La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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30 september 1916
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s.n. 1916, 30 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kp7tm73064/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY «ONT : CIHQ CENTIME HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIME PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 il Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. 23ME ANNEE SAMEDI 30 SEPTEMBRE 1916 No 273 La. guerre I CALME GENERAL SUR LA SOMME L GRECE ENTAME DES NEGOCIATIONS i A SITUATION DANS LES BALKANS [Le calme qui a succédé à l'orage sur I Somme est activement mis à profit ts deux côtés pour l'établissement soli-: de nouvelles positions d'où probable-ent les vainqueurs ne seront plus rejets. Ce répit s'explique avec raison après : puissant et victorieux effort qui a été ïectué par les armées alliées pendant :s dernières quarante-huit heures; en fet six villages ont été repris et parmi ix deux des plus formidables bastions s la ligne ennemie — Thiepval et Com-[es — et 5.000 prisonniers ont été cap-irés, ainsi que des quantités énormes e butin. Un jour de transition sur la Somme st donc très naturel. Le système métho-ique de progrès adopté par les autori-ts militaires demande des pauses qui ne ont pas toutes du temps perdu. Ces lauses successives sont nécessaires pour ermettre à l'artillerie de préparer les louveaux sauts en avant par un marte-ige incessant. Entre temps des progrès e détail ont été effectués. Ainsi à di-trs points entre Martinpuich et Gueu-ïcourt des avances ont été faites, et des >stes ont été établis à l'ouest et au sud-iuest d'Eaucourt l'Abbaye à 800 mètres lu village. A l'extrême aile gauche la position de-rant Thiepval a été solidement établie tprès la capture de la redoute de |' Schwahen où 600 prisonniers ont été ppturés; la redoute occupait cinq cents nètres au nord de Thiepval et représentait le terrain le plus élevé de l'éperon le Thiepval, avec une vue complète sur ? vallée méridionale de l'Ancre. : Une remarque intéressante de Sir Douglas Haig c'est que les combats des derniers jours ont été singulièrement Sconomiques. Les pertes anglaises sont petites non pas seulement relativement (l'importance des gains, mais de façon ib^olue. Les pertes totales ne sont pas (lus de deux fois le nombre de prison-|*rs capturés, soit légèrement au-des-de 10.000; une division qui a eu la fiche particulièrement difficile prit un •ombre de prisonniers égal à ses pertes. Les Français de leur côté ont solidement pris pied dans le bois fortifié de Saint-Vaast. La réaction de l'ennemi a été lente et localisée. Ce n'est que vers l'après-midi, sur un front d'un kilomètre, de Boucha-Nsnes à Bois l'Abbé que les Allemands put lancé une contre-attaque, précédée un bombardement intense- Mais :3P^s un corps-à-corps ils durent céder et le terrain gagné fut complètement maintenu. Sur les autres terrains d'opération rè-également un calme relatif. En Rus-"e les Allemands ont pris l'offensive au tod-est de Pinsk, mais ils furent repous-^ par l'avant-garde russe. Sur le reste w front, actions locales. En Transylvanie et dans la Dobrudja * situation est inchangée. , En Grèce la révolte s'étend de façon Huiétante pour le gouvernement; de [nouvelles défections sont signalées dans 'lotte et dans l'armée. Les journaux fecs publient un manifeste d'officiers e réserve de l'armée et de la flotte enflant leurs camarades à la révolte. Le Jral Moschopoulos a donné sa dé-j"lssion, ne voulant pas, disait-il, prendre a responsabilité de la situation à moins juune action immédiate ne soit décidée. , gouvernement fait des efforts déses-pés pour lui faire retirer sa démission. Cependant on annonce que le roi Con-! "ntin aurait donné des instructions à ts fils André et Nicolas d'user de toute !UJ influence auprès de l'Angleterre et 6 'a Russie afin de faire retarder la note Pe 'es Alliés préparent pour la Grèce, sez longtemps afin que les arrangeas et les préparatifs puissent être Impiétés. Car il paraît, à piègent, qu'à Su'te de la pression qu'aurait exercé M. Calegoropoulos sur le roi, celui-ci aurait décidé de se joindre aux Alliés et donné pouvoir au cabinet pour entamer les négociations. Les ministres auraient reçu l'ordre