La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 04 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5m6251gg7s/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ofgME ANNÉE. SAMEDI 4 MARS 1916. I Uf GRANDE GUERRE. I;te de la bataille violentes attaques aumont et vaux-resistance fran-5pectives — succes le front d'ypres— et en caucasie— es allemands "une je?—les etats scan-pel de nouvelles 1rande-bret agn e. ■ment raison de dire hier îsnes marquait la reprise contre Verdun. Le com-hier après-midi confirme Au nord de la citadelle, le l'artillerie allemande îant à la rive droite de la tient, de nouvelles at-:n masse ont été lancées paraissent s'être concen-rs. Le premier est celui omprend l'ancien fort dé-e village situé un peu au sition. Les attaques ne cé aucun effet sur le fort > Brandebourgeois (qu'on ,re de 4 à 500 hommes et it qui ont réussi à se ra-loir souterrain) est tou-contre, dans le village )nt perdu un peu de ter-□tinue dans l'unique rue. istituent sans doute au-^e second secteur attaqué quinze cents mètres au e Douaumont. Ici, les obtenu le moindre suc-attaques menées du nord des été repoussées. L'en-etraite, abandonnant des es devant Jes barbelés, s été plus heureux. li a luit de jeudi à vendredi intense ot probablement dans cette plaine maré-dominée par les positions beau jeu et par leur feu iours su empêcher les at-; deboucher. u drame de Verdun serais Alleman<is*que le prévoyons pas. Il était évi-etentissant échec, ils ne muer la partie, car, dans *ses, cet échec est plus levaient donc à leur or-ester là. Très probable-ces derniers jours a été ir regrouper leurs unités inforcer (avec, peut-être, par deux divisions en-•ur mettre en position de ur le terrain Conquis et naissons. Mais cotte se-;ore moins de chance de smière. Tout élément t défaut. Les Frari-gardes. Ils sont prêts re avec le minimum de lir aucun autre point du jjours, ils comptent sur "éserve fraîche lancée au :e, pour rétablir la situa-e compromise'. " Le géné-etain, qui commande la dre des points au maré->>mme le dit un commu-peut attendre avec la olue le résultat du coup un." mer sur le reste du front, pendant la partie sud du ntre .a roTu- de Gommes s biatanniqîlo ontfrepris itioftâlo " qu'ils avaient >urs, faisant cent quatre-t quatre officiers. Pous-capturèrent un petit sa-ande, malgré une contre-l'on veut, une opération sgard de l'hécatombe de m est pas moins signifi-ue nos Alliés sont, lors-naîtres absolus des Alle-la grande attaque géné-des merveilles. sse signale que les Alle-des villages de la région es canons navals et l'ae-sur une bonne partie du ittaques d'infanterie que a, en Galicie, mais elles poussées. urcs continuent leur re-n, abandonnant quatre irection de Bitlis. Les amakh et le couvent de lomètres de Bitlis. La Trébizonde a commencé e. tient de se mettre le doigt i peu ordinaire à propos « avec les Etats-Unis au ritime. Dans une lettre rate Bernstorff base ses façon dont les Anglais s-marins sur des témoi-nandaiiit Schneider, com-. de ses hommes. :ont connaître que ni imes ne peuvent jamais sur le torpillage de des témoignages, vu que par un navire de guerre cet événement. Deux î, bleasés à mort, furent avant de mourir que nin qui avait "torpillé ne l'impression produite ■ux Etats-Unis. Elle ne 'attitude de M. Wilson < bruits répandus par les : de la majorité du Con- Gazeite de Zurich," la ■ >rochainement dans la d'acheter des paquebots : 'us la protection du dra- , s marchandises néces- LA METROPOLE A SES LECTEUR! Pendant seize mois le " Standard " a offei à la Métropole l'hospitalité de ses colonnes, pei mettant ainsi à une partie