La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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25 februari 1916
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s.n. 1916, 25 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cc0tq5s89n
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"LA METROPOLE," the influençai Belgian newspaoer now cnjoyîng the tiospitality of £/>Sf êtilîlàarfe, was rernoved to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this psper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are ab!e to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23me année. vendredi 25 fevrier 1916. n°- 56. LA GRANDE GUERRE. il COOP ALLEMAND CONTRE VERDUN. -LES APPROCHES DE LA GRANDE FORTERESSE-CAPTURE DE TROIS VILLAGES.—ET APRES ?—LE BUT DE L'OFFENSIVE. — VERDUN, MENACE CONTRE NAMUR—CALAIS ET PARIS. -DERNIERS SOUBRESAUTS.—L'EMPEREUR A LA DOUMA— LE PORTUGAL ET LES NAVIRES ALLEMANDS INTERNES.—LA CAMPAGNE DU CAU-CAUSE.— LE BLOCUS. f C'est décidément une grande bataille qui «est engagée sur les hauts de Meuse au nord tducanipretranché de Verdun, un des plus for-lBidables des bastions français de l'est, et le [piyot—on s'en rappelle—du mouvement qui, [en septembre 1914, rejeta les Allemands de la iMarne sur l'Aisne. Pour bien comprendre les événements dont cette région est le théâtre il faut se l'imaginer comme une zone accidentée, i bordée à l'ouest par le cours sinueux de la Meuse, fortement encaissée entre des collines couvertes de bois. A l'est et immédiatement an nord, la ville est protégée par des hauteurs qui constituent une défense naturelle considérable, mais plus au nord encore une dépression .occupée par le bo-s des Caures, dépression où court la route d'Etam-Thiffiî ville. ■ C'est par cette dépression que l'armée du Kronprinz a été lancée contre Verdun, parce ^qu'elle constitue un des moyens d'approche .et, par conséquent un des points faibles de la forteresse. A l'ouest de la Percée des Caures —vers la Meuse—se trouvent Consenvoye. Bra-bant et, plus au sud, Bamogneux, à l'est Beau-mont, Herbebois, Ornes. C'est toute .cette région qui a été le théâtre de l'offensive allemande, et il appert que celle-ci a été violemment minée, avec des effectifs cons;dérabies s'élevant peut-être à deux cent mille hommes, fortement appuyés par une grande concentration d'artilîï-rio. Dans la journée de mercredi, les Français réussirent à conserver la plus grande partie du bois des Caures, ma;s ils ne purent empêcher les Allemands à pénétrer à l'est dans le bois do Wavrille et ils durent se livrer à de fortes contre-attaques pour conserver les iijmes d'HerbeboiS. Dans la nuit de mercredi à jeudi cependant, l'ennemi réussit [probsb'ement à faire arriver ses réserves par la dépression des C aures plus rapidement que lies Français ne purent le faire sur les routes lal.ant de Verdun vers le nord, et ils durent [évacuer Brabanl-sur-Meuse. Le communiqué lirançais dit epuj la bataile s'est étendue jus-fla'au "sud d'Ornes." donc sur un front de f;» de quinze kilomètres, mais il n'indique traquant au sort, de cette localité. Par con->'f. :! marque qu'une attaque contre Samo-fpneuv (sur une boucle de la Meuse, où il forme fp'e de pont) a été repoussée. Le communiqué [allemand, de son côté, prétend que les villages Brabnnt, Hanmont et Samogneux ont été capturés. 