La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 28 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8p5v69960b/
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LA METROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. MERCREDI 28 JUILLET 1915. N°- 209. LA GRANDE GUERRE. I LES NOUVELLES DE LA RUSSIE SON! f FAVORABLES.—LES QUATRE CHAMPS DE BATAILLE. — QUELLE SER^ L'ISSUE ?— AVANCE FRANÇAISE EIS VOSGES—BEAUX SUCCES STRATE GIQUES ITALIENS — LA BATAILLE AUTOUR DE MONTE DE SEI BUSI. Les nouvelles qui sont arrivées hier des dif férents champs de bataille de la Russie son ioin d'être mauvaises. rétrograde annonc< en effet que les Allemands qui avaient pass< je Narew ont été repoussés dans la région ai eud de Rozhan après une lutte terrilique; d'au [repart les armées de von Mackensen sont tou jours arrêtées devant la voie ferrée de Lublin ilholm, et-sur la rive gauche de la Vistule le; attaques ennemies contre la forteresse d'Ivan gorod ont. été repoussées avec succès. Passons une brève revue des quatre grande! batailles qui se livrent en Russie en ce mo ment et dont dépend la sauvegarde de Var sovie et des armées du grand-duc. Dans les provinces de la Baltique les Aile niands essayent de pousser en avant vers h voie ferrée qui relie Pétrograde à Varsovie I Ce mouvement est de grande importance, ca: s'il réussit les Allemands seraient en mesur< | soit d'avancer vers le cœur de la Russie, soit d< * tourner dans la direction du sud et de coupe: les armées russes qui se trouvent actuellemen en Pologne et près du Niémen. Les Russe: admettent que les Allemands marchent ra pidement vers Wilna (sur la voie ferrée Pétro irade-Varsovie) et Kovno (sur lé Niémen). Sur le front du Narew les Allemands ont pi ••e jeter sur la rive gauche. Au sud-oues d'Ostrolénka ils prétendent être en train de re pousser les Russes vers la Bug. Un peu au ilessus, c'est-à-dire au nord-est d'Ostrolénka ils prétendent également avoir passé le fleuve ce que Pétrograde ne discute pas, mais de. attaques allemandes livrées au sud-est di fleuve ont été repoussées. Ce mouvement me nàce Varsovie du nord-est, et s'il réussit il me en danger la principale voie ferrée de Varso vie à Pétrograde. Sur le front de la Vistule l'ennemi prétem avancer dans les zones situées au nord-oues de Novo-Georgievsk et Varsovie. Ici le Russes admettent que de petits engagement se sont produits avec les défenses avancées d Novo-Georgievsk. Les attaques ennemies contre Ivarigorod on été repoussées avec succès. Ces attaques frontales, sont probablement exécutées en vu de retenir les armées russes dans cette région pendant que les Allemands essayeraient d tourner le flanc au nord et au sud de Varsovi et ainsi réaliser le " Sedan décuple " dont il se sont tant vantés. Dans le sud-ést l'ennemi tente de repousse les Russes sur la voie ferrée Lublin, Kovel Kiew, où au delà et" ainsi de couper les corn munications de la capitale de Pologne avec 1; Russie du sud. Une violente bataille s'es engagée dans cette région, et l'ennemi a déi. la voie ferrée sous la portée de ses canons ; plusieurs points-. Le moment semble donc approcher où 1 •sort de Varsovie devra se décider ; si cett éventualité se produit, ce qui semblé à pei près inévitable, nous devrons nous en rap porter à l'habileté et à l'expérience du grand duc pour ménager une retraite honorable, qu lui permettra de se renforcer et de se refair utilement, pour dans un avenir prochain, re mettre le colosse en mouvement, cette fois pour de bon. Dans l'ouest les Français ne se reposen guère: les positions du Lingelcopf, dans le Vosges, conquises récemment, ont été mair tenues et même-étendues, et la passe enfila Linge et les carrières est également tombé entre leurs mains. Ces diverses positions son solidement organisées. Fumes et Oostduir •kerke, dans les Flandres, ont été bombardée par les Allemands; en guise de représailles le Français bombardèrent les cantonnement allemands de Westende et de Middelkerke. Les Italiens se flattent d'avoir remporté ni beau succès stratégique dans l'Adriatique Pelagosa, une des îles autrichiennes rappre chées de la côte italienne, où les Autrichien tentaient d'établir des stations d'observatioi et de signalisation avec la Dalmatie, ainsi qu des bases pour leurs sous-marins, avait ét bombardée à plusieurs reprises, mais étai restée en communication avec la> Dalmatie; i fut donc nécessaire de l'occuper et de se rendr maître de ses occupants cachés dans les ca vernes. L'occupa'tion se fit do nuit par de torpilleurs et des navires auxiliaires; malgr les