La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 26 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/930ns0mt02/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY MIT, CIHQ CENTIMES ÎIÛlIDIi VIJP CENT tORlH'T I DIX CEXTIMEI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ch&ncery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holhorn 212. ABOOTTSMEKT 1 moi* 1 «h. j 8 mois, 9 sfc, I 24me ANNEE SAMEDI 26 MAI 1917 No. 146 LA GRANDE GUERRE I UN ANNIVERSAIRE ITALIEN I Une belle victoire : 9.000 prisonniers I M. Kerensky sur le front russe L'offensive italienne continue de la fa-opérations du général Cadorna ont eu L la plus favorable, et les dernières le plus brillant succès. Comme on saii déjà le terrain entre Tolmino et la met comprend trois régions qui sont très différentes d'aspect et de constitution. Celle du nord est très montagneuse et très escarpée; elle mesure en ligne droite, de Tolmino au mont San-Daniele, qui tombe brusquement sur la plaine de Gorizia. une trentaine de kilomètres. Celle, di sud est un pays de plateaux calcaires dénudés, le Carso, qui s'étend bien au delà du champ de bataille actuel. La région centrale, le plus étroite de beau-j coup, est celle des environs de Gorizia. Elle n'offre que des difficultés de terrair moyennes. Mais il est impossible d\ progresser vers l'est tant que les deu> autres régions, celle du nord et celle di 'sud, qui lâ' dominent partout, restenl aux mains de l'ennemi. La précédente offensive italienne a er surtout pour objectif la région sud, h plateau du Carso, d'où^-elle a balayé les Autrichiens sur un vaste espace en profondeur. Là, les deux armées sont â égalité de terrain," mais la nature calcaire du sol, percé d'innombrables cavités naturelles, est très favorable à une défense pied à pied. Les Autrichiens refoulés trouvent toujours en arrière d( leurs abris' perdus de nouveaux abris fa ciles à aménager à *peu de frais et qu'i faut toujours réduire à coups de canon L'avance fût-elle même poussée trè> loin, lps environs de Gorizia n'en reste raient pas moins difficiles à tenir en rai son de la situation dominante de l'ennemi retranché dans la région nord. Entre Tolmino et la plaine de Gorizia, l'Isonzo coule au fond d'une gorge escarpée. Cette gorge a été franchie sur plusieurs points : Plava et les haïr teurs qui la dominent immédiatement et en particulier le sommet du Cucco ont été enlevés par les Italiens. Le mouvement s'est étendu à droite au mon' Santo, l'un des plus importants sommets vers la sortie de la gorge. C'est dans le Carso que les récente' opérations ont été suivies d'un succès tout à fait remarquable : la zone d'attaque allait de Castagnevizza à la mer et les troupes de la troisième armée, aprè^ un énergique assaut, firent une brèche dans les lignes ennemies. Pendant que l'ennemi était sérieusement organisé sur le flanc gauche les Italiens après avoir capturé les tranchées ennemies dans le centre et sur k flanc droit, occupèrent une partié de 'a zone située au sud de la route de Castagnevizza à Boscomalo, dépassèrent Boscomalo et Locati et capturèrent Ja-I miano, au nord-est de Monfalcone, ainsi que les crêtes solidement fortifiées 92 [(à l'est de Pietrarossa), 77, 58 et 21. Surpris d'abord par l'élan" formidable des troupes italiennes l'ennemi recula, "lais il se ressaisit et dans la soirée, appuyé d'un violent bombardement, il fit une contre-attaque en grande -force, qui fut cependant repoussé^. A la fin de la journée le bilan accusait 9.000 prisonniers, dont 300 officiers, ce qui avec le.; I/.000 capturés depuis le début de la semaine fait un total de 16.000 prisonniers. C'est la façon la plus spirituelle et la plus pratique dont le général Ca-forna a fêté la journée du 24 mai, jour anniversaire de l'entrée en guerre de l*alie. ; Les villages de