La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 21 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pn8x922j5z/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ggME ANNEE. MERCREDI 21 AVRIL 1915. N°- 111. REQUISITIONS EN MASSE. ILE RAPPORT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE D'ANVERS A LA COMMISSION INTERCOMMUNALE. I PROMESSES ALLEMANDES. 1 (Correspondance de la " Metropole.") IL 1/total des soin mes citées dans la nomencla-,|,:0 qui précède représente un chiffre global de 85 plions, dont 20 millions, au maximum, auraient ,[é payés- Il resterait -donc au bas mot 65 millions à régler, soit quelque 80 pour cent, jont environ 60 millions représentant des marchandises pour lesquelles aucun prix n'a mémo ' chiffres que je rapporte çi-dessus doivent être considérés comme relevés dans le domaine restreint des marchandises brutes formant sur-•out l'objet de notre trafic d'importation. Ils l0nt bien inférieurs à la réalité, même pour la plupart des articles cités dans ce rapport. En cf(€[, l'absence prolongée d'un grand nombre de négociants anversois et les difficultés dies communications, soit par téléphone pour la ville >„éme, soit par télégramme pour le pays et l'étranger. rendent toute enquête approfondie ^praticable. y . Il y ;i eu, par exemple, un genre de réquisitions d'une importance considérable, mais dont l'extrême diversité rend toute évaluation, même superficielle; impossible. Ce sont' celles qui ont atteint les maisons maritimes et d'expédition, en frappant les nombreuses marchandises déposées pour leur compte ou sous leur sauvegarde dans l'es hangars, magasins et entrepôts. Ces listes de réquisitions apparaissent en effèt comme une série do véritables inventaires qui vont des caisses d'allumettes, des machines à écrire et des jouets •j'ertfants aux automobiles, aux masses métalliques a d'importants lots de coton, de laine, de jute, à toutes les variétés de produits coloniaux et exotiques. Tout cela a été réquisitionné, en grande partie enlevé et expédié, depuis les mois d'octobre et novembre, prix à convenir et iègleménts à effectuer à Berlin. H y a, entr'-autres, un lot de peaux de mouton d'une valeur de 12,100,000 francs, une partie de balles de coton de 1,100,000 francs, divers groupements de marchandises non de moindre importance mais dont la valeur n'est pas désignée. Voici, en outre, un incident savoureux rapporté par une de nos plus grandes firmes maritimes, qui avait insisté sur l'opportunité de disposer d'un lot de marchandises réquisitionnées, mais en voie ' je détérioration par vice propre. L'autorisation :ii fut concédée de le réaliser, mais sous la condition de le remplacer par une même quantité de marchandises en état sain. Aussi bien, clans d'autres ordres d'idées encore. il faudrait pouvoir supputer ce qui a été réquisitionné en masse dàns nos industries alimentaires, chimiq-ues, métallurgiques, en matières premières, et produits fabriqués; ce qui été réquisitionné et expédié en fait cle métaux, notamment en poutrelles, et en cuivres; ce que ieprésentent les usines et. chantiers réquisitionnes en bloc, voire partiellement démontés. Ces diverses directions d'investigations sont :.''eessaires pour justifier les chiffres de centaines de millions attribués à tort et à raison à des autorités allemandes elles-mêmes, et que certains journaux étrangers ont repris pour affirmer préventivement comme un fait dont nous aurions à nous féliciter, la liquidation totale et sans précédent, de tous les stocks anversois. Au reste, il est entendu que la plupart des marchandises non réquisitionnées sont " bloquées," l'isl-â-dire qu'elles sont étroitement contrôlées par l'autorité allemande, qu'elles ne peuvent donner lieu à aucune transaction pour délivraison fans une autorisation rarement accordée. Et ainsi, le rétablissement d'une situation économique normale qu'on nous laissait entrevoir et dont la presse étrangère a fait état, se traduit réalité p*ar une stagnation absolue de toutes transactions, par la disparition successive de ia mupart de nos stocks quelconques, sans paiement, voire sans fixation d'un prix de facture, }>ar l'immobilisation sous un contrôle rigoureux, (.es soldes restés à Anvers et engagés successivement clans des réquisitions nouvelles, enfin pair un régime d'ensemble qui nous coupe de plus en plus sévèrement tout trafic ou même toute communication avec l'étranger, en même temps 'lue nous nous trouvons privés du téléphone, du télégraphe, de relations postales régulières et <iuo nos moyens de déplacement restent infé-■Reurs, comme on l'a répété couramment et juste-iuont, ;i ceux cî'-il y a trois siècles. Le rapport insiste encore sur l'inquiétude jus-mtèt. la déception légitime provenant de l'état 'te choses qui vient d'être exposé. Deux faits caractéristiques _ nous rendent particulièrement anxieux, au sujet des réquisitions dont nous sommes -l'objet depuis cinq mois largement révolus. C'est à dire: l'absence, d'accord sur les i>n-s et le retard dans le paiement des marchandises enlevées» J'en parlerai avéc la sobriété que m'impose la ' Uutioii que nous font subir les événements, ■hais en usant du droit que nous assurent des engagements contractés et des conventions conçues indirectement, dépuis locupation de la place, entre les autorités allemandes et les représentants de la population d'Anvers. 