efforts des occupants l'île est actuellemen entre les mains des Italiens. En même temps une escadre française d torpilleurs, assisté d'un croiseur-léger italien alla, avec grand risque, couper le cable qu relie i,agosta avec la côte, et détruire les pre visions pour sous-marins et aéroplanes qui s trouvaient sur l'île. Sur l'isonzo l'offensive italienne progress favorablement, et l'aile gauche réussit à con guérir une large zone boisée, appelée Bosc del' Cappuccio, tandis qu'au centre des t-ran chées furent capturées sur la Sella San Mai tino. sur le Carso. Sur l'aile droite, une vie lente bataille s'engagea pour la possession d' Monte de Sei Busi, qui fut perdue et repris plusieurs fois et qui resta finalement, aux Ita liens, et qui leur "donna encore. 1600 prison niers, dont 30 officiers. — " Ils " s'occupent de constituer des société anonymes belges ou xle fonder des établisse ments financiers belges aussi. C'est aim qu'une agence de la " Deutsche Effekten un Wechselbank " a été créée à Bruxelles a capital d'un demi-million de francs ! — Il parait que la ville d'Anvers malgré l'étî de dèche formidable où. elle se trouve et pa un sentiment que chacun appréciera, ne pr( fitera pas de la part de butin que nos ennemi lui ont réservée sur la taxe décuple, et ristou: nera cette part aux intéressés. Bravo ! —- Les terrassés sont autorisées dereche devant les grands cafés anversois, mais le pri •de location du trottoir et si élevé que l'o renonce généralement à user de l'exercic ^'un droit aussi coûteux. (un manifeste des flamands. BELGES AVANT TOUT! Un certain nombre de chefs du mouvement flamand viennent de publier l'important manifeste que voici :— • L'attitude du mouvement flamand envers la lutte que soutient la Belgique et l'avenir de la patrie est devenue l'objet de grandes préoccupations dans les pays amis, d'intrigues chez nos ennemis, d'insinuati'ons de la part de quelques uns de nos adversaires dans notre propre pays. Ces circonstances nous forcent : à parler et nous exposons ici, clairement et L loyalement, le point de vue commun auquel - nous nous sommes constamment placés, avant la guerre et pendant celle-ci; cette déclaration . de principe répond aussi complètement aux i conceptions de tous nos partisans autorisés, - qui se trouvent en Belgique, mais qui par le fait de l'occupation allemande, n'ont pas la ; liberté de se prononcer publiquement. Le but et la fin du mouvement flamand a ■ été et reste le développement du peuple flamand, dans le domaine matériel comme dans ■ le domaine intellectuel, jusqu'au plein épa-i nouissement de ses forces naturelles et de ses facultés créatrices. Et ce but peut être atteint : à le seule condition qu'on accorde à la langue ; de notre peuple une liberté complète et une i égalité de traitement dans notre vie adminis- • trative et politique, et surtout qu'on assure t, à notre peuple un enseignement solide, dans ; sa langue maternelle, depuis l'école primaire - jusqu'à l'université, car un peuple ne respire - librement que dans sa propre langue. C'est seulement par la communauté de langue entre i les classes plus favorisées et les classes moins • favorisées d'une nation, que l'échange des - idées peut se faire, sans lequel une civilisation - haute et forte n'est pas imaginable. Et ce que nous affirmons, l'expérience nous l'a ap- , pris. Car les efforts tentés pour éloigner notre 5 peuple de la langue qui est la sienne ont con- î stitué un obstacle contraire à la nature, aussi - bien pour la prospérité que pour l'efflorescence-t morale de ce peuple. Comme partisans du mouvement flamand, nous avons lutté, de toute la force des moyens 1 légaux, pour supprimer tous les obstacles, qui t dans notre vie publique et clans notre activité 5 administrative, entravaient le libre épanouisse- 1 ment de notre groupe racique. Nous nous 2 sommes efforcés de faire sortir notre peuple de la routine et du préjugé qui paralysaient t son développement, nous avons tenté de faire , monter en lui la conscience de sa valeur et ï de sa force, la foi dans sa régénération. Nous ne regrettons pas notre tâche. Le 3 réveil de notre peuple flamand avait com-1 mencé et des réformes décisives étaient s proches. Et bien qu'une guerre terrible soit venue1 ébranler l'existence de notre patrie, L' dans ses fondements les plus essentiels, c'est , avec une conscience tranquille que devant le - peuple belge et devant l'étranger, nous pou-i vons reconnaître nos principes et leur t demeurer fidèles. i • Notre œuvre n'était pas inspirée par la i haine. Jamais à aucun point de