La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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05 oktober 1915
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s.n. 1915, 05 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0dz4g/
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"LA MÉTROPOLE," the iofluential Belgian news-paper now enjoying the hospitality of ^îanîrarf! was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Beigium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. MARDI 5 OCTOBRE 1915. No- 278. LA GRANDE GUERRE. L'ULTIMATUM A LA BULGARIE EXPIRI —UNE FLOTTE RUSSE DEVAN VARNA. — MACKENSEN MARCH: CONTRE LA SERBIE.—DEBARQUE MENT IMMINENT DES ALLIES . SALONIQUE.—DEMENTIS BULGARES —LA ROUTE VERS CONSTANT NOPLE. — EN FRANCE : NOUVELL! AVANCE. — EXPLICATIONS ALLE MANDES. Depuis ces derniers jours les événements s •eont précipités dans les Balkans. Jusqu'ici 1 Bulgarie n'a pas encore répondu à l'ultimatui de la Russie, qui expirait hier après-midi quatre heures (deux heures, temps occidental i et qui, comme on sait, exigeait le départ de I officiers allemands se trouvant en Bulgarie, 1 I retrait des troupes bulgares de la frontièr ' serbe, et la démobilisation endéans. les 2 heures. Cependant la Bulgarie a fait publier un note officieuse dans laquelle elle fait d< mentir l'arrivée à Sofia d'officiers allemand pour l'administration des chemins de fer et 1 commandement de l'armée, l'arrangement ave l'Allemagne suivant lequel la Bulgarie recc vrait 50 millions de francs par mois, et le arrestations qui auraient été opérées à la suit de troubles résultant de la mobilisation. Cependant la Russie, qui a de bonnes raison de croire à la véracité des renseignement qu'elle possède, n'a pas tardé à rendr tangibles les menaces qu'elle a faites la Bulgarie: deux escadres puissantes ont ap paru, suivant la " Tribuna " de Rome, devan Varna, le port bulgare sur la mer Noire, € menacent la ville. De leur côté, et suivant le " Petit Parisien.' les Allemands ne restent pas inactifs. Voi Mackensen, qui suivant les communiqués d Pétrograde, s'est évanoui brusquement di front oriental, marcherait à la tête de 250,00 hommes avec 2000 canons contre la Serbie, c. qui ajouté aux 350,000 Bulgares, constituerai une armée de 600,000 hommes, dont le rôl< sera d'écraser la Serbie et de frayer aux Aile manda une route vers Constantinople, où le Turcs attendent avec, l'impatience qu'on de vine, du secours pour leur armée. Le rôle de la Bulgarie, malgré la collabora tion austro-allemande, ne sera cependant pa: si facile qu'elle pourrait s'imaginer. La Rou manie, qui, si elle n'a pas encore pris lei armes ne tardera guère à le faire en face de nouvelles et menaçantes complications, lame naoe au nord; à l'est, du côté de la mer Noire se trouvent les escadres russes, qui après le bombardement éventuel de Varna enverron probablement sur la côle une force imposante de débarquement; au sud, dans la mer Egée s< trouve une flotte alliée qui menacera Dedea gatch et la côte; la Grèce n'attend qu'un mo pour envahir le territoire bulgare, avec la co-opération des troupes alliées qui débarqueront à Salonique; tandis qu'à l'est la Serbie avec son armée complètement reconstituée par les éléments britanniques, attend ses adversaires de pied ferme. Du reste, si dans ce conflit la palme revient à celui qui atteint Constantinople le plus vite; les avantages sont pour les Alliés, qui auroni à parcourir une distance de 7200 kilomètre-tandis que les Allemands, obligés de passer par la Serbie, en ont pour 9000 kilomètres. La possibilité que la Bulgarie change d'atti tude à la dernière heure est. entièrement ex clue: le général Savoff est parti pour Berlir ;i l'effet de demander le soutien militaire df l'Allemagne; d'autre part elle est liée, y l'Allemagne, des pieds et des poings; des agents secrets observent ies allées et venu«ï de M. Radoslavoff, le colonel von Tarnow est nommé chef du Konak, avec des coadjuteur: alrstro-allemands, et tous les ordres du ministère dè la guerre sont soumis à /i'approbatior et la sanction d'officiers allemands. -Célte situation dans les Balkans a fait plus ou moins rentrer dans l'ombre les opération; sur les autres fronts. En France, au nord d'Arras, les armées de Joffre ont continué leurs progrès dans le bois de Givenchy et à la hauteur 119, où elles onl occupé la jonction des Cinq Routes; dans la région de Quennevières et de Nouvron il y a eu des engagements de tranchée à tranchée à l'aide de mortiers. En