'Notez que je copie textuellement) :— : La première proclamation adressée à la population anversoise par le chef de l'armée d'occupa-1;on était aussi nette que précise. Elle nous garnissait le respect de nos personnes et de nos Propriétés, moyennant l'observance de notre part '■es obligations imposées aux villes occupées par tes conventions internationales. Je crois pouvoir affirmer que la popula-''on d'Anvers a strictement observe, depuis cinq, ®ois, les obligations qu'elle a souscrites. . Mais, en regard, se pose la question de savoir M le respect au droit de propriété, tel qu'il est l9nÇu et pratiqué, ici, ailleurs et partout, dans la vjo civile et commerciale, se trouve effectivertier1 fluservé par le mode de réquisitions en masse mis pratique à Anvers, et bien notamment par 'enlèvement, l'expédition et la disparition de wntaines de. millions de produits et de marchandises, fut-ce en échange de bulletins de réquisition !" due forme—ce qui n'a même pas toujours été cas—mais sans autre stipulation ou garantie, 'liant au prix à facturer et à régler, que la pré-|îauon, imposée par la plus forte des deux par-!€s! de l'établir, elle seule, sans contrôle ni eor "adiction? i-Jc pense que dans aucuft pays, d'Anvers à Hambourg, pas plus qu'à Anvers, il ne se trouver-Hun groupe commercial ou financier capable de 'tonner à cette question une réponse affirmative. ^ question se complique d'ailleurs de ce fait "Portant, sinon grave, qu'une grande quantité de marchandises enlevées a ncxs maisons de com-"erce, sous forme de réquisition, sont propriétés 'e nrmes tierces étrangères appartenant à des fvs neutres, notamment à"des citoyens des deux manques. Muant au point capital. Messieurs, le non paie-des marchandises réquisitionnées et enle-d depuis plusieurs mois, je néglige toute con sidération de théorie ou de droit pour invoquer simplement une situation de fait absolument claire et des épisodes historiques irrécusables crées vis à vis de nous par l'initiative des autorités allemandes mêmes. Il est certes de notoriété générale que lorsque la contribution de guerre a été imposée, au mois de décembre dernier, à la Belgique dévastée, couverte de ruines et représentée par les délégués des provinc-es, le chiffre réclamé était de 35 millions par mois, soit .420 millions pour la période visée d'un an. A la suite des négociations pénibles et prolongées suscitées par la proposition restrictive des délégués belges, aux termes de laquelle l'accord sur le paiement mensuel de 35 millions devrait mettre fin au système de réquisitions appliqué jusqu'alors en Belgique, la convention fut finalement conclue, sinon imposée, avec- l'oQtroi de cette garantie, mais avec la condition aggravée que dès lors les paiements mensuels seraient plus élevés de cinq millions, soit de 40 millions par mois au lieu de 35 millions réclamé d'abord, et atteindraient ainsi, pour le terme de 12 mois, 480 au lieu de 420 millions. Ces arrangements, je le répète, sont cle notoriété générale. lis ont été formellement confirmés dans un avis du gouverneur-général en Belgique, baron von Bissing, en date du 9 janvier, affiché publiquement en notre ville et dont j'extrais les déclarations suivantes concernant les " réquisitions en masse." " A la condition que les contributions imposées aux neuf provinces pour la durée d'un an, suivant ordre du 10 décembre 1914, et s'élèvant au totaJ de 40 millions par mois, soient payées ponctuellement" 3o. L'indemnité pour les marchandises réquisitionnées ou à réquisitionner en bloc sera réglée le plus tôt possible au comptant, en effets de commerce de premier ordre ou en avoirs dans les banques allemandes." Je ne sais s'il existe un jîays ou une école où l'on considère comme " règlement le plus tôt possible au comptant " l'absence de tout jiaiement e< même de tout accord au sujet du prix de cession pour des quantités énormes de marchandises enlevées de force depuis trois, quatre, cinq mofs. En tout cas, Messieurs, des esprits méfiants auraient pu trouver ce texte pour catégorique, quant au délai des règlements en souffrance, même malgré ce que l'on savait pertinemment de l'esprit des conventions intervenues. Mais, à cet égard encore, une manifestation spontanée et décisive des autorités allemandes devait ne laisser debout le moindre doute et dissiper toute inquiétude. En effet, le 13 janvier dernier, M. von Lurnm, commissaire-général impérial auprès des