vue, nous n'avons voulu méconnaître les droits de nos ? concitoyens wallons, mais toujours nous avons ? cherché une entente fraternelle, sur la base de i nos droits communs. Nous n'avons pas da- - vantage agi par dédain ou par antipathie à - l'égard de la langue française. Nous, parti-i sans du mouvement flamand, avons toujours • été au premier rang parmi ceux qui s'inté- - ressaient à l'art et à la science de l'étranger, , et nous n'avons jamais cédé en rien à personne pour l'admiration de la littérature fran- t çaise qui fût réellément belle. s Mais nous voulons être nous-mêmes dans - notre vie intellectuelle, nous répugnions aux 3 contrefaçons difformes, et cette indépendance a nous l'avons aussi toujours montrée dans la t lutte que nous avons menée. Le mouvement - flamand est sorti de la Flandre elle-même, s uniquement porté par des mobiles flamands s et par la force de notre peuple flamand, s Jamais, nous n'avons dû, quoi que ce fût, à l'appui, ni à l'inspiration de l'Allemagne, et i pour autant que les Allemands établis en Bel- • gique se soient immiscés dans notre vie - nationale avant la guerre ils ne se trouvaient » certainement pas à nos côtés. i Envers notre patrie, elle aussi, nous n'avons ■i rien à nous reprocher. Notre mouvement ne é veut pas rompre l'unité politique de la Bel-t gique. Nous partons du fait naturel que la 1 Belgique est composée de deux groupements d parlant une langue différente, et que la Bel- - gique ne peut atteindre son développement le s plus élevé et le plus complet, grâce à la paix 2 intérieure et à l'émulation générale qu'à la t seule condition que les deux groupements puissent réaliser l'épanouissement- de leurs 2 facultés créatrices, chacun dans sa beauté par-. ticulière et par sa croissance normale,'sans que 1 les droits de l'un restreignent les droits de - l'autre. Mais ce but peut être atteint sans que 2 la cohésion politique qui a servi de base à la nation belge, soit affaiblie. 3 A l'heure où notre patrie lutte pour s'affran- - chir du danger qui la menace, nous tenons à ? affirmer solennellement notre fidélité inébran- - lable à la Patrie et au Souverain. Le mouve- - ment flamand n'est pas une école de l'oubli du - devoir; c'est une école d'honneur, de dévoue- i ment et d'amour de la liberté. Toute l'histoire s du peuple flamand n'a été qu'une lutte inin- - terrompue pour l'indépendance et la liberté. - Jamais, il est vrai, notre pays, n'a été l'objet d'une agression aussi parjure et aussi cruelle, que maintenant. Et nous sommes fiers de pouvoir oflirir notre hommage d'attachement s et d'admiration à notre Roi, pour son courage 7 et sa loyauté; nous manifestons notre pleine j approbation à la fermeté inébranlable avec la-quelle notre gouvernement, au nom de notre 11 x>euple tout entier, a tenu tête à la violence allemande, comme à sa résolution de résister t jusqu'à l'affranchissement complet. Nous ne r voulons vivre sous la dépendance d'aucune '■ puissance étrangère et nous considérons une 5 incorporation déguisée ou franche de la Bel-"■ gique à l'empire allemand comme une disparition inévitable de notre civilisation flamande, f et pour la langue neérlandaise, la perte lente x mais sûre d'un tiers de son domaine. ii Aussi nous repoussons loin de nous avec e indignation toute concession faite à l'ennemi ou toute îaveur qui viendrait de lui. Entre lui UN BEAU GESTE. A l'ocoasion de l'anniversaire de -la naissance de Sa Majesté la reine des Belges le " Vlaamsche Stem " a publié un magnifique numéro spécial avec illustrations de Fritz var den Berghe et des articles enthousiastes el pleins de filiale admiration par Alberic Des-warte, André De Ridder, Cyrille Buysse, Di A. Jacob, Dr Vande Perre, Arthur Buysse: Léo Meert, Léonce du Catillon, J. Hoste, jr. Magda Peeters, Léo van Puyvelde, Frans Wit temans, Joh. Demaegt, Gabriel . Opdebeek Niko Gunzburg, E. Verdeven, (L Raal, Eugeer Roos, Edmond Schorremans, chanoine Muyl dermans. Eugène Cox, Filip de Piliecyn, Féli> Van Ostayen, Edward Peeters, Willy Timmer nians, Dr Gunzburg, Dr Uytterhoeven et de? poèmes de René de Clercq. Karel van der Oever, Martin Permys, R. Verdeyen, etc. JNous tenons à acter ce beau geste. Puisse-t ir faire Oublier la déclaration de pan-néerlan disme que nous reprochions dernièrement ï ce journal. Le pan-germanisme étant mort, il ne faui pas nécessairement le remplacer par un autre pan. Soyons Flamands tout court. Les Portu gais, les Roumains, les Espagnols, les Italiens éprouvent-ils le besoin d'aventurer les desti nées de leur pays dans un pan-latinisme? Est ce que