La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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30 januari 1915
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s.n. 1915, 30 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dz02z13q05/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. SAMEDI 30 JANVIER 1915. N°- 80. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. JOURNEE CALME. PROGRES DANS LES DUNES. PARIS, 29 janvier.—Communiqué officiel de ! 15 heures :— La) journée d'hier n'a."été marquée que par des nptinna locales qui nous ont été favorables. En Be gique, dans la région de Nieuport, notre infanterie a pris pied dans la grande dune dont il fut question dans le communique du 11 jan- ""'n aviateur allemand a été descendu par nos les secteurs d'Ypres. de Lens_ et d'Arras, y a eu lies engagements d" artillerie, quelque-,,is d'une grande violence. Quelques attaques d'infanterie ont été commencées, mais elles ont été immédiatement refoulées par notre feu. Dans les .secteurs de Soissons, de Craonne et de Reims, il n'y a rien à signaler. Entre Reims et l'Argonne, il y a eu des duels d'artillerie de faible intensité. Ou confirme que les attaques repoussces par nous à Fontaine-Madame pendant les nuits du •27 et du '2$, ont coûté cher aux Allemands. La journée a été calme sur les hauts de Meuse et en Woevre. , . Dans les Vosges, il y a eu des engagements d'artillerie. Nos canons ont réduit au silence, sur plusieurs points," lés "batteries et les mitrailleuses allemandes. • Nous avons fortifié partout nos positions sur le terrain gagné le 27. LA BATAILLE_DE LA BASSEE. HEROÏSME BRITANNIQUE. PARIS, 28 janvier.—Un voyageur arrivé d'Helesmes. raconte qu'un violent duel d'artillerie continue dans la région de La Bassee. La •"Liberté" publie ce soir quelques nouveaux détails au sujet de la bataille qui eut lieu lundi dernier dans cette région, et qui, dit le journal, lut particulièrement violente aux enviions de Givencby." , •' La première» attaque de 1 ennemi fut effectuee y sept heures et demie du matin. Les Allemands s'avancèrent en niasses profondes, sans tenir aucun compte des pertes sévères qui leur étaient infligées par le feu de l'artillerie. Ils furent repoussés à plusieurs reprises, mais revinrent à la charge huit fois et, après avoir perdu un nombre énorme d'hommes, ils réussirent à atteindre la première ligne.dés tranchées 'n'y^eût un combat furieux, et, à la fin, les Anglais furent forcés flo céder du terrain, non sans avoir d'abord résisté avec une bravoure digne des plus grands éloges. Une compagnie d'un régiment écossais ne céda pas tant qu'un seul homme fut debout, mais même le plus grand héroïsme a ses limites. Les troupes britanniques perdirent 400 métrés de terrain, mais les Allemands ne furent pas capables de conserver longtemps leur avantage. A onze heures, les Anglais, renforcés par leurs réserves, s'élancèrent sur le champ do bataille et reprirent l'offensive. Une brillante attaque les ramena sur leurs positions premières et, continuant leur effort, ils avancèrent sous le feu des mitrailleuses et clias--èrent les soldats allemands de leurs tranchées. Au début de l'après-midi, les Anglais, non seulement avaient repris le terrain perdu, mais ncore avaient avancé de plusieurs centaines de mètres. _ „ • Les pertes allemandes furent grandes.—Central News. LES NOUVELLES ARMEES ANGLAISES. ROTTERDAM, 26 janvier.—Le correspondant liavrais du "Nieuwe Rotterdamsche Courant" décrit comment les troupes britanniques fraîches uvoyées comme renforts: à l'année des Alliés, sont débarquées en France. Le débarquement, dit-il. est effectué d'une ■<}on vraiment admirable Les transports '■normes pénètrent dans divers ports français, tandis que la mer du Nord et la Manche sont protégées par des torpilleurs, des contre-torpilleurs et quelques rapides croiseurs. Les transports se suivent à de courts intervalles. Un esprit calme et enthousiaste règne ' bord, ou les soldats jouissent de la liberté que est toujours laissée au troupier anglais pendant ses heures de loisir. Mais a peine la côte française est-elle signalée, que tout est arrangé avec i-i plus grande rapidité pour le débarquement de milliers de soldats. Lorsqu'un navire est halé à son emplacement, 'es soldats sont prêts à marcher, et les wagons île la division sont déjà chargés. Un ample espace est réservé sur les quais pour le débarquement, mais on ne met pas à terre plus de soldats lue les trains ne peuvent en transporter. Aussitôt qu'un navire est vide, il est déhalé mmédiatement sur un autre point du port et fait place à un autre avec une régularité presque mathématique. L'efficacité de l'organisation est parfaitement ilémontrée par le fait ciue dans un seul port français rien moins que 28 transports ont été déchargés en 24 heures. On a prétendu que cette année nouvellement toiraée est inférieure à la première, mais rien ne peut être décelé d'une semblable infériorité. Les soldats peuvent être comparés avec avantage aux troupes de première ligne de la meilleure armée iiropéenne. Ce wnt des hommes jeunes, bien disciplinés, dans la fleur de leur vie.