1/ fait est probablement exact, le communiqué de Berlin étant rédigé plus tard Que ce,ui de Paris. Les Allemands tiennent toc jm front semi-circulaire situé à quinze H-omètres de la forteresse et à sept ou huit fc.omètres de ses forts les plus avancés; ils Iont rectifié un " rentrant " dans leurs positions Mw les prenait sans doute beaucoup. ! Ji5is les Ai einànds ne sont pas à Verdun. [Mire .es positions qu'ils occupent et les ou-T'a?e- intérieurs de la forteresse il y a quatre irancees de collines couvrant quinze kilomètres fi qui, depuis un an et demi, ont été transfor-ileK ai!tan* forts. Même si les artil-,™rs kronprinz réussissaient à mettre des -en batterie contre les forts extérieurs, leur [i V8 servirait à rien puisque Verdun est dé-Lhà» L '0ute3 Parts par une ceinture de tra.ii-LJSle» armée3. Gageons du reste que le Baai»Unfiement fra"Çais ne -aissera pas les at-|jp, demandes sans réponse et que toutes ■ *-ures sont prises à cet effet. Notons BL.,l'Ue 105 Allemands n'ont fait aucun effort f ia v »°rcer Mc-use, seul moyen pour tourner i" loneresse. |Ferdrn'-?U '5U.'1 5*° l'°Sensive ennemie contre la ]'«n '• 6SÎ ^v^ent- L'énorme saillant dans !centrV -<*U nt dont la forteresse forme le bisnpo i uae Ineilaee perpétuelle pour les l^Bel ; commur)'dation allemandes à travers les ,;;T 'a ^ranco occupées, vers toutes mer' v »?*. qui s'^tPndent. de Rheims à la Ire vair, uneest 'a ^ase loute action con-•BaiÔr 'aUr' anS aucun doute le grand étatise Hn ^0UA1 devancer une offensive fran-brobahln"3 Ce^te r®Sion, qu'il pouvait croire ! contre v j°n San's ra'son- Peut-être le coup KrJtif U'n n'a-t"il <l«e la valeur d'une dé-pfePars f'i?K,r.f.ront. sur ce point, est loin [reste (£'• = i00^ Principal des Allemands (qu'il n a's- . 11 n'est donc pas impossible «oarrir 0ns"^,e qu'une feinte destinée à pâtre y acilwi vigoureuse en Artois ou [ûn bi-t Enfin» '• a. sans aucun doute, fctait anr ;'„lclue:.'es stratèges berlinois n'hé-pç fiif.»' mis (a : ire un sacrifice pour relever, [public ctipv" 'eTn!>-°ra." ement> le moral de leur Buerre V*' V.V' f'ePr'm® Par 1» longueur de 'a Paix. n.,'.. "0f" de toute perspective de N un l'offensive contre Verdun Kioiqa'jf ! n.1P 'a lassitude allemande. ' f01'- on peut être assuré qu'elle annonces. ' df af'-cc te montanc aux o-rdre*. s.v p 1 *u P^raicr C,r«ctcmc;nt à nos bureaux 1C4 âhoe- Al) f.'ORVv £ ~ 0S.lM,lan Sci«Sl^Ve!reur chant tr?n<?a>s au Kn'\L?il r,^Pr TKir roîrJi!USl?' ,0Ç°ns particulière*, réper-|Jî School irthî ^poadanee au ioumal or au CailcL Ifti-S.OJSKÎl V I oo,;ïJnsl^ciioa V"nOÎ r!Mil ^ ' cui'-ei- éducation et i.*T\ i ouîant- Ecrire M S., bureau du HV'N'TïSt^v rvY ! « 'c„Sc Oueiiir.,' ^TOJî CÔTlLSr d'Anvers t /n . n ^ T°!,s ictirs à* 2-30 • t(jf I i'( r' ' > 2782 Mayfair |^ v!tî?Sn<1 A* ^"-1» beîge en. cam- cic trouver marraine pour corre- 11§ —« aJiil 8ns* ^ofvrnit hospitalité lenUniV v^r t'avai"' i* habitant îïayvard's ïlcath, en ( > v,e d .Vi', ,€'rafnasc rt s.oitw a donner aux Ë8 raro,^ ' Ecine W L bureau_du journal sùTcl 2?liy,int4donn€r des renseiene- 1*' P. m Ton i :^nna Maernoudt de Gand, I rn<>U(lt, ''lCn mettre en communication atec (Vin a • " u-?--rRal d'riTanc«._ t'"'-.onnn«'e"r V5' disponible pour le |«ur VÇr ' a M | Çi romp*ïtontes pourraient écrire, arec ï!> . ■■■>' ion h du journal, en mettant POUR LES EXILES. QUESTIONS ET REPONSES. Questions posées par le Groupe parlementaire belge dans le Royaume-Uni:— Question I.—Un certain nombre de travailleurs sont autorisés à quitter les compagnies pour travailler " dans le civil." (a) De quelle façon peut s'obtenir cette autorisation?(b) Quelles sont les règles qui président à son octroi? Réponses: (a) En faisant la demande à leurs chefs, (b) Il est tenu compte exclusivement de la capacité du requérant à être utilisé comme ouvrier dans les usines travaillant pour l'armée. Question II.—Les demandes faites par la voie hiérarchique sont-elles toujours transmises?Réponse : Le règlement prescrit la transmission de toutes les demandes faites en termes convenables et non en opposition avec les dispositions réglementaires en vigueur. Question V.