de l'opinion belg de s'exprimer librement en terre amie. Le geste du "Standard," nous tenons à e témoigner ici, eut la double signification d l'amitié confraternelle et de l'entente patri< tique. C'est ainsi qu'il îut apprécié par tous ne lecteurs, par notre gouvernement. Nous savon qu'en Belgique occupée les égards du gran journal anglais envers la Métropole produis rent l'impression la plus favorable à l'égar de la presse anglaise en général. Ce n'est pas sans sacrifices personnels qu nous avons tenu en vie pendant seize moi notre cher journal. Mais nous accoraplission notre 'Cache d'un cœur joyeux, car que sont no petites misères en face du sacrifice que foi] chaque jour là-bas, sur les bords de l'Yser, no fils et nos amis? La crise du papier oblige le " Standard1 " réduire le nombre de ses pages à l'exemple d> tous les journaux anglais. Nous avons mis tout en œuvre pour oor tinuer notre publication " quand même," c jusqu'à hier nous avons eu l'espoir, ainsi qu nous l'avons annoncé, de pouvoir reparaîtr mardi, séparément, sur quatre pages. Cet espoir doit être abandonné. Nous avon à tenir compte de difficultés matérielles ir surmontables en ce moment. En adressant nos adieux et nos réméré: ments confraternels au " Standard " et à se excellents collaborateurs, nous avons à cœu de remercier tous nos lecteurs et amis pou la sympathie agissante dont ils n'ont oess de nous donner la preuve, notamment en ce moments critiques. De l'enquête à laquell nous nous sommes livrés auprès d'eux pou connaître l'importance de notre tirage i résulte que celui-ci est suffisant pou tenir notre journal en vie. n'étaient les diffi cultés que nous signalons plus haut. C'es donc uniquement e.n raison de ces difficulté que nous nous voyons empêchés de continue notre publication jusqu'à la rentrée au pays que nous espérons évidemment auss prompte que possible. Ceux, si nombreux, qui ont bien voulu en courager nos efforts dans notre lutte contr le Germanisme, regretteront avec nous notr disparition momentanée. En pareil moment un journal belge qui disparaît n'est-ce pa un peu de la Patrie qui s'en va? Ils songe ront- avec nous qu'il y aura grande joie dam la presse reptilienne en apprenait que li Métropole, dont les Allema/nds ont systé matiquement, et par vengeance, incendié le ateliers et les bureaux à Anvers, a dû intei rompre son œuvre d'épuration. En nous séparant de nos lecteurs, nous te nons à adresser à nos compagnons d'exil par ticulièrement, un dernier mot : Courage ! Tout indique que l'heure approche d< l'écrasement de la Bête de proie, cause de no; communes souffrances. Restons unis dans 1; même espérance et dans la même résolutioi de ne pas faiblir ! UN MANDEMENT DU CARDINAL MERCIER. Dans son mandement de Carême qui seré lu demain dans toutes les églises de Belgiqu< S. Em. le cardinal Mercier s'occupe entr< autres du respect, de l'attachement et de 1é gratitude que les fidèles doivent à la personm de S.S. le Pape, successeur de Saint Pierre e: représentant du Sauveur sur la terre. " Mes chers compatriotes, dit-il, notre Sain' Père est toujours et plus que jamais digne d( votre respect, de votre amour, de votre liaut< considération. La Belgique est toujours 1< pays qu'il aime. Ayez confiance en lui Lorsque la lumière poindra et que la vérit< éclatera à tous les yeux dans des documents irréfutables, un unanime hommage de recon naissance s'élévera vers lui et la Belgique lu. témoignera une'fidélité plus grande encore." En conclusion, le Cardinal propose au? fidèles de communier en masse le premiei dimanche de mai aux intentions du Sainl Père. Sa Sainteté a daigné