La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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14 september 1916
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s.n. 1916, 14 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6m3319t08g/
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LA MÉTROPOLE Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme gui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES ir AK AiSo AIN 1 PROVISOIREMENT A LONDRES ONE PENNY — ABONNEMENTS: HOLLAMDE: vijf cent Bureaux ! 43. Chancerv Lane. W.C.—Telenhone: Holhorn 212. ™°!în ,/.®_J11?'îî -???*•.«» 23** ANNEE JEUDI 14 SEPTEMBRE 1916 No. 267 LA GRANDE GUERRE Les Français approchent de Combles AUX PORTES DE LA HONGRIE LA CRISE GRECQUE Il n'y a pas de meilleure iliustratio de la parfaite coordination et de l'ac cord stratégique le plus complet qi règne entre les états-majors britanniqu et français, que les offensives successi ves sur la Somme. La nature et l'éten [due des opérations sont fixées d'avance et avec une précision mathémathiqu elles sont exécutées; quoi d'étonnan alors si le résultat répond en tous point à l'attente? L'adage: "Qui trop embras semai étreint " s'est à différentes re prises vérifié au cours de cette guerr avec des conséquences fâcheuses et l'o en est sagement revenu à l'autre adag plus prudent Lentement, mais sùrt | ment ". La conclusion la plus intéressante qu'o puisse tirer de cette stratégie de "1 bascule " c'est que ce sont toujours le Alliés qui gardent l'initiative et qu'il forcent l'ennemi à se tenir prêt à 1 moindre alerte, toujours sur les dents ; sachant bien qu'à peine le coup de ma; [sue de gauche l'a étourdi, la matraqu l'attend à droite. Ainsi chaque semain vient ajouter aux lauriers de Joffre et d Haig, tout en permettant aux troupe j respectives soit de se consolider su leurs positions acquises soit de goûte | un repos parfaitement mérité. t Pendant que les Français arrêtaier des contre-attaque's faisant suite à l'ope ' ration devant Combles, les troupes br tanniques s'emparaient de Ginchy; peine l'ennemi a-t-il le temps de se ri connaître que Joffre reprend l'assai sur un front de six kilomètres, entre 1 région sud de Combles et la rivière ; cet1 [ dernière attaque, opérée peu avant mi< et demi, mardi dernier, fut lancée av< un élan superbe, et en moins d'une di mi-heure toute la première ligne c tranchées fut capturée. De là les troi pes d'attaque obliquèrent à l'est et en portèrent successivement la cote 145, bois de Maurières (à 5 kilomètres a nord-est de Péronne) ainsi que tout système de tranchées ennemies jusqu1 la grand'route. de Béthune à Péronm dont le bord est tenu depuis les appri ches sud de Raucourt jusqu'à un poil au sud de Bouchavesnes. Plus au sud, dans la direction de Pi ronne les gains français ont été étei dus jusqu'à la crête 76, située à l'oue: de Feuillancourt. Le nombre des prisoi niers s'élève déjà à 1.500. Au sud de la Somme il y a eu ur grande activité d'artilleriç dirigée su tout contre la voie ferrée de Péronne Chaulnes et à Roye où l'ennemi se sei gravement menacé et où il fait des e forts désespérés pour s'accrocher. En vue de cette situation dangereu; le haut commandement allemand a cr utile de répartir les commandements si 'e front de l'ouest en des démarcation: nettement divisées d'après leur impo tance. Le front est divisé en trois pa: te commandées par le prince héritie de Wurtemberg,le prince héritier de B; v'ére et le Kronprinz d'Allemagne. C dernier maintient la défensive à Verdu tandis que le prince de Bavière dirig les opérations de la Somme. , Sur le front britannique de la Somrr y a eu les canonnades d'usage, tai dis que sur le restant du front il ne s'e: "en présçnté d'intéressant. Dans les Carpathes le général Brus '°ff, après avoir, comme nous avons di °péré sa jonction avec l'armée roumaim vient de frapper un nouveau coup e 'emparant du mont Capoul autour di W la bataille fait âge depuis le mo je juillet dernier. Le mont Capoul, ha» ;e '-500 mètres, se trouve à environ di pomètres de Kirlibaba, dominant ! r°ntière entre la Hongrie et la Buk( *lnei et préparant l'entrée immédiai at« les plaines de Transylvanie. A e Croire le communiqué allemand les Ru: Ses qui ont attaqué par le nord se troi j.ent à la colline de Cimbroslawa, au de! ,e 'a vallée de Cibo et sont en territoir ongrois. 