—Il nous est revenu que des officiers, commissionés à cette fin par le gouvernement, pressent les ouvriers belges travaillant dans les fabriques de munitions en Angleterre, de signer des engagements militaires. Quelles sont les décisions et les mesures qu'a prises, à ce sujet, le gouvernement? Dans quelles conditions travailleront les hommes ayant souscrit un engagement d'ouvrier militarisé? Seront-ils au service de l'Etat ou de particuliers?Eventuellement,, quelle autorité de pareils engagements conféreraient-ils aux patrons? Réponse: Les ouvriers belges travaillant en Angleterre s'engagent librement à rester dans des usines travaillant pour l'armée. Ils ne sont obligés que par leurs engagements même. Le ministre de la guerre, (s.) DE BROQUEVILLE. LES BARBARES CHEZ LES BELGES. Comment ils avaient préparé l'invasion d'août 1914? Quelles atrocités ils commirent pendant cette invasion et depuis qu'ils occupent la Belgique? Ce qu'il a vu chez lui avant de s'enfuir? Voilà ce qu'a raconté, à Neuilly, aux nombreux auditeurs réunis dans la salle des écoles, notre distingué confrère M. Gérard Harry. Comparant l'Allemand installé dans sa patrie an serpent de la fablo guettant l'heure de déchirer le sein qui le réchauffe, et la Prusse accomplissant là-bas un lent et patient travail d'araignée monstrueuse tissant et tendant sa toile immense, M. Gérard Harry parla d'abord des installations préparatoires, des centres d'espionnage, des dépôts de munitions et d'équipements créés par les espions du Kaiser chez les Belges avant la guerre. Puis, après avoir donné le nombre des maisons incendiées et des personnes fusillées par les Barbares, il montra ceux-ci se ruant vers la France et Paris dans un défilé lugubre avec accompagnement de musique de fifres pointus et de tambours plats. Enfin, il proclama avec patriotisme que la Belgique, avant-garde de la civilisation en Occident, ayant succombé sous le choc, comptait sur la justice imminente, et que les Belges, "Christ fait peuple," savaient tous actuellement qu'ils "ressusciteront la troisième année," c'est-à-dire en 1916. Ce récit, souvent interrompu par des applaudissements. avait été précédé d'une improvisation par M. Cherest, conseiller général, qui narra le souvenir de sa vi'site, sur le front de guerre, à la reine et au roi des Belges. — " Le Mythe-Railleur," feuille des tranchées créée et orsanisée par le sous-officier Paul De Bîauwe, A. 44, 8 M., et à laquelle collaboraient les rédacteurs du " Cri de Liège," vient de remporter une médaille d'honneur au concours " de« choses du front," organisé par le " Pays de France." — Le navire suédois "Stella" a trouvé dans la mer du Nord une bouteille contenait des lettres du capitaine Uhle et de l'équipage du Zeppelin "L19." Le capitaine fait ses adieux à sa femme et à son fils. ne leur donnera pas cette victoire décisive sans laquelle rien n'est fait. Les derniers soubresauts du moribonds allemand ne font que rapprocher l'heure de la délivrance. Sur le reste du front occidental on ne signale qu'une petite avance allemande en Haute-j Alsace, au sud-ouest d'Altkirch, et l'action i énergique de l'artillerie britannique dans le salient d'Ypres. Le communiqué russe ne 1 s'occupe, pour ainsi dire, que des actions aériennes. Le mystérieux navire de course allemand " Môwe " (ex " Ponga ") a fait une nouvelle | cueillette. Il a capturé dans l'Atlantique-Sud sept steamers, dont l'un, le " Washburn," a été conduit par huit marins allemands à Téné-riffe, ayant à bord 206 prisonniers provenant des équipages capturés. Parmi les navires coulés se trouve le steamer belge " Luxembourg," de 4390 tonnes, appartenant à la firme Adolff Deppe. Il avait quitté Newport, Mon., le 18 janvier, en destination de la Plata. Après avoir débarqué les "prisonniers" les Allemands o«t coulé le "Washburn " au large de Ténériffe. La présence de l'empéreur Nicolas à la séance inaugurale de la Douma a fait la meilleure impression en