permettre qu'à cett< occasion les curés de paroisse et les directeurs de lieux du culte semi-publics aient la faculté de donner la bénédiction papale avec indu! gence plénière pour les âmes de nos soldats morts au champ d'honneur. Le Pape a daigné promettre aussi que cc jour-là il communierait aux intentions de la Belgique souffrante. saires à la consommation intérieure. Devan les menaces de l'Allemagne contre le com merce -maritime des neutres, il n'y a plus qu< cette mesure à adopter si on ne veut pas mourir de faim. La conférence des Etats Scandinaves qu doit se réunir à Copenhague comprendra les présidents du conseil et les ministres des affaires étrangères de Norvège, de Danemarl et de Suède. Elle aura pour objet officiel d< continuer les échanges de vues qui ont eu lier à la conférence de Malmoe, pour la défense des intérêts communs aux trois Etats scandi uaves. On ne croit pas que les souverains se rencontrent cette fois, comme ils 1'avaieml fait à Malmoe. Indice curieux: les agents suédois, en Norvège, font courir le bruit que i a fin de la guerre est proche et que les Scandinaves doivent s'unir pour prendre part aus négociations de paix. Le Conseil fédéral - suisse, en présence di; ïénéral de l'armée fédérale, s'est occupé de l'affaire des colonels Egli et de Wattenwyl qu: 3nt été, conformément à la sentence du tribunal militaire, renvoyés devant leurs supérieurs pour sanctions disciplinaires. Le géné ral a prononcé contre chacun d'eux la pehw ie vingt jours d'arrêts de rigueur et la mise în disponsabilité. En outre, suivant la décision du Conseil fédéral, les deux colonels son1 suspendus de leurs fonctions de chefs de service d'état-major général. Le Conseil fédéral iécidera plus taTd sur leur emploi ultérieur. Les classes non rappelées des hommes nariés enrôlés sous le système Derby, c'est à lire les hommes âgés de 33 à 40 ans, seront rappelés à la fin d'avril. 5 LA CONSCIENCE ALLEMANDE * L'EVANGILE DU MENSONGE e —— Lord Rosebery a défini l'action persistant a et toute de faussetés de l'Allemagne avant 1 e guerre en ces tenues cinglants:—• " La nation allemande avec son génia'l soi rire et ses baisers de Judas, complota toujorn s la guerre. s " De mielleuses députations consistent su: d tout en onctueux bourgmestres et en profes i- seiirs à langue dorée vinrent nous prêcher un 1 doctrine de paix et d'amitié. " La déception de notre peuple a été une de e plus rudes surprises de oe pays." s Oe n'est pas l'Angleterre seule qui a été déçu s par le " Teutsche Volk "—le peuple qi s trompe. Toutes les nations, toutes les puif t sauces, nous ne devons cesser de le répéter , on s été déçues. Nous avons été trahis. Quand o songe que peu avant la guerre, le cyniqu à Guillaume II fut proposé pour le prix Not* s pour la paix, que l'année même de la gueTre, € pour la première fois depuis 1870, M. Poincar _ dînait à l'ambassade d'Allemagne, on es ^ comme hébété devant la magistrale façon don e la nation de proie endormit la conscience un e vereelle et le patriotisme soupçonneux de se victimes prochaines. g Et, instantanément, nous reviennent à l'es prit les mille et une manœuvres d'avant-guerr ■qui ont. été denoncées et qui témoignent d'un préparation longe et astucieuse. Nous voyons apparaître les ramifications ir s nombrables de cette action longue et persis ' tente, dont les complots aux Etats-Unis son \ une des plus étonnantes expressions. 