—Standard. VERSION ALLEMANDE. BERLIN. 29 janvier.—Communiqué officiel du grand état-major:— Dans le théâtre occidental de la guerre, pendant une expédition nooturne, une de nos esca- i «billes d'aéroplanes a lancé des bombes sur des '••-ablissements anglais de vivres de la forteresse de Dunkerque. Une attaque ennemie dans les dunes au nord-.ouest de Nieuport fut repoussée. L'ennemi, qui avait pénétré sur un seul point jusqu'à nos tranchées, fut repoussée par une attaque nocturne " la bayonnette. Au sud du canal de La Bassée, les Anglais tentèrent de recapturer les positions que nous leur avons prises, mais leur attaque fut aisément repoussée. _ Rien d'important ne s'est passé sur le reste du front. Dans le théâtre oriental de la guerre, des at-9H68 Jusses dans la région de Kussen, au nord-est de Gumbinnen, échouèrent, avec fortes pertes peur 1 ennemi. ■ nanl^m°'0fn0 sePtentr*onale, n'y a Pas . nord-est de Bolimow, à l'est do Loviez, nos > roupes refoulèrent l'ennemi hors de ses positions 1 lavant-postes, et pénétrèrent dans le gros de ses iKœitionB. Les tranchées capturées, à l'excep-* Une partie, furent, conservées et PrP' v1°*en,e contre'att5<ïue noc~ L' " ARETHUSA " ET LES SURVIVANTS DU "BLUCHER." LE SORT DU "KOLBERG." Le vaillant " Arethusa " a joué un rôle brillant dans l'action de la mer du Nord. Un homme dé l'équipage, interviewé hier, a déclaré:— Ce fut P- "Arethusa" qui "finit" le " Blucher." Il lui lança deux torpilles et la seconde le toucha en plein milieu. Ce fut le dernier coup que le navire désemparé reçut, et il coula comme une boite à conserves qui se remplit d'eau. Les marins allemands étaient rangés sur le couronnement de la poupe, agitant leurs casquettes et poussant des hourrahs pendant que leur navire s'enfonçait. Les hommes do,l' "Arethusa" leur crièrent: "Sautez donc!" et le travail du sauvetage commença immédiatement. Quelques ennemis furent réduits en morceaux, d'autres coupés en deux. L' "Arethusa" repêcha huit officiers et 117 hommes. lies officiers étaient pleins de gratitude pour leurs sauveteurs; ils leur garnissaient les doigts de leurs bagues et emplissaient leurs poches de montres et d'argent, insistant auprès dos marins anglais pour qu'ils les acceptassent comme de petits souvenirs. Us avouèrent que la canonnade anglaise avait été mortellement destructive et exprimèrent leur appréciation d'être sauvés par 1' "Arethusa," un navire bien connu dans les cercles navals allemands. Les officiers et les hommes demandèrent des cartes-postales et écrivirent à leurs amis, en substance: Nous avons été repêchés par l' "Arethusa," et ils nous traitent bien. Nous sommes " ail right." Les officiers furent invités dans le carré, et fraternisèrent bientôt avec leurs vainqueurs anglais. Quoique les obus et les shrapnels aient plu autour de 1' " Arethusa," le navire ne fut pas atteint. Des officiers allemands firent cet aveu significatif: "V'ous, Anglais, vous avez trop de navires pour nous. Nous ne pouvons rien faire contre Vous sur mer. Sur terre, oui, mais sur mer, non." Le croiseur léger "Aurora" fut en action avec le croiseur allemand "]\olbcrg"; sou premier coup enleva la cheminée du milieu de celui-ci, et ses canons prirent d'enfilade le navire allemand qui, lorsqu'il fut aperçu pour la dernière fois par 1' " Arethusa " était dans un état désespéré et paraissait couler.—Evening Standard. LE "DERFFLINGER" ENDOMMAGE PARIS, 29 janvier.—Lo ministère des affaires étrangères publie une dépêche d'Amsterdam annonçant que les croiseurs allemands " Seydlitz " et " Moltke " sont ancrés à Iléligoland. . Le " Derfflinger " est entré en cale sèche à Hambourg. Il est sérieusement 'endommagé. Le croiseur " Roon " est mouillé à Cuxhaven. —-$xohange. DANS LA BALTIQUE COPENHAGUE, 29 janvier.—Les *' Berlingslce Tidende " disent que le bruit court que le croiseur " Gazelle " a touché une mine. Cette version sne trouve aucun crédit, d'autant moins que pendant toute la journée d'hier, et aussi cette nuit, des Zeppelins firent preuve d'une activité nouvelle sur toute la Baltique.-—Exchange.AMSTERDAM, 29 janvier.—Un télégramme de Berlin dit que le service des transbordeurs entre Sassnitz et Trelleborg a été repris. On se rappelle qu'il fut interrompu à la suite de l'apparition soudaine d'un sous-marin russe qui torpilla le " Gazelle."—Reuter. LA BATAILLE DES FALKLANDS. AMSTERDAM, 29 janvier.