Russie. Elle marque une fois de plus le complet accord du peuple russe avec le chef suprême de ses destinées. Le Portugal a réquisitionné trente-six des navires allemands internés dans le Tage. L'un d'eux, le "Madeira," ayant probablement eu vent de l'affaire, réussit à prendre le large. Le ministère des affaires étrangères explique dans une note que la mesure est nécessitée par le manque de frêt. Dans le Caucase, le grand-duc a établi son quartier-général à Erzeroum. Les lignes de , retraite des Turcs sont coupées jusqu'à une distance de cent kilomètres de la forteresse. ! La poursuite continue. Le gouvernement anglais a saisi 2600 colis postaux à destination allemande remplis de , caoutchouc, sur deux navires hollandais ve-| nant d'Amérique. LE BUT DE LÂ GUERRE. UNANIMITE DU PEUPLE BRITANNIQUE. Sur l'initiative de la poignée d'extrémistes pacifistes—pour ne pas dire plus—que compte le Parlement anglais, un "débat sur la paix " a eu lieu mercredi à la Chambre des Communes. Son résultat a été tout à fait différent de celui qu'en attendaient sans doute ses promoteurs. Il s'est terminé en effet par la réaffir-mati'Oçn presqu'unanime de la volomc profonde du peuple anglais de continuer la guerre— pour employer les propres termes de M. Asquiwi—jusqu'à ce que " la domination militaire de la Prusse soit complètement et définitivement détruite." Rien ne pourrait mieux démontrer la fermeté avec laquelle la .nation britannique considère la continuation de la guerre et sa volonté d'écarter délibérément tous pourparlers de paix—directs ou indirects—avant que le but qu'elle s'est fixé au début du conflit soit complètement atteint. Le discours incisif de M. Asquit.h constitue aussi une réponse pleine de dignité aux " avances " de M. Bethmann-Hollweg qui, si elle est reproduite dans la presse allemande (ce dont nous nous permettons de douter) ne sera pas de nature à relever le moral des populations germaniques aspirant à la paix. Le débat sur la paix aura en outre un autre effet heureux, celui de montrer l'inanité de l'action exercée par le groupe microscopique des pacifistes britanniques. On leur a accordé avec raison, l'occasion de développer leur façon de voir. On les a écoutés sans impatience, mai? dans un silence désapprobateur et, après les avoir entendus, il n'est pas un seul membre de la chambre basse qui n'ait été frappé du vide de leurs idées, et il n'y aura pas un seul Anglais qui ne sera impressionné par le caraetère pernicieux de leur propagande.Résumée en quelques mots, la thèse de ces " pacifistes " est telle qu'aucun avantage ne peut plus être obtenu de part et d'autre, et que le moment est venu où l'Angleterre doit dire aux puissances centrales:—"Voici les conditions dans lesquelles nous sommes prêts à faire la paix, et nous sommes prêts à tout moment à examiner des offres présentées sur cette base. Si l'ennemi refuse, nous continuerons la lutte encore que—piquante contradiction!—notre victoire en serait que le germe de conflits futurs, mais notre position morale s'en trouverait énormément renforcée." M. Asquith ne fit qu'une bouchée de ces " arguments." Dans sa pose familière, la tête rejetéc en arrière, les épaules légèrement avancées, il fit face au Parlement comme la personnification vivante de la détermination britannique, qui a surmonté d'autres crises et défait d'autres ennemis—et il prononça un des discours les plus courts, mais peut-être les plus heureux, de sa longue carrière. "Je ne voudrais pas, dit-il sareastiquement, que le monde put s'imaginer un instant que ces messieurs (les ' pacifistes ') sont les représentants de la moindre partie importante de l'opinion publique dans ce pays. Je doute même s'ils parlent pour leurs commettants. En tout cas, il est parfaitement certain qu'ils ne sont pas le porte-parole de la démocratie britannique." Et les applaudissements tumultueux qui saluèrent cette période constituèrent la preuve évidente des sentiments du Parlement sur ce point. Un des pacifistes avait osé dire que la position militaire ne peut plus conduire à aucun résultat décisif. " C'est là, déclara M. Asquith avec un haussement d'épaules significatif, une opinion. Ce n'est pas la mienne." Le ministre démontra ensuite que le but que s'est assigné la Grande-Bretagne dans le conflit est parfaitement clair, net, et explicite. Et pour le prouver, il répéta une fois de plus sa déclaration historique au banquet du Guildhall le 9 novembre 1914: "restauration plus que complète de la Belgique (et, ajouta M. Asquith, de !a Serbie}, protection de la France contre la menace de l'agression, établissement des droits des petites nationalités de l'Europe sur une base indestructible, destruction complète et définitive de la domination militaire prussienne."Cette déclaration, M. Asquith la répéta d'une voix claire et qui résonna à travers la Chambre comme un clairon. Le premier ministre parlait aux Communes, en réalité il s'adressait à Berlin. Et il eut des paroles cinglantes pour M. Bethmann lorsqu'il flagella la prétendue sollicitude (?) de l'Allemagne pour les petites nations, dont quatre déjà gémissent sous son joug odieux. Le tonnerre d'applaudisements qui salua ce discours—rarement on vit les calmes Communes en proie à un te! enthousiasme—dirent mieux que ne purent le faire plusieurs autres orateurs, dont deux socialistes, l'unanimité de ses sentiments sur la nécessité de détruire la bête monstrueuse qui a plongé l'Europe dans le deuil et dans le sang. Cette nécessité apparaît à la nation britannique, après dix-huit mois de la plus horrible des guerres, plus impérieuse que jamais. Plus que jamais aussi, elle tendra vers ce but toute l'énergie de ses efforts. 11 faut retenir cette date du 23 février 1916. LAINE DES VOLONTAIRES BELGES. L'aîné des volontaires belges est un citoyen de. Herstal ; il s'appelle Hubert Mers ; il porte les galons de sergent. Le sergent Merx est âgé de 68 ans. Le 4 août 1914, il prit un engagement pour la durée de la guerre; en cette matière, on peut dire qu'il récidive. En effet, en 1870 déjà, il défendait nos frontières. Il est une leçon constante d'énergie morale et physique. Simple soldat au début des hostilités, il gagna ses galons de caporal et de sous-officier. C'est un patrouiller infatigable et dont la bonne humeur est légendaire. Le Roi lui a épinglé dernièrement sur la poitrine la croix de chevalier de Léopold II. "Vous êtes un noble exemple de courage civique," lui a dit le souverain, " et je vous en 1 félicite cordialement." LES ATTAQUES ALLEMANDES CONTRE "LA METROPOLE." La campagne allemande contre la Métropole continue. Nous avons naguère pTis les agences allemandes en flagrant délit de trituration de nos articles. Aujourd'hui, nous trouvons imputé à la Métropole un article du " Tag " que nous avons reproduit, en citant ce dernier, dans notre inuméro du 1er octobre dernier. C'est du moins la conclusion que nous tirons d'un article de M. Maurice BaTrès, dans 1* "Echo de Paris," prêtant à la Métropole publiée... par les Allemands en Belgique... les infamies du " Tag." Nous avons protesté auprès de M. Maurice Barrés et nous attendons ses explications pour connaître comment les Allemands sont parvenus à nous attribuer leurs propres elucu-biations ! FUREUR ALLEMANDE. VIOLENTE CAMPAGNE CONTRE LE CARDINAL MERCIER. Une violente campagne se poursuit depuis quarante-lrtiit heures dans toute la presse allemande contre le cardinal Mercier. La "Gazette de Francfort" publie un long et venimeux article dirigé contre le cardinal et, chose curieuse, daté comme tous les autres, de Bruxelles. La " Gazette de Francfort " reproche