2 Et notre ressentiment contre l'AUemagn s provient moins de «on envie gloutonne de s'ac s caparer toutes les richesses des autres, do soi r orgueil incommensurable et odieux, de sa bru 1 tajité bestiale et forcenée, que de la mauvais r foi, de l'hypocrisie, du mensonge, de la trahi - son, de 'l'espionnage qui constituent le fon< t boueux et répugnant de la conscience aile s mande, de la ruse savante enfin mise au sex r vice de l'envie, de l'orgueil et de la brutalité. ^ Ce qui nous apparaît le plus insupportabl i c'est que ce peuple ait comme un besoin d-mensonge, qu'il se complaise dans le men . songe. 5 Qu'un gouvernement monte comme le gou 3 vernement allemand, comme le Kaiser a menti , oii le comprendrait sans l'admettre parce qu'i 5 s'agissait pour eux de justifier certains actes . Mais q-uun peuple tout entier accepte et dé 5 fende les mensonges grossiers et impudents d'ui l Guillaume II ou. d'un Bethmann-Holl'weg, qu* _ ce même peuple tire vanité d'avoir dupé le: , autres, voilà qui révolte positivement le: peuples simples et droits. Le propre du menteur est, en effet, d' croire en ses propres mensonges, de s'y com plaire au point d'avoir des allures d'iiomm1 de bonne foi. Vous verrez, paT exemple, ei , ce moment des savants allemands s'occupan j d® questions de colonisation-—c'est bien 1. ^ moment!—se convaincro eux-mêmes de L t supériorité (comme eu tout) des méthodes liu manitaires de la colotnisation allemande. Ce bêtes féroces à lunettes qui préparent la jeu nesse allemande à tous les crimes quitte j déclarer que ces " duretés " sont humaines vous diront sérieusement que l'Allemagn colonise non par souci des profits, mais ei t vertu d'une haute mission, et quand on s< i rappelle les exploits sanguinaires dignes de: , cannibales perpétrés par des fous halluciné: , comme le prince d'Aremberg, Cari Peters e . Leist, quand on se rappelle les horreurs com ; mises sur ces pauvres Herreros de l'Afriqui allemande de Sud-Est, on se demande qui ce: ; professeurs prennent pour des imbéciles. El , réalité, ils font la leçon à leuTS auditeur: , serviles. , Des gens superficiels admireront cette mé thode allemande se servant du mensonge e . de la ruse et concluront: les Allemands son ; très forts. Cela équivaut à admirer l'hôte qu< . vous introduisez dans votre demeiire et qu trompe votre bonne foi, à conclure eiue c'es avoir du génie que de tromper un simple hon ■ nête homme. Tout est fausseté chez l'Aile . mand, depuis la manière dont, avec la com . plicité de l'Etat, il mène la concurrence con tre le commerce étranger, jusque dans le: , moyens qu'il emploie pour ses fins politiques ! Et sa fausseté démoniaque est encore gran . die, si l'on peut dire, par l'inlassable persis tance qu'il met à l'accomplissement de se: ! œuvres. Est-ce cette fausseté qui donnerai à l'esprit allemand, aux productions de se: , penseurs et de ses écrivains, cette obscurité cette imprécisi-om que trop souvent on prene pour de la profondeur et que, malheureuse , ment, certains admirateurs opposent à la légè reté française? Cette légèreté française que nous ne voulon: ^ pas nécessairement reconnaître ni défendri ' ici, nous apparaît plutôt au regard de l'arobi guïté germanique comme une marque de spon tanéité sincère. Nous reconnaissons volontiers qu'elle i fait à la France un tort énorme, mais sa sin . cérité même lui a acquis aussi des amitié: ; solides. | Un des plus étonnants exemples de la du | plicité, de la canaillerie germanique nous es: : fourni par la manière dont l'Allemagne par [ vint -à mener la politique intérieure de ls ! France à l'insu de celle-ci. Le 7 avril 1911 ' le " Journal Officiel " français publiait la let ' tre suivante adressée le 16 novembre 1871 pa: ; Bismarck à so>n ambassadeur à Paris, le comte d'Amim :— Un? politique catholique de la France lu