Castagnevizza et de Jamiano étaient depuis plus de six mois 'objectif des troupes italiennes qui n'en Paient séparées que par quelques centaines de mètres. Ces villages ont été capturés et serviront de base pour des "Pirations ultérieures et plus étendues. opérations n'ont cependant pas été Citées aq plateau carsique. L'attaque s'est développée également le long de la fertoitjizza et à l'est de Gorizia où des frogrès ont été effectués sur le mont Santo. Cette position qui, quoique entourée de tous côtés, avait pu résister à toutes le's attaques a été finalement capturée. Au cours de la semaine éœuléc les Italiens avaient réussi à pénétrer dans les ruines du Couvento, clont les cavernes et les passages souterrains, creusés dans le roc, formaient un labyrinthe abondamment pourvu de batteries et de mitrailleuses. Sur les fronts français et britannique la journée a été calme; dans le "secteur britannique il y a eu des raids et de l'activité d'artillerie, tandis que dans le secteur français les Allemands ont fait une nouvelle attaque contre les positions du plateau de Vauelerc, et ont continué leurs bombardements du plateau de Californie et de Chevreux. En réponse au télégramme que M. Te-restchenko, ministre des Affaires étran-: gères russe, envoya au chef de cabinet français, M. Ribot a répondu comme suit : "La France en entrant dans la lutte savait qu'une âme animait les deux peuples dans leur résistance à la provocation injuste. Maintenant que la Russie .est maîtresse de ses destinées la. France continue avec des, sentiments nouveau* de solidarité -et dans une fraternité plus étroite la lutte à laquelle la Russie est sur le point de dévouer ses vaillantes armées reconstituées. "Animées par le même souffle de liber-I té et'laissant à leurs ennemis l'esprit de conquête et de convoitise dont elles ; s'inspirent en temps de paix conjme er . , temps de guerre, les deux nations trouveront dans leur idéal commun la force pour obtenir, le triomphe de la cause sacrée de justice et de l'indépendance de l'humanité." M. Kerensky, est parti mercredi de Pé-: trograde pour le front et tous les vœux de la nation l'accompagnent au cours de ce voyage. Sous peu on publiera le nouveau Code militaire, d'une grande sévérité mais qui n'admet pas la peine de mort. Echange des prisonniers entre la France et l'Allemagne On lit dans le Bulletin de TAgence internationale des prisonniers de guerre à Genève : En réponse à l'appel du comité international de la Croix-Rouge en faveur du rapatriement des prisonniers de guerre, le Département politique fédéral communique, à la date du 2 mai, qu'un arrangement vient d'être conclu, sous ses auspices, entre les délégués spéciaux des gouvernements français et allemand. Sous réserve des ratifications officielles, il est convenu : 1. D'échanger directement de pays à pays, sans tenir compte du grade ni du nombre, les officiers, sous-officiers et soldats pères de trois enfants, ayant atteint une certaine limite d'âge et captifs depuis dix-huit mois au moins ; 2. D'échanger directement, homijie pour homme et grade pour grade, sous condition d'une captivité d'au moins dix-huit mois, les prisonniers officiers, sous-officiers et soldats. La priorité d'échange sera réservée aux pères de trois enfants et aux prisonniers dont la captivité serait d'une plus longue durée que celle d'autres prisonniers susceptibles d'être internés ou échangés. Ces deux modes d'échanges seront pratiqués de pays à pays, périodiquement et automatiquement. Les prisonniers civils en bénéficieront. 