—D'après 1' " Alge-•meen Handelsblad." on a appris à Kiel que dans la bataille des Falklands, l'amiral et neuf officiers d'état-major de l'escadre allemande, ainsi que les commandants de quatre croiseurs et le chef d'état-major furent tues. Le commandant du croiseur "Nurnberg" dit au consul allemand avant de quitter Honolulu: " Le. ' Nurnberg ' sera notre cercueil, mais nous ne nous rendrons pas ! "—Reuter. L'EMEUTE DU^AMP DE ZEIST. UNE AUTRE CLOCHE. Un officier1 belge nous écrit:—Je viens de lire dans un des derniers numéros d^ votre intéressant -journal ie récit officiel de ce que l'on appelle, " l'émeute de Zeist." Comme tout rapport " officiel " ce document est incomplet. Voulez-vous me permettre d'y ajouter certains détails (sont-ce des détails 1) Xjui m'ont été rapportes par des soldats de ma compagnie, lesquels ont assisté aux faits. Ceui n excusera peut-être pas complètement, nos soldats internés de la prévention de turbulence ou d'indiscipline, mais expliquera bien des choses. Le rapport officiel ne dit pas que l'officier qui a commandé bien hâtivement, dit-on, l'exécution est le lieutenant von Mallinckrodt, neveu do M. von Mallinckrodt, d'Anvers, et ancien adjoint du colonel Thomson à Durazzo (Albanie). Cet officier prenait depuis quelque temps un malin plaisir à brutaliser nos hommes. Un jour il se permit d'arracJber une pipe d/e 1a boucho d'un soldat du génie. Il parlait continuellement " des mauvais traitements infligés par les Belges à son oncle d'Anvers " et " disait que l'internement des Belges était la revanche de 1930." Ce dernier propos, il l'a répété encore après la fusillade. Ce von Mallinckrodt est un Est-Frison, bien plus Allemand que Hollandais—oe que les officiers hollandais disaient eux-mêmes, et il n'est peut-être pas sans intérêt de rechercher comment il est devenu officier aux Pays-Bas.Le rapport officiel oublie aussi de dire que certains soldats et gradés hollandais ont refusé de tirer et ont été punis de oe chef. On me dit enfin, que contrairement aux affirmations du rapport, l'officier de garde a non seulement vidé son p'sto'et sur les soldats belges, mais même un second chargeur. Il y a, en oe moment au genie a Ballinghen et à Calais des hommes ayant assisté à l'émeute. Pourquoi n'ouvrirait-on pas une enquête sur ce qui a été vu par eux? Le rapport officiel met à charge de nos soldats des faits graves provoqués spontanément et sans motifs par eux.. Ne faudrait-il pas écouter, aussi l'autre cloche avant d'établir In des coupables et déterminer les responsabilités? — M. C. F. G. Masterman a donné sa démission de chancelier du duché de Lancaster, et cesse de faire partie du cabinet. On se rappelle qu'en lévrier dernier l'ancien sous-secrétaire du ministère de l'intérieur et sécrétaire financier du trésor avait échoué deux fois à des élections partielles. — L'Australie a en ce moment 160,000 hommes sous les armes. — Le secrétaire de l'Amirauté anglaise annonce qu'il n'y a aucun fondement dans la déclaration que le croiseur allemand " Von der Tann " et 1' "Invincible" ont été en action l'un avec l'autre. — Un rapport officiel de Rome lixo lo nombre des victimes du tremblement de terre à Avezzano à 9238. et celui des survivante à 20-10. AU PAYS DE LA " KULTUR." BRUTALITES ENVERS DES AMBASSADEURS. Nous extrayons le passage suivant du rapport officiel russe sur les atrocités allemandes. Celles-ci sont les mêmes que chez nous, mais ce qui caractérise lumineusement l'infériorité de la " Kultur " vis-à-vis de la Civilisation, e'çst la manière honteuse dont furent traités les agents diplomatiques de ceux que les Htm s osent appeler des barbares :— Il est à relever en premier lieu que les autorités berlinoises ne surent ou ne voulurent point défendre contre les violences de la foule les représentants diplomatiques eux-mêmes accrédités auprès des différentes cours allemandes et les membres de l'ambassade impériale de Russie à Berlin. Quoique la police ne pût ignorer l'heure exacte du départ des membres de l'ambassade qui avait été fixée par le ministère des affaires étrangères allemand, ce départ s'effectua non seulement au milieu de bruy-antes démonstra tions hostiles à la Russie et d;invectives lfcs plus grossières, mais fut accompagné de voies do fait; ainsi, lai foule attaqua les voitures qui quittaient l'hôtel de l'ambassade dans lesquelles se trouvaient les membres de l'ambassade impériale à Berlin et des diverses légations impériales auprès des autres cours allemandes. Presque toutes ces personnes essuyèrent-des coups plus ou moins violents sur le dos," la nuque ou lès épaulés, partis de la l'oule: ainsi, le ministre plénipotentiaire à Carlsruhe, comte Brevern de la Gardic et sa femme; Mme Lermontof, épouse du ministre de Russie à Stuttgart (sur le dos de laquelle uu monsieur âgé, à barbe blanche et portant des lunettes d'or, brisa son parapluie); les comtesses Lutke et Todleben, belles-sœurs de notre ministre résident à Darmstadt, la princesse Belosselsky-Belosersky, les secrétaires de légation Dmitrof et Koutepof et beaucoup