donnerait une grande influence en Europe . et jusque dans l'Extrême-Orient; le moyei de contrecarrer son influence au profit de \i nôtre, c'est d'abaisser le catholicisme et h Papauté, qui en est la tête; si nous pou vons atteindre ce but, la France est i jamais annihilée. J'entreprends contre l'Eglise catholique une guerre qui sera longue et terrible. I le faut pour achever d'abaisser la France Entretenez dans les feuilles radicales françaises la peur do l'épouvantail clérical, er faisant propager les calomnies ou les pré jugés qui ont fait naître cette peur. Faites aussi souvemt parler dans ces feuilles des dangers de la Réaction et des empiétements du Clergé! Ces balivernes ne man- NOUVELLES DU PAYS. ' Au cour® du thé offert à la Colonie belge ï '• Rome le cardinal Mercier a raexmté la terrible histoire suivante, encore inédite, croyons e nous :— a Dans un viBage wallon, quelques hommes accusés faussement du fameux " Man hat ( geschoesen," avaient été faits prisonniers paj " les Allemands et -allaient être passés par 1k s ^rmes. Le curé, mis au courant du fait, va trouvei le commandant boche et lui tient œ langage '' " Les hommes que vous allez fusiller sont tou; mariés et pères de famille. Leur mort fera des veuves et des orphelins. Si je vous amène un s certain nombre de célibataires pour prendre leur place, mettrez-v-ous les condamnés etn li-® bert-é? " Le commandant accepta oe marché 1 terrible. Aussitôt le curé se rendit au patro-nage et exposa la situation. Les jeunes gens, avant qu'il n'eût achevé, répondirenl 1 d'une seule voix: "Nous voulons mourir! " ® Le sort désigna les victimes exigées. Elles furent froidement collées au mur. Cinq malheureux tombèrent. A ce moment, un officiel ® supérieur, mis au courant de ce qui se passait. ? arrêta le massacre... Peut-on prouver clairement que les exécu-■" tions de civils qui ont eu lieu en Belgique 3 étaient, non la juste punition de coupables pris en flagrant délit, mais des boucheries conformes à un plan de terrorisme destiné à e "impressionner" les populations? S • # # Au cours de la -récente tempête un arbre " déraciné est tombé sur la façade de la maison " von Bary à Anvers, où il a cassé pas mal de ' vitres. Aussitôt, l'administration communale a reçu - ordre de faire abattre tous 'les arbres exté-" rieurs de l'allée des cavaliers, avenue Van 1 Eyck. Motif: des Boches sont installés dans " des maisons de cette a venue ! 3 » » * La lettre des évêques belges à l'cpiscopat • allerrfand a été imprimée à des centaines de " milliers d'exemplaires. Un matin—après le " départ du cardinal Mercier pour Rome—on l'a trouvée dans toutes les boîtes, y compris celles 3 des Boches. Ceux-ci ont enragé intérieure-3 ment, mais n'ont rien dit, ni rien fait. Preuve évidente qu'il n'y a rien à répondre au réquisitoire écrasant de l'cpiscopat belge. ■ Du reste, le cardinal Hartmann—que Dieu ait , son âme!—se tait toujours... v il- •» Les autorités allemandes ont pris depuis la - semaine dernière une nouvelle mesure au sujet i des chalanels qui entretiennent les communica- - tious fluviales entre la Belgique et la Hollande.' ' On sait que ces navires sont soigneusement ï visités à Anvers avant de rentrer en Hollande. Après examen des passeports, il leur était géné-5 ralement permis eic passer. Actuellement on - les retient tous sans exception pendant trois î jouts et l'équipage n'est pas autorisé à quitter i le navire pendant ce temps. t D'autre part, on nous mande de Maestricht 3 que le trafic sur le canal de Maestricht et le i canal dit " Zuid-Willemsvaart " est preïsque . entièrement arrêté. Un grand nombre de na-5 