banques de Belgique, convoquait à Anvers les .représentants des banques et d'une vingtaine de nos principales maisons de commerce, parmi lesquels les chefs de plusieurs firmes allemandes. Dans cette réunion qu'il présidait, entouré de plusieurs notabilités des administrations civile et militaire, M. le Commissaire-général impérial allemand notifia' officiellement au sujet des réquisitions en massô que toutes les réquisitions régulières et non contestées, opérées jusque là, allaient être réglées immédiatement. Quant aux réquisitions affectant des marchandises dont la propriété était discutée, elles allaient être déférées à une commission de négociants anversois présidée par Monsieur le Sénateur Strandes, président de l'administration civile allemande, pour permettre de les. régler à leur tour sans plus de retard. Sous le couvert de ces déclarations, Messieurs, dès le lendemain, je me présentais chez Monsieur le Sénateur Strandes pour lui demander si la Chambre de commerce n'était pas indiquée pour désigner les personnes qualifiées pour faire partie de cette commission. Sa réponse fut immédiatement et pleinement affirmative. Il voulut même me déclarer explicitement que les décisions à'prendre par cette Commission exigeaient que ses membres fussent investis d'un mandat précis, qu'à Hambourg pareil mandat serait conféré par la Chambre de Commerce et qu'il devait en être de même à Anvers.' Le Comité central de la Chambre de commerce fut aussitôt réuni, et le 20 janvier, je remettais à Monsieur le sénateur Strandes le procès verbal authentique de la séance ou nous avions procédé d'après des règles inspirées par les circonstances à la désignation d'un négociant et banquier dont nous souhaitions voir confirmer le choix par M. le Commissaire Général impérial. Or, Messieurs, cette ratification n'est pas venue. Rien n'est venu. Rien ne s'est fait. Rien n'est modifié depuis les diverses déclarations du mois de janvier. Et,, finalement, voici comment la situation se résume: A l'heure présente, la Belgique a payé correctement et ponctuellement quatre mensualités de la contribution de guerre, soif 160 millions de francs, dont déjà 20 millions dérivant de la charge supplémentaire imposée, qu'on le remarque bien, non pas-en échange d'un privilège ou d'une faveur, mais prétendument en garantie de nos droits cependant les plus stricts. La population civile belge tient donc ses engagements. Par contre, en dépit des promesses faites au début du -mois de janvier, rien n'est changé dans la situation des* réquisitions en masse. Les quelques règlements effectués, à l'intervention de la " Getreide Commission " forme une exception infinie et se trouve peut-être compensée par les nouvelles réquisitions intervenues depuis lors dans des conditions toujours également défectueuses. Les prix ne se fixent pas. Les millions dus ne se iraient pas. La commission promise ne se crée pas. Les promesses officiellement affichées ou solennellement verbales d'il y a plus de deux mois ne s'executent pas. M arrive même, messieurs, quelque chose de plus imprévu et de plus déconcertant. Une maison de notre place s'étant adressée au ministère de la guerre à Berlin pour savoir quand les réquisitions dont1 elle a été l'objet seront réglées, a reçu de ce ministère, à là date du 10 mars, la réponse suivante, que je traduis littéralement :— " La question de savoir quand et de quelle manière sera réglé le paiement des marchandises réquisitionnées en territoire ennemi occupé par l'administration de l'armée est encore à l'examen. Avant de procéder à un règlement général définitif, il n'est pas possible de s'arrêter à la solution de cas spéciaux." Tel est. messieurs, l'écho qui répond tout à coup le 10 mars, de Berlin, aux assurances qui nous ont été données ici dans les termes les plus formels au'dpbut du mois de janvier. Il y a plus de deux mois toutes les mesures étaient arrêtées. Aujourd'hui toute reste encore à l'examen!... Je vous signale sans autres commentaires, la situation ainsi faite au commerce d'Angers. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. » ! SUCCES FRANÇAIS DANS LES VOSGES. PARIS, 19 avril.—Communiqué officiel de 23 heures :— Aujourd'hui, à 3 h. 30, aux Eparges, une contre-attaque allemande a été complètement repoussée.Dans le Bois dé Mortmare, il a y eu un engagement d'infanterie sans résultat décisif. Dans la région de Régnieville il y a eu un duel d'artillerie dans lequel nous avons obtenu l'avantage. Dans les Vosges, nos attaques livrées sur les deux rives de la Eecht ont augmenté notre avance et ont forcé l'ennemi à évacuer précipitamment Esèlsbrucke en "amont de Metzeral. où il a abandonné une grande quantité de matériel. L'aviateur Garros a été forcé d'atterrir, hier soir, à Ingelmunster et a été fait prisonnier.— Reuter. PARIS, 20 avril.