La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1570 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 20 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gq6qz23f5j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA MÉTROPOLE PRIX DU NUMERO «nnUT • CINQ CENTIMES fe- 85 «Sîr Binent dix centimes D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME ANNEE JEUDI 20 AVRIL 1916 No. HO LA GRANDE GUERRE Nouvel arrêt a Verdun La prise de Trebizonde "Ultima verba " des Etats-Unis Le communiqué belge de lundi soir "Pendant toute la journée, l'artillerie a été plutôt active sur différentes parties du front, spécialement dans la Région d'Oostkerke et de Dixmude Le communiqué belge de mardi soir (iit; " Il y a eu des actions d'artillerie de peu d'intensité sur le front belge, à l'exception de la région de Steenstraete, où le bombardement a développé une grande violence dans le cours de l'après-midiL'intérêt de la lutte qui se poursuit derant Verdun est aujourd'hui un peu diminué par les événements importants qui viennent d'avoir lieu en Anatolie. Les énergiques efforts des troupes russes du Caucase et de la flotte russe de la mer Noire et la magnifique stratégie du grand-duc Nicolas ont été couronnés par un résultat dont la valeur est réellement considérable*. Nos Alliés sont entrés mardi à Trébizonde, le port-forteresse turc de la mer Noire, et les Turcs sont en retraite vers Sivas et Sinople. Au contraire d'Erzeroum, qui constituait une place d'arrêt barrant aux Russes l'entrée de la Caucasie turque, Trébizonde a peut-être moins d'importance comme forteresse que comme port et comme base maritime pour les armées ottomanes opérant dans les secteurs septentrionaux de la Turquie d'Asie EUe tire cette importance, non seulement de l'excellence de sa position géographique, mais aussi du fait qu'il n'y a aucun chemin de fer et à peine quelques mauvaises routes le long de la côte sud de la mer Noire, entre Scutari et la frontière russe. Les Turcs approvisionnaient une grande partie de leurs armées par de petits caboteurs faisant la navette entre le Bosphore et Scutari et quoique la flotte rus-~>e fit périodiquement des raids contre ces opérations de ravitaillement, celles-ci ne pouvaient être interrompues que par la possession de leur terminus oriental. La chose est faite aujourd'hui, et les résultats ne peuvent manquer de s'en faire sentir. Le long de la côté, l'état-" major ottoman ne disposera plus que de Sinople, trop éloigné de la frontière russe pour lui venir sérieusement en aide. Pour le reste, il devra se contenter du îhemin de fer à faible capacité d'Adana -t d'Angora, dont les têtes de ligne sont ' plus de 500 kilomètres du front. Mais la possession de Trébizonde vaut iux Russes d'autres avantages encore, die assure à leur flanc droit un point l'appui d'une solidité considérable, par-e qu'il est couvert par la flotte qui a 'éjà si bien coopéré au succès, tandis |Ue le flanc gauche de la ligne russe re-'ose sur Van, Bitlis et Musch. Maître 'e Trébizonde, le grand-duc se trouve n meilleure position pour entreprendre lne offensive dans la direction d'Erzijan n coopération avec le groupe central de on armée établi à Erzeroum, et c'est 'robablement en prévision de ce mou-ement que les Turcs ont dépêché soixante raille hommes dans la région de "t'is, où l'avance russe est provisoirement arrêtée. La campagne qui vient de se terminer iar la prise de Trébizonde ne commença as sérieusement, pour des raisons évi-entes, avant la prise d'Erzeroum, qui st du 16 février. Dès ce moment, l'at-il'll|e fut entreprise et poussée avec une rande énergie. Un heureux débarquent, effectué à Atina, à 100 kilomètres Tfébizonde, derrière les lignes tur-l*'S) jeta la confusion dans les plans *emis. En deux jours, grâce à l'ap-"J des canons de la flotte, cette troupe J'ura le petit port de Rizeh le 6 avril, ,, urcs furent rejetés sur la rive gau-n^u torrent de Kara Dere, leur der-11 position importante, le 15 ils du-fn abandonner la rive droite, le 16 ils expulsés d'Arsen Kalessi à 20 , °nie!res de la forteresse et quoiqu'ils , nt eu le temps de fortifier la place et y amener des renforts, elle