Champagne, aux environs de la ferme de Navarin, il y a eu un bombardement réciproque; au nord de Mesnil des contre-attaques lurent repoussés et sur le reste du front la nuit a été calme. Des escadrilles aériennes bombardèrent, à l'aide de bombes de grand calibre, la gare de chemin de fer du Sablon, à Metz, tandis que d'autres aviateurs continuèrent le bombardement de jonctions de chemin de fer situées derrière les lignes allemandes. Les Allemands, qui ne sont toujours pas revenus de la surprise kolossale que leur a causée l'attaque anglo-française, cherchent toutes espèces d'excuses pour l'expliquer ou pour justifier leur défaite. Suivant eux, le but des Français était de les Tepousser de toute la France—c'est-à-dire un front de 8-40 kilomètres—alors que leur avance n'a été que de 23 kilomètres; même l'avance anglaise n'a été due qu'à une attaque par " surprise " à l'aide de gaz asphyxiants ( !) Les Français auraient perdu 130,000 hommes et les Anglais 60,000, tandis que les Allemands n'auraient perdu que le cinquième de ce nombre. De plus ces " succès locaux " n'ont été obtenus que grâce à des effectifs six ou sept fois supérieurs et à une préparation de plusieurs mois. En attendant, les journaux allemands, dont les " Leipziger Neueste Nachrichtcn " se rendent compte du danger qui menace les lignes allemandes, et il est significatif de letir voir terminer un article sur la récente attaque en France: L'Allemagne résistera à cette poussée formidable: les Français n'auront pas notre libre Rhin allemand. Nous n'en sommes qu'au départ: l'heujre du "libre Rhin allemand" viendra! — Comme suite aux protestations des consuls américains et espagnols, l'enlèvement de la ligne de tramways de Thielt-Swevezeele a été interrompu, ainsi que d'autres lignes dont les travaux d'enlèvement avaient déjà été entamés. POUR EFFACER LES TRACES DU CRIME. s VON BISSING VEUT REBATI! NOS RUINES. i _ *' L'Allemagne est en aveu. Car est-il ave ^ plus convainquant que celui-ci? Une conférence d'architectes et d'artiste allemands s'est tenue récemment à Bruxelle pour considérer la question de la reconstructio e des cités belges. Suivant le " Dusseldoi a General Anzeiger," le gouverner-général vo u Bissing leur fit ces intéressantes remarques :-a "Je me suis, spécialement, intéressé mo ^ même à la question de la reconstruction de e localités détruites, premièrement pour de e raisons esthétiques, deuxièmement pou 1 contrecarrer les continuelles accusations d Vennemi conccrncCnt la -prétendues atrocité c allemandes ; troisièmement, pour alléger 1 détresse due à l'absence de travail, et qua s trièmement pour fournir un abri aussitôt qu e possible aux Belges qui en ont été privés." c Voilà en belle lumière un amas de contra dictions proférées par une solennelle nullit 5 qui, mesurant les Belges, à son aune, s'étonn 5 de ne pas les comprendre. Car, ainsi qu'i le dit ensuite et le répète toujours, nou B sommes pour lui une énigme. Comme si de s âmes de valets pouvaient comprendra notr p amour de la liberté ! A Von Bissing ne comprend pas, en effet, notr " opposition à ses projets esthétiques (?), philan 1 thropiques et politiques. t II se plaint de ce que les "Belges intéressé ayant été invités à visiter Cologne, voyage logement et nourriture payés, aucun d'eux n< 1 se soit présenté. ? Il ne comprend pas cela ! Mais le reste di ! monde nous comprend fort bien et cela nou ' suffit. Nous chercherions vainement à nou; î faire comprendre d'un. peuple arriéré à cm 1 point. 3 Von Bissing ne comprend pas notre sens d< * la liberté, car, dit-il, les Belges qui aiment li 5 liberté jusqu'à la licence n'en veulent pa: ■ quand je la leur offre. Tu parles ! Mais ce que nous ne voulons pas non plus c'est qu'on nous gratifie de ces horribles con structions en style néo-allemand qui sont 1î honte de l'architecture. Nous ne voulons pa: de constructions genre pavillon allemand dï la défunte exposition de Gand; nous n< voulons pas do crapauds ridicules comme h gare d'Aix la Chapelle. Nous ne voulons rien d'allemand chez nous et nous jetterons par terre tout ce qui aurt été reconstruit en dehors des instruction: données juste à point par notre gouvernement. Von Bissing se plaint aussi de ce que c< boycottage des initiatives allemandes pro vienne d'ici et du Havre. Du Havre soit. Le peuple belge sous h botte allemande ne reconnaît que le gouverne ment du Havre. Mais d'Angleterre? Von Bissing, il y a un proverbe qui dit que le silence est d'or. Et vous parlez trop. LE PRODUIT DU VOL. Depuis