—Communiqué officiel de 15 heures :— Il n'y a rien à ajouter au communiqué d'hier soir pour ce qui concerne les opérations en Lorraine et dans les Vosges. Sur le reste du front, il y a eu des actions d'artillerie, qui furent particulièrement animéeâ dans la région de Soissons, le secteur de Reims, et l'Argonne.—Central News. LA CAPTURE DE GARROS. PARIS, 19 avril.—La capture de Garros a été provoquée par l'arrêt du moteur de son avion pendant que celui-ci se trouvait à une grande altitude. Malgré ses plus habiles manœuvres, le fameux aviateur ne put regagner les lignes françaises en vol plané. Avec Pégoud, Garros était le plus fameux des aviateurs militaires français. Engagé comme soldat, il avait été promu lieutenant et avait descendu trois machines allèmandes. Garros est le second aviateur bien connu, fait prisonnier; l'autre est Maurice Chevillard.—Exchange.VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 20 avril.—Communiqué, officiel du grand quartier-général :— Dans le théâtre. occidental de la guerre, les attaques de nos sapeurs en Champagne ont fait •des progrès. . Une attaque française en Argonne, au nord de Four-de-Paris, a échoué. Entre la Meuse et la Moselle, les duels; d'artillerie ne furent animés que dans quelques secteurs.Une attaque française à Flirey se. brisa sous notre feu. A Croix-des-Carmes. nos troupes pénétrèrent dans la position principale ennemie, après* avoir fait sauter ^uelques blockliauses et infligé <de fortes pertes à leurs adversaires. Dans un. engagement d'avant postes, à Avri-court, nous recapturâmes d'assaut le village d'Embermenil, après l'avoir temporairement évacué. Dans les Vosges, sur la colline de Fellàcker, au nord-ouest de Metzeral. une attaque ennemie échoua, avec fortes pertes- aux Chasseurs Alpins français. Pendant une avance contre la sommet d'Ar-manviller (Hartmann sweilerkopf), nous capturâmes deux cents mètres de terrain sur le versant nord-est. Dans le théâtre oriental de la guerre, la situation reste inchangée.—Wireless Press. LA BATAILLE DE LA COTE. L'ENNEMI ■ BOMBARDE PAR DES NAVIRES ANGLAIS. AMSTERDAM, 20 avril.—On mande de Bruges au " Telegraaf " que, ces derniers -jours, des navires anglais ont bombardé à plusieurs reprises les positions allemandes près de Middelkerke et d'Ostende. Les inondations le long de l'Yser ayant beaucoup diminué, les combats dans cette région sont devenus plus animés. Les aviateurs alliés font preuve d'une grande activité. La semaine dernière, ils lancèrent quelques bombes près du canal et d'Assebrouck, mais sans faire de dégâts. De peur des espions, on ne délivre plus de passeports aux habitants de Bruges. Le "Telegraaf" apprend d'Eysden que depuis hier la frontière belgo-hollandaise est fermée près d'Eysden, de Mouland et d'autres localités.— ! Reuter. LA BELGIQUE ISOLEE. MOUVEMENTS DE TROUPES. AMSTERDAM, 20 avril.—Un télégramme de Maastricht dit que depuis hier toute communication avec la Belgique a été arrêtée. Les voyageurs de toutes nationalités, même pourvus des passe-ports nécessaires, ne sont pas autorisés à passer la frontière dans n'importe quelle direction. La prohibition se rapporte probablement à des mouvements prochains de troupes allemandes.—Reuter. LES REMORQUEURS BELGES. AMSTERDAM, 20 avril.—Quelques remorqueurs belges qui depuis septembre (?) étaient mouillés à Fiessingue, ont été achetés par clés armateurs anglais et ont quitté Fiessingue samedi, battant pavillon belge.—Central News. Note.—Avant la chute d'Anvers, tous les remorqueurs appartenant à l'administration communale réussirent à gagner Fiessingue. Après l'occupation .allemande, ils reçurent Ordre de la ville de retourner à Anvers, et sont depuis om-•ployés par les Allemands, plusieurs à des fins militaires. LES DERNIERES PRIERES. AMSTERDAM, 20 avril.—Une dépêche de Viennè annonce que dimailche une procesion a eu lieu, de l'église Votis à la cathédrale Saint-Etienne, sous la -direction du cardinal prince Piffl. Beaucoup d'archiducs, -et les autorités assistèrent ;iu service divin célébré à la cathédrale. Des prières pour la victoire de l'Autriche et de ,ses alliés furent dites, ainsi que la prière du Pape, en faveur de la paix.—Central News. —:On annonce officiellement que les forces de l'Union sud-africaine ont occupé Keetmanshoop et Seeheim, l'important croisement de lignes de chemin de fer, en Afrique occidentale allemande. Vous en apprécierez, Messieurs, l'injustice et-.la gravité. le vous la signale surtout avec la confiance que, dans vos rapports avec les hautes autorités allemandes, vous ne voudrez négliger aucune occasion de rappeler nos droits à (m traitement plus équitable, plus conforme aux engagements pris si express émeut vis-à-vis de nous. 1 COMMUNIQUES OFFICIELS ! RUSSES. LA BATAILLE DES CARPATHES. NOUVEAUX SUCCES. RETROGRADE, 19 avril.