tomba deux Jrs plus tard, beaucoup plus vite qu'on ne s'y attendait à Pétrograde. Très probablement, comme à Erzeroum, le grand-duc aura-t-il effectué in fine un de ces coups imprévus dont il a toujours l'heureuse spécialité. La prise de Trébizonde aura une influence déplorable sur le moral turc et ne sera pas, évidemment de nature à renforcer l'alliance (?) germano-ottoma-ne. Elle constitue une nouvelle phase de la dislocation inévitable de l'empire du Sultan. Sur la ligne extrême nord et sud l'activité russe se développe. Nos alliés ont pris quatre lignes de défenses en fil barbelé au sud du village de Gorbunovka, à 15 verstes au nord-ouest de Dvinsk et capturèrent deux hauteurs au sud-ouest de Gorbunovka. La valeur tactique de ce mouvement c'est que après avoir occupé le saillant dans les secteurs de la voie ferrée du Ponevegh et du lac Sventen les Russes menacent de briser le front allemand opérant contre Dvinsk, en divisant les forces ennemies devant Illuxt et Novo Alexandrovsk. Suivant le Petit Parisien les pertes que les Allemands ont subies devant Verdun au cours de l'attaque de lundi contre la ligne de Douaumont-Vacherauville s'élèvent à environ 10.000 hommes, et le résultat de l'opération fut nul. Au cours des derniers jours il n'y a pas eu d'opérations autour de Verdun par suite des pluies violentes; l'infanterie ne quitta pas les tranchées et l'artillerie fut moins violente, et se borna à quelques bombardements intermittents dans le secteur de la cote 304 et à l'est de la Meuse. Autour de Salonique la situation se précise; suivant un télégramme reçu hier, des patrouilles allemandes ont franchi la frontière dans le voisinage de Doi-ran, ont isolé un poste grec et coupé la communication avec un avant-poste à Adjinkal et puis firent sauter cinq ponts entre Doiran et Adjinkal. Cette action semble trahir des craintes d'avance prochaine par les Alliés. Des zeppelins ont, paraît-il, été vus au-dessus d'une ville danoise, sur la côte ouest du Jutland. D'autre part, un grand nombre de zeppelins ont été vus récemment au-dessus de la mer du Nord, et de ces préparatifs, il semble qu'il faut conclure que les Allemands s'attendent à une nouvelle attaque britannique contre le Schleswig. Le Sénat américain, mande-t-on de Washington, a passé sans aucune objection le projet de loi de réorganisation de l'armée qui prévoit une force militaire de réserve d'un million d'hommes. On est de plus en plus convaincu à Washington que les relations avec l'Allemagne sont plus près d'une rupture que jamais. Le Blocus renforcé Le Journal officiel de Paris publie un décret du Président de la République renforçant les dispositions antérieures relatives ' au blocus. Dans le rapport, signé de MM. Briand, Roques et Lacaze, les motifs du décret sont ainsi exposés : " Après entente avec nos alliés, il a paru nécessaire de faire mieux préciser que les marchandises constituant par leur nature, soit de la contrebande absolue, soit de la contrebande conditionnelle, sont sujettes à capture, par le seul fait de leur destination hostile, directe ou indirecte, manifeste ou cachée, " D'autre part, l'expérience a prouvé que, en matière de blocus, la règle mettant à l'abri de la saSsie les navires transportant vers un port non bloqué des chargements à destination d'un port bloqué aboutissait à autoriser le trafic indirect des ports bloqués et à rendre ainsi le blocus pratiquement sans effet." C'est à mettre un terme à cette contrebande indirecte que tend le nouveau décret. La censure en Afrique Le Havre, 19 avril.