longtemps, les autorités impériales allemandes, non contentes de faire procédei et de participer au pillage de la propriété privée dans les territoires français momentanément envahis, assurent dans les villes de Fin-, térieur de l'Allemagne la vente du produit de ce pillage. Une lettre d'un officier de l'Ecole supérieure des Cadets à Lichterfelde, près de Berlin, récemment adressée à un prisonnier de guerre en France (camp de Fougères, Ille-etrVi laine), relate qu'à Berlin les grands magasins de nouveauté Wertheim dans la Leipziger Strasse mettent publiquement en vente le butin de guerre fait à Lille. Un fac-similé de cette lettre a été remis par le gouvernement français aux ambassades et légations des pays neutres à Paris. PAROLE BELGE. Le " Bund " de Berne annonce que trois Bruxellois pris par les Allemands comme otages en Belgique étaient de passage en Suisse ces jours derniers. Ce sont: MM. Sol-vay, le grand fabricant, qui a offert de payer 30 millions sur la contribution de guerre imposée à la ville de Bruxelles; Charles Lefébure, l'un des compagnons de voyage préféré du roi Albert, et un troisième Bruxellois, Edouard Wiener. MM. Soîvay, Lefébure et Wiener sont repartis pour Bruxelles, afin de se remettre aux mains de l'autorité allemande, à laquelle ils avaient donné leur parole d'honneur de rentrer en Belgique sitôt le but de leur voyage atteint. — La "Gazette de Francfort" rend compte des débats qui viennent d'avoir lieu devant le conseil de guerre de Trêves, pour juger M. Marcel Noppenny, notaire à Luxembourg, inculpé d'insultes à l'armée allemande dans unç brochure intitulée: "Les atrocités allemandes en France." ' M. Noppenny a été condamné à dix-huit mois de prison. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler clans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Tràdo Labour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par la gouvornment britannique do présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans le industries agricoles et du génie civil. Des offres de servi .s doivent être faites à la Bourse du Travail la plu. proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des belgos re trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résident à Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Rink. J " PATRI0TARDS." UN HOLLANDAIS ,Œ LES > AIME PAS. (CORRESPONDANCE DE LA "METROPOLE.") L1 AMSTERDAM, 23 septèmbre.—Pour juger de Certaine mentalité hollandaise, celle du g "Je tolérerai " que dénonçait il y a quelques s jours, avec la vigueur que l'on sait, M. de la * Faille, il faut suivre de près l'attitude des .. journaux de ce pays dont les directeurs ont ^ mangé le pain de la honte au fameux " banquet d'Anvers " et qui ont obtenu de la " Poli-tische Abteilung " de Bruxelles (le grand centre de l'espionnage et de la censure alle-s mands), moyennant des " conditions " sur les-s quelles la lumière n'a pas encore été faite, le r droit de se vendre en Belgique et la faveur e de contribuer à l'embochissement de notre s malheureux pays. 1 Non seulement ces feuilles, qui seront ~ vouées, après la guerre, à l'exécration de tous L les patriotes belges, s'arrogent le droit de criti-. quer notre gouvernement, mais encore elles s contribuent, par les correspondances in-î spirées—et censurées—de leurs correspon-1 dants de Belgique, à la défense de tous les = actes de l'envahisseur. = Un exemple typique de cette mentalité nous - a éfé fourni l'autre jour par une correspondance bruxelloise du " Vaderiand " de La - Haye relative au récent arrêté de von Bissing - assurant l'immunité aux traîtres et menaçant de peines sévères les patriotes qui dressent 5 des " listes noires." Le correspondant hollandais a certes le droit î de trouver cet arrêté, excellent. Il est fort possible que si les Pays-Bas n'avaient pas été 1 dotés d'un prince consort allemand ét que si ' l'Allemagne leur avaient déclaré la guerre, le ; " Vadeiland " se fût répandu en louanges sur ? le pouvoir militaire germanique qui venait enfin apporter à la Néerlando la véritable • civilisation. La germanophilie ne se discute L pas, surtout lorsqu'elle a sou origine dans des > banquets et qu'elle est appuyée par des avantages matériels. Mais où le correspondant bruxellois nous ■ semble dépasser légèrement la mesure, c'est lorsqu'il se mçt à donner des leçons de L " tolérance " aux patriotes belges et à criti-' quer leur attitude à l'égard des traîtres à leur propre pays. Même si ledit corre-! spondant avait un faible pour les traîtres, 