La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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28 november 1918
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s.n. 1918, 28 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/br8mc8sd4t/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE Iselgique : dix centimes ikgieterre : one penny hoixande: vuf cent sjktihent : dix centimes 2 fi™ ANNEE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Directeur: JULES CLAES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. f 3 moi» g th< Abonnements i -| t mois 17 ah l l »n 33 «h JEUDI 28 NOVEMBRE 1918 Registered at hi G. P. O. "wr» qqqter m a Newsfafer IN O. OOO La libération de la Belgique ■ Le roi au palais de justice de Bruxelles I Bruxelles, 25 novembre. — Ce matin,^ le Bai acclamé au passage par la foule, s'est Knâu en auto au Palais de justice où il a ■ reçU en audience solennelle par la Cour ■ A son entrée dans la salle d'audience, pro-^Lée par l'ennemi qui en avait fait un corps K sarde et dont les marbres et les meubles ^Ertent encore la trace de son passage, les Magistrats et les invités firent une émouvante j Hration au Souverain, Celui-ci prit place souis S-dais rouge dressé au centre de la salie. Les Magistrats de la Cour étaient revêtus de leur j Mobe rouge des grandes circonstances. ■ Successivement M. le président Van Ise-Mfiem, M. le Procureur-Général Terlinden et Mè bâtonnier des avocats dte la Cour de cassa- 1 Bon M. Hanssans, prononcèrent un discours ■rappelant les crimes allemands et exhaltant ! ■jiiéroi-me du Roi et de ses solldats. Ils dirent ! | r joie de saluer enfin la présence du Souve- ■ n dans ce Palais d'où le force avait expull- ■ le droit ; ils rappelèrent la courageuse at-Baudte des magistrats belges ^gui revendiquè-Hrit l'indépendance du juge et suspendirent ■ audiences. Le Procureur-Général Terlin-l i profita de la présence des magistrats de ■Douai pour insister sur les liens unissant la ■B lgique à la France. Les orateurs évoquè-Hrr'it en des termes émouvants la mémoire des Hv'dats tonubés sur les champs de bataille. Ils ■codèrent la Reine à l'hommage qui avait Hrié rendu au Roi. Les paroles furent souli-Hgnées par tes acclamations de l'assistance et I cris de "Vive la Reine". Les mêmes ova-Hnnns qu'à son arrivée saluèrent le Roi à lia ■ de la cérémonie et ces vivats se prolongè- ■ '.t dans la foule massée au paçsage de l'au- Autour d'Anvers I Un témoin oculaire nous rapporte à l'in-Bshnt que les wagons de marchandises pillés ■parles Belges dans les gares sont toujours des ■wagons vendus au dernier moment par des ■Allemands à des Belges connus pour avoir ■trafiqué avec l'ennemi. Ces marchandises ont Après l'armistice Le désarmement du restant de la flotte allemande I La commission navale alliée, dont nous ■avons parlé, chargée de surveiller le démantèlement et le désarmement du restant de la ■flotte allemande, suivant les termes de l'ar-■misice, partira probablement pour Kiel a la Hljn de la semaine. I Les délégués français et Italiens sont arri-Hrês à Londres ; le dernier est l'amiral du Bon. I Le séjour de la mission alliée à Kiel durera ■quelque^ temps, mais on ne prévoit aucune Les U-boats I Les 14 Ujboats qui auraient dû se trouver ■lundi à Harwich, n'y sont pas arrivés. On ■te attendait pour mardi matin et 13 autres, ■mercredi. I S'ils se présentent tous il y aura 114 sous-■marins aElemands dans ce qu'on pourra désor-■mais appeler la "U-boat Avenue". I Un officier boche a déclaré qu'il n'avait pas ■demandé à entrer dans le service sous-ma-Hjrin, mais qu'on l'y força. La même répu-■gnance ce constatait parmi les hommes, et ■ parfois leurs officiers devaient les menacer ■<te mort pour les y contraindre. ■ Un autre officier iboche, qui connaissait ■ 1 \ngleterre, déclara que son meilleur ami ■ptait un armateur de l'Ile de Wight. Gageons ■pUe. ne d'oit guère être flatté de cette I Le plus malheureux de tous iles Boches re-■jtournés d'ici en Afflemagne, isera probable-Bment