— Sur la proposition du Mipistre des Colonies, la censure a été établie au Congo belge sur tous les écrits confiés soit à la poste soit au télégraphe. Un nouveau défi belge Le Journal de Genève du 16 avril publie une lettre de M. le professeur Chodat, ancien recteur de l'Université de Genève, annonçant qu'il a fait part à chacun des 93 savants allemands signataires de 1' " Appel au monde civilisé", lancé en septembre 1914, d'une réponse portant la signature de M. Jean Massart, l'éminent botaniste belge, professeur à l'université libre de Bruxelles et vice-directeur dt: la classe des sciences de l'Académie royale de Belgique. M. Massai t rappelle les nombreuses de mandes d'enquête contradictoire faites vainement par les Belges et déclare ensuite : Ne concluons pas de ce mutisme persistant que, en Allemagne, les francs-maçons, les socialistes et les évêques craignent la lumière. Admettons plutôt que, n'ayant pas lancé eux-mêmes les accusations, ils ne croient pas devoir vérifier leur exactitude. Mais il n'en est pas de même pour les 93 signataires du manifeste ; car ceux-ci ont évidemment le plus vif désir de voir confirmer d'une façon indiscutable leurs retentissantes déclarations. Aussi est-ce avec pleine confiance que nous nous adressons à eux, pour leur demander l'institution d'une commission d'enquête comprenant, en nombre égal, des Allemands et des Belges, sous la présidence d'un savant d'un pays neutre, connaissant l'allemand, le français et le flamand. Certes, ils ne voudront pas se retrancher derrière les publications allemandes, telles que le Livre blanc sur les , trocités belges : Die volkerrechtswidrige Fuhrung des belgischen Volkskriegs Ils savent trop bien que ce n'est pas une enquête unilatérale qui apportera la conviction dans les esprits. La commission que les signataires du manifeste créeront, d'accord avec les Belges, interrogera, non H ulement ceux qui ont ordonné jhs représailles; -nais aussi ceux qui en furent simplement les témoins ; nous croyons savoir que, lors de l'enquête allemande faite en Belgique pendant l'hiver 1914—1915, de nombreux habitants ont été entendus, mais leurs réponses ont été délibérément supprimées ; la nouvelle commission aura naturellement à tenir compte de toutes les dépositions indistinctement. Mars, 1916. Attendons la réponse... Les Mesures des Alliés en Grèce En réponse à une question du pacifiste Outhwait, Sir Edward Grey a déclaré mardi à la Chambre des Communes : Certaines protestations du gouvernement hellénique ont été reçues au sujet des mesures que les gouvernements alliés ont été obligés de prendre sur territoire grec ou dans les eaux territoriales grecques. Les circonstances qui ont rendu ces mesures nécessaires sont les suivantes : — Comme on sait, les gouvernements français et britannique décidèrent à l'origine d'envoyer des troupes à Salonique, à l'invitation du premier ministre grec d'alors. Peu après, il y eut un changement du gouvernement grec accompagné d'un changement dans la politique delà Grèce, mais les Alliés ne purent, à ce moment, se retirer de 1 entreprise dans laquelle ils s'étaient engagés. Lorsque le territoire'serbe fut envahi par des forces hostiles, les gouvernements alliés choisirent Corfou comme 1 endroit de refuge le plus proche pour telles portions de l'armée serbe qui purent être sauvées. La présence de forces alliées à Salonique et de forces serbes à Corfou ont amené les Alliés à prendre certaines mesures navales de protection dans les îles et eaux grecques, destinées à pourvoir à la sécurité des forces elles-mêmes et des navires employés au ravitaillement de ces forces. La raison de ces mesures est apparente en vue de l'action dans la mer Egée de sous-marins ennemis, dont nous avons raison de croire que les bases d'opération se trouvent dans les eaux de la mer Egée. Toute mesure que tes Alliés peuv nt prendre sont une conséquence naturelle de leur décision d'envoyer une expédition à l'aide des Serbes, — décision q.ui fut prise en première instance à la requête de la Grèce elle-même (Applaudissements). Les progrès de i'antiseptie L'infection des blessures serait supprimée grâce à la méthode Carel, que le docteur Perret considérait, devant l'Académie de médecine, comme le plus grand progrès obtenu en chirurgie de guerre. Partant de ce principe que toutes les blessures de guerre sont septiques, le docteur Perret est d'avis que les blessés doivent être traités daps les six heures qui suivent leurs blessures et que les plaies doievnt être largement débridées, lavées et débarrassées des corps étrangers. Les plaies doivent être constamment irriguées par le liquide de Dakin. L'expérience a été faite dans une ambulance : in blessés graves ont guéri rapidement, sans température et sans complications. Aucun d'eux