de s'assurer auprès des Alliés si l'intervention de la Grèce serait acceptable et dans quelles conditions. De Patras on annonce même que la mobilisation a déjà été décidée. Il faut croire, en tout cas, qu'à la suite de la révolution une décision générale ne peut plus se faire attendre longtemps. Les opérations en Macédoine se sont ralenties; une correspondance de Salo-nique attribue ce ralentissement de la marche sur Monastir aux .causes suivantes : 1. La perte de Florina, que l'ennemi disputa au prix de gros sacrifices et qu'il essaya même de réoccuper par des contre-attaques violentes et coûteuses, semble avoir ému particulièrement le commandement supérieur ennemi qui vit ainsi la menace sur Monastir s'accentuer. Les Bulgares furent donc contraints de faire appel à de nouvelles forces dont la présence sur le front de Kaïmakalan fut signalée par une communication officielle serbe. D'où viennent ces forces? Certaines, probablement, du rideau de troupes se trouvant en Macédoine orientale ou peut-être, en partie, du front de la Dobrudja; les autres des garnisons intérieures bulgares; cette deuxième supposition confirmerait les informations annonçant que de nouvelles forces turques ont été signalées sur le front roumain du sud tandis que les troupes bulgares semblaient y être moins nombreuses. Les renforts bulgares furent échelonnés depuis le sud de Monastir jusqu'à Kaïmakalan; la résistance ennemie devient donc, de ce fait, plus sérieuse; le communiqué serbe de la veille le dit, d'ailleurs.2. Florina fut défendue avec acharnement, mais la ville était occupée par les Bulgares depuis quelques semaines seulement, et on n'y avait pas encore élevé tout un système de fortifications. Monastir étant occupé par les troupes du tsar Ferdinand depuis environ un an, les Bulgares ont eu tout le temps de fortifier puissamment la ville et la région qui l'entoure. Après la retraite précipitée des derniers jours, l'aile droite bulgare alla se terrer dans ses retranchements au nord de Florina vers Monastir. Ici la résistance sera fatalement plus solide, ainsi qu'au sud comme à l'est où une série de hauteurs fortifiées rendent plus lente toute marche en avant. 3. Nous sommes au commencement de l'automne, c'est souvent dans nos régions la saison des pluies et des brumes. Les crêtes de Macédoine se couvrent d'un brouillard épais et naturellement la marche des opérations militaires s'en ressent. La période pluvieuse se prolonge parfois de deux à trois semaines jusqu'en octobre. 4. Après l'occupation de Florina, les troupes alliées durent naturellement se fortifier sur toutes les positions nouvellement conquises. Pendant que les Serbes amenaient l'artillerie lourde sur les crêtes se trouvant au delà de la frontière grecque, au centre, l'aile gauche des Alliés accomplissait un travail de fortification important, capable d'assurer ses conquêtes contre tout retour offensif de l'ennemi et la poursuite des opérations futures sur des bases solides. 5. La Macédoine occidentale manque de voies de communication et les routes carrossables sont peu nombreuses. Une seule ligne de chemin de fer va de Sa-lonique à Monastir et elle a le désavantage d'être à voie unique; toute avance exige donc une organisation encore plus complète et plus méthodique pour assurer les services de ravitaillement qui doivent donner un travail considérable en ce moment. Le discours du Chancelier Le discours que M. de Bethmann-Hollweg, chancelier de l'Empire allemand, a prononcé jeudi à la séance de réouverture du Reichstag n'ajoute rien à l'histoire universelle et n'apporte à la situation diplomatique aucun élément nouveau. Il présente cependant un certain intérêt à deux points de vue ; d'abord par ce qu'il ne dit pas, ensuite par le ton défiant et plaintif qui le caractérise et qui, mieux que les faits passés sous silence et la présentation partiale des autres, illumine d'une façon particulière la situation critique de l'Allemagne. On a dit que les grands discours du Chancelier considérés dans leur succession sont le miroir des vicissitudes de cette guerre. Son dernier laïus confirme entièrement cette façon de voir. Il est loin, le temps où M. de Bethmann pouvait faire applaudir au Reichstag la violation de la neutralité de la Belgique et présenter le tableau magnifique des puissantes armées allemandes