d'autres. Plusieurs de ces personnes, comme par exemple Mme Berens, femme de l'attaché naval, le secrétaire de l'ambassade Ionof et autres reçurent de légères contusions à la figure occasionnées par des cailloux que lançait la l'oule. Le diacre de l'église russe Lopatka eut sou chapeau enfoncé d'un coup de canne, le chapeau seul le préservant d'une blessure plus grave. C'est par pur hasard que ces violences n'eurent pas de suites plus graves; toutefois, lo chambellan Khrapovitsky, ancien secrétaire de l'ambassade de Russie à Berlin, reçut un coup à la tête qui occasionna une forte hémorragie et exigea un pansement dans le train et des soins médicaux à Copenhague. La plupart des dames reçurent en outre des craohats en pleine figure, comme par exemple la princesse Belosselsky, Mme Raevsky, les comtesses Todleben, Lutke et Brevern, etc. 1/es enfants n'évitèrent les coups que grâce à la présence (l'esprit de leurs parents qui les placèrent au fond des automobiles. Les .autorités allemandes, se gênèrent - ennore moins avec les agents consulaires russes: ainsi le consul général à Bresiau, le baron Schilling, fut arrête; a domicile le 2 août, entre cinq et six heures de l'après-midi, soumis à une visite minutieuse et emprisonné. Dans la prison il dut subir un traitement qui par sa grossièreté ne différait en rien du régime imposé aux criminels incarcérés dans les cellules voisines; de plus, la direction de la prison répondait à ses sollicitations les plus modestes par un refus accompagné de railleries insolentes. Ce n'est que le lendemain-que le baron Schilling fut mis en liberté sans aucune explication de la part des autorités de l'endroit; mails il dut s engager à partir immédiatement avec sa famille par Kônigsberg, où les autorités militaires devaient prendre les mesures nécessaires pour faciliter son retour en Russie. De Kônigsberg, le baron Schilling et sa famille—toujours sous la surveillance d'un officier ou d'un soldat—furent envoyés à Insterbourg, où ils durent derechef se soumettre à la visite, pendant laquelle ils furent tous déshabillés—meme les enfants. Le consul de Russie à Stettin, le conseiller d'Etat Zeidler, à l'égard duquel les autorités locales observèrent ùne attitude correcte et qui tut autorisé à partir, fut arrêté à Rostock avec sa famille à son départ pour la Suède malgré ses passeports qu'il avait sur lui; il fut détenu plus de vingt-quatre heures et traité comme un vulgaire criminel. Le consul à Kônigsberg, le conseiller d'Etat Poiianowsky, et tout le personnel du consulat disparurent dès le début de la guerre; ce n'est que beaucoup plus tard que le ministère impérial des affaires étrangères fut informé par l'entremise de l'ambassade des Etats-Unis que .M. I?olianowsky se .trouvait emprisonné à Kônigsberg. Le même sort échut au consul général de Russie, le conseiller d'Etat actuel Ostrowsky. arrivé le 3 août à Berlin, et au consul à Mannheim, le conseiller d'Etat Brossé. Lés traitements qu'eut à subir de la part des autorités allemandes le commissaire général russe a 1 èxpositiou internationale de la presse à Leipzig, le maître de la cour impériale et sénateur Bellegarde depassent encore par leur bmtalité les taits énoncés ci-dessus. Prévoyant la possibilité d'une rupture des rapports diplomatiques à bref délai, le senateur Bellegarde déclara, le 1er août, a la réunion des commissaires de l'exposition, qu'il avait l'intention de clore la section russe; niais cédant aux instances du comité de l'exposition, H consentit à remettra la clôture à une date ultérieure, a condition qu'il fût garanti quo les objets^ exposés ne courraient aucun risque et que lui-meme et les membres du commissariat russe auraient la possibilité de retourner en Russie sans obstacle. Ces conditions furent insérées dans un procès-verbal dressé à cet effet, ce qui n'empêcha nas que le 3 août, à trois heures, le sénateur Bellegarde et tous les membres de son commissariat furent mis aux arrêts dans le pavillon russe. Après avoir subi un interrogatoire des plus grossiers de la part d'un simple sous-officier et après que leurs bagages eussent été fouillés à l'hôtel, ces messieurs furent mis en liberté vers le soir; cependant, le lendemain ils furent arrêtés de nouveau, soumis à un nouvel interrogatoire et finalement contraints à se dé-• vêtir complètement; ensuite on les incarcéra dans une prison pour criminels où ils durent passer la nuit. Le lendemain, sans aucune explication ils furent, mis en liberté. Durant toutes ces péripéties, l'attitude des fonctionnaires de la police à l'égard du sénateur Bellegarde fut absolument indécente. Il n'est point superflu de noter Je détail caractéristique suivant: au moment de leur arrestation, M. Bellegarde et ses collobora-teurs furent dépouillés de la monnaie d'or qu'ils avaient sur eux; cet argent ne leur fut rendu qu'en papier-monnaie. LE JEUNE