le panslavisme empêche les Bulgares et les Serbes et les Monténégrins d'être jalou> de leur indépendance? Soyons nous mêmes, demain nous auron: tarifa faire pour nous relever de nos ruines et tendons-nous tous une main fraternelle sans chercher comment nous pourrions bier être désagréables les uns aux autres. NOS PRISONNIERS EN ALLEMAGNE. Nous avons annoncée la formation d'ur organisme officiel belge de " Secours à nos pri sonniers en Allemagne," dont le comité fai un pressant appel aux personnes désireuse: d'envoyer leur contribution en espèce ou er nature pour nos prisonniers. Nous avons di que le comité, que président Lady Lowther e le baron Moncheur, espérait obtenir des faci lités pour l'envoi de dons à nos prisonniers. Nous sommes heureux d'apprendre que 1" comité à réussi au delà de ses espérances e possède actuellement tous les moyens dési râbles pour assurer les expéditions. Toute contribution doit être adressée ai siège du comité: 36, Goswell-road, E.C. et nous coule le sang de nos jeunes gens e de milliers de citoyens innocents. Et si parm ceux qui se réclament du nom de Flamand i s'en trouvait un seul qui pût s'abaisser à.prê ter la main au gouvernement allemand, il com mettrait une félonie autant envers notp mouvement qu'envers notre patrie. C'est, animés de cet esprit que nous vouloni atteindre le jour de la paix et le jour du retou; dans notre patrie délivrée. Le même jour, re doublant nos efforts, nous reprendrons dan: notre patrie notre tâche pour le rétablissemen de la force du peuple flamand, après l'interrup tion que cette tâche a. dû subir. Nous espé rons que le gouvernement aura acquis grâc< aux épreuves actuelles la claire compréhen sion du fait qu'il est indispensable pour 1; paix intérieure et le progrès de la Belgique qu'il soit fait complètement droit au peupb flamand.. Nous avons pleine confiance qui S.M. le Roi, qui veut orienter son règne dan le sens de la justice, et qui a montré à tan d'occasions le respect qu'il témoignait enver notre langue, protégera notre peuple dans si résurrection; nous attendons de nos compa triotes wallons aux côtés desquels nous lutton et souffrons pour notre patrie commune, qui chez eux toute idée préconçue contre notr langue et nos revendications légitimes dispa raîtra. Mais par dessus tout nous somme fermement convaincus de ce que cette guerr aura renforcé la prise de conscience et le sen timent de sa valeur propre chez notre peuple et dans une Belgique libre notre peuple fia mand sera maître de ses droits. C'est ainsi que sera atteint chez notre peupl flamand, par le rétablissement d'une Belgiqu libre et complètement indépendante, le but 1 plus élevé, de cette guerre des nations, et qu est l'affranchissement des petites nationalités En tenant compte des diversités, et san nuire à l'union, nous rendrons la Belgiqu grande, avec la conviction profonde que nou rapellerons encore une fois au monde, par l'é nergie du peuple flamand, notre passé glc rieux, et que nous enrichirons la civilisatioi néerlandaise des plus beaux fruits des temp nouveaux. Nous saluons nos jeunes frères de langue qu sont au front, et nos compagnons de lutte, ave les paroles d'Albrecht Rodenbach:— Uit hou en trou wordt Moerenland herboren. (La Patrie renaîtra de notre amour et d notre fidélité.) Amour et fidélité au Roi, au Pays et à notr peuple flamand. Dr. FRANS VAN CAUWELAERT, avocat e membre de la Chambre des Représentants Anvers. ARTHUR BUYSSE, avocat à la Cour d'appel et membre de la Chambre des Représen tants, Gand. CYRILLE BITYSSE, littérateur, La Haye. JULIUS HOSTE, Jr., avocat à la Cour cl'ap pel, Bruxelles. ALBERIC DE SWARTE, avocat à la Cou d'appel, Bruxelles. LEO VAN PUYVELDE, professeur à l'Uni versité de Gand. LEONCE DU CASTILLON, littérateui Bruxelles. ANDRE DE RIDDER, littérateur, Anvers. P.S. Les circonstances ne nous ont pas pei mis de soumettre avant sa publication le pré sent manifeste à la signature de tous les parti sans connus du mouvement flamand, qui ré sident en ce moment à l'étranger. L'adress provisoire de la plupart d'entre eux est igne rée des signataires du manifeste, de sorte qu ceux-ci se voient forcés de prier, par l'intei médiaire de la presse, tous leurs compagnon de lutté qui veulent témoigner leur adhésio: au manifeste et qui veulent voir paraître plu tard leur signature au bas de ce document, d bien vouloir donner leur nom, profession, de micile en Belgique et résidence provisoire, M. le docteur Frans Van Cauwelaert, Laai Van Meedervoort 335,, La Haye* NOUS SOMMES D'ACCORD Nous publions d'autre part avec une