11 Jbn Caucasie, nos allies ont capture > la colline des Pyramides et occupent les ti hauteurs le long de la rive gauche du e fleuve Masla Darassi. Du front de Roumanie il n'y a que très peu de nouvelles. L'avance vers > Hermannstadt continue; les Roumains e ont occupé la ville historique de Schel-t lenberg, où en 1599 le prince Michel le s Brave de Valachie annihila l'armée hongroise et, à la suite de cette victoire, établit sa domination sur la Transylva- e nie. n L'armée austro-hongroise bat en re-e traite dans la direction du Maros, qui pa-" raît être la principale ligne de défense. En même temps, on annonce de Rome, n — par l'intermédiaire de l'agence Cen-a tral News —— que la population civile s évacue Klausenburg et Temesvar. Klau-s senburg, ancienne capitale de la Transyl-a vanie, avec une population de 40.000 ha-bitants se trouve à 115 kilomètres au nord-ouest de Hermannstadt, tandis que e Temesvar est une cité libre de Hongrie e avec une population de plus de 53.000 e habitants, et se trouve sur le canal de s Bega à 115 kilomètres au nord-nord-est r de Belgrade. Comme il est difficile de r s'imaginer le motif d'une pafeille évacuation nous reproduisons la nouvelle sous réserves. Le général von Mackensen a été nom-mé généralissime de toutes les forces a ennemies opérant dans la Dobrudja, tan-dis que le général Averescu a été mis à lt la tête de l'armée roumaine du Danube. a Dans les Balkans les succès britan-niques et français se confirment. Sur le Vardar, immédiatement au sud de Ghev-'c geli les Français ont emporté des tran-chées sur une profondeur d'un kilomè-tre et sur un front large de trois kilo-1_ mètres et demi, tandis que les troupes britanniques ont assuré leur possession des villages attaqués sur la Struma, au u nord et au Sud du lac Tachinos. On ® parle d'une retraite générale bulgare, et l'on y ajoute que les Bulgares au-ï» raient remis aux Grecs les forts de Ka-valla.La crise ministérielle en Grèce n'est L pas encore terminée. Le roi Constantin a accepté la démission de M. Zaïfnis. | Quant au successeur de ce dernier on ' met en avant le nom de M. Demetra Co-1_ poulos, député d'Arcadie et ancien ministre de la Justice dans le cabinet Vé-e nizélos. On croit que M. Dragoumis dont les sentiments sont pro-Alliés de-a viendrait ministre des Affaires étrangè-res. On ne pense pas que M. Vénizélos acceptera un mandat à moins qu'on ne ^ lui fixe des conditions très explicites. r Les sangsues Un indice qui montre que l'ennemi semble peu rassuré quant à une longue occupation r encore, c'est son acharnement à " vider le pays ". Que restera-t-il en Belgique quand ces gens en seront chassés ? En ce moment même, ils enlèvent tout à la fois : le caout-n chouc, les chevaux, le cuivre, les tissus. Tous "e les bandages de vélos et autos, pneumatiques, etc., doivent être livrés sans retard. Les ar-1e tisans et fabricants utilisant le cuivre ont 1- reçu la visite des agents de l'un quelconque 5t des bureaux où le vol est organisé, même chose chez les fabricants et négociants en j_ tissus de coton. L'arrêté est à peine affiché de deux jours que les enlèvements commen-' cent. Constamment passent en gare des Guille-n mins des trains entiers d'arbres (de noyers 1- surtout)—ils ont coupé tous les arbres le is long de la ligne de l'Ourthe—des trains de it vieilles ferrailles, de " chiffons ", de boîtes x en fer-blanc. Récemment est passé tout un a train de... signaux de chemin de fer. Une preuve que l'Allemagne est à court e de caoutchouc. Sur un train en partance pour le front, il y avait des autos remises à n neuf. Les pneus seuls laissaient à désirer. A une voiture il y avait des bandages de l" trois marques différentes. Par contre, à quand des voitures démolies reviennent du e front, presque toujours on en a enlevé les pneus. L'appel des Belges jusqu'à J 40 ans Le Ministère de la Guerre communique l'avis suivant : " L'article 1er (2) de l'arrêté-loi du 21 j juillet 19x6 considère comme faisant partie de l'armée les militaires qui, depuis le 31 ^ juillet 1914, ont été déclarés inaptes au service, mis en congé ou licenciés pour quelque cause que ce soit. " Il en résulte notamment que, par le seul Ie effet de cette disposition, tous les hommes qui, depuis cette dernière date, ont été li-cenciés, doivent, s'ils sont Belges, reprendre leurs obligations