vires cependant sont amarrés à la frontière, . mais les Allemands ne les laissent pas passer. t A part quejlques navires transportant des vivres pour la "American Relief Commission" 3 deux chalands seulement ont pu franchir la j frontière au cours de la semaine dernière, et 3 encore transportaient-ils du sable destiné à la ^ construction d'un pont que les Allemands , élèvent à Haccourt. t * . . On peut rester dans les rues le soir aussi ; tard qu'on le veut, à condition d'avoir un j passeport. S'il n'y avait pas de soldats, on J ne remarquerait pas—de prime-abord—l'état de guerre. Tout est ouvert; banques, cinémas, maisons de commerce, salles de danse. Seulement, les affaires sont nulles, on se ronge les t poings et la misère augmente. • • • 3 Tous les bateaux qui doivent se rendre en j Allemagne ou en Hollande doivent restear au [. quai du Rhin durant quatre jouais. L'équipage ne peut pas descendre à terre, ni parler aux personnes qui pourraient se trouves? sur le quai. Grâese à ces excellentes mesures, il est arrivé que les équipages des bateaux arrivaient à Hansweert, par exemple, n'ayant plus mangé de pain depuis 48 heures ! La firme Braakman, de Rotterdam, est victime de ces stupides mesures et une gTande perturbation s'est produite dams ses services, [j Un chalutier d'Ymuiden, le " Salomon," était 5 allé à Bruxelles. Pendant le voyage de retour, le patron et un homme ont été arrêtés et rete-i nuis par les Allemands. quent jamais leur effet sur les races ignorantes.5 Mettez tous vos soins à entretenir cet ; échange de servieses mutuels emtre les républicains et nous: c'est la France qui en paiera les frais. Ainsi donc Bismarck, qui avait, én réalité, 1 imposé la république à la France, l'homme qui " quelques années plus tard essayait de tenir sa ' promesse en déchaînant le Kulturkampf, parvenait, lui, l'ennemi juré de la France, à être ■ le maître de la politique intérieure de ce pays ! ' Sans vouloir discuter de catle politique on - nous permettra d'appuyer sur ce fait d'abord: i Par quels moyens honteux et, bien allemands , eîe résultat fut-il acquis? Car il fut acquis, - n'est-ce pas? Nous marquerons mieux la du- • plicité inouïe de l'Allemagne en rapprochant » ses manœuvres en France de ses manœuvres auprès de l'Eglise catholique, manœuvres qui • eurent pour résultat indiscutable qu'une partie | du clergé en vint à croire que l'Allemagne ! était la base fondamentale de la Chrétienté ' 1 Nous n'irons pas jusqu'à prétendre que cette 1 opinion fut l'opinion de Rome. Ce serait, 1 comme duperie, la plus formidable des dupe-' ries. Mais, hélas, nous serons bien forcés de 1 reeîonnaître que l'on mit chez nous, pour des raisons d'oTdr-e linguistiques et autres, un zèle 1 excessif,, hors de propos et surtout sans rapport réel avec la religi^i, à représenter aux catholiques belges le gouvernement français ■ comme étant l'expression même de la France. En cela, sans le vouloir sans doute, nous avons fait le jeu de l'Allemagne. Que tous i ceux qui ont versé dans cette erreur et qui : ont l'âme droite en fassent leur '^,mea culpa," • car si "Errare humanum est" persévérer serait ■ diabolique, serait servir le mensong^^^Miid. L'ENTENTE H0LLAND0-BELGE. ; UNE LETTRE DE M. EUGENE BAIE. Nous avons reçu l'intéressante lettre sui-' vante :— Paris, 1 mars 1916. 