n'a subi d'amputation M. Hughes obtient la franchise ^ la Cite H Londres L'éminent premier ministre d'Austra lie a été reçu en grande pompe, mardi après-midi, dans la Cité, par le lord-maire de Londres et les maires de la plupart des faubourgs, en présence de M. Joseph Chamberlain, ancien secrétaire d'Etat pour les colonies, du lord-maire de Birmingham, de MM. Bonar Law, secrétaire d'Etat actuel pour les colonies, Aupten Chamberlain, lord Reading, lord Lincolnshire, etc. Un bataillon d'Australiens montait la garde d'honneur dans la cour du Guild-hall, tandis que la garde nationale de la Cité de Londres était rangée sur toute la longueur de King Street. M. Adrien Pollock, city Chamberlain, i donna lecture de l'adresse de bienvenue, après quoi le lord-maire remit à M. Hughes un parchemin lui accordant la franchise de la Cité, dans un coffret d'or décoré aux armes de la Cité et d'Australie. Dans un discours remarquable, M. William Morris Hughes, après avoir remercié pour l'insigne honneur qui venait de 1 lui être fait, et reconnu l'esprit d'unanimité avec lequel tout l'Empire anglais I a sauté dans la brèche pour la défense de I la mère-patrie, gardienne des traditions I sacrées d'honneur et de civilisation, continua ainsi : Si nous voulons conserver ce grand Empire nous devons être prêts à le défendre. Et comme la défense de son pays es t le premier devoir de tout homme libre, cette tâche est une de celles que comme démocrates nous devrions être heureux d'entreprendre.La responsabilité de la paix du monde, de la vraie civilisation et de l'avenir de la démocratie dépendent de notre capacité d'agir ainsi. Mais ce n'est pas une tâche légère. Voyez où nous en sommes et veillez. tA' Imaginez-vous combien les mains nous chatouillent à châtier ces nations brûlant de la passion de la conquête, couvant leurs désirs d'expansion et de place au soleil, pour s'emparer de ces terres vastes, riches et fertiles à leur portée, et vous comprendrez mieux ce que signifie la défense de notre empire. N'est-il pas clair comme le jour que c'est dans l'unité qu'est notre force et notre sécurité ? Comment les populations éparpillées de nos dominions peuvent-elles— abandonnées à leurs propres ressources— espérer garder ce grand héritage ? Le jour arrivera peut-être où les dominions pourront le faire, mais ce jour n'est certes pas encore venu. La richesse ne nous sauvera pas si la moisson d'hommes virils nous manque. Sans hommes, Rome et les puissants empires des Anciens sont tombés, et la poussière des annes couvre leurs fiers monuments. La défense de notre Empire repose en fin dé compte sur la base d'une politique nationale qui, en Grande-Bretagne comme dans les dominions d'outre-mer, organisera et développera nos formidables ressources, qui favorisera le bien-être de nos industries agricoles et manufacturières et assurera aux masses du peuple les opportunités d'emploi, les conditions et la rémunération du travail et cet état de confort qui sont le juste héritage d'un peuple civilisé et sans lequel la race britannique dépérira et dégénérera, et notre Empire tombera en dépérition. Nous devons donc veiller que d'un bout à l'autre de ce grand Empire, les portes de l'Opportunité ne soient claquées au visage de personne. Il faut qu'il y ait une chance pour tous. J'ai une foi profonde dans la destinée de la race britannique. C'est à cause de l'esprit avec lequel elle envisage la situation actuelle que je crois que non seulement nous émergerons triomphants de cette grande lutte, mais que, purgés de l'ivraie et purifies par l'esprit de sacrifice, nous nous montrerons dignes de la grande opportunité qui nous sourit ! Ce discours a été couvert de longs applaudissements qui montrent bien que toute la Cité, c'est-à-dire le cœur commercial de Londres et de l'Empire, sont d'accord avec l'éminent homme d'Etat australien.Autour de Verdun Genève, 13 avril.