militaires, quel que soit leur âge. Ils sont tenus de se présenter immé- diatement au bureau de recrutement belge ° le plus proche de leur résidence." gj La déportation en Belgique p — ai Serait-ce vrai ? se Une dépêche Reuter annonce que l'on a te reçu au Havre, de source privée, la nouvelle oi que la déportation des hommes de 18 à 35 n: ans a commencé dans la région d'Anvers, en rr premier lieu dans les environs de Brasschaet. d; On dit d'autre part que 1.200 jeunes hommes ont déjà été déplacés de Gand. di ». « p. Bien que cette nouvelle soit vraisemblable, q nous faisons les réserves les plus expresses q en la publiant. Si les Allemands ajoutaient d' ce crime à tous les autres, on se demande la s'il n'y aurait pas là une véritable provoca- E tion des neutres. p; Si cette nouvelle devait malheureusement si se vérifier elle justifierait une des appréhen- le sions que nous ne formulions pas quand après te la chute d'Anvers nous disions à nos compa- ti triotes : " Ne rentrez pas p; Nous continuons d'espérer que cette nou- v velle sera démentie. rr Luxembourg et Allemagne ® u D'après le correspondant luxembour- q geois du Tijd, le Syndicat des produc- d teurs de fer luxembourgeois a prolongé n jusqu'en 1920 son contrat avec le cartel n des hauts fourneaux allemands. Jusqu'en ci 1910, les producteurs luxembourgeois étaient associés aux hauts fourneaux de y Lorraine. En 1911 cependant une partie c. d'entr'eux entrèrent dans le grand car- a tel allemand et cet exemple fut suivi peu c: après par les autres. Pendant les premiers mois de la guer- 0 re, on discuta. dans la presse et à la ^ Chambre luxembourgeoises le point de j? savoir s'il était conforme à la neutralité ,, du grand-duché illégalement envahi par f( l'armée allemande que ses producteurs 0 de fer et d'acier livrassent à l'Allemagne d des produits destinés à la fabrication de b matériel de guerre. M. Emile Prûrn, le d courageux bourgmestre catholique de rl Clervaux et membre du Centre aile- P mand, qui n'hésita pas, comme on se 0 rappelle, à attaquer avec une belle vi-gueur les catholiques allemands dômes- tiqués et leur indigne chef, Erzberger 0 (décoré depuis lors par son maître de la à Croix de fer de première classe), envoya b même à ce propos au ministre luxem- f] bourgeois de la Justice une Lettre ou- d verte publiée dans le Clerfer Echo et qui attirait l'attention du public sur cette atteinte à la neutralité. Cette lettre fit quelque bruit, et il n'est n pas impossible que sa publication ait q contribué aux poursuites intentées à M. c Prum à la requête du sieur Erzberger et n à la condamnation qui suivit inévitable- P ment sans que le cardinal du Kaiser, Mgr Hartmann, ait seulement levé le petit doigt pour empêcher ce criant abus de justice. Bien entendu, " forcé par les circon- j stances " le ministre luxembourgeois de n la Justice ne donna aucune suite à la re- q quête de M. Prum et ne protesta même pas pro forma. " Même en ce moment, remarque le ° correspondant du Tijd, on entend de ci j. de là s'élever des voix qui critiquent le r, rapprochement progressif de l'industrie d luxembourgeoise du fer et du cartel des p hauts fourneaux allemands et reproche- p t-on aux directions de manquer d'indi- P yidualité ". c Ces protestations font honneur aux ^ patriotes luxembourgeois. j' La fin des camps de représailles a Les négociations qui avaient été engagées pour améliorer le sort de ceux des soldats F français détenus prisonniers par les Aile- d mands dans des camps dits de représailles, k notamment en Courlande et en Pologne, ti sont heureusement terminées. F Les soldats prisonniers qui se trouvaient d détenus dans ces conditions vont être rame- k nés dans des camps ordinaires. v /armée belge reconstituée Un hommage du "Temps" M. Gabriel Alphand, l'envoyé spécial du emps qui a visité le front belge, vient de >nsacrer dans le grand organe parisien un ès bel article à l'armée belge reconstituée. Voici les passages essentiels du compte indu si élogieux écrit par le distingué lurnaliste. " L'armée belge est reconstituée. Excel-mment équipées,admirablement entraînées, :s divisions d'armée ont chacune leurs mtingents complets d'infanterie, leurs com-ignies de mitrailleuses, leur cavalerie, leur oupe d'artillerie lourde et légère, leurs , 1res d'aviation et du génie, leurs quartiers ( ;néraux. C'est une armée