3. La "psychose des fils de fer" est reconnue comme une nouvelle forme de maladie donnant droit à l'internement, pour autant qu'elle serait invoquée en faveur d'individus captifs depuis plus de dix-huit mois et ne pouvant être échangés comme n-valides, suivant les conditions mentionnées plus haut. Cette maladie constitue, en faveur des cas graves, une nouvelle catégorie de rapatriement. On considère comme graves les cas où la maladie persiste après trois mois d'intérnement en Suisse. Ce projet de convention a également été communiqué au gouvernement anglais. Il est à souhaiter qu'il soit ratifié par lès gouvernements intéressés. A L'OCCASION DE LA FETE DE LA PENTECOTE, LE JOURNAL NE PARAITRA PAS LUNDI. La Conférence de Stockholm Les socialistes français On affirme à Paris que les socialistes majoritaires et minoritaires français pourraient peut-être trouver dimanche prochain, à l'occasion de la ténue du conseil national de leur parti, un terrain d'entente et de conciliation, concernant le voyage à Stockholm. La Fédération de la Haute-Garonne, qui compte comme députés MM. Be-douce, Ellen-Prévost et Vincent Auriol, soumettrait, en effet, une résolution précisant, en même temps que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, des revendications nationales : retour à la France de l'Alsace-Lorraine; autonomie de la Pologne, etc. Investis d'un mandat qui leur permettrait, en outre, d'exiger des réparations et des indemnités pour la Belgique violée,- et les départements français incendiés et dévastés, les socialistes accepteraient alors de participer à la Conférence de Stockholm. D'autres parlent d'une convocation dans une autre capitale Scandinave, con -vocation qui serait faite par l'o'rganisa-| tion sociale officielle. Une conférence à La Haye ? Rome, 21 mai. Dans les milieux socialistes italiens on semble considérer le projet de la conférence de Stockholm comme abandonné.Une nouvelle conférence, qui serait tenue sur l'initiative des socialistes russes et américains, se réunirait à La Haye. o—o Les Belges en Afrique allemande I.'importante participation des Belges à la campagne qui a fait disparaître le drapeau allemand du territoire africain est rappelée, en ces ^termes, dans une récente brochure anglaise de M. John Harris, intitulée Geermanv's loti Colonial Etvvpire . On a de bonnes raison^ de penser que__ le commandement allemand avait d'abord l'intention de s'arrêter ijnmée3,iatement au sud du chemin de fer central (Est africain allemand, N.D.L.R.), mais la rapidité de l'offensive du général Smuts, jointe à la menace grossissante des Belges avançant d'Ujiji vers Taborà, les força à une retraite, précipitée qui leur coûta la perte de grosse artillerie et de matériel de guerre, dont une grande partie cependant était détruite. o—o Le Pape est " très affligé " _ Le cardinal Gasparri, sous-secrétaire d'Etat au Saint-Siège, vient d'accuser réception à l'évêque de Beauvais du rapport destiné au Pape relativement à l'état des régions libérées du diocèse de Beauvais. Le -document dont il s'agit souligne que Benoît XV a été très affligé par la lecture des faits qui lui ont été rapportés. Le cardinal Gasparri informe en outre l'évêque de Beauvais cpie le Vatican a déjà commencé des démarches pour faire rentrer dans leurs paroisses les prêtres déportés en j Allemagne. L'union nationale iit ne pouvons-nous pas esperer que notre génération gardera aussi le souvenir de l'union dont elle est aujourd'hui l'artisan et qu'il y aura demain, chez nous, un désir plus profond d'union nationale, moins d'âpreté personnelle dans les luttes d'idées, un respect moins marchandé de l'autorité civile ' j et religieuse, en un mot, une fidélité ' plus générale, devant l'opinion publique aussi bien que dans l'intimité de '• l'âme, à notre devise : L'Union fait la Force !. Le Cardinal Mercier. Lettre pastorale, n février 1917. | BPWflBBBnBHHÎI La Grande-Bretagne et l'Amérique catholiques Un échange de télégrammes entre les cardinaux Bourne et Gibbons Les télégrammes suivants ont été échangés entre le cardinal Bourne, de Londres, et le cardinal «Gibbons de Baltimore.Le cardinal Bourne au cardinal Gibbons : Il est juste, je crois, que j'exprime à Votre Eminence ce que je sais être le sentiment des catholiques de ce pays, notamment leur profonde joie et leur consolation de ce que votre grande et généreuse nation soit unie avec nous dans la' défense des principes sacrés dont des siècles d'enseignement chrétien ont inspiré le monde. Le jugement prononcé contre l'horrible conflit actuel par la juste participation de votre pays est un témoignage d'une valeur inestimable pour nous tous et fera beaucoup pour hâter le triomphe du droit et de la justice dont dépendent Te bien-être et la liberté de tous les peuples et de tous les pays. Le cardinal Gibbons au cardinal Bourne : En réponse à votre honorée, qui m'a été communiquée par Mgr Barnes, j'ai le plaisir de faire parvenir à Votre Eminence les observations suivantes en rapport avec notre entrée dans la guerre européenne actuelle. Nous entrons dans la guerre sans rancune à Fégard d'aucun peuple, sans désir de gain d'aucune sorte, mais uniquement — pour citer les paroles de notre - excellent et patriotique président —" pour défendre les principes de paix et de justice dans la vie du monde, contre la puissance égoïste et autocratique, et d'établir parmi les peuples réellement libres et autonomes du monde l'unité de but et d'action qui assurera dorénavant l'observation de ces principes ". Travailler de façon désintéressée pour le triomphe de la paix et de la justice c'est travailler dans un esprit chrétien pour le triomphe de tout ce que représente cette chrétienté. C'est pourquoi nous sommes heureux de nous unir avec votre pays et avec chacun des autres pays, pour assurer l'acceptation loyale par les gouvernements du monde de ces principes de paix et de justice qui sont les seules garanties de la permanence de notre civilisation. JAMES CARD. GIBBONS. »—o " Duitsçh-België " ï Les activistes flamingants {ou les flamingants tout court, puisqu'il n'y a plus en ce moment en Belgique de Flamands flamingants en dehors de la petite bande de traîtres et de vendus) lors de l'envoi de leur correspondance en Hollande, ont la - misérable habitude d'écrire sur leurs cartes, sous l'adresse de l'expéditeur : Antiverpen (Duitsch-België). • Et d'honnêtes gens, croyant le moyen sûr pour que leurs correspondances parviennent à destination, sans penser à mal, copient sérvi-lement cette manière de faire. Il nous revient que des Belges, en Hollande, libellent également les adresses des cartes qu'ils expédient en Belgique comme le dernier des Augusteyns ! Nous aimons à croire qu'il suffira' (le leur faire comprendre que c'est s'abaisser qu'écrire Duitsch-België pour qu'ils cessent immédiatement d'accoler les noms des deux pays. D'abord, il n'y a pas de Duitsch-België. Il y a une Belgique unie et indivisible, dont la force, le courage, l'énergie, la ténacité et- l'endurance sei déploient sur l'Yser. Ensuite, leurs correspondances ne parviendront pas plus rapidement parce qu'ils auront, aux yeux de nos ennemis, renié leur pays. Anvers (Belgique) — c'est suffisant. Ne répétons pas — sans le vouloir — le déplorable geste de déplorables personnages qui, venant de gens sensés, pourrait prendre une autre signification. -—o—o Le Reichstag reprendra en juillet Les Dernières Nouvelles de Munich disent que la prochaine session du Reichstag commencerait liés le début de juillet. On y discutera les propositions de la commission des réformes constitutionnelles et les nouveaux crédits militaires. _ r " Ils renoncent à Anvers! Braves Boches, tout de même ! Qui donc prétendait qu'ils voulaient garder sinon la Belgique, au moins Anvers, On les calomniait. Ils n'auront pas Anvers, et, depuis qu'ils le' savent, ils n'en veulent plus. Excellents Boches ! On se chamaille fort en Allemagne