celui qui oublia à bord son carnet de ■! chèques, mais il ne paraît pas avoir beau-Hpoup d'argent. ■ Un autre officier oublia le portrait de sa ■ emme, mais comme son adresse se trouvait ■ au dos de la photographie, les marins an-I S'ais eurent la générosité de lia lui renvoyer I Par l'entremise d'un autre Boche qui retour- ■ nait chez lui. ■ Le premier lord de l'Amirauté, Sir Eric ■ '"Mes, a envoyé le télégramme suivant au ■ capitaine Addison, du navire dépôt Maidsto- ■ La reddition des sous-marins ennemis, qui ■ja été exécutée avec tant dé succès, ces der- ■ Jl'ers .i°urs, marque le point culminant de ■ idmiraWe travail accompli durant les qua-lre années et demie de guerre par le service I ^us-marin de la marine royale. Je vous I «resse ainsi qu'à tous vos hommes, près de ■ 1J" veuillez être mon interprète, mes plus sin-c tes félicitations pour le résultat splendide I te|nt par leur vigilance constante, leur été vendues pour des sommes dérisoires à des misérables qui espéraient encore faire un gros bénéfice dans ces derniers jours de tension ; mais partout la foule s'est tournée contre eux et, par un procédé de justice sommaire mais légitime. Elle s'est emparée des marchandises. A Schooten on nous dit qu'elle a été protégée par l'administration communale dans le cas suivant : un wagon de vivres avait été acheté aux Boohes pour une somme de 1.200 francs par un traître qui n'avait cessé pendant toute l'occupation de servir les Allemands. La population apprenant cela s'est indignée et l'administration a saisi le wagon déclarant que Ile butin abandonné par l'ennemi appartenait au gouvernement. Les vivres périssables qui s'y trouvaient ont ensuite été partagés parmi les habitants. Liège pavoise en présence des boches Le correspondant spécial de l'agence Four-nier est arrivé à Liège quelques heures avant l'évacuation de la cité par les Allemands. Dans la soirée dit-il, les habitants commencèrent à sortir leurs drapeaux et à décorer les maisons et les rues et lorsque les Allemands commencèrent leur retraite ils eurent à traverser des rues abondamment pavoisées aux couleurs belges et alliées. Les maitres de la veille protégés par la police Dimanche matin deux officiers et trois soldats boches qui s'étaient attardés dans Liège furent découverts par la foule qui les entoura en chantant la Brabançonne et la Marseillaise et en poussant des cris de "mort à l'ennemi." La police dut intervenir pour protéger les Allemands qui finirent par trouver refuge dans un café. Plus tard un mannequin, représentant le Kaiser, fut solennellement promené par les rues et fut exposé à une fenêtre portant l'inscription : "Nach Berlin". adresse et leur bravoure, et pour la façon exemplaire dont ils ont fait un légitime usage de la guerre sous-marine." Un commandant par dessus bord Un officier de la grande flotte chargé d'accepter la reddition d'un des destroyers ennemis dams le Firth of Forth, a raconté que l'officier allemand à qui il eut à faire appartenait à un rang inférieur. Où est le commandant du navire, deman-da-t-il au Boche? — C'est moi le commandant, répliqua le jeune officier en bon anglais. Le commandant nous causa quelque embarras, il y a 4 jours, et nous Plavons jeté par-d'essus bord'. Le fait fut confirmé par un représentant du Conseil des Travailleurs et des soldats qui se trouvait à bord. A bord d'un autre destroyer, l'un des officiers déolara que quelque temps aviant la déclaration de la guerre, il était coiffeur à Li-verpool.L'entrée solennelle à Strasbourg Le maréchal Pétain a fait son entrée solennelle dans Strasbourg, lundi après-midi, à la tête des unités de l'armée du général Goura ud. Le cortège, dlans lequel figurait le général die Oastelnau, traversa la ville, qui était magnifiquement décorée, tandis que l'enthousiasme de la foule était à son comblle. Les troupes défilèrent devant le maréchal Pétain, en face de l'ancien palais impérial, Place de la République. Le maréchal Pétain se rendit ensuite à l'hôtel de ville, où le maire lui souhaita-la bienvenue au nom de la population et de l'Alsace. Des choeurs chantaient la Marseillaise qui fut reprise avec un enthousiasme indescriptible par la population assemblée Place dé Bro-glie.Un court service fut ensuite célébré à la cathédrale. ♦ Pour boycotter les Allemands Un exemple à suivre La corporation de la Cité de Londres est sur le poilnt d'adopter une résolution disant qu'aucun vaisseau aérien ou marin dont les intérêts appartiendraient ou seraient partiellement tenus par des sujets d'une nation actuellement en guerre ou avant été récemment en guerre avec la Grande-Bretagne n'obtiendrait de moyens de locomotion ni des magasins en Angleterre et dans ses colonies du-raint cinq années, à partir de la signature de la paix. Le Roi a parlé Ecoutons sa voix Dès le 17 novembre, l'Agence Reuiter publiait une neltie, communiquée apparemment, -attribuant à MM. Vanderveldie, Anseelie et Wauters, les portefeuilles du Travail, des Chemins de fer et de ï'Agriculture.Puis suivaient le jeu des pronostics. Touit cela ressemblait trop aux petites manœuvres de la poliiticaillerie traditionnelle pour que la première impression du public et lia nôtre ne fût mauvaise. Cette impression était d'autant pllus justifiée qu'il y a quelques jours à peine, on désignait M. Masson comme nouveau ministre, alors qu'on n'avait pu le joindre en Allemagne, où il est interné. On annonçait de même le reltour de M. de Broqueville au nom duquel s'attache une vive sympathie, mais là encore on devançait les événements. Bref, touit cela justifiait l'appréciation d'un de nos collaborateurs, qui pourrait se résumer dans le couplet1 can>n.u : C'était pas la peine vraiment, De changer de gouvernement. puisque, en fait, on allait du même sac tirer une nouvelle mouture. 11 apparaissait au bon public que si le changement devait consister en un simple échange de portefeuilles, mieux eût encore valu, dans l'état actuel des choses, qu'on laissât ces portefeuilles à leurs anciens titulaires, qui avaient au moins l'avantage de connaître un aspect de notre situation. Mais le Roi, dans le discours du Trône que tous attendaient comme le mot d'ordre auquel nous devions nouis rallier tous, a justifié comme suâlt les modifications à apporter dans la constitution du cabinet : "On ne comprendrait pas que l'union féconde dont les Belges ont donné un si admirable exemple pendant la guerre, fît place, dès le lendemain de la libération du territoire, à la reprise de querelles stériles. Cette union doit rester une réalité dans les circonstances présentes. "Telle est la raison d'être de la composition du nouveau ministère qui a accepté de reprendre, à son poinit d'arrêt, la tâche ardue accomplie pair les deux cabinets précédents dans des circonst anecs angoissantes et avec un patriotisme qui n'a jamais faibli. " M. Cooreman nous a dit aussi que les modifications .s'inspiraient, en outre, de la nécessité d'introduire dans le gouvernement des hommes demeurés au pays et connaissant les besoins et les sentiments de ce dernier. Enfin, M. Delacroix, homme modéré dans lequel nous devons avoir confiance, avait l'intenion de confier des portefeuilles à des hommes rompus aux affaires. Nous ne savons jusqu'à quel peint il a réussi dans ses démarches. . On nous dit aussi que les aspirations de nos compatriotes en Belgique ne concordent pas avec toutes les tendances manifestées par le gouvernement du Havre et qu'une orientation nouvelle serait donnée aux problèmes amorcés par l'ancien gouvernement. L'attitude des Chambres pendlant la lecture du discours du Trône a traduit assez clairement oes aspirations. Elles concordent trop avec les idées défendues dans ce journal pendant quatre ans pour qu'on ne nOus permette de nous en réjouir. Le nouveau gouvernement nous fixera sans doute sur les grandes lignes de son programme. En attendant, restons uniis; donnons au Roi victorieux ce gage de confianc • et cette satisfaction. ♦ La Grande Belgique L'ambassade de Paris A l'occasion de la visite du Roi à Paris k 5 décembre, la légation de Paris sera élevée au rang d'ambassade. ♦ — II est probable que le général Pershing, commandant en France des forces américaines, posera sa candidature pour 1920, à la présidence des Etats-Unis. Le rapatriement des Belges La plupart des journaux anglais, se fondant sur un télégramme Reuter, ont annoncé que le premier bateau ramenant des réfugiés en Belgique allait quitter Follkes'tone, le 25 de ce mois, ayant à bord deux cents de nos compatriotes, qui seraient débarqués à Calais, d'où on les transporterait par train jusqu'à Bruges-Ce premier contingent, ajoutait le télégramme, constitue sans doute l'inauguration d'un service régulier. Nous sommes en mesure d'affirmer que oes renseignements sont inexacts en tous points. Comme le Moniteur l'a annoncé, il se-r'a créé sous peu un office de rapatriement à Londres semblable à celui qui fonctionne déjà à Paris, 7obis, Rue d'Amsterdam.Cet office sera distinct d'u "Rapatria-tion Committee", organisme anglo-belge, purement Consultatif, créé il y a deux ans et qui a eu pour mission d'étudier les diverses questions qui entraîne le problème du rapatriement. Les Belges auront appris avec plaisir que le gouvernement britannique a confié à M. Basi'l Peto les fonctions de commissaire en chef pour le rapatriement. Nous rappelons à cette occasion que jïs Belges qui désirent rentrer en Belgique à leurs propres frais pourront quitter l'Angleterre sans passer par l'intermédiaire d'e l'office dte rapatriement, dès que les lignes de navigation entre l'Angleterre et la Belgique auront été rétablies et lorsque la situation dans notre pays le permettra. Comme on le sait, le service des trains est encore interrompu en Belgique.» * » AVIS DU CONSULAT GENERAL BF. BELGIQUE Le Consulat reçoit journellement des centaines de lettres de personnes demandant à rentrer en Belgique. Il s'excuse auprès d'eâ®es de ne pouvoir leur répondre qu'avec un très long retard, faute de personnel suffisant. Il rappelle aux Belges que les moyens de transports sont encore très rudimen-taires, on peut presque dire inexistants, et qu'il faudra un certain temps pour préparer leur fonctionnement (notamment pour mettre les ports et chemins de fer en état de service). Il est donc à conseiller de patienter encore quelque peu. Les seules indications que le Consulat possède à présent sont : 1. Que les industriels peuvent demander l'autorisation de rentrer au ministèrt de l'Intérieur, à Bruxelles; 2. Et que les autres personnes peuvent la demander à l'office central de Rapatriement, 7obis, rue d'Amsterdam, Paris. Lorsque d'autres dispositions auront été prises, elles seront publiées officiellement dans les journaux. * * * , Nous recevons, en outre, du Comité officiel belge pour l'Angleterre, la lettre suivante : Nous recevons, en outre, du Comité officiel belge pour l'Angleterre la lettre suivante : Monsieur le Directeur, — En commentant le communiqué du Consulat général au sujet du rapatriement, vous vous faites l'écho du mécontentement provoqué par l'absence de décisions officielles au sujet du rapatriement. En exprimant ainsi l'opinion qui règne parmi nos compatriotes, vous demeurez fidèle aux traditions de la presse bélge et nous vous en félicitons. Toutefois vos commentaires, contenant certaines inexactitudes peuvent conduire à des interprétations erronées et nous pensons que vos lecteurs seront heureux de connaître exactement l'a situation actuelle. Le Gouvernement britannique qui est disposé à organiser le rapatriement des réfugiés, a constitué depuis longtemps un Rapatriation Comimittee. Celui-ci a pris toutes les mesures niéoessaires^et est prêt à entrer en activité. Le Gouvernement belge, de son côté a par arrêté-royal du 7 novembre, créé un Office Central de Rapatriement. Le siège de cet office eslt établi à Paris, 7obis, rue d'Amsterdam. L'arrêté-royal prévoit que cet Office pourra créer des bureaux auxiliaires dans les pays de refuge. Il est donc vraisemblable qu'un bureau sera établi à Londres. Malgré