5, rue Lamennais. Monsieur le directeur,—Un ami me commu-- nique le numéro de la Métropole du jeudi 24 1 février, dans lequel je lis en sincère appréciateur un article relatif à l'entente hollando-belge. J'en approuve hautement l'intelligence politique. Son auteur demande, non sans malignité, aux promoteurs d'un nouveau projet 1 d'entente hollando-belge, si je suis des leurs. Il imagine bien que non, et j'en donne ici mes raisons. Je doute qu'il y ait place, en cette matière, pour la moindre innovation et, j'ajoute, pour la moindre initiative. Il n'y a ni nouveau, ni ancien projet. Il y a le projet de 1906. Ma campagne, entreprise dans le journal de M. Gérard Harry, en épuisa tous les aspects, et mes vives impulsions, mon action personnelle, appuyés par des patronages illustres et agissants, pendant près de dix ans en éprouva toutes les possibilités. La presse européenne en commenta diversement les tendances et il existe aujourd'hui, sur l'idée d'une entente hollando-belge, une copieuse littérature, inaugurée par l'un de mes ouvrages, plus de trente volumes signés par des diplomates, des stratèges, des juristes, des publicistes éminents. Qu'on ne feigne pas de croire surtout que l'idée d'une alliance défensive était exclue de nos projets. Mon éminent ami le jonkheer Klerck, avec une remarquable ampleur de vues, les généraux néerlandais den Beer-Portugal, de Petit, d'autres officiers encore, sans compter les nôtres, avaient, à mon initiative, exposé fortement cet aspect de la question. Dès 1907, à la suite do ma campagne, une conférence d'officiers néerlande>-belges eut lieu à Bréda, sans que je me fusse concerté avec eux ou que j'eusse même eu l'honneur de les avoir rencontrés, et l'un des nôtres était le major Wieleinans, aujourd'hui général et chef d'état-major de notre armée. Ce ne fut pas tout, mais, sur ce chapitre, c'est tout ce qu'il m'est permis d'écrire, à tout le moins pour le moment. Jo doute donc qu'on innove en la matière. Toutes les idées que le projet fit naître aujourd'hui sont classées. Mais vraieis hier, le sont-edles aujourd'hui? Je demande à réfléchir. L'une d'elles notamment, la coopération défensive, à n'en pas douter, reposait sur une excusable illusion politique. De croire que la diplomatie néerlandaise serait fidèle à l'heure critique, à ce système de la Barrière, éprouvé par trois siècles d'efforts persistants, d'idées liées, de calculs suivis, confirmés en 1870 par une démanche du roi Guillaume, n'étions nous pas excusables? D'imaginer quo ce système était lié à notre situation géographique et qu'il avait pour tâche immuable, ordonnée par la nature, d'endiguer les coups de force, d'où qu'ils vinssent, n'étions nous pas excusables? Certes. Mais nous cesserions de l'être assurément si, de la brutale expérience des faits, nous ne tirions l'enseignement qu'elle comporte.Il m'importe assez peu de relever, dans les traditions néeïlandaises une rupture de continuité. Je la constate: il suffit. Et une logique implacable, supérieure à toute discussion, nous oblige à nous tourner vers nos Alliés et à leur demander: "Est-il équitable que nous, Belges, acceptions sans de nouvelles garanties la tâche historique que la conception de la Barrière impartissait jadis à l'agglomération tout entière des anciens Pays-Bas? S'il est vrai que nous sommes un organe essentiel de l'ordre européen, donnez-nous dans l'Eu» (Kxjpe nouvelle une place en rapport avec sas accablantes obligations o t", comme entrée en jeu, une frontière stratégique qui nous mette à l'abri des surprises." Voilà ce que commande impérieusement l'expérience du passé. Mais voir désormais dans une entente hollando-belge, un gage de sécurité pour l'avenir, c'est altérer son sens critique, c'est se leurrer soi-même et les autres, c'est faire fi des eximpensations qu'appelle no,tre poignant sacrifice, c'est se créer une décevante illusion, un mirage derrière lequel il y a 1914 et ses abominations, des larmes et du sang. Il faut nous rendre à l'évidence et j'exprime à cet égard nettement un sentiment fort net: une seule chose, une seule, pourrait peut-être nous remettre sur la voie du passé, à savoir un projet, d'entente économique et défensive émanant du gouvernement néerlandais lui-même. Peut-être en est-il temps encore. Dans quelques mois, l'heure du destin aura passé. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, les assurances de mes très distingués sentimemts. EUGENE BAIE. les trois batons. Au feld-maréchal Ferdinand de Bulgarie. Cest de toi qu'il s'agit, ô Ferdinand le traitre! Ne te souvient-il plus qu'à l'heure où tu naissais, Prince, ta noble mère, en juste orgueuil d'ancêtre, Fit couler dans ta vein« un sang deux fois Fran- [" çais î Non content, Tsar félon, de commander au reître, Tu rêvais des héros les foudroyants succès ; Tu voyais dans tes nuits le Croissant apparaître, Et Stamboul à ta horde offrir un libre accès. —" En avant, mes soldats 1 "—" Eh quoi, con- Ttre la France? " —"Oui, car près du Teuton sourit mieux l'Es- f péranee : Tout chemin est le bon qui conduit au sommet 1 " Jai le bâton d'azur du Kaiser qu'on redoute Et le bâton d'Autriche..."—"en attendant, sans f aoute, Celui qu'à ton épaule un bras vengeur promet.'' Stephen Liegeard. — Depuis quelque temps on voit des soldats français portant un double galon rouge sur le haut du bras gauche; cela s'appelle " la bris-que." " La hrisque," créée en i777, abolie en 1791, puis rétablie par Napoléon, servait à distinguer les braves qui avaient fait leurs preuves sur le champ de bataille. C'est la même destination qui lui est assignée aujourd'hui. Belgiura Tel est S que notre professeur H commerce e^| Hayward'dB rafales, n'a^H se rendre f<^| gracieusemei^B reneier par i^H C'est donc Layton parla sant l'AngleteriW passé que danJH par les acclamsB avoir rendu un v^B Albert 1er, le molH duite excite l'adm^B le conférencier fit prises sur le front aoH L'orateur, qui dur^B habita la Belgique, cH trées pittoresques (lu à celles qui seirvirent^p t actuelle, comme Ypres, L et exprime la vœu qu'ava: des événements permettra venir visiter un pays auss beautés naturelles et par s par les sentiments d'amiti pour les Belges. On remarquait parmi l'i nombre de soldats blessés, ■les moins enthousiastes à La recette a été versée à 1; lins belges. Un concert de musique belgi Rappelons que c'est aujj 2J heures, qui aura lieujl fêtes, le grand concert organisée p®i^le"^j^H tee," en soldat bolH Tous ncB vités à cfl faite une égayer leH nent passH pioupiousH Pour nos fl Des vMÊ guerre il H ment les^| but d'ad^B retenus <|fl côtés desW captivité^! " Relief jH vient heiH moyens ;H de nos ml cela qu'V^H rasementtH C'est l'V trouvent i^| l'éloigneme:H rington Ho iH de charité cH allures de fl tionales et et R. la priS aimable poH tout partici^B Un thé jfl par Mlles wighe, vanH Citon-s Mmes MajH la baronne H hand de la^J Mérandré, Raoul de jfl Hennin â^Ë Vercour, Fête rai^B ^?Tu' terit/3 à citer l'ain^H champ, trésorier du^B ner-s in Germany." f—=m Ceux de 9 lecteurs qui^k envoyé 3s. ment H incessaA L 1 of thiâ "TkEMCB JLS insul^H «i ournal TpNTÏS™ XJ (rue QuM 6 heuree.— X maJidées,^H 6, The GrangJ^B T71RANS DM A en campa-s^M Smet, ayant habit^M T EU NE fiilo.^B O dans famill® échange léger e niants. _Vle_de T EON DAU« JLj pagnei _sera^W T ES persomB jLJ ments au sont priées de touioj^™ m p. Maernoudt TfyTLLE K HI« 1TJL a enfant à partir N déni tout lairr) bons gages.—

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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