au cardinal Mercier d'avoir écrit et signé la le* —^ Un Pe t i t Sac rifice Patriotique. C'EST évidemment un petit sacrifice que nous demandons â nos lecteurs de s'abonner. Ils ont le port à payer en sus. Encore parta-yeons-nous avec eux une partie des frais, dans le but d'avoir, dans les débuts tout au j moins, à décompter le moins possible avec les vendeurs< Abonnez-Vous tous pour le premier mois. tre collective des évêques belges aux évêques allemands. " Cette lettre, étant données les habitudes ecclésiastiques, restera sans doute sans effet," dit la " Gazette de Francfort," " mais elle a eu du moins pour résultat de provoquer une immense agitation anti-allemande. Elle ne fait que répéter de vieilles accusations. A Rome, le cardinal a, d'ailleurs, trouvé le temps de se rendre aux réceptions données en son honneur aux ambassades d'Angleterre, de Russie et de France. Dans ses réponses aux divers télégrammes d'hommages qui lui ont été adressés, le cardinal a complètement oublié qu'il n'avait été appelé à Rome que pour traiter d'affaires ecclésiastiques. Enfin, il manquait encore quelque chose pour donner à l'attitude du cardinal à Rome s® note dominante: c'était sa rencontre avec le ministre Briand. Ces paroles et ces actes significatifs du cardinal couronnent l'œuvre que sa lettre pastorale avait commencée en Belgique. Il entretient contre l'occupation allemande une obstruction qui ne s'accorde ni avec la convention de La Haye, ni avec la mission religieuse du cardinal. " Le cardinal profite du privilège de sa pourpre pour faire de la pure politique." * * # Mardi s'est tenu à Rome la séance de la congrégation des études à laquelle a assisté le cardinal Mercier et où pn a discuté le rapport qu'il avait écrit sur l'ordre exprès du Pape. * * * Hier, le Pape a reçu en audience d'adieu le cardinal Mercier, qui quitte Rbme aujourd'hui et espère arriver en Belgique mardi prochain. Il s'arrêtera un jour à Florence. Le cardinal ne cache pas sa satisfaction de sa viste à Rome, mais refuse de divulguer les résultats de ses conférences avec le Pape. — La délégation anglaise du Congrès inter-parlementa;re a déposé sur la statue de Jeanne d'Arc à Paris une couronne symbolisant la parfaite union de deux peuples et l'oubli des anciennes querelles. -— Du " Ver Luisant," journal du front, cette annonce:— Si vous toussez demandez une permission d 15 jours à votre capitaine; vous prendrez quelque chose , pour votre rhume. NOUVELLES DU PAYS. Le gouvernement allemand a informé le roi d'Espagne de la libération de M. Théodor, député indépendant de Bruxelles et bâtonnier de l'ordre des avocats, dit une dépêche du Havre. * * * Depuis quelques semaines s'est constituée une nouvelle oeuvre de bienfaisance, sous le titre: " Les Amis des enfants de nos soldats," la présidence d'honneur de M. Jules Delhaise et la vice-présidence d'honneur de M. Alphonse Mabille, ancien directeur des beaux-arts et de l'instruction publique de la ville Le comité exécutif est présidé paT M. C. Devos, philanthrope bruxellois, qui a sous sa direction une vingtaine de messieurs de bonne volonté. La société a uniquement pour but de recueillir des fonds pour secourir moralement et matériellement les enfants des soldats belges, qui ont fait la campagne, en leur donnant des bons conseils et en leur renseignant les autres institutions qui peuvent venir à leur aide, en '.eur fournissant des vêtements et des secours en argent, et en les avantageant par tous les moyens possibles. La société comprend des membres d'honneur. des membres actifs et des membres protecteurs. . Après l'enlèvement des chemins de fer vicinaux, les Allemands continuent—et sur une vaste échelle—leurs exploits sur les chemins de fer vicinaux belges qui passent par ou aboutissent à Maestricht. Les Allemands ont réquisitionné de la Société des tramways limbourgeois : 4 locomotives, 15 wagons fermés et 30 wagons à haus-settes.Les Boches enlèvent en outre les rails de la section Genck-Sutendael. appartenant à la susdite société, ainsi que de la section Tourne-bride-Smeermaes. qui appartient aux chemins de fer vicinaux de Maestricht. Les Boches procèdent lestement à ce travail ; les soldats dégarnissent les rails et emportent le tout en même temps: rails, traverses et ac-îessoires.Tout ce matériel, ces wagons et ces locomotives sont expédiés au front occidental, où les Allemands procèdent hâtivement à l'établissement de voies ferrées supplémentaires. Il paraît que le gouvernement hollandais a adressé une protestation à l'Allemagne. * * * En dérision des autorités allemandes, des placards ont affublé, la semaine dernière, certaines rues de Bruxelles de nouveaux noms. La rue des Comédiens est devenue ainsi " la rue Bethmann-Hollweg," et le Marché aux Cochons, le "Marché des Allemands." Le gouverneur général allemand offre de fortes récompenses aux personnes qui feront découvrir les auteurs de ces plaisanteries. * * * La condamnation à la peine capitale d'une des demoiselles Rallier, arrêtées au début de janvier, est heureusement controuvée. Le " Courrier de la Meuse," de Maestricht, annonce en effet que chacune des deux sœurs a été condamnée à trois mois de prison, leur oncle à un mois. Motif: Avoir favorisé le départ de jeunes i»ens vers la Hollande. # # * M. Anseele, échevin et député socialiste de Gand, s'est rendu en Hollande pour obtenir du gouvernement hollandais l'autorisation de Èaire expédier des pommes de terre de la Hollande en Belgique, destinées au ravitaillement. A son retour à Gand, M. Anseele a déclaré que la réponse du ministre hollandais inté--ressé permet d'espérer l'arrivée prochaine de deux millions de kilos de pommes de terre pour Gand et d'une même quantité pour Bruxelles. * * * Le champion cycliste amateur limbourgeois Thewis, surnommé " De Sperwer," a été blessé d'un dangereux coup de poignard en voulant séparer des buveurs qui se battaient. ECHOS. Concert de bienfaisance a Rotherham. Dimanche prochain, 27 février, à S heures, sera donné, à l'Hippodrome, avec l'aimabie autorisation des propriétaires et sous les auspices du " Mavor's Belgian Reiugees'Com-mittee," un grand concert au profit des soldats beiges blessés. On y entendra Mlle Marthe Pirotte, premier prix du Conservatoire Royal de Bruxelles; Mme E. S. Van Hee, du Conservatoire d' Anvers; M. Adrien Van Roey, ténor, médaille d'or du Roi Albert; M. Jules Colbert, baryton, de l'Opéra de V^erviers; M. Joseph Camby, violoniste; M. Lucien Caveve, violoncelliste, du Conservatoire de Paris; M. Paul Kochs, chef d'orchestre du théâtre Royal de Liège. Dans le colonie belge c e Birmingham. Un ouvrier belge de Herstal, François Cas-tadot, qui travaillait aux Belgian Government Arms Faetories (ancienne usine W. W. Greener), est mort après deux jours de maladie. Il avait laissé au pays sa femme et sa vieille mère, auxquelles il envoyait ses économies. Depuis le début de la Belgian Work-men's Association il fut un membre fidèle et versait régulièrement sa souscription pour secourir nos compatriotes en détresse. L'enterrement aura lieu demain samedi, départ à 3 heures du General Hospital. Les nombreux amis du défunt, auront à cœur de le conduire à sa dernière demeure. Le Comité de la Belgian Workmen's Association fait appel aux membres qui désirent faire partie de la mutuelle pour indemnité en cas de chômage occasionné par maladie ou accident, de bien vouloir se faire inscrire le plus tôt possible aux bureaux de l'association, 147, Corporation-street, aux sectionnaires de leur usine, ou le dimanche soir au Colonnade Hôtel, New-street. Les footballistes belges de Birmingham et