les instances du Consulat général, du Comité officiel belge et du Rapatriation Committee, aucune mesure n'a encore été prise pour l'organisation de ce bureau. L'information parue dans les journaux anglais d'après laquelle "un premier navire emportant 200 réfugiés a quitté Folkestone pour Calais" et ajoutant que "le Rapatriation Committee de Londres assurera ces départs quotidiennement" est tout à fait erronée. JLe bateau de Folkestone n'embarque que des militaires et des fonctionnaires rappelés par leur administration. Le Rapatriation Committee ■est étranger à oes départs. Il est donc inexact de dire "qu'il y a un comité de rapatriement qui ignore le Comité officiel belge" et que "nous sommes victimes d'une querelle de fonctionnaires". Nous se savons où se livre en ce moment le conflit de vanités auquel vous faites allusion et qui serait la cause du désarroi. En journaliste perspicace vous avez sans doute des renseignements qui nous manquent, mais nous pouvons en tous cas vous assurer, que ce n'est pas à Londres que se trament les complots obscurs que vous dénoncez et que le Consulat général, le Comité officiel et le Rapatriation Committee entretiennent les relations les pllus cordiale-. Nous comptons sur votre courtoisie pour insérer cette lettre et vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur, l'assurance de notre considération distinguée. C. SMEESTERS. * * * Nous ferons, au sujet de ces communications, la simple remarque qu'elles confirment ce que nous avons dit, avec cétte différence cependant, que nous notons avec satisfaction que, si conflit entre fonctionnaire il y a, ce n'est pas à Londres qu'il faut le chercher. Légaltion, consulat général, Comité officiel belge, Office du travail ne demandent pas mieux que d'aider nos compatriotes, mais tous manquent d'instructions et donnent lés conseils qu'ils peuvent.Ici commence le désarroi dont la faute initiale remonte à ceux qui ont créé des offices de rapatriement à Paris et à La Haye et ont oublié Londres. On renvoie nos compatriotes à l'Office de Paris, au ministère de l'IntérieurT au ministère de la Guerre, voire, nous dit-on, à la Chambre de commerce de Londres. Pourquoi Londres ait-il été laissé en dehors ? Pourquoi le rapatriement n'a-t-il pas été préparé depuis longtemps? Pourquoi ne dément-on pas les "canards" de la presse anglaise? Tout cela crée un énervemenlt facile à comprendre et justifie les appréciations et les jugements les plus vifs. Mais nous tenons à rappeler, le sachant d'expérience, que nos compatriotes ne doivent pas s'imaginer que les voies de communication sont commodes. Il fauit une journée pour aller de Bruges à Gand, si on parvient à arriver à Bruges avant trois ou quatre jours. Il ne faut pas songer à arriver plus loin que Gand- Il faut en outre se souvenir de ce que NOS MALHEUREUX compatriotes du pays ont souffert et souffrent d'un ravitaillement défectueux qu 'aggrave encore, sans doute, la crise ministérielle. Ayons patience. Souffrons un peu. C'est dans l'intérêt, le bien du pays. ♦ Une victoire belge Von Bary est parti Nous lisons dans VEcho belge : Les Ànversois qui s'apprêtent à regagner la métropole n'auront pas le plaisir d'y retrouver lie trop fameux von Bary. Quand il a vu que les choses se gâtaient pour son glorieux pays d'origine et que le moment approchait où le séjour d'Anvers pourrait bien lui être mallsain, von Bary s'est empressé de plier bagage et de filer vers des rivages plus, sûrs, non sans avoir, au préalable, mis bon ordre à ses affaires. Pair un acte secret, qui date de fin octobre, la Société en nom collectif "Von Bary et Cie" disparaît pour faire place à une autre société administrée pair MM. Juilles Buyckx et Hippolyte Stevens, tous deux d'Anvers. Et voilà comment, sans être au carnaval, on se met un faux-nez ! Ainsi donc M. von Bary est demeuré à Anvers jusqu'ici? Voilà qui est intéressant à savoir.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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