vive satisfaction le manifeste qu'un certain nombre de personnalités connues du mouvement flamand, groupées, nous paraît-il, par- M. Frans Van Cauwelaert, ont publié à Amsterdam le 21. juillet, jour de notre fête nationale. Nous dirons mieux, et nous confesserons que nous avons lu et relu ce document, dont il est inutile de souligner l'importance, avec un sentiment de vrai soulagement. Nous sommes de ceux, en effet, qui apprécions, mieux que quiconque peut-être, les aspirations des Belges flamands, dans ce qu'elles ont de juste, de légitime et de raisonnable; mais, placés en dehors du mouvement flamand, nous savons aussi les résistances qu'il a rencontrées du fait de certains extrémistes, d'un petit nombre d'ambitieux qui s'en sont servis pour se hisser • au pinnacle, d'une douzaine de démagogues et de quelques suspects. Or, les tragiques-événements de ces derniers 1 mois, en jetant le trouble dans toutes les organisations de notre vie publique, ont fourni à ces éléments indésirables une occasion sans égale de redoubler leur néfaste activité, dans ; le même temps que les flamingants raisonnables, qui sont les seuls représentants autorisés des Belges flamands, se voyaient privés ; des moyens de se faire entendre, et que les organisations reconnues et responsables du mouvement flamand cessaient de fonctionner, i II en est. résulté un certain nombre d'actes ; qui n'ont pas laissé d'inquiéter les vrais amis cle la Flandre et du Pays, et qui ont appelé, quelque pût en être l'effet, des protestations devenues indispensables. Les menées antipatriotiques, voulues ou inconscientes, de certains flamingants notoires restés en Belgique occupée—ne citons que les sieurs Stijn i St.reuvels, Picart et Borms—certaine cam- - pagne séparatiste et pan-néerlandaise, de nombreuses tentatives pour raviver, sous sa : forme la plus aiguë, le conflit des langues, à t un moment où, selon le vœu du Roi, tout : l'effort des Belges doit être tendu uniquement i vers la lutte commune contre l'ennemi, con- - stituaient autant de faits déplorables que, poui notre part, nous n'avons dénoncés qu'au poinl ; de vue exclusif de l'union nationale et des intérêts supérieurs du pays, mais dont, et les - Allemands, et certains éléments plus francophiles que Belges se sont servis; les uns poui i promouvoir leur mauvaise cause, les autres pour représenter sous un jour faux l'ensemble , du mouvement flamand. Il était temps, er ' vérité, qu'une voix autorisée se fit entendre ' pour dissiper ces nuées, définir les véritables 1 fins du flamingantisme, excommunier les bre-^ bis galeuses, reconnaître, au nom des Fia ' mands, ce qu'on a pu appeler le " fait belge' \ et affirmer enfin la subordination absolue el éternelle du mouvement flamand à la caus< nationale. Le manifeste que nous reproduisons réponc à ce désir, devenu récemment une nécessiti impérieuse, avec une clarté et une force qui nous osons l'espérer, non seulement mettron fin à des suspicions injustes, mais supprime ront dans le germe telles pousses adventices telles végétations parasitaires qui s'étaien développées depuis dix mois sur l'arbre fia " mand et qui menaçaient son suc généreux 1 Nous ne nous flattons pas cle croire qu'il fer » niera également la bouche aux quelque: J traîtres flamands qui se sont vendus à l'Aile 3 magne et qui poursuivent, sous la botte di ' l'envahisseur, leur œuvre de haine et de dis k sension. Au moins sauront-ils désormai: 5 d'une façon bien définie qu'ils sont expulsé; 1 de la communauté flamande : le manifeste di 21 juillet les marque à jamais du stigmat 5 de la félonie envers la Flandre comme enver le Pays, associant ainsi, même dan - l'opprobre, la Race et la Patrie. Oui, ces traîtres sont indignes du nom ma ' gnifique, paré de gloire, de beauté et d'orgueil dont ils se réclament. Les Flamands, dit 1 manifeste, veulent avant toute autre chose li ' Liberté et l'Indépendance—de la libre Bel gique; ils repoussent du pied les présent d'Artaxerxes, car ils savent comme nous qu< 3 la mort de la Patrie belge—la patrie unique— 3 entraînerait inévitablement la disparition d : la Flandre. Mieux que cela, ils refuscraien 1 même, si on devait la leur offrir, une exis ; tence autonome ; ils affirment qu'il n'exist ' pas de "nation flamande" capable de vivr ; comme telle; conscients des enseignement millénaires de l'histoire, ils restent inébran lablement fidèles à la Patrie une et indivisible à son Roi, à son armée, à son Gouvernement 1 ils reconnaissent pleinement l'existence di 3 *' peuple belge," et non seulement ils n veulent toucher en rien