—-Le communiqué de l'état-major du grand quartier-général russe, publié ici aujourd'hui, dit:— Dimanche soir, l'ennemi a essuyé de grandes pertes au cours d'une nouvelle attaque de nos troupes sur les hauteurs de Telepocza. Par uiie contre-attaque nous avons forcé l'ennemi à évacuer les amjroches de nos positions, et nous avons capture un bataillon autrichien qui s'est rendu en bloc. il se confirme que le 16 avril, quand nous avons capturé la hauteur située à l'extrême sud->est du village de Polen, nous avons fait 1155 hommes prisonniers et plus de 20 officiers. Nous nous sommes emparés de six mitrailleuses. Le 17 avril, nous avons repoussé deux nouvelles attaques dans la direction de Stry. _ Dans les autres secteurs de tout notre front il n'y a pas de changements à signaler.—Reuter. PETROGRADE, 19 avril.—Communiqué de l'armée du Caucase :— Samedi, la canonnade ' a continué dans la direction de la côte. Les troupes russes dans la direction d'Artvina progressent avec succès vers le. sud. 11 n'y a rien à signaler en d'autres points du front.—Reuter. VON HINDENBURG EN DISGRACE. PARIS, 20 avril.—L' " Information " publie un télégramme spécial de Rétrograde disant que le critique militaire du " Novoie Vremia " affirme que le maréchal von Hindenburg est en disgrâce parce qu'il n'a pas réussi à entrer à Varsovie, et qu'il aurait été renvoyé à Berlin par l'état-major général, sans l'intervention du Kaiser, qui avait demandé pour le maréchal une occasion de se réhabiliter. ' Tous les bruits au sujet de l'arrivée de von Hindenburg sur le front occidental ont été répandus pour tromper les Alliés.—Exchange. COMMUNIQUE ANGLAIS. SUCCES BRITANNIQUE A YPRES. LONDRES, 19 avril.—Le War Office publie le communiqué suivant :— Un engagement a eu lieu dans la soirée da 17, engagement qui a résulté la nuit dernière par la capture et l'occupation complète d'un point stratégique important, la hauteur No. 00", Qui est située à environ deux milles au sud de Zillebeke, à l'est d'Ypres. Cette hauteur domine la contrée au • nord et au nord-ouest. • A la suite de l'explosion d'une mine, sous cette hauteur, les opérations commencèrent. Beaucoup d'Allemands furent tués, et quinze furent faits prisonniers. Parmi eux se trouvait un officier. Le 18,.. à l'aube, l'ennemi livra une Violente contre-attaque contre cette hauteur, mais il fut repoussé avec de grandes pertes. Les Allemands avancèrent alors en rangs serrés, mais il furent décimés par le feu de nos mitrailleuses. Toute la journée, ils firent des efforts désespérés pour recapturer la hauteur, mais à chaque tentative ils furent rejetés avec des pertes considérables.En face de la position capturée, où nous nous consolidons, des centaines de cadavres ont été "abandonnés. Hier, deux aéroplanes allemands ont encore été abattus. Rien que dans cette région, depuis le 15, l'ennemi a perdu cinq aéroplanes. LE COMBAT DE LA COLLINE 60. LONDRES, 20 avril.—Le Press Bureau communique le dépêche suivante du maréchal French, commandant les forces britanniques en France :— Lundi, 19 avril. (1) L'amélioration du temps depuis mon dernier rapport a provoqué un accroissement d'activité cle notre service aérien comme de celui de l'ennemi. Comme d'habitude, l'avantage dans les engagements est de notre côté. Dans le district d'Ypres, quatre aéroplanes hostiles ont été descendus pendant ces trois derniers jours, deux par nous et un par les Français. Hier un de nos aviateurs attaqua et refoula trois aéroplanes hostiles, et termina ensuite la reconnaissance qu'il enterprenait. (2) A l'aube du 15 avril, l'ennemi bombarda violemment nos tranchées près do Saint-Eloi et fit sauter une mine, qui endommagea quelques-uns de nos parapets. Aucune attaque ne survit, et les dégâts furent promptement réparés. Le 16, l'ennemi fit sauter trois mines dans la région de La Bassée ; elles ne firent aucun mal. (3) Le soir du 17, nous fîmes sauter une mine sous'la colline 60, sur la ligne de chemin de fer Ypres-Comines, exactement à. l'ouest de Zwarte-leen. Une attaque suivit immédiatement, qui entraîna la possession de l'ensemble des tranchées de l'ennemi sur la colline. L'ennemi souffrit fortement de l'explosion, et nous fîmes prisonniers deux officiers et quinze hommes. Malgré un violent bombardement, qui fit de nombreuses pertes, les tranchées capturée furent mises en état de défense pendant'la nuit. Vers le matin, l'ennemi renouvela le bombardement, et le fit suivre, à 6 h. 30, par une contre-attaque acharnée. Cette attaque atteignit nos lignes et de violents corps-à-corps s'ensuivirent. "Notre infanterie, combattant avec line grando bravoure, et ui,i vif acharnement, et bien appuyée par l'artillerie, refoula l'ennemi avec un plein succès. ( Nos pertes furent très portes, mais celles des Allemands furent plus elevéés encore, particulièrement du fait de nos mitrailleuses, qui les surprirent sans abri et en formation serrée. Pendant toute la journée du 17, l'ennemi renouvela ses attaques à plusieurs reprises, faisànt des efforts désespérés pour reprendre