1 même si, personnellement, il se trouvait prêt à accepter—iis appellent cela " Zaken doen " —les trente deniers de Judas, on aurait pu attendre de lui qu'il ne le déclarât pas pu-; bMqueme'nt et qu'il n'employct pas une colonne de son journal à le dire. Cet homme, en effet, a une haute conception ' de la liberté; il revendique pour les Belges ia liberté de trahir leur pays au profit de l'envahisseur, et il trouve fort mauvais qu'il se ' trouve des patriotes pour trouver cela indigne. Tout le monde, dit-il, doit posséder la plus complète licence de juger avec " impartialité " les faits de la guerre. Les patriotes belges estiment que les Alliés font une guerre juste. Néanmoins, il doit être permis à tout Belge de suspecter l'Angleterre d'avoir " machiné le conflit," d'accuser la France d'avoir voulu l'annexion intellectuelle de la Belgique (on voit apparaître ici l'oreille de l'ours flandro-boche) et de donner tort au gouvernement belge d'avoir poursuivi "jusqu'au bout" la défense de la neutralité de notre pays. 11 est évident, n'est-ce. pas, Monsieur du " Vaderiand," que si l'Allemagne avait déclaré la guerre à la Hollande tout cela se serait passé beaucoup " mieux."... Non, les Belges ne savent pas ce qu'est le vrai patriotisme! Imaginez-vous qu'il y a des patriotes qui trouvent mauvais que des,Belges critiquent la Russie, que des Belges iisfcnt ces feuilles allemandes où le "Vaderiand" puisé le meilleur de ses aspirations hollandaises, que des Belges soulèvent la querelle des langues, que des Belges travaillent pour l'envahisseur ! C'est triste, profondément triste ! Et le pis, c'est que la germanophobie est devenue générale en Belgique. Il y a de quoi indigner un véritable Hollandais comme le rédacteur du "Vaderiand." Ecoutez-le plutôt:— " Les situations de guerre, l'amertume, la haine, ont gravement attaqué les cerveaux ici et les ont rendus malades (sic). Pauvres cerveaux belges! Si c'étaient seulement les petites gens, les classes populaires, qui étaient attaquées par le cancer; mais aussi les classes 'intelligentes,' 'intellectuellement développées' avec leurs plus beaux produits: professeurs d'université, légistes, artistes, en souffrent. Quels intellectuels groupés ne tiennent pas en ce moment un livre noir où les noms des corn, patriotes 'suspects' ou 'Germanophiles' se trouvént portés avec la relation minutieuse de leurs actes antipatriotiques?" Le correspondent du " Vaderiand " en frémit d'horreur. Lui qui passe tous les jours au bureau du Herr Wertheimer pour y prendre le mot d'ordre boche, lui qui a mangé le pain KK au banquet d'Anvers, il ne comprend vraiment pas qu'on puisse ne pas être germanophile et surtout qu'on puisse en vouloir à quelqu'un de l'être. Tout ce patriotisme " zélé et querelleur" est un "spectacle peu relevé" ("onsmakelijk ") qui ne peut qu'affecter îe cervelle pratique d'un Hollandais habitué, avant tout, à compter. Et puis ces bons Allemands ne sont-ils pas des plus aimables? Ne permettent-ils pas au "Vaderiand" de faire de "bonnes bedites avaires " en Belgique? Dinant, Andenne, Louvain, Aerschot et Ter-monde, cela a-t-il"jamais existé? Les Belges ne feraient-ils pas mieux de suivre l'heureiftc exemple des Hollandais et d'être " raisonnables"? Comment la germanophilie pourrait-elle être un crime, puisqu'elle assure à la fois la fortune et "les" honneurs? Ah! ces Belges sont vraiment indécrottables ! Et von Bissing a bien raison de menacer tous ces " patriotards " d'un arrêté qui permettra aux traîtres de se livrer impunément à leurs fructueuses et si honorables petites besognes. Ainsi raisonne le Monsieur du " Vaderiand." Et il n'est vraiment pas étonnant du tout de voir sa "correspondance" reproduite dans la " Vlaamsche Stem " des sieurs Jacob, De Cock et René De Clercq... 1 NOUVELLES DU PAYS. Les amateurs de pigeons à Anvers sont dan: la joie: ils ont reçu l'autorisation de laisse sortir leurs " sujets " de 1 à 6 heures d< l'après-midi. L'autorité militaire allemande d'Anver: vient de faiTe savoir que le territoire d'étape: commence sur la rive gauche de l'Escaut, i l'ouest de l'enceinte extérieure. L'accès pou: la population civile, même pour les piétons n'en est autorisé que moyennant un passepor délivré par la " Pass-Zentrale " de la placi Verte. Par conséquent St.