fraîche, assou-lie, puissante, infiniment supérieure à la remière. Sur celle-ci pesaient de longues mées de paix, la préoccupation de vivre ,ns incidents au milieu de voisins redou- ■ .bles. Des chefs et des héros la composaient, 1 l'a bien vu à Liège, à Haelen, sur l'Yser ; ais elle n'était pas une véritable institution ilitaire. Elle avait le goût de l'indépen-mee ; elle n'avait pas l'esprit de guerre. " La nouvelle armée est au contraire née 3 la guerre, dans le délabrement de la itrie et l'amertume de l'exil. Le souffle ai magnifiquement l'anime rappelle celui ji, en 1789, jetait d'un bond aux plaines 1 3 Valmy les soldats de la France qu'irritait brutale intervention du duc de Brunswick. Ile est une armée de métier, endurcie, issionnée, laborieuse. Mûre pour l'offen-ve, ambitieuse de vaincre, elle a forgé dans , silence, elle possède aujourd'hui les armes, , lûtes les armes qui libèrent les cités cap-ves et changent les destins d'un pays. En irler, c'est légitimer l'admiration. La air à l'œuvre, c'est l'aimer... " ... Jusqu'aux tranchées, c'est un four-illement d'uniformes, une ruche militaire 1 pleine activité. Il n'y a pas d'armée à sntraînement qui travaille autant, depuis a an, que l'armée belge. La raison est u'elle a constamment vécu sous le canon 3 l'ennemi ; qu'elle afchaque jour expéri-lenté sur la ligne de feu les enseignements ouveaux et la tactique appropriée ; que laque jour aussi elle a compris, dans ses /ant-postes et ses secteurs de première gne, ce qu'il y avait à modifier, à perfec-onner, à réaliser. Ainsi, incessamment, du imp d'instruction à la tranchée, le progrès été une sorte de mouvement alternatif, roissant et perpétuel. " Les contingents de l'armée britannique a de l'armée française ont à l'arrière des ases assez éloignées du front ; dans ces ases, où ne s'entendent plus le roulement de artillerie et le bruit de la mousqueterie, ancienne vie de garnison reprend quelque->is ses droits. De plus, Français et Anglais nt leur patrie pour se distraire et pour se étendre. Les soldats belges, sur l'étroite ande de terre où ils vivent, n'ont plus rien erriére eux de leur pays ; il leur est juste ;sté assez de place pour y mourir ou pour y rendre, jarret tendu, âme tendue plus en-are, l'élan libérateur. C'est de cette tenon permanente, de cette énergie du cœur t de cette vigilance de l'esprit qu'est faite ;ur nouvelle éducation militaire. Les fficiers français, qui les voient chaque jour l'œuvre, considèrent que les divisions elges sont à la hauteur des bonnes divisions •ançaises. Le soldat belge a dans la éfensive des qualités de sang-froid et de isistance extraordinaires, dans l'offensive e merveilleuses qualités de ruse et d'audace la fois." L'article se termine par la description îouvementée d'une de ces petites actions ui mettent aux prises nos postes avancés et eux de l'ennemi, actions au cours desquelles os soldats ont chaque fois fait preuve des lus belles qualités de bravoure et d'audace. Russie et Pologne Le Novoië Vrémia, journal officieux, qui isqu'ici n'a pas été très favorable à l'auto-omie polonaise, a changé de ton depuis uelque temps et accentué sa note en iveur de la Pologne, laissant par là en-revoir une nouvelle orientation des cercles ouvernementaux ; symptomatique est ce ommentaire : " La future retraite de armée de Hindenburg, dit le Novoié Vrémia, 3nd tardive toute tentative des Allemands e résoudre la question polonaise. Il est ar conséquent d'autant plus opportun de roclamer la solution russe du problème olonais. L'autonomie de la Pologne con-sdée par Berlin à la veille du retour à Berlin e l'armée battue n'a pas, on le comprend, ne valeur plus grande que celle des récé-issés humoristiques avec lesquels les gais eutenants allemands paient aux paysans lemands le bétail réquisitionné. " Mais la même autonomie proclamée par étrograde enlèvera à la Pologne la couronne u martyre et donnera au peuple polonais s garanties intangibles de la liberté na-onale et d'un bien-être politique stable, uissent les régiments russes, en entrant ans la terre polonaise évacuée par les pil-irds allemands, y apporter avec de nouvelles ictoires la nouvelle joyeuse de la libération." Le socialisme anglais Quelques illusionnistes s'obstinent, dans un but facile à comprendre, à représenter comme des " socialistes ", spécialement au point de vue