à l'unité et : ' la cohésion politiques de la Belgique, mais il 3 se refusent même à réclamer toute mesure qu pourrait tendre à les affaiblir. Toute forrn de séparation administrative devant inévitable 1 ment exercer ce résultat, on voit que le mani feste flamand condamne nettement toute idé 3 séparatiste. Il nous plaît, sur ce point, cl rendre hommage au patriotisme d'un des si ^ gnataires du document, qui n'a pas hésité ; > sacrifier ses idées personnelles, exprimée publiquement il y a à peine quelques jours au désir général d'union et à l'intérêt biei " compris de la cause flamande elle-même. Le manifeste étouffe également dans l'œu les menées occultes que nous avons dénoncée " ici, tentées en Hollande, avec la complicité d Flamands plus ou moins responsables, pou r engager la cause flamande dans nous ne savon quelles machinations pan-néerlandaises d " nature nettement politique. Le document qu nous analysons ne souffle mot de ces dessein ' en tant qu'ils sont présentés comme appartc nant au programme du flamingantisme. I laisse très sagement à la Nation belge et . - son Gouvernement le soin de diriger selon le - aspirations de la Belgique la politique exté - rieure du pays, et c'est à peine s'il envisage - en conclusion, l'enrichissement, par 1 3 Flandre, de la " civilisation " néerlandaise. Il n'est aucun Belge digne de ce nom qu 2 ne souscrira pleinement au but du flamingan - tisme tel qu'il est défini par le manifeste di = 21 juillet, à savoir la développement complet i dans sa langue et dans tous les domaines, di = peuple des Flandres, et l'obtention pour lu 3 d'une liberté et d'une égalité linguistique - complètes dans notre vie administrative e i politique. En présence des faits, l'aboutissc i ment de ce programme est surtout une ques tion- de tact, de mesure et de parfaite adapta l'apres guerre. LA HOLLANDE SE REMUE. Ce n'est pas seulement dans les pays alliés contre la barbarie allemande que l'on se préoccupe de mettre fin aux menaces contre l'hégémonie commerciale et industrielle prussienne obtenue aux prix dé procédés inavouables.Dans le " Holdert's Polytechnisch W eek-blad," M. B. Stephan publie le premier article d'une série d'études concernant la germanisation du commerce, de l'industrie et de la technique de la Hollande. Par la situation particulière de ce royaume comme pays de transit pour l'Allemagne, par. les relations commerciales considérables qui le lient pour ainsi dire à ce pays, il y a incontestablement un lien économique puissant entre ces deux pays, sur lequel ii^ne partie de la prospérité hollandaise repose. Craignant une diminution de cette source de revenus, dans le cas où cette guerre se terminerait par une défaite de l'Allemagne, certains ne trouvent rien de mieux que de souhaiter une victoire allemande ... Une Allemagne victorieuse signifie une Allemagne toute-puissante et pour une Allemagne toute-puissante ce serait une situation impossible que de devoir rester dépendre d'une façon relative de la Hollande. A cet égard, les Hollandais n'ont pas d'illusions à se faire, cela va d'abord de soi, et en second lieu cela a été suffisamment déclaré par des Allemands influents (et aussi par quelques Hollandais), que la tendance d'une Allemagne puissante doit être dirigée en vue de contraindre la Hollande à entrer à la longue dans la fédération germanique.Ceux qui souhaitent la victoire de l'Allemagne peuvent être considérés comme des Hollandais d'après la loi, mais lorsqu'ils montrent une telle absence de conscience nationale par leur admiration aveugle et leur adoration de la force et de la puissance de l'Empire allemand, remarque le " Telegraaf," et qu'ils prouvent ainsi avoir perdu tout respect patriotique, le nom d'honneur de Hollandais est trop bon pour des gens de cette espèce. Et notre confrère ajoute:— " Même dans l'hypothèse invraisemblable où la guerre se terminerait par un statu quo ante bellum, une situation qui à première vue paraît être la solution la plus sôuhaitable pour notre pays, je prévois que l'affaiblissement du sentiment de la nationalité, avec les malheureuses conséquences que cela comporte, se fera sentir de i^us en plus fortement, si les Hollandais ne sont pas persuadés à temps du grand danger qui les menace par l'accroise-ment de l'influence déjà importante de l'Alle-[ magne en Hollande, avant la guerre. 