-Nicholas et le Pays d< Waes deviennent " Etappen-Gebied." Le Conseil communal de Schaerbeek s'es occupé de la question des cinémas et la Confé rence des bourgmestres de l'agglomératior bruxelloise est saisie d'une proposition ten dant à restreindre le nombre des cinémas sinon à les supprimer. Un groupe d'opérateurs de cinémas écrit i ce sujet à un journal publié en Belgique, qu< la fermeture des cinémas, outre qu'elle prive rait le public d'une distraction innocente, aug menterajt d'environ 7000 personnes le nombre actuel des chômeurs. La commission des travaux publics vient de prendre l'initiative, pleinement approuvée pai le Conseil communal de Malines, d'élever, ai cimetière, un monument à ceux de nos brave: soldats qui périrent dans les combats autoui de Malines, voici plus d'un an déjà. Les plans, dus à la collaboration de l'architecte qui dirige la commission des cimetières et de l'ingénieur communal, prévoient l'érection d'une vaste crypte (90 ni- sur 70 m.) er pierre bleue, bâtie en forme de croix latine qui s'adossera au talus du chemin de fei Bruxelles-Anvers et occupera toute la nouvelle annexe du champ de repos. La crypte sera en surélévation d'environ 2 mètres, et, aux quatre branches de la croix, des escaliers monumentaux, de neuf marches chacun, y donneront «iccès. Il y aura 700 caveaux maçonnés, avec plaque de marbre portant les noms des morts. Au point de jonction des quatre branches, un groupe de- bronze, haut de plusieurs mètres et dominant tout l'enclos, commémorera l'héroïque vaillance des Belges. L'exécution en sera confiée à un artiste malinois, à la suite d'un concours. Des raiigés d'arbres entoureront la crypte. Les travaux préparatoires vont commencer et seront activement poussés jusqu'à l'achèvement complet de ce témoignage de reconnaissance de la Ville de Malines à ceux qui sont tombés pour la Patrie. On annonce officieusement la réouverture de l'école des mines à Mons. Il convient cependant, pour ceux que la chose intéresse, d'attendre un avis officiel émanant de la direction de ladite école, les Allemands faisant courir à tout moment le bruit de la reprise des cours des universités ou des écoles supérieures belges. Il paraît, mais il ne faut pas encore se réjouir, car la nouvelle n'est pas officiellement confirmée, que les Allemands ont remis eh place à Anvers les centaines de tours qu'ils avaient volés au préjudice de la Société d'automobiles Minerva. C'eet le désespoir au cœur qu'ils se sont résignés—évidemment—à restituer ce qu'ils avaient " rékissizioné." Bien entendu, ce n'est par sur la réclamation des actionnaires belges qu'ils ont fait reprendre aux tours le chemin de la rue Karel Ooms. On prétend que les actionnaires américains de cet établissement ont fait entendre une protestation, non à la Wilson, mais à la Roosevelt, courte mais bonne. On annonce la mort do l'ancien chef de bureau à l'hôtel de ville du service des travaux publics, M. Constantin. Simijlion, à peu près inconnu de la génération actuelle, mais qui dans le temps—car il était pensionné depuis longtemps, étant né en 1837—a rendu des services signalés. Simillion, fils de ses oeuvres, avait débuté comme ouvrier typographe, puis, " fabricando fabri fimus," il était devenu rédacteur au journal " De Schelde," dirigé par le romancier Sleeckx. En août 1861, il fut nommé commis à l'hôtel de ville, où, le 1er janvier 1874, il devint chef de bureau. Outre ce travail professionnel, il s'occupa beaucoup de littérature, écrivit un grand nombre de nouvelles et même une couple de romans, fit du théâtre et dirigea une revue littéraire."Le Telegraaf " apprend de source sûre la situation* misérable dans laquelle se trouvent certaines contrées du Hainaut. Le grand journal .hollandais dépeint sous les couleurs ies plus sombres le sort de cette partie du pays dont les habitants ont été mis à sec par les exigences de ces messieurs de la "Kommandan-tur." 11 y manque des objets de première nécessité au point que certains bourgmestres 3nt conseillé à leurs administrés de fuir vers les contées moins éprouvées. Les comités de secours se .trouvent réduits mx-mêmes à l'impuissance devant cet état de choses dû à l'incurie de l'administration allemande.LA HOLLANDE DECIDEE A BARRER LA ROUTE AUX ZEPPELINS. L' " Avondpost " d'Amsterdam publie un ordre du commandant suprême des forces de terre e.t de mer hollandaises concernant les dirigeables et aéroplanes volant au-dessus du territoire hollandais. L'ordre prescrit d'ouvrir îe feu contre tout dirigeable ou aéroplane lorsqu'il aura été reconnu qu'ils appartiennent à une nationalité étrangère, à la condition que l'élévation ou la distance ne rendent pas- le feu inutile. Ce feu s'effectuera sous les ordres d'officiers et