la position, qui est d'une grande importance. A certain moment, il réussit à prendre pied sur les pentes sud de la colline, mais il fut promptement refoulé à nouveau. Au crépuscule, toute la colline était entre nos mains, et le terrain conquis a été consolidé. Ce matin, les attaques de l'ennemi avaient cessé, mais^il continuait à bombarder la colline. Dans les derniers combats, deux officiers et trente hommes de plus furent capturés, portant 1.: total à quatrè officiers et quarante-cinq hommes. (4) L'allégation d'un récent communiqué officiel ..allemand d'après laquelle nous aurions employé des gaz aspyhxiants dans la région d'Ypres est fausse, et fut faite sans doute pour justifier l'emploi de ces gaz, qui ont été fréquemment usités par l'ennemi dans ses attaques sur la colline 00. L'Allemagne a signé la clause de la convention de La Haye prohibant l'emploi de gaz asphyxiants. LA VIE A ANVERS. L'ANNIVERSAIRE DU ROI. MESQUINERIE TEUTONNE. (Correspondancede la" Métropole.") ANVERS, 10 avril (par courrier).—Malgré l'occupation exécrée, ou plutôt à cause d'elle, les Anversois ont fêté l'anniversaire du Roi-Héros avec une unanimité réellement impressionnante. Comme on le pense bien, ce fut une manifestation silencieuse. Il n'y eut ni cortèges, ni discours, ni articles de journaux, mais l'image du Roi était dans tous les cœurs, et le 8 avril fut ici... un dimanche. Contre cette volonté de tous les habitants de la ville de donner à Anvers, en dépit de la " Kommandantur " et de ses séides, un air cle fête, rien n'a pu prévaloir, et cet aspect de la cité fut si universel qu'il aura sans aucun doute donné à penser à nos oppresseurs. Ceux-ci, du reste, s'attendaient au coup. Dès le. 6 avril, le gouverneur militaire de la ville faisait insérer dans les journaux à sa dévotion la " communication suivante " :— '* Il y a lieu (sic) de faire observer de nouveau : les rassemblements de plusieurs personnes (resic) dans les rues et sur les places publiques, l'organisation de cortèges publics, et de réunions sans l'obtention préalable d'une autorisation, le pa-voisement des maisons aux couleurs tricolores belges, sont interdits. " Les contrevenants sont passibles de la loi martiale. " Le commandant, " Baron de BODENHAUSEN, général-major." On sait que les journaux ont reçu l'interdiction formelle de nommer -jamais, ni le Roi, ni la Reine, ni la Famille Royale, ni le gouvernement, ni, l'armée belge. Cependant, le 7 au soir, ils annoncèrent tous—et, pour une fois, on peut les louer de ce geste—qu'ils ne paraîtraient pas le lendemain, sans, bien entendu, donner la raison de ce fait. En même temps, ils firent connaître que les bureaux des administrations communale et provinciale seraient fermés. Ce fait provoqua aussitôt un grand branle bas à la " Kommandantur." On y songea un instant, paraît-il, à faire paraître les' journaux de force, mais ce projet fut aussitôt abandonné. Par contre, de frénétiques sonneries de téléphone rappelèrent aussitôt à l'ordre le bourgmestre et le gouverneur. Ceux-ci furent, dit-on, rabroués vertement et sous peine de voir la ville frappée d'une lourde amende, ils durent s'engager à rapporter immédiatement tous les congés accordés à l'occasion de l'anniversaire du Roi. Le 8, donc, avant le jour, des messagers spéciaux' vinrent prévenir à domicile les employés et ouvriers de la ville et de la province qu'ils avaient à se rendre à leur besogne habituelle. On dévine leur état d'âme, et l'on peut deviner si, ce matin là, les- horloges-contrôle de l'hôtel de ville, enregistrèrent de larges retards sur lesquels, nous aimons à le croire, on ferma bénévolem-ment les yeux. Le même jour, les employés communaux d'Anvers reçurent "l'ordre de service No 195" que voici:— " Au sujet de l'appel opéré ce matin, du personnel qui avait reçu congé à l'oôcasion du jour anniversaire de S. M. le roi Albert, je communique au personnel la décision collégiale suivante :— " Séance du mercredi 7 avril 1915, 7 heures du soir. 'M. le secrétaire communal communique que M. le général de Bodenhausen vient de lui faire savoir par téléphone que le congé alloué au personnel de la ville le jeudi 8 avril à l'occasion de l'anniversaire du Roi ne peut être autorisé, ce congé étant contraire, à son avis, aux instructions données par lui. Il ordonne que les services travailleront comme à l'ordinaire. La réunion décide en conséquence de prendre les mesures nécessaires pour appeler le personnel.' Le directeur, "Anver.s, 8 avril. JAN BRUYLANTS." De même, la plupart des magasins avaient refait dès l'après-midi du 7 leur étalage, et l'avaient orné de tout ce qui pouvait rappeler de près ou de loin nos couleurs nationales, mais les espions fonctionnèrent aussitôt, et le soir même, les boutiquiers recevaient déjà la visite de la police, qui leur donna ordre, au nom de l'autorité étrangère, d'enlever les couleurs " offensantes." Beaucoup