EN ANGLETERRE. Nous avons le plaisir de communiquer à nos lecteurs les renseignements suivants concernant le jeûne. ' Dans les deux diocèses de Londres, Westminster et Southwark, il.y a dispense du maigre tous les jours excepté le mercredi des Cendres et le Vendredi-Saint. Dans le diocèse de Liverpool, le maigre reste maintenu le vendredi; pour les autres diocèses la haute personnalité à laquelle nous nous sommes adresses n'avait pas encore les renseignements pour le moment. Pour les fêtes d'obligation en Angleterre il y en a sept* outre les fêles de Noël, Toussaint. Ascension et l'Assomption, il y a encore ici: la Circoncision (1er janvier), l'Epiphanie (6 janvier), et la fête des SS. Pierre et Paul (29 iuinx. MEURTRE ET PILLAGE EN BELGIQUE. APPARITION DE BANDES ARMEES. AMSTERDAM, 29' janvier.—A Saint-Nicolas, des fabriques de vêtements et de tissus so sont rouvertes, et fournissent du tra\ail à beaucoup de gens. Les Allemands essaient d'extorquer leur argent aux Belges (par tous les moyens. A Namur, on doit payer 1 franc 25 pour un passeport permettant au porteur de chercher des vivres hors de la ville. Dans la ville et dans la région d'Alost, la situation est désespérée, et la misère du, peuple est indescriptibles. Les paysans passent par des transes continuelles, car des bandes de bandits terrorisent Je voisinage, et les effractions ainsi que les meurtres sont communs. Quinze bandits de grand chemin ont a-ttaqué ùne ferme, tué un de ses habitants et volé 5000 francs. Onze bandits ont pénétré dans la maison d'une veuve, l'ont maltraitée, et se sont enfuis avec son argent et ses bijoux. Do pareils «•rimes se produisent tous les jours. H n'y a plus de police, et les autorités allemandes ne font rien pour le maintien de l'ordre, excepté lorsqu'il s'agit de leur propre situation , mi itaire. La misère est si profonde à Alost et dans la région que les mendiants abondent. Les autorités allemandes, au lieu de soulager ïa misère, défendent la mendicité. Le baron von Bissi ng, gouverneurrgénéral de Bruxelles, a reçu la croix de fer.—Central News. Note.—La situation dépeinte.par cette dépêche est fort inquiétante. L'apparition do bandes armées, qui nous reporte aux heures les n us sombres do. notre histoire, est l'indice d'une misère absolue, car il faut vraiment que des Belges meurent do faim pour tuer et voler les paysans. On peùt s'attendre, si les Allemands ne prennent aucune mesure, à ce que la campagne belge dev'enne bientôt intenable et que les paysans se réfugient dans les villes, où la misère redoublera. Un repaire de bandits! Voi'â en quoi les Huns s'occupent à transformer notre pauvre Belgique ! NOUVELLE PROCLAMATION. LES BELGES EN AGE DE SERVIR. AMSTERDAM, 29 janvier.—D'après des nouvelles venues de Bruxc'les, le gouverneur-général de la Belgique a publié la proclamation suivante :— Dernièrement, des jeunes Betgss en âge de 9erv.i,r ont essayé à diverses reprises de traverser secrètement la frontière hollandaise pour s'engager dans l'armée ennemie. En conséquence, je donne l'ordre suivant:— Premièrement, tous les privilèges accordés au sujet du trafic de la front:ère sont révoqués, pour ce qui concerne les Belges en âge de servir; secondement, les Belges qui, en dépit de cette prohibition, essaient de traverser la frontière hollandaise, risquent d'être fusillés par la gaTde frontière. Les Belges oui seraient pris seront punis et envoyés en ALemagne comme prisonniers de guerre. En troisième lieu, toutes personnes aidant des Belges en âge de servir à traverser la frontière seront traitées selon les lois de la guerre. Ceci concerne aussi les parents des Belges en âge de servir qui ne préviennent pas semblable violation de mes ordres. Quatrièmement, en âge de servir se trouvent tous les Belges mâles de seize à quarante ans. Tous les bruits d'après lesquels des Belges seraient forcés de servir dans l'armée allemande sont faux.—Reuter. A LA POUDRERIE DE CAULILLE UN TRUC ALLEMAND. On sait que les Allemands, en envahissant le Limbourg, occupèrent Caulille et prirent possession de la poudrerie qui existe dans cette localité. I.s ont voulu maintenir l'usine en activité, au bénéfice de l'armée allemande, mais le directeur de la poudrerie n'y a pas consenti, pas plus que les deux cent cinquante ouvriers qu'il employait. Pour vaincre leur résistance, le commandant allemand a fait parvenir à chacun des ouvriers, une lettre flamande, qui est un monument d'impudence' et dont nous tenons à donner ici la traduction littérale:— POUDRERIE DE CAULILLE. Administration allemande, . Caulille, 16 décembre. A. M. X...., ouvrier. Me référant a l'ordonnance du Gouvernement général de la Belgique, en date du 19 novembre 191 i, qui dit que la Belgique n'est plus considérée comme une puissance étrangère ni comme une ennemie de l'empire allemand, vous êtes prié de vous présenter demain