sous-officiers. Les militaires devront également -avoir soin de ne pa# exposer les habitants au danger d'être blessés par le feu et éviter de laisser tomber des projectiles au delà de la frontière. LES ŒUVRES BELGES A SAÏNTE-ADRESSE-LE HAVRE. Cette maudite guerre qui nous fut imposée a bouleversé de fond en comble l'existence de . notre peuple, jetant partout la désolation et . la terreur, la dévastation et la ruine, la misère l et la détresse, la douleur et la mort. Du jour au lendemain, sans transition, avec ■ la rapidité de l'éclair, en dépit des promesses les plus solennelles, le mauvais génie teuton arracha notre peuple au bonheur facile d'une , vie paisible et le précipita dans un gouffre effroyable. Le sort misérable qui fut fait à un grand • nombre de nos compatriotes fit naître un peu . partout les plus généreux dévouements qui L créèrent les œuvres les plus variées d'aide, de secours et d'assjstance. Ayant eu l'occasion de visiter celles qui fonctionnent à Sainte-Adresse, noifcs en fûmes tellement édifiés que nous ne résistons pas au plaisir d'en dire , quelques mots. Citons d'abord " Le Comité officiel belge de secours aux réfugiés," créé à Anvers sous le haut patronage de S.M. la reine Elisabeth. C'est dans une réunion tenue au Théâtre Royal d'Anvers, dès les premiers jours de l'invasion, et à laquelle assistèrent M. Schollaert, M. le ministre Berryer et M. le questeur De Bue, que les premières lignes directrices de i'œuvre furent élaborées et l'on se mit immédiatement au travail. La.tâche fut ardue. Il fallait sans retard trouver le gîte et la nourriture pour des milliers de malheureux qui affluaient à Anvers, venant de la Campine, du Hageland, de Louvain, Diest, Aerschot. etc., chassés de leur foyer par le meurtre et l'incendie. Comme la population des réfugiés devenait toujours plus importante, le comité obtint l'autorisation d'en faire transférer une partie en Angleterre, où le meilleur accueil leur fut "réservé. Quelque 20,000 familles y furent envoyées. On s'imagine aisément le travail et les soucis que comporta semblable entreprise. Le dévoué et infatigable secrétaire du duc de Wellington, Mr Gordon, prêta au comité un concours précieux et lui apporta au nom de l'Angleterre les encouragements les plus efficaces. S.M. la reine Elisabeth s'intéressait énormément à cette belle œuvre. Elle assista même à l'embarquement des réfugiés. Quand le gouvernement .se déplaça à Sainte-Adresse, l'œuvre si hautement utile continua, •en France, la mission que ses créateurs lui avait assignée. C'est surtout ici que l'activité du comité allait être mise à l'épreuve. En effet, l'exil devait, hélas! se prolonger. Le nombre des réfugiés s'élevait bientôt à plus de 150,000. Il fallait à tout prix s'occuper de ces infortunés.Pour renseigner les familles belges dispersées sur la résidence actuelle en France d'un ou de plusieurs de ses membres, M. Schollaert organisa un service de "carte-recherche." Ce service contribua beaucoup à les rassurer les uns sur le sort des autres et favorisa même largement leur rapprochement. Bientôt fut créé " l'Office des correspondances " qui permit aux réfugiés et à nos soldats de se tenir en contact avec les membres de leur famille restés dans la partie occupée de la Belgique. Cet heureux organisme eut pour résultat d'apaiser bien des alarmes, de dissiper bien des inquiétudes et de sécher bien des larmes. Ensuite, pour faciliter aux réfugiés le séjour dans les pays amis et les aider à pour- : voir personnellement à leurs propres besoins une " Bourse du travail " fut établie. Par cet intermédiaire on s'efforce d'assurer lo placement, jusqu'à la fin de la guerre, de toutes, ( les personnes de nationalité belge réfugiées en 1 France. Les brillants résultats obtenus té- ' moignent d'une façon édifiante de toute l'activité déployée. ! De nombreux comités et sous-comités de ' toutes ces œuvres fonctionnent en France et dans la partie non-occupée de la Belgique. 