se " hachant " un chemin à travers notre pauvre pays vers le cœur de la France—nach Paris ! Elle est passée,l'heure où il pouvait dicter du haut de la tribune le sort de la Pologne et de la Flandre germanisées. Le Chancelier sent bien que ces rêves sont hors de saison et que d'autres préoccupations agitent l'âmetroublée d'un peuple qui voit approcher le spectre blême de la défaite. Aussi son dernier discours est-il tout en explications et en critiques amères. Nous n'entrerons pas dans le détail de celles qu'il adresse à la Roumanie. L'Histoire fixera avec plus d'impartialité qu'il ne l'a fait l'attitude morale de ce pays. On nous permettra cependantde faire remarquer que le Chancelier ayant violé les engagements les plus sacrés de l'Allemagne au regard de notre pays est mauvais juge pour qualifier la foi des autres, et qu'au surplus, il se garde bien de tirer de l'intervention roumaine les conclusions nécessaires au point de vue du succès des armes allemandes. L'exposé de la situation militaire tenté par le Chancelier n'est pas moins illusoire. "Les Français et les Anglais, il est vrai, ont acquis des avantages. Nos premières (?) lignes ont été refoulées de quelques kilomètres. Nous avons aussi à déplorer de lourdes pertes en hommes et matériel. Cela est inévitable dans une offensive sur une échelle si puissante, mais ce que nos ennemis espéraient et ce pourquoi ils se battaient— à savoir, percer sur une large échelle et refouler notre position dans l'ouest—n'a pas été acquis. Notre front est ferme et intact (?). La bataille, là-bas sur la Somme, est lourde et vive, et la fin n'est pas en vue. Elle coûtera de nouveaux sacrifices. D'autres villages et encore d'autres villages peuvent être perdus. Mais ils ne passeront pas. (Applaudissements.) Cela est garanti par notre commandement et l'incomparable bravoure des .troupes de toutes les tribus allemandes. (Applaudissements prolongés.)" A moins que l'agence Wolff n'y ait suppléé, les membres du Reichstag ont l'applaudissement facile. La bataille de la Somme vient de commencer, les Allemands reculent sans trêve et les Alliés sont sûrs qu'aucune force humaine ne peut empêcher leurs progrès. Qu'est-ce qui permet, on se le demande, à M. de Bethmann de préjuger de l'avenir sans l'ombre d'un argument ? Ils ne passeront pas ! C'est vite dit, et c'est facile à dire. Autre chose serait de nous expliquer ce qui pourra éviter la défaite inéluctable. Les autres théâtres de la guerre sont traités par le Chancelier avec la même désinvolture. A lire son discours, on pourrait croire que la merveilleuse offensive de Brusiloff n'a jamais existé, que la bataille de Verdun est un mythe et le combat naval du Jutland une invention de von Capelle, que le blocus naval britannique est levé, que la famine n'a jamais régné en Allemagne et qu'il y a toujours des colonies allemandes—car M. de Bethmann ne souffle mot d'aucun de ces faits importants. Pour le reste, sa longue homélie est une aspiration plaintive à la paix et un tableau mensonger des buts poursuivis par l'Entente en vue de la " destruction " de l'Allemagne et de l'hégémonie mondiale que l'Angleterre à l'entendre, veut établir sur les débris fumants du Vaterland. Ces lamentations impressionneront peut-être certains neutres à courte mémoire. Elles ne peuvent que fortifier les Alliés dans la tâche de désinfection européenne qu'ils ont entreprise pour mettre fin au prussianisme. M. de Bethmann fait écho à M. Briand dans son désir d'établir une paix ferme et durable dans laquelle des accords internationaux protégeraient de toute attaque la liberté des nations. Si son désir est autre chose qu'une hypocrisie, qu'il commence par donner l'exemple, qu'il reconnaisse le crime que l'Allemagne a commis en violant l'accord international garantissant la neutralité de la Belgique et qu'il le répare par la restitution et le dédommagement. Avis aux Neutres Jusqu'au "knock out" pour en finir, dit M. Lloyd George M. Lloyd George a fait à M. Roy W. Howard, président de l'United Press of America d'importantes déclarations dont voici les principaux passages : La fin de la guerre n'est pas en vue. Toute démarche faite en ce moment par les Etats-Unis, le Vatican ou tout autre neutre dans la direction de la paix serait considérée par l'Angleterre comme un acte anti-neutre, pro-allemand. La