à la Poudrerie pour reprendre le travail. Le. présent avis est une justification pour vous que c'est sur une instance que vous êtes obligé de vous remettre à, la besogne. (Signé) LICHTSAHLES, Hauptmann. Les malices cousues de fil blanc du " Hauptmann " Lichtsaliles n'ont pas eu .le moindre effet, pas plus que sa double tentative d'impressionner les ouvriers, tantôt en leur permettant de s'opposer, sous son égide, à leur directeur et de se déclarer prêts à reprendre leur travail, tantôt en les menaçant de famine puisque la firme Coopal ne leur accordera pas de secours. Les ouvriers ont préféré s'exiler en Hollande que de reprendre le travail< Honneur à eux pour le bel exemple de patriotisme qu'ils ont donné au monde industriel ! Nous çspérons bien, dit. le " XXmc Siècle," nue cet exemple sera suivi, notamment par ces directeurs d'usines auprès de qui des démarches instantes sont faites actuellement pour les amener à réparer 800 locomotives des chemins de fer belges que les Allemands posisèdent, mais dont ils ne peuvent pas se servir. DIEPPE OFFRE UN DRAPEAU A UN BATATT LON BFLGE. * Sur la plage de Dieppe, l'administration muni-eipate de cette ville, entourée des autorités diep-poises, a. devant tout le bataillon réuni des recrues belges, remis un drapeau au capitaine Houba. commandant le détachement. Ce fanion, tout en soie, porte l'inscription suivante: "Offert par la ville de Dieppe au détachement belge à Dieppe." La hampe, surmontée du lion belgique, est cravatée aux couleurs franco-belges. — Nous apptenons avec regret que M. l'abbé Hannigam. aumônier du travail, directeur des [ ouvres sociales du diocèse de Liège, qui, malgré j son état maladif, avait été emprisonné par les • i Allemands, est décédé le 18 janvier dernier dans ' un hôpital de Liège. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. BATAILLES EN FORET. OFFENSIVE AU NORD DE TILSITT PETROGRADE, 28 janvier.—Communiqué officiel du grand quartier-général:— Le 25, les Russes ont pris l'offensive au nord de l'ilsitt, repoussant les Allemands et détruisant là station de Pogegen. Les combats continuent dans la région des j forêts au nord fie Pilkalen et de Gumb.tinen, et dans certains districts les Russes avancent avec ; succès. Dans la région au nord-est de Darkemen, près de Maigunithen, les Allemands ont effectué des attaque-s infructueuses, après lesquelles ils se sont retirés dans leurs tranchées. Sur la rive gauche de la Vistule, dans la région de Borzhymov, les troupes russes, appuyées par des détachements du génie, ont attaqué hier les forces de l'ennemi, et les ont repoussées à l'aide de grenades à main. Pendant les dernières vingt-quatre heures, un duel d'artillerie a continué sur la rive gauche (droite 0 de la Vistule. L'artil.orie russe a bombardé' l'ennemi avec succès, réduisant au silence plusieurs de ses batteries et infligeant de grandes pertes dans les tranchées allemandes. En Galicie, dans la région au sud-ouest d« Dukla, les troupes russes avancent. L'ennemi abandonne des munitions et d'autres provisions. Dans- la région do (Îiekhàftié-Dolokhny, les Russes ont capturé lis 27 la position fortifiée ennemie et ont entouré une autre fortification. Le nombre de prisonniers capturés n'a pas encore, été; déterminé. MENACE CONTRE LA SERBIE. PARTS, 2S janvier.—M. Vestnich, ministre de Serbie à Paris, interviewé par-la " Fronce du Sud-Ouest," déclare que, si le plan allemand d'une avance à travers la Serbie pour effectuer une jonction avec les troupes ottomanes pouvait réussir, il s'ensuivrait une véritable catastrophe, non seulement pour la Serbie, mais aussi pour la Triple Entente. Heureusement, ajouia-t-il, la Serbie n'est pas encore épuisée, et toutes les mesures sont, prises pour que les efforts de l'ennemi rencontrent une vigoureuse résistance. Le diplomate, dit encore: Je suis absolument convaincu que l'ennemi ne passera pas.—Reuter. POUR LES CATHOLIQUES DE TRANSYLVANIE. PARIS, 29 janvier.—Le "Figaro" apprend de Rome que M. Lucac, représentant de la Roumanie, a séjourné pendant quelque temps à Rome pour préparer les -milieux catholiques à 1 occupation de la Transylvanie par la Roumanie. Il a garanti, au nom du gouvernement roumain, la liberté religieuse pour les catholiques, qui forment la majorité des Transylvaniens. Ayant accompli sa 'mission, M. Lucac vient de quitter Rome.—Reuter. SUR LE CANAL DE SUEZ. ARRESTATION D'UN ALLEMAND. LE CAIRE, 29 janvier.—On annonce officiellement qu'un officier de la marine aLemande fut surpris dans le canal de Suez essayant de so diriger vers les lignes turques. On suppose qu il s'est échappé, ou a été débarqué d'un steamer hollandais traversant le canal. Il reste à prouver s'il est un espion ou non.— Reuter. ( SITUATION GRAVE A CONSTANTINOPLE. ROME, 29 janvier.