1 " Depuis des années, nous n'avons cessé de • montrer que la Hollande, si elle n'est pas une ^ nation éminemment industrielle, possède néan-' m'oins une industrie particulière, qui vaut la » peine et qui aurait l'occasion de se développer ; encore plus, si les Hollandais pouvaient être " persuadés davantage du fait que c'est une • attitude veule que d'estimer tout ce qui vient " de l'étranger comme étant meilleur que les 5 produits néerlandais. " Si les Hollandais continuent pendant un ! certain temps à tout admirer en Allemagne, " sans qu'ils comprennent que par cette admira-' tion unilatérale il sont occupés à mettre en ' péril leur existence nationale indépendante, à 1 germaniser leur vie intellectuelle, à asservir - leur industrie propre, nous serons à la longue ^ la pomme mûre qui est cultivée et choyée avec 5 soin par l'Allemagne, et qui tombera dans le giron du grand empire. " Essayons de lutter encore à temps pour ' arracher la Hollande à l'emprise allemande, et de convaincre les Hollandais que l'Alle-1 magne n'est pas seule sacro-sainte, et qu'un • Hollandais doit avant tout être pour la Hol-' lande." — Les pauvres toutous belges viennent ^ d'être l'objet des rigueurs de la " Komman-dantur." Le pauvre cabot qui ne coûtait, en " des jours plus heureux, que cent sous par an l à son maître, vient de se voir taxer de 26 francs. . tion des moyens au but à atteindre. Nous ; soulignons comme un fait heureux et significa- 1 tif, à ce propos, les termes dans lesquels le 2 droit incontestable et incontesté des Flamands i à un enseignement supérieur dans leur langue 3 est affirmé dans le manifeste. On verra qu'il 1 ne spécifie, sur ce point, aucune modalité. 2 Nous nous plaisons à croire que cette absence - de formule n'est pas due au hasard. Les chefs - flamingants ont retardé de dix ans' l'organisa-2 tion de l'université flamande en "exigeant" - la néerlandisation d'un centre " belge " de - culture supérieure dont le véhicule est, depuis i trois-quarts de siècle, le français. S'ils pou-= vaient avoir reconnu l'erreur évidente qu'ils , ont commise en dépensant cle grands—et sté- 1 riles—efforts pour tenter d'oblitérer un fait acquis, au lieu de promouvoir par une action f positive la réalisation d'une idée sur laquelle s tous les Belges sont d'accord en principe, ils 2 auraient rendu à la Flandre un service dont r l'avenir immédiat saurait reconnaître le prix 3 sans aucun retard. 2 Nous pourrions critiquer le manifeste en ce 2 qu'il continue à " clichgr " les Belges en "deux s groupements parlant une langue différente," - ne tenant ainsi aucun compte d'un autre 1 "fait"—le bilinguisme d'une partie notable ï de notre population, et en ce qu'il a'ffecte une s ignorance voulue du rôle de la langue fran- - çaise comme véhicule international d'échanges , intellectuels, reconnu même et surtout en Hol-î lande. Mais ce sont là des accessoires. Ce qu'il i nous plaît de noter, c'est le chaleureux pa- - triotisme, la largeur des vues et le dédain des i modalités spécifiques manifesté par les chefs , du mouvement flamand. Si, comme tous les i Belges le souhaitent ardemment, ils veulent i et peuvent persévérer dans cette attitude, nous s leur assurons l'appui de tous les patriotes et t l'aboutissement rapide, certain et complet - d'efforts qui, dans 1a. forme où ils se pré- - sentent, ne sauraient que contribuer au but - que nous avons tous en vue: le bien du Pays. ECHOS> La Fete Nationale. Par suite de l'abondance des matières, nous nous voyons obligés, à notre grand regret, de remettre à demain la publication- des compte-rendus des diverses manifestations qui se sont encore produites à l'occasion de la-célébration du 21 juillet. Un club pour soldats belges. ,Un comité sous la présidence de l'honorablo Mrs. Lyttclton et le patronage de M. Hymans, ministre de Belgique, vient d'ouvrir, 20, Manchester-square, W., un club pour soldats belges sous le titre " British Club for Belgium Sol-diers."Tout soldat, belge portant l'uniforme, se trouvant à Londres en congé ou se rendant au front sera librement admis comme membre. Des collations et rafraîchissements a prix très réduits seront offerts; ils y trouveront des journaux, des jeux et récréations divei»ses, et pourront se renseigner sur tout oé qui leur sera utile. Le club est ouvert de 11 heures du matin à 10 heures du soir. A la War Exhibition. Les deux concerts que les artistes belges y ont organisé dimanche afin de contribuer également à l'œuvre de Croix-Rouge ont eu un tel succès que la direction a pris la décision de les renouveler tous les jours de trois à six et de sept heures et demie à dix. Les excellents artistes, Mme Joliet, cantatrice, Mlle Maria Golbert, prodige pianiste de onze ans, M. Ruelens, baryton, M. René Saegaert, quatorze ans, solo-violoniste, accompagné au piano par sa sœur, Mlle Martha, ont recueilli des applaudissements nourris. N'oublions pas M. Deschamps, l'excellent diseur, qui a soulevé la salle: les nombreux soldats belges présents ont été profondément ému par son " Hardi, les petits Belges! " ■ Nous signalons aux artistes qui désirent prêter leurs concours de s'adresser à M. Philippe, secrétaire des concerts de la War Exhibition.Le comité a fait des versements la semaine dernière à la Croix-Rouge s'élevant à 165 .livre* sterling. " KULTUR " ET ART. M. Charles Herbiet publie, sous ce titre une impressionnante et démonstrative " pla quette " où l'on peut voir trois photographie: prises dans l'atelier de .son ami, le. peintn Isidore Opsomer, à Lierre, après 1^ passage des troupes allemandes. Les misérables y on tout saccagé et ont ignoblement sali le; œuvres de. l'artiste. Les Allemands; — écrit M. Charl-es Herbiet — ont dit que la guerre favorisait la grandeu: morale et les créations de l'art. Il fauchai -cependant étudier les effets qu'elle produi dans le cerveau dés brutes. Ce sera le travai de l'avenir. J'y apporte ma contribution pa: ces photographies prises dans l'atelier d'Isi dore Opsomer, mon ami, peu après l'entré* des trouves allemandes à Lierrç. Ii ne permettait l'accès de sôn atelier qu'; ceiix qu'il aimait ou qu'il savait aimer U beauté. On n'y pénétrait qu'avec recueille ment, les yeux et l'esprit préparés par l'ex pressif décor d'une demeure d'artiste dont \< goût et la mesure règlent la vie. Mais le: Allemands sont venus... Et voilà leur œuvre. Peu après la catas trophe qui l'accablait, Isidore Opsome m'écrivait: " Dans mon atelier, c'est terrible Sur mes tableaux, ils ont peint en gros carac tères: ' Deutschland, Deutschland ùbe ailes ! ' Ils se sont amusés à couper les toiles à déchirer mes eaux fortes, mes photographie et mes documents, à briser mes antiquités." Voilà l'œuvre de l'Allemagne, qui se déciar solidaire de tous les actes de ses soldats; 1 labeur de toute une vie détruit, des choses s belles qu'elles imposaient le respect des chose qui étaient de reflet , d'une âme harmonieus et d'une intelligence subtile. Les nonante-trois intellectuels allemands oi dit: " Si dans cette guerre terrible, des œuvre d'art ont été détruites ou l'étaient un joui voilà ce que tout Allemand déplorera certaine ment. Tout en contestant d'être inférieurs aucune autre nation clans notre amour de l'art nous refusons énergiquement d'acheter la con servation d'une œuvre d'art au prix d'un défaite de nos armées." Ils ont dit encore: " Sans notre militarism notre civilisation serait anéantie depuis lori£ temps." Il y a de bons esprits qui estiment qu'il e? superflu que le militarisme prussien anéantiss les fleurs de la civilisation d'autres peuple? C'est ce dont les Allemands ne tiennent pa compte. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans 1 Royaume-Uni sont informés que les " Board o Trade Labour Exchanges" (qui sont les seule autorisées par le gouvernement britannique d présenter des ouvriers belges aux patron auglais), ont un grand nombre d'emplois . conférer, surtout dans le industries agricoles c du génie civil. Des offres de service doivent être faites à 1 Bourse du Travail la plus proche du domicile pour l'adresse se renseigner au bureau de poste ae la localité. Des belges se trouvent dans les asiles d réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourse du Travail qui sont établies dans ces asiles d'autres Belges résidant à Londres, à la Bcrnrs du Travail à Aldwych Skating Rink. ANNONCES 9 pence la ligne.—Joindre lo montant aux ordres, s.r.p DAME belge demande place dame de coir pognie ou donner leçons français.—Ecrire P. M , 7 Onslov.-gardons, South Kensington. London. D EXT ISTRY.—VICTOR OOT [ I~S d'A n v er (rue Quellin) consultations tous les jours de 2.30 à heurp.s. Oxford-street, 351. Téléphone, 2782 Mayfair. ON demande un professeur études de 4e et 3< humanités anciennes.—S'adresser Abbé Micliieli Géréral Buildings, Aldwych, W.C. ST. VAN TJSSEL, sergent 5e fortresse III B.LC., interné au camp do Zeist en Hollande sera heureux de re-croir quelques livres ou brochures du Cong belgo ou colonies africaines ainsi, qu'une carto du Congo < de l'Afrique NOUS mettons vivement nos compatriotes e Ka/rde contre certaines ap:encc6 de placement d'employé qui ne visent qu'à leur escroquer de l'arcent Ne ven>ez d cautionnement ou de garantie qu'arec les références Ira plr sérieuses!

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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