actuellement sur la question de savoir si on construira un canal reliant le Mein au Danube ou un autre reliant l'Elbe au Danube. Le premier projet, qui avantagerait la Bavière, a naturellement pour lui tous les Bavarois, le vieux roi Louis tout le premier. Mais les gens de Hambourg en tiennent pour un canal qui, reliant l'Elbe au Danube, forcera tous les bateaux à passer par chez eux. Et voilà la guerre allumée. Au cours d'un meeting de la Chambre de commerce de Hambourg cette importante question fut discutée et le Dr. Ma-thies, syndic de la Chambre de commerce, dit ces paroles décisives : " Messieurs, un canal reliant le Mein au Danube n'avantagerait que Rotterdam et Anvers, deux ports que ne sont pas allemands et ne le deviendront pas, deux ports dont l'un est un port neutre, l'autre un port ennemi, dont les armateurs ont profité de notre exclusion des mers pour gagner des millions et dont nous aurons à éprouver durement la concurrence en temps de paix. L'Allemagne ne peut pas aider à- avantager ces deux ports étrangers." Une résolution fut votée où le gouvernement allemand est proprement sommé de construire le canal que veulent les Hambourgeois. Et au cours des débats personne n'a songé une minute à dire: "Eh, mais, messieurs, Anvers est a nous." Non. Personne. Les Boches renoncent à Anvers! Il v a longtemps qu'ils s'y sont résignés. Mais, au contraire des pangermanistes écumants qui font encore semblant, les gens de Hambourg, pratique- et avisés, ne tentent même plus de sauver la face. Ils ne pensent qu'à sauver la caisse. % O » Un geste français Les violences allemandes ont revêtu tous les genres de cruautés. Un habitant, retour des pays récemment libérés, cite le trait suivant : La " Kommandantur avait ordonné a tous les habitants d un bourg des environs de Saint-Quentin de saluer — très bas — tous les officiels boches qu'ils pouvaient rencontrer. Un ancien combattant de 1870, désireux d'échapper à cette pénible consigne, s'était astreint à ne plus sortir que nu-tête, en tout temps et par toute saison. Furieux d'un stratagème aussi bénin, le barbare de la " Kommandantur " ordonna. que l'ancien soldat lui fût amené. On lui annonça qu'à titre de représailles, sa femme et sa fille seraient, sur-le-champ, déportées en Allemagne ! Vive la France ! " cria le vieux brave à ses bourreaux, qui l'emmenèrent aussitôt en captivité ! o—o Ce que dévore la guerre D après un calcul allemand, la guerre aurait dévoré, dans les trois premières années, les valeurs suivantes : Emprunts d Etat 430 milliards de francs Morts 7 millions d'iommes Invalides 5 Autres blessés 12 Diminution de la natalité g Avec les dépenses de guerre, calculées en pièces de 20 francs, on pourrait faire autour de 1 équateur dix ceintures juxtaposées. Avant la guerre, la dette de l'Europe s élevait à 130 milliards ; elle en dopasse, après trois ans, 550. Si 1 on voulait former un train avec les cadavres de la guerre, ce convoi s'étendrait de Pa,ris à Vladiv'ostock. Avant la guerre, toute la marine marchande anglaise avait une valeur. de 3 milliards de marks, inférieure aux intérêts que l'Angleterre aura- désormais à payer. L'exportation allemande à destination des colonies anglaises s'élevait à 560 millions de-francs par année. Si l'Angleterre parvenait à l'anéantir entièrement, il lui faudrait deux cents ans pour se récupérer entièrement sur elle des dépenses de la guerre. La France a perdu dès maintenant eleux fois plus d'hommes qu'il n'en existe au total en Alsace-Lorraine. Avec ses dépenses- la Russie aurait pu se construire un. réseau de chemins de fer plus serré que celui de Ta Belgique. , , Telle est l'étendue de la catastrophe que V Allemagne a déchaînée sur le monde.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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