international, l'immense masse des trade-unionis-tes anglais, qui comprennent le travail organisé dans les Iles Britanniques- Cette erreur évidente ressort une fois 3e plus d'une discussion qui a eu lieu e 9 septembre au Congrès des trade-anions tenu à Birmingham et où M. J. Sexton, représentant des ouvriers débardeurs, a fait une critique plutôt amère des organisations anglaises purement et 'éellement socialistes, et qui sont surtout le Parti labouriste indépendant 'I. L. P.) dont on connaît les tendances germanophiles, la Fabian Society, composée de quelques dilettantes intellec-:uels et la Parti socialiste britannique 'British Socialist Party) de fraîche date. Il est à remarquer que ces organisa-lions sont représentées au Congrès des :rade-unions et dans son comité exécu-:if. M. Sexton a fait, au sujet de leur mportance réelle, des déclarations qui néritent d'être notées. L'I. L. P., a-t-il dit, a 30.000 membres sur le papier (rires) — ils restent éternelle-nent 30.000, et ils élisent deux membres au comité exécutif. La Société Fabienne, ^ui est plutôt à son déclin, y a envoyé un iélégué jusqu'à l'an dernier. Puis on a ac-:epté le Parti socialiste britannique. Le plus curieux, c'est que toutes ces organisations, qui ont voix au chapitre dans le Congrès des trade-unions, ne se gênent pas pour convoquer à grand renfort de réclame leurs assises parti-:ulières et pour y prendre des décisions diamétralement opposées à celles des trade-unionistes. La dernière conférence de Londres, a dit encore M. Sexton, décida de ne pas faire opposition à la loi sur le service obligatoire ou de créer une agitation contre cette loi. Pourtant, 1*1. L. P. tint une conférence spéciale et repoussa la décision de la conférence de Londres, dont il avait fait partie. M. Sexton alla presque jusqu'à excommunier ces " sauvages " qui ne représentent nullement l'opinion des travailleurs anglais et font plus de mal que de bien à leur cause. Les organisations telles que la Société Fabienne, les Femmes socialistes, l'I. L. P. et d'autres ne sont, déclara-t-il sarcastique-ment, que des à-côtés ou mieux des espèces de champignons qui, à la manière des cryptogames, s'accrochent parasitiquement au mouvement du travail et sucent le sang qui fait sa vie. En d'autres mots les Ramsay Mac-Donald, les Morel, les Snowden et tous les autres " chefs " socialistes qui, jusqu'à la dernière minute ont travaillé pour que l'Angleterre forfasse à sa signature et ne prenne pas part à la guerre et qui, en ce moment, œuvrent de toute leur énergie pour que les Alliés épargnent les Barbares et concluent avec eux la " paix germanique " — ces gens-là ne seraient que des vampires. Et c'est un ouvrier anglais qui le dit. L'effort belge en Angleterre Une élite de travailleurs belges, échappés du territoire occupé malgré la surveillance allemande, travaille en Grande-Bretagne à la fabrication des munitions et des engins de guerre. Armuriers du pays de Liège, métallurgistes de la fabrique nationale d'armes de guerre de Herstal, des usines de construction et des fabriques d'automobiles et d aéroplanes du Hainaut, de Bruxelles, d Anvers et de Gand,trompant la surveillance de l'ennemi, ont gagné la Hollande et franchi la mer du Nord. Ils sont 46.000 dans le Royaume-Uni, occupés aux travaux les plus utiles à la guerre et parmi eux un nombre considérable d outilleurs de premier ordre d ajusteurs de grande adresse, d'hommes rompus à la conduite des machines-outils les plus délicates, sans compter les mineurs dont la capacité professionnelle fait l'admiration des connaisseurs du monde entier. La contribution d'une telle élite, produisant avec toute 1 énergie que donne le sentiment patriotique le plus ardent, n'est pas à dédaigner. Les industriels belges exilés ne sont pas restés en arrière. Loin de se laisser abattre par l'adversité, ils se sont ijiis à l'œuvre et coopèrent, pour leur part, à la libération de la patrie. En dehors de nombreux petits ateliers dans lesquels se fabriquent des pièces accessoires, les Belges ont créé en Grande-Bretagne quatre usines à munitions très importantes fonctionnant avec un personnel purement belge. Elles livrent, chaque semaine, des millions d'obus de tous les calibres. La nation belge ne veut pas mourir.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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