—L'Agence nationale dit que des avis reçus dans les milieux officiels représentent la situation à Constantinopie comme extrêmement grave. L'opposition contre Enver-Pacha et sa politique s accroît, tandis que le parti de Talaat-Bey, qui était adversaire de la guerre, a menacé les leaders du parti de la guerre.—Exchange. LES TURCS ET VON DER GOLTZ. ROME, 2S janvier.—D'après le correspondant athénien du " Giornale d'ïtalia.'' de sérieux des-sentiments ont éclaté entre le feld-maréchal von der Goltz et les autorités militaires ottomanes. Von der Goltz avait donné ordre au commandant du corps d'armée turc de Smy'rne de marcher sur le Caucase. Ije commandai); refusa. Von der Goitz s'adressa alors à Djemal Pacha, qui déclara qu'il était impossible de marcher sur le Caucase. Le feld-maréchal allemand est parti maintenant pour Constantinopie, afin d'y demander l'intervention du Sultan.—Central News. ILS TRAITENT LA BELGIQUE EN PAYS CONQUIS. On nous communique le texte d'une audacieuse proclamation qui vient d'être affichée dans la partie occupéo de la Belgique:— AVIS. Il est rappelé que dans les parties de la Belgique soumises au Gouvernement allemand et depuis le jour de l'institution de ce gouvernement, seules les ordonnances du gouverneur général et des autorités qui lui sont subordonnées, ont force de loi. Les arrêtés pris depuis ce jour ou encore à prendre par 1e Roi de Belges et les Ministres belges n'ont aucune force de loi dans le domaine du gouvernement allemand en Belgique. Je suis décidé à obtenir par tous les moyens à ma disposition, que les pouvoirs gouvernementaux soient exercés exclusivement par les autorités allemandes instituées en Belgique. J'attends des , fonctionnaires belges que, dans l'intérêt bien j compris du pays, ils ne se refuseront pas à continuer leurs fonctions, surtout que je ne ré- j clamerai pas d'eux des services dans l'intérêt j direct de l'armée allemande. Les traitements oui, à l'insu ou contrairement I à la volonté du gouvernement allemand, seront payés par les anciennes autorités belges aux fonctionnaires beiges sont passibles de confiscation.Bruxelles, le 4 janvier 1915. Le G ou verneut général de la Belgique: Baron von Bissing, Colonel-général. — Le procès en haute-trahison, intenté à M. Brand Wessels. membre pour Rethlehem du parlement de l'Union sud-africaine, a commencé jeudi à Bloemfontein. — On annonce qu'un nouveau contingent de 8000 volontaires garibaldiens entrera bientôt en service dans les lignes françaises. — Les chrétiens japonais de Kagosbima. la ville qui fut si gravement endommagée l'an dernier par un tremblement de terre, ont envoyé les deux tiers de l'argent qu'ils dépensaient d'habitude à la fête de Noël pour secourir les réfugiés belge.- en Angleterre. LE ROI DES BELGES ET LE CATACLYSME ITALIEN. UNE REPONSE DU ROI VICTOR-EMMANUEL.S. M. le Roi des Belges a reçu de S. M. le Roi d'Italie, à qui il avait adressé un télégramme de condoléances au lendemain du trcmb.ement de terre qui a ravagé une province de la péninsule, la dépêche ci-devssous:— ROME, 19 janvier, 1915.—La Reine et moi sommes très touchés de la part cordiale que Votre Majesté veut bien prendre au. deuil caus< par l'affreux cataclysme. En mmerciant de tout cœur Votre Majesté, j'aime à l'assurer de la sincère reconnaisance du peuple italien pour le témoignage de sympathie-que la nation belge lin a donné en cette douloureuse occasion. VICTOR EMMANUEL. LES BELGES EN ANGLETERRE La Société des concerts.populaires belges, sous la direction magistrale de M. Anthony Dubo;-. ancien chef d'orchestre du théâtre royal de la. Monnaie, a donné jeudi soir son deuxième con cert. Un public nombreux et très attentif so trouvait réuni dans l'immense et magnifique salle du Northern Polytechnic Institute à Hollowav-road.Au programme figuraient la belle œuvre dé Bizet Patrie," la " Symphonie en D " de Mozart et le "Concerto en G d«^ Beethoven, dans lequel l'orchestre et le pianiste, M. Sydney Vantyn, firent valoir l'un un ensemble et une cohésion remarquables, l'autre une souplesse et une expression extrêmement déâcates. Ces diverses qualités né tirent que s'accentuer dans la "Habanera" de Chabrier, la "Chanson du Matin " de Sir E. Elgar, poème magnifique et interprété avec ferveur, et la belle " Marche Militaire" de Schubert, trois morceaux pour orchestre. M. Sydney Vantyn so fit encore valoic dans les "Etincelles" de Moszkowsky, une " Etude " d'Arenskv et dans une petite œuvré de sa composition, et se fit abondamment applaudir. et rappeler. Mlle Mariette Van der Haeghe, cantatrice accomplie, interpréta avec une technique par faite 1 émouvant grand air de " Madame Butterfly," ainsi que la "Villanelle" de Dell' Acqua» qui lui valurent un succès considérable. Son Altesse royale, la princesse Napoléon,' née Clémen-tine de Belgique, avait tenu à honorer le concert de son auguste présence. Elle fut vivement ovationnée et après le concert elle se fit présenter