—Le Nouveau Journal de Stuttgart commente les combats qui ont lieu devant Verdun depuis cinquante jours, en les présentant .sous un point de vue tout à fait nçuveau. B Si ces combats avaient pour but la prise de Verdun, écrit ce journal, il est évident que les journaux alliés auraient absolument raison de parler d'une victoire de l'armée française, mais il ne s'agit nullement de la prise d une forteresse, La bataille engagée a un but tout autre et ce but est la destruction complète et définitive des forces de nos ennemis." A l'occasion du Vendredi-Saint qui est, comme on sait, un jour de chômage complet en Angleterre, la Métropole ne paraîtra pas demain. La Métropole sera publiée samedi matin comme d'ordinaire. Les crimes allemands Leurs assassinats M. Runciman, président du Board of Trâde, a donné aux Communes le nombre officiel de personnes qui ont perdu la vie étant à bord de vaisseaux marchands, ou^ de bateaux de pêche, depuis le 4 août 1914 jusqu'au 15 avril 1916. Ces nombres sont les suivants : 1.175 passagers, 1.754 marins, 188 pêcheurs soit en tout 3.117 civils. Tous n'ont peut-être pas été torpillés sans avertissement ; quelques-uns, sans doute, des bateaux perdus ont touché des mines. Le gros chiffre est néanmoins fourni par le Lusi-tania et autres cas du même genre. Ces non-combattants ont été froidement assassinés, comme le sont les victimes des zeppelins, se chiffrant à un gros nombre, comme le furent les 5.000 personnes non-combattantes, femmes, vieillards et enfants, assassinées en Belgique, et les miî-lif 1 s d autres assassinees en France. L'Allemagne, rien que pour ces trois pays, a ^ sur la conscience au rnoinsTdix mille crimes. Il y a parmi les victimes un bon nombre d hommes. L'Allemagne fait ainsi une " bonne petite affaire ". D'ici la fin de la guerre, elle aura bien " écarté " une dizaine de mille citoyens inofïensifs des pays ennemis qui viendront grossir les pertes réelles de ceux-ci. Dix mille civils, c'est une perte qu'en tous cas l'Allemagne ne ..connaîtra pas. Ce sont dix mille concurrents en moins pour la lutte économique de demains Ajoutez-y la réduction lente de la flotte marchande de l'Angleterre, de la Hollande et des pays Scandinaves. Ajoutez-y le dépouillement du matériel et des machines des pays envahis. Ajoutez-y la mise sous séquestre des usines, banques et maisons de commerce de ces mêmes pays, ce qui permettra à l'Allemagne de leur enlever leur clientèle et demandons-nous après cela ce que veulent les : " Ne faisons aux aux Allemands nulle peine, même légère " qui protestent contre la guerre économique de demain. Sont-ils fous ou criminels ? La campagne sous=marine Pour apprécier combien est sérieuse la menace des pirates à la navigation mondiale, surtout depuis que les sous-marins allemands attaquent et coulent les navires neutres avec autant de férocité barbare que les navires des belligérants, nous donnons ici la liste des pertes subies sur mer dans la période qui va du 23 mars au 9 avril. Les dates inscrites ci-dessous sont celles de la publication .faite au Lloyd's List : 23 mars : 1 anglais, 1 norvégien. 24 mars : 3 anglais, 1 danois. 25 mars : 1 anglais, 1 français. 26 mars : 4 anglais. 27 mars : 1 français, 1 danois. 28 mars : 2 anglais. 29 mars : 1 hollandais, 1 russe, 2 anglais. 30 mars : 1 anglais. 31 mars : 1 norvégien, 1 russe, 3 anglais. 1er avril : 2 norvégiens, 1 suédois, 3 anglais. 2 avril : 2 anglais, 2 norvégiens. 3 avril : 1 français, 1 holl., 1 norvégien. 4 avril : 1 hollandais. 5 avril : 1 norvégien, 1 espagnol, 2 anglais. 6 avril : 2 anglais, x danois. 7 avril : 2 hollandais, 2 français, 2 anglais. 8 avril : 1 français, 4 anglais. 9 avril : 1 anglais. Soit, en dix-huit jours, un total de 59 vapeurs, ou voiliers coulés, dont : 33 anglais, 6 français, 2 russes, 8 norvégiens, 3 danois] 5 hollandais, 1 espagnol et 1 suédois (soit 18 neutres). Le chemin de fer de Gabès Paris, 17 avril.—M. Alapetite, résident général français à Tunis, a inauguré aujourd'hui la nouvelle voie ferrée de 85 kilomètres vers Gabès. Cette inauguration réalise un projet longuement mûri de défense française dans l'Afrique du Nord ; elle est en même temps un triomphe pour la France qui a pu achever cette ligne au cours'de la bataille qui fait rage autour de Verdun.—Wire-less Press. — Le tricentenaire de Shakespeare sera célébré en Allemagne, malgré les événements.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes