Brown-street, Manchester, avant mardi 4 janvier prochain. Là réunion du Cercle qui devait avoir lieu le 1 janvier a été remise. JUSTICE PRIMITIVE. ,Les Allemands ont une façon idéale de rendre la justice; même entre eux, c'est l'argument frappant qui est décisif. Les faits suivants se passent dans une commune du Borinage. . Un soldat était rentré dans un état d'ivresse absolu. Comment et avec quel argent, lui qui ne disposait que d'une maigre solde., s'était-il saoulé? Ce n'était pas compliqué: il avait volé un portemonnaie. Interrogé par le Feldwebel, il nie les faits; mais on fait subir à l'homme une visite en règle et l'on déoouvre dans ses chaussettes une certaine somme d'argent. Le lendemain, le Feldwebel convoque le " volé "—en l'occurrence une cabaretière. — C'est bien lui? demande le sous-officier en désignant le soldat. — Je ne le reconnais que trop. Le Feldwebel, un grand et solide bougre, ordonne alors au soldat de se mettre les mains derrière le dos; il le pousse ensuite contre le mur, et, ayant enlevé sa vareuse, il lui assène deux violents coups de poing dans la figure et un troisième sur l'occiput. Le sang jaillit par la bouche et par le nez et c'est en titubant que le soldat, pris de vertige, doit réintégrer la cachot d'où il a été extrait en vue de cet acte de justice. LES MOTS. Le ministre de la guerre visitait un de ces jours une maison de convalescence. U y rencontre un jeune soldats à mine souriante, bien qu'il eut payé terriblement son tribut à ia guerre. Héros de l'Yser, les gax asphyziants l'ont privé d'un oeil et un éclat d'obus l'a amputé d'un bras. Il l'aborde. — Où donc avez-vous reçu ces glorieuses blessures? demande le baron de Broqueville. ■— Devant Dixmude, Monsieur le ministre. — Il vous va falLoirftsans douifce changer de métier? — Pas encore, Monsieur le ministre. Les Boches m'onit laissé ma langue et ma cervelle; cela me suffit. — Vous êtes avocat, peut-être? — Interprète-juré, Monsieur le ministre, répond- le soldat en souriant. Le ministre sourit à soïvtotn- et sere chaleureusement la main à ce brave, dont la poitrine s'orne d'une fière décoration. LES MONSTRES AERIENS. Il s'agit d'un " cuirassé-avion " en construction aux Etats-Unis. Les détails en sont tenus secrets; toutefois, on donne, de ce navire aérien géant, la répartition des poids suivante :— kilos* Coque et plans 3,628 Sept moteurs : 1,814 Equipage de 8 hommes 544 700 gallons de gazoline 2,153 60 gallons d'huile.. 226 Disponible (munitions, etc) 1,360 Total 9,725 L'ensemble des machines consiste en six moteurs de 160 chevaux chacun et un moteur le 40 chevaux. La disitance franchissable est évaluée à 675 milles, à une vitesse de 75 milles à l'heure. En transformant le poids disponible en passagers, le nombre des hommes transportés serait d e 30. Après la paix, M. Curtiss, l'auteur de ce monstre, utilisera vraisemblament son navire lérienpour le transport des Américains qui désirent voir le monde " à vol d'oiseau." Ce sera à la fois pratique .et original. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.T.p. Prière de s'adresser directement u nos bureaux, 104 Shos. ane, au premier. pHARLES VAN EYCK. clairon A.14, 8/IL armée belge, demande marraine. COUTURIERE demandée pour dirigier un petit . atelier.—S'adresser avec références à Madame 5., 2.4, Priory-road, Kilburn. DENTISTRY7—VICTOR CÔTÏLS; (rue Quellin).—Consultations tour les jours de 2 30 à > heures.—Oxlord-street 351. Téléphone, 2782 Mayfair! DLLE belge, bonne éducation, parlant bien, français, connaissant couture, demande place dame da compagnie.—S. V. S., Ospringe House, Sherborne, Dorset. ELEVE de l'ecole industrielle d'Anvers, section mécanique, voudrait entrer eu communication aveo amarade ayant suivi le meme cours.—Ecrire : G. V. llodeson. !. Church-lane à Lichtfield (Staff. FRANÇOIS PICON, mitrailleur A. 2o3 armée belge, dout les parents sont restés à Tournai, ne reçoit ixs do nouvelles; désire marraine pour correspondre. ON demande dans famille belge une femme de chambre sachant très bien coudre; bonnes réf rencea îxigées.—Ecrire: g. g., bureau du jotrnal. \7ICTOR~LIEUTARD, A.IS^teescadron, armé© » _ belge, en campagne, sans nouvelles de ses parents depuis e début, de la guerre, serait heureux de trouver uno narraine.

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