fermèrent leur boutique, tout simplement. Mais, comme je vous l'ai dit, ce que la " Kommandantur" ne put ^empêcher, c'est que le 8 avril ne fût, pour les Anversois, un jour de fête. Tous, dès le matin, ils furent dans la rue. Tout le monde arborait les trois couleurs, et beaucoup y ajoutaient une médaille ou un bouton à l'effigie du Roi contre le port desquels, jusqu'à présent, nos maîtres provisoires n'ont pas encore osé sévir. Et les femmes donc! Il n'y en avait pas une dont le chapeau, le corsage ou la robe, ne s'ador-nât de l'emblème, plus cher que jamais, de la Patrie. Leur fantaisie s'était donné libre cours, et il y eut, fait de couvre-chefs surtout, de vraies trouvailles tricolores ! Puis ce fut, l'après-midi, l'immense et silencieuse procession des promeneurs par l'avenue De Keyzer, la place de Meir, le Marché-aux-Souliers et la place Verte. Le temps était beau, un souffle d'espoir passait dans l'air printânier... On pense si tous les regards allèrent vers le Palais aux volets clos qui fut, une nuit tragique, le but des bandits du comte Zeppelin. Il n'est jusqu'aux graves boursiers qui ne furent de la fête. Tous, dans là même pensée, avaient sorti leur haute forme des dimanches 1 II n'y eut, faut-il le dire, ni un cri, ni un hourrah, ni une protestation. L'heure n'est pas à ces choses. Mais le spectacle de cette -foule endimanchée pour son Roi, passant en un interminable et lent cortège à travers le cœur de la ville, le spectacle de cette marée puissante et silencieuse venue pour manifester—sans une parole !—son attachement à son Souverain et à ses antiques libertés, aurait tiré des larmes aux yeux du plus impassible ! Les Huns abhorrés le sentaient bien. Il y avait de la haine et du défi dans tous les regards. Aussi fallait-il voir comme ceux—très rares—qui osèrent sortir de leurs antres, ce jour-là, sev faisaient petits, abandonnant leur morgue et leur hauteut habituelles. Ah! que de poings se fermèrent—dans les poches—à la vue de tel et cle tel d'entr'_eux, misérables traîtres qui, après s'être gobergés et enrichis à nos dépens, insultent aujourd'hui à no"S malheurs! Ce qu'ils feront bien de s'en aller au plus vite, ceux-là, le jour de la revanche, et de ne revenir jamais parmi nous ! Quant aux militaires, aux misérables compères des assassins et des tortionnaires de Visé, cle Dinant, d'Andenne, d'Aerschot, de Termonde, ils enrageaient littéralement. Ce ne fut, toute la journée, que patrouilles et " Parademarsch " par toute la ville. On aurait dit qu'ils eussent éprouvé un satanique plaisir à nous sabrer, à nous mitrailler ! Même, vers le soir, ils firent trembler le pavé de la place de Meir sous la poids de quelques vieux canons. Mais les Anversois n'eurent que de méprisants sourires pour ces inoffensives parades, qui n'effraient personne. — Allez. faire cela à l'Yser 1 disaient leurs regards. LES BUREAUX DU CONSULAT GENERAL DE BELGIQUE. A partir du lundi, 28 avril, le Consulat général de Belgique à Londres sera transféré» du No. 40, Finsbury-square, E.C., au No. 37, Bedford-squaTe (téléphone, Muséum 4121) Les bureaux seront fermés, le samedi. 24 avril, pour l'aménagement des locaux. Londres, le 20 avril 1915. L'ANNIVERSAIRE DU ROI. En réponse au télégramme que la Métropole. a adressé à Sa Majesté à l'occasion de son anniversaire^ nous avous reçu la réponse suivante :— Monsieur le directeur, Votre aimable télégramme a touché le Roi. Sa Majesté vous remercie de votre gracieuse attention et vous prie d'être son interprète auprès de tous ceux qui se sont associés à votre démarche. Croyez, monsieur le directeur, à l'assurance de ma considération très distinguée. Le secrétaire, J. INGENBLECE. BRILLANT EXPLOIT BRITANNIQUE. LE " E 15 " DETRUIT. LONDRES, 20 avril.—Le "Press Bureau" * publié cet après-midi le communiqué suivant du secrétaire do l'Amirauté!:— Le sous-marin " E15," échoué à Khephez Point samedi dernier, semble, avoir couru le danger de tomber entre les mains de l'ennemi en bonne condition et les Turcs firent de grands efforts pour s'en rendre maîtres. Des tentatives des navires de • guerre pour le détruire à distance .échouèrent. Au cours de la nuit du 18 deux canots de piquet, celui du " Triumph " sous les ordres du lieutenant-commandant Eric Robertson, chef de l'expédition, assisté du lieutenant Arthur Brooke Weob, et de l'officier .T, Woolley; celui du " Majestic " sous les ordres du lieutenant Claude Goodwin, portant un épuipage de volontaires, attaquèrent le sous-marin. Les canots lurent soumis à un feu violent, estimé à environ 200 séries du fort No S, distant de quelques centaines de mètres, et d'un nombre de petits canons tirant à courte distance. Nonobstant cela le sous-marin fut torpillé et rendu inutilisable. Le canot du ''Majestic" fut troué et coulé, mais l'équipage fut sauvé par l'autre canot; les pertes se chiffrent par un seul homme, qui succomba à ses blessures. Le vice-amiral De Robeck parle en termes flatteurs de totis ceux qui ont pris part à cette courageuse entreprise. Le lieutenant-commandant Eric Robertson a été. promu commandant par l'amirauté. L'ATTENTAT DU "VANILLA." LONDRES, 19 avril.—Le secrétaire de 1-Amirauté publie le communiqué suivant:— Un sous-marin allemand a coulé hier le chalutier " Vanilla " à l'aide d'une torpille. Le chalutier "Fermo" tenta .de sauver l'équipage, mais, dut se retirer, à la suite d'une violente canonnade.Tous les pêcheurs du'" Vanilla" se noyèrent. Ce meurtre de pêcheurs sans nécessité' militaire ne peut passer inaperçu. C'est le second crime de cette nature commis en une semaine. Ces attentats sont soigneusement enregistrés. LES BELGES EN ANGLETERRE .. Le comité de protection de nos soldats réformés, 7. Northumberland-avenue, Trafalgar-square, prie instamment tous ceux qui disposent de livres, journaux périodiques, revues illustrées, français et flamands, de les lui envoyer à l'adresse ci-dessus. Le comité se chargera de les répartir entre les différents séjours ou nos vaillants défenseurs, mutilés pour la défense de nos foyers, sont provisoirement installés. * * Avec une zèle qu'on ne peut cesser de louer et sans , soutien aucun, deux Ostendais, MM. Eve-raert et Simoens, s'occupant des œuvres sociales catholiques dans leur ville, ont recherché les réfugiés d'Ostende, établis dans le Royaume-Uni, la France et la Hollande. Environ 300 . personnes ont pu retrouver leur intermédiaire et d'autres ont pu être mis en Communication avec les soldats internés en Allemagne ou en Hollande. Actuellement ils sont en possession de plus de 1500 adressés de leurs concitoyens. Afin de leur rendre un nouveau service, les listes de ces adresses seront publiées, et il est de l'intérêt des réfugiés retardataires de communiquer leurs adresses. Tous les renseignements qui seront communiqués concernant l'état-civil cles réfugiés : naissances, décès et mariages seront également publiés. Chaque-liste, contenant 500 adresses, se vendra au prix de sixpence et les trois listes 1 shilling 3 pence; la publication des adresses se fera gratuitement. Dès à présent aussi, une extension nouvelle sera donnée à cette œuvré et les membres du comité se tiennent actuellement à la disposition de tous les réfugiés belges pour 'tous renseignements et recherches. Adresse: Hariey Collcge, Bow-road, E., London. * v- « Comme suite à l'arrêté royal, publié dans i« "Moniteur Belge," au sujet de *la navigation maritime, la délivrance des lettres de mer, etc., que. nous avons reproduit dans notre munéro du 18-19 avril écoulé, oi.i nous prie de faire savoir que M. Victor De Strycker, chargé de la gestion du bureau de conservation des hypothèques mari-times créé à Londres, se tiendra à la disposition des intéressés tous les jours ouvrables de 11 k 12 heures, King William-street, 33, Lopdon. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montaiit aux ordres, s.r.p. LAD Y COLCHESTER remercie M. , banquier, pour 563 renseignements au sujet do la lamill» Hangustiuo et voudrait conuaitro lo moyen, s'il y eu a, d« correspondre avec elle par lettre. \ VIS IMPORTANT AUX SOLDATS BELGES DE L'ARRONDISSEMENT DE NIVELLES. Les eoldats belges de l'arrondtesement di Nivelles peuvent donner de leurs nouvelles, en toute confiance, à l'adresse suivante d'où l'on préviendra gratuitement leurs famillcb.— Adresse S. B.. 1769, " Standard " Office, Fleet-st., E.C. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employc'3, qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne verser d* cautionnement ou de garantie qu'avec les rélérences les plus sérieuses 1 DECES. ON nous prie d'annoncer la mort de M. Edoua: d » Stappers, petit fils de M. Léopold Stappers d'Anvois, -oldat au 9me. régiment do ligne, membre de la direction uu patronage Sa.int-Wilebro(d à Berchem et du syndicat du commerce et dt) l'industrie tombé glorieusement devant l'ennemi au combat d'Aorschot, lo 19 août 1914, a l'âge de 24 ane. Un service lunèbre a eu lieu en l'église do Berchem-lez-Anvere, lo mercrodi 24 mars, à 10 heures du matin. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf ie dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous le» marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement à nos amis do s'abonner au prix de 3sli. 5 par mois pour le Koyaumc-Uni et 4sli. 4 pour l'étranger, ot do nous adresser le prix de l'abonnement on un mandat. ].« tarif des aunoncr-s est de. 9d. la ligne pour lo "Livra d'adre-sses des exiles,'' payable d'avance, et pour tout autre publicité, le m.rif du ' Standard." Nous avons ouveri. ia bureau dans l'immeuble du "Standard," Fleet-stroet. 132-4. B.C., ouvert des 2 à 6 heures. En cas de demande par écrit, joindro deux timbres d'un petony.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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