1 La direction en est centralisée à Sainte- ! Adresse. Elle est très efficacement secondée < par son secrétaire-général, M. Pauwels, greffier de la Chambre des représentants, et par une < pléiade de collaborateurs des plus zélés. ] II nous fut donné également de visiter i "l'Œuvre élu vêtement" installée à Sainte- £ Adresse. C'est Mme Helleputte, la femme de notre 1 ministre de l'agriculture et des travaux t publics qui est à la fois l'inspiration et < l'organisatrice de cette œuvre qui contribue 1 si puissamment à l'assistance donnée à nos pauvres réfugiés. Quelques chiffres feront , mieux ressortir toute l'importance et l'activité de cette admirable institution qui est un vrai modèle d'ordre et de bonne administration.Un relevé établit qu'au bout de six mois au-delà de cinq mille familles ont été entièrement vêtues par les soins du vestiaire. Quelque ' vingt mille vêtements ont ainsi été distribués. En outre, plus de 600 soldats, proposés pour la réforme, y ont également été habillés de pied en cap. Actuellement encore la moyenpe des visites varie de 40 à 50 personnes par jour. L' ''i Œuvre du vêtement " a de nombreuses ramifications en France. Le vestiaire de Sainf-Adresse en reste le centre d'où sont expédiés hebdomadairement de nombreux colis de vêtements et de jouets destinés aux filiales. C'est aussi Mme Helleputte qui a créé et préside aux destinées de " i'Ouvroir de Sainte-Adresse," dont les travaux constituent une coopération particulièrement utile à la bienfaisante activité du vestiaire. D'autre part, " l'Œuvre de la chaussette de laine pour nos soldats," si largement soutenu par S.M. la reine Elisabeth, ne compte par de zélatrice plus ardente. Les femmes belges y trouvent un travail rémunérateur sans avoir à négliger les soins de leur ménage. Nous ne serions par complet si nous négligions de parler de " l'Œuvre des invalides de la guerre," placée sous le patronage de M. Schollaert et de M. le ministre Berryer. La rencontre de quelques malheureuses victimes de la guerre abandonnées le long des grands chemins fit naître chez M. Schollaert l'idée de les réunir et de leur fournir un gîte. Il fallait avant tout donner un abri et sustenter les invalides sans ressources envers ( MONITEUR BELGE DES 25, 26, 27, 28, 29, 30' SEPTEMBRE ET 1er OCTOBRE. MINISTERE DE la GUERRE. Nominations dans l'armée. Par arrêté royal du 30 août 1915. l'officier auxiliaire D« Bras, A., du 1er régiment dé carabiniers, eet nommé sous» lieutenant do réserve. Il prendra rang d'ancicmcté du 9 norembro 1914. Nomination rapportée. Par arrêté royal du 20 eeptetnbro 1915, la nomination an grade do capitaino en second du lieutenant Noterman, F.-F.-J., faite par arrêté royal du 30 avril 1915, e6t< rapporté#» cet officier étant signalé comme disparu. Emploi 'spécial. Par arrêté royal du 3 septembre 1915, le capitaine commandant Dierickx, L.-.M.-F., du 4o régiment d'artillerio, es* nommé adjudant-major Dcmiîsions. Par arrêté royal du 20 septembre 1915, le capitaine commandant de reserve d'infanierie Van Caneshein, O.-J.-A., est démissionné, pour causo do sar.te, du grade et de l'emploi qu'il occupo dans l'armée. Par arrêté royal »lu 20 eootenjîbro 1S15, lo lieutenant d« réserve Depierreux, l-'.-E.-E-J"., des carabiniers, casse, sur s» demande, do lairo partie du ca-dro do réserve. Réintégration. Par arrêté royal du 25 août 1915, lo lieutenant de réserve Bérard, j.-j.-a.. du régiment des grenadiers, qui avait «ss« de lairo partie du cadre de réserve pour causa do b!e»ur<j ou d'infhmitcs provenant des fatigues, accidents ou danger» du service militaire, est réintégré cans le cadre de reserve. Notariat. Par arrêté royal du 24 rentembro 1915, la résidence de M. Ueeren, E., notaire à Pervyse, est fixeo proviso:rement à Avecappellc. Ordro judiciaire. Par arrêté royal du 29 juillet 1915. la démission offert* par M. Borms, Arthur, de ses fonctions de greffier d© la Justice do paix du sccond canton de Malinec. at acceptée. 11 est autorisé ii faire valoir ses droits à la pension et h conserver lo titre do ses fonctions. Consulats. Par un arrêté royal en date du 20 septembre 1915, démis» sion honorable do ses fondions a été accordée, 6iir sa demande, a .M. Joseph, A. C., consul de Belgique à Québec. M. Joseph a été autorisé à porter le titre honorifique de ses fonctions. Par un arrêté royal en date du 25 septembro 1915, M. Van ilouten, J., a été nommé consul de Belgique a Padang (Sumatra). lesquels la Belgique avait contracté une detto sacrée. Sous l'intelligente impulsion lui imprimée par son comité, cette oeuvre est rapidement devenue un foyer où, dans une atmosphère familiale, on s'efforce d'assurer l'avenir de ces braves, soit en leur permettant de reprendra leur ancienne profession, soit en les initiant à un métier nouveau adapté à leur état physique pour leur rendre une valeur sociale et professionnelle compatible , avec leur gloricusa infirmité. Elle comporte les services suivants:— lo. L'enseignement théorique général et ['enseignement professionnel. 2o. L'apprentissage des métiers. 