Grande-Bretagne a à peine commencé la lutté. L'Empire britannique a engagé la vie de milliers de ses meilleurs fils pour acquérir une immunité future pour l'humanité.M. Lloyd George dit alors qu'il a certaines craintes en ce pays que M. Wilson qui ne voulait pas engager les Etats-Unis dans la guerre ne soit enclin à tenter d'arrêter la guerre. Sollicité de concrétiser en une formule précise l'attitude britannique en présence des pourparlers de paix, M. Lloyd George dit notamment : La langage sportif est compris très bien partout où l'Anglais est parlé. Je suis sûr qu'il est compris aux Etats-Unis. Eh bien, le soldat anglais et un sportsman. Il combat pour le " fair play " Il ne l'a pas obtenu jusqu'à présent. Il ne se plaint pas, il n'a pas l'intention de se retirer du jeu et il n'a certainement chargé personne de le demander pour lui. Quand l'Allemagne était sûre de la victoire, que faisait le gagnant? Il parlait de l'annexion de la Belgique et de la Pologne sans se soucier de l'avis de leurs habitants. Il se moquait de la méprisable armée britannique et ne parlait que d'en finir avec l'Angleterre. Aujourd'hui, c'est nous qui désirons que l'Allemagne ait son tour. La lutte doit continuer jusqu'au " knock out ". Quand cela arrivera-t-il? Il n'y a ni montre ni calendrier dans l'armée britannique aujourd'hui. Le temps est le moins vital des facteurs. Seul le résultat compte. L'Angleterre a mis 20 ans à abattre Napoléon, quinze de ces années furent sombres pour l'Angleterre. Il ne faudra pas 20 ans pour gagner cette guerre, mais quel que soit le temps requis, nous la gagnerons. Je dis ceci reconnaissant que nous avons seulement commencé à gagner. Nous n'avons aucun doute sur la façon dont la guerre finira. Et comme on demandait à M. Lloyd George si la France était dans le même esprit, il ajouta : " Le monde entier n'a pas encore commencé à comprendre la splendeur, la noblesse, la merveille de la France. Dans mes conversations avec Elle quand je lui demandai si Elle ne pensait pas que la lutte avait assez duré, Sa réponse, sans un moment d'hésitation, fut : " Ce combat ne sera jamais poussé assez loin afin de rendre impossible le retour de ces horreurs." Tous se sont trompés sur le caractère du soldat français, qu'on considérait comme brillant mais excitable. Voyez ce qu'il fit à Verdun. L'histoire de France nous apprend que ce pays a mené les plus longues guerres, c'est une assurance que la France tiendra jusqu'au bout. Quant à la Russie, lente à se lever, elle est aussi lente à abandonner. Le cri des Alliés est " Plus jamais! " "L'heure est grave" Les journaux du Schleswig-Holstein publient 1 appel suivant, signé de plusieurs hommes politiques appartenant aux partis conservateur et national-libéral : /'.L'heure est extrêmement sérieuse. A la vérité, nous considérons avec reconnaissance et avec fierté les succès incomparables dus, en deux ans de guerre, à notre puissance militaire ] mais tous ces succès ne pourront nous donner la paix allemande si l'on ne se rend pas compte que la grandeur et l'honneur de 1 Allemagne dépendent d'un rapide écrasement de l'Angleterre, notre principale et notre plus dangereuse ennemie. L'Angleterre menace notre existence et notre avenir. User d égards avec un semblable ennemi, s entendre avec lui serait trahir notre propre peuple. Aussi faut-il l'abattre avec tous les moyens de combat dont nous disposons. Vouloir auparavant penser à la paix serait fou et criminel." Une vache s'empare d'un avion Un aéroplane allemand atterrit près de Loutsk. Les paysans du voisinage informèrent aussitôt le poste militaire russe. Au moment de l'arrivée des soldats, les aviateurs allemands allaient prendre les airs, mais le bruit de la machine mit la panique dans un troupeau de vaches, dont l'une se rua sur l'appareil, enfonça ses cornes dans le moteur, rendant la fuite impossible. Les Russes capturèrent l'appareil intact avec les deux aviateurs. L' "Apostrophe" La Chambre argentine vient de voter à l'unanimité une pension viagère au poète Almafuerte, auteur de \'Apostrophe au Kaiser. Almafuerte est, de l'avis de tous les critiques de langue espagnole, le plus grand poète épique de l'Amérique latine : son nom, avec ceux de Ruben Dario et Enrique Rodo, a traversé les mers. Sa vibrante Apostrophe a eu le plus retentissant succès. Citons-en—traduite comme on peut traduire un tel poème— une strophe, la cinquième : Envahisseur insensible comme une brute, comme un âne bâté, comme un bison fumant qui ne voit pas ce qu'il détruit sous ses pieds, dans sa marche furieuse, dans sa rage d'aller en avant ; envahisseur insensible à tout ce qui est beau, sans défense et sacré, à tout ce qui reste toujours en dehors de la colère de l'homme, comme le nouveau-né dans ses langes et le soleil dans son domaine céleste ; destructeur de cathédrales magnifiques, de collèges, d'hôpitaux, d'ambulances et de barques de pêche, de cités aussi ouvertes que le ciel et de bourgades riantes comme un préau d'école plein de petits enfants. Destructeur par jactance, par audacieuse barbarie, pour remplir le monde d'épouvante, parce qu'ainsi firent les Attilas et les Alarics ; destructeur par simple méchanceté. Incendiaire des admirables fermes des Belges et des Français, incendiaire de jardins et de vergers délicieux, de vignobles séculaires, de luxuriantes moissons, moissons qui sont la sueur des simples, l'aliment des pauvres et des riches, moissons mélodieuses comme des harpes et flottantes comme des tuniques d'or, moissons que semèrent des mains honnêtes, et fortes, des mains plus augustes et plus fortes que les tiennes, être méprisable et taré, impotent, infirme par héritage et dès le sein de ta mère, sangsue d'autrui, incapable de labourer un pouce de terrain, de semer quatre poignées de grains, de moudre une gerbe de blé ou de pétrir un seul pain ! Tel est le poème qu'ont, par leur vote unanime, contresigné les députés de la nation argentine. La grande farce du " Bremen " D'après le correspondant du Daily Chro-nicle à New York, toute l'Amérique se tord au sujet d'un télégramme de Berlin décrivant les réjouissances qui ont accueilli dans la capitale allemande la nouvelle de l'arrivée à New-York du Bremen, le second sous-marin " commercial ". Toute cette histoire ne serait qu'une formidable fumisterie machinée par un Lemice-Terrieux naval appartenant probablement à l'équipage d'un des cuirassés alliés patrouillant au large de la côte américaine. Ce fumiste lance de temps à autre des radiotélégrammes provenant soi-disant du Bremen et qui ont provoqué les histoires les plus plaisantes. C'est ainsi que l'autre nuit un remorqueur chargé de journalistes new-yorkais a exploré, sur la foi d'un " sans-fil " semblable, une zone de plus de vingt milles, à la recherche d'un périscope imaginaire. Peu après, c'est Norfolk qui reçut la grande nouvelle et qui envoya en mer des agents de la compagnie boche à laquelle appartient le Bremen. Baltimore a été mis dedans de la même façon. Mais le triomphe du Lemice-Terrieux est certes d'avoir réussi à mystifier l'Allemagne, y compris le président du Reichstag, qui suscita les applaudissements de la grosse assemblée en annonçant la " bonne nouvelle ". D'après le World, celle-ci serait en réalité d'une nature plutôt différente. D'après ce journal, le sous-marin aurait été capturé dans des filets au large de l'Irlande, l'équipage aurait été noyé et le sous-marin relevé et caché dans le bassin de Pembroke. D'après une autre dépêche d'allure officieuse, c'est dans le port de Falmouth que les Anglais l'auraient amené avec sa précieuse cargaison. Quoi qu'il en soit, il ne se trouve pas dans les eaux américaines... II tue tant qu'il peut La Gazette de l Allemagne du Nord publie Cette lettre-certificat adressée par le comte Zeppelin, le 5 septembre, au Chancelier : "J'apprends que les adversaires de Votre Excellence déclarent que je juge aussi que, par égard pour l'Angleterre et parce qu'on désire ne pas rendre plus difficile une entente avec ce pays, donc pour des motifs politiques quelconques, on ne se serve pas contre ce pays des moyens les plus efficaces, quels qu'ils soient. Je suis convaincu que l'utilisation des zeppelins n'est en aucune façon empêchée par des motifs politiques quelconques ou par d'autres considérations. Je n'ai pas besoin de dire à Votre Excellence que je suis complètement étranger à cet abus qui est fait de mon nom et que je le regrette vivement. Je laisse à Votre Excellence le droit d'user de cette déclaration comme elle l'entendra.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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