le chef d'orchestre et les artistes qu'elle félicita chaleureusement. Un nouveau concert a lieu ce soir, avec lo concours (le Mme Jeanne Delune, violoncelliste, et M. Louis Delune, pianiste, dont la réputation fera sans doute accourir la grande foule des bons amateurs. ♦ • • Une des plus jolies auditions musicales organisées à Londres aura lieu mercredi prochain «•i 8 heures et demie au /Eolian Hall, New Bond-street. E Je permettra aux amateurs de musique classique d'apprécier le talent si personnel de Mlle Marianne Reynaert, une violoniste detalent. élève préféré® du maître César Thomson. Au programme, des œuvres de Wieniawski, Beethoven, Sarasate et Schubert. Des cartes sont en vente au local du concert ainsi que dans les différentes agences. Les membres du Camping Club anglais désireraient rencontrer les membres du Camping Club belge si quelques-uns d'eux se trouvent en Angleterre. Le Camping Club anglais arrange de temps en temps des conférences et réunions à Londres perdant l'hiver, et recevrait avec plaisir la visite do tous les membres du c.ub belge qui pourraient s'y réunir. Les réunions prochaines auront lieu le 13 fevner et le 6 mars. v S'adresser par lettre à M. Harold Marsii (membre du conseil du club), Barking-road, 89 Cannnig Town, E., à Londres. • * - Un nouveau coucert organisé par la " BeV'an Artists Alliance," sous la direction de Mrs Mac-kenzie et Mr G. Bhyne, est annoncé pour mercredi prochain au Carlton Hôtel, Piccadillv, a o heu.es et demie de relevée. Cette fête sera honorée de la présence de S.A.I. et R. la princesse Clémentine de Belgique On verra s y produire Mme Fe.tessc et M. Du;;, les sympathiques artistes de la Monnaie: M. Maréchal, un parfait chanteur ae romances et le violoncehûste Dambois, du Conservatoire de Liège. Un jeune violoniste de 12 ans, Mr Rail-marin, y apparaîtra pour la première fois eu-pubiic, et la grande artiste ang.aisc Mme Lem'i Asliwell prêtera gracieusement son concours ;V-ses camarades belges. Bien que les places s'enlèvent rapidement, ii reste pourtant on c oie quelques billets qu'on r>eu4 à OoJegë. Bow-road, E. au W.lljC, (Général Buildings). Aklwycli, et au Cari ton Hôtel. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 ptnes la, ligne.—Joindre te montant au* erùre», ».r.a. /^EMPENCERS, JULES, lime ligne, volontaire, V clJfrc,h<' "<*avellcs do .son père habitant OpJint«rl pr£ Noriol k '—Ecnro Wcstacrc Uigh iLouec, Swattham, FAMILLE DIAMANT, Clanncarde-gardehs, 2'S Hjde Park^Lon<ion. W. HENRY MIMI bien arrivée, affaire arrangée, probablement 2 férriûr.—Maurice \TAURICE VAN DKIESSCHE, 5~lign^ .iTl. mécanioen au parafe DuIon«- do Bruxelles, rcchwcbe ses parente d Audonardo.—Eciriro Westacro Hish Ilouse. Swall hara, Norfolk. îpÔÛTÛRË^Mme SUZANNE, .31, Baker-èt., \y. W., jniorroo Ir» dames belges et franyalgus oucllo ricxii. d engager dans ses tAJon^-. MADAME IRMA, os-rçcdeuac de la Maison Itirsch et Cie., do Brtiiollèâ, qui n tient à leur disposition tous les jours de 10 à 6 heures Pri; 1res modestes. 'Phone. Ma.vla.tr 1960. INGSWAY THÈTTRÊ. Tehs^Gèr. 4082: La semaine prochaine, chaque toLr i 8h. 30 .Morcrodi, jeudi et t-ejnedi à 2h. 50. ïleprc'sonta.tious fpôciales d'artiste» belgca. CARLO LJi'£5N dans 1,1.^.IXJIrttl5, d'BtnijC Vorba^Ten. "VT'ENVOYEZ des correspondances, paquets, 1^1 sommes d'argent, ne laites Tenir des personne.:; de Belgique que par l'intermédiare d'une maison tous donnant des rêîéionces et garanties réellement serieusos. Bureau do ALBERT SERSTE k. Ce., Renseignement* 9 à 8, J>ittlo St. Andrew-«treet, cratoite. 6 heures. 'London. W.C. . VTOÛVELLES CONDITIONS. — COURRllR il VERMOTE informe militaires porto gratuitement leura lettres touto la Belgique et rapporte réponse aussi gratuitement. Pou. ciTils. 2eh payables lors remise lettre et l^h lo. > remiss réponse. Aucun Hétail puerre. Diput tous dis jours, EnToyez yos lettres pour Belgique, 4. Priory-gariKnf, Polkestone. DE -ES. Madame Vve. helene eulaers—Van Zoom. d'AnTers, est décédée i Conwajr, le 24 janvier 1915. à l'âge de 70 are. Castle Bank. Conway (N. Wajes). LA METROPOLE paraît chaque matin, sauflë dimanche, dans le " St^ndajd," Tendu cbes tons le « marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons viTement k nos amis de s'*l>onner a-u prix Hc 5 pat mois pour lo Royaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étranger, ot d< nous a/lr€3ser Je prix de l'abonnement en un mandat. 1À tarif des annonces est do 9d. la ligne pour le " Lirrt d'a^irr^frs des exilés," payable d'avanre, et pour toute autr« Eublieité. li t»rif du " Standard." Nous avons ouTort un urcau daus l'immemble du " Standard," Fleet-ptrret. 132-4 Il(' . or.Tcrt do 2 à G heures. En eaa de demande zmx .écrit, joindra deux timbres d'un pennar.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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