3o. La répartition et le placement des liommes dans des ateliers en dehors de L'œuvre. 4o. Le service de santé et d'hygiène qui comporte notamment l'étude de la rééducation physique, l'adaptation de membres artificiels, e traitement chirurgical ou physique des mu-.îlations afin d'obtenir le maximum de service ut:1e des membres. A cet effet l'œuvre a orga-lisé un superbe institut medico-thérape.utique l'après les données les plus modernes du systèmes Lachaux et Sanders. Suivant chaque îas particulier nos mutilés v subissent :e traitement hydromécano ou électrothérapique ît les massages. Un hôpital est annexé à l'œuvre. L'enseignement théorique général est donné 3ar des instituteurs adopté.". Douze métiers iivers sont actuellement- déjà enseignés; ce sont: la cordonnerie, ia menuiserie, la tapisserie, le jardinage, l'électricité, le boulangerie, a pâtisserie, la coiffure, le tournage du bois, a brasserie, la brosserie et la mécanique. Les ateliers sont spacieusement aménagés et Darfaitement outillés. Bien cle plus réconfortant que l'activité et la bonne humeur qui y régnent. Chose à peine croyable, grâce à sa bonne >rganisation et à sa vigilante direction, l'œuvre »^i;déjà,e;vpleine.-périple, d® prospérité. ' Les >uvriers y gagnent un très honnête salaire et ;e constituent, par de sages réserves, des ressources qui, après la guerre faciliteront leur Itablissement. Il y a actuellement environ 42o glorieux îclopés jr^unis: à Sainte-Adresse, mais on en itteiid incessamméiit encore quelque 1100 qui loivent venir des hôpitaux d'Angleterre. Une. chorale et un corps de musique ont été :réés parmis .ces braves. Des fêtes cham-îêtres sont organisées presque tous les di-nanches pour leur procurer des distractions :aines et salutaires. Cette œuvre exceptionnellement digne d'é-oges comptera désormais parmi les plus beaux itres de mérite de M. Schollaert dont la longue :t brillante carrière n'est qu'une suite de services rendus au bien public. A. V. POUR UN PENNY nos compatriotes achetant le "STANDARD". ont un excellent joarnal qui leur permet de se p3rfe:tionner l'étude si nécessaire de la langue anglaise pxr la lecture d'attachants articles et des dernières nouvelles de la nuit. Ils ont en outre "LA METROPOLE" qui s'efforce de faire tenir dans une paje les non/elles et Ici articles essentiels. :■■■■' . ~—: ■ ■ a ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre lo montant aux ordre#, «.t.». DEMOISELLE belge désire promener ou con- verser avec enfants . u besoin faire un peu do couture^ -V. V. 1'.,. 78. Onslow-pardens, South Kensinfiion, Ixmdon- DEMOISELLE belge bonne éducation, parlant bien français connaissant couture déni, p'.ace dame a tie.—Ecrire: s. V. s., St. Michae's-plice, 30, Brighton. D~ENTÏSTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Ouollin), consultations tous les jours de 2.30 à 6 m -c O^'ord-strect, 351. Téléphone. 2782 Mayfair: ' DUTOIT, box 92, La Haye, Plollando, lîen- seisnonents gratuit.-: sur personnes en Belgique et en ranco occupée.-, et sur prisonnieis de guerre. Joindre coupou éponsc international. Les pins hautes références. \TOUS mettons vivement nos compatriotes en L \ garde contre certaines agences de placement d'employés, ul ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne versez d« autionnemont ou de garantie qu'avec les réiérences les plu* érieuses. CORRESPONDENCE. Dr- Michael Fadler, Dr. H. A. r.. Fisher. Tir. tilios of linseed oil going to Holland, but the oaiion" of twelve monlhs' résidence within the connection with agreements for literarv publica- cn[ nTIfRS' RVT A Tî VF^ ——— — Weiss, ail of whom have recentlv made plain Government w-ere quite alive to the- situation, électoral area? This long desired reform tions * OUljUilliAO rtiLlJ/i. X X V X1<0« « rin ffl,rp„n,Tmv through -ïho Teacher-s World" tlie péril m The explanatjon is very simple. Germany could | (familiar in relation to other local government "liccause the lessee is occasional and a member OUlt DAï CtLLBKAllOiS. whioh eduokon stands ,f Government subsid.es get no Imseed from wh.ch to crush the .oil, and bodies) rendors practicalh available the services of no organised body having charge of lus in- rTri,v ,rn v-r-wa ni? nrr-Vf are reduced. I may say that Sir Alfred Daie, the pnee of this article went un to about i 60 of married women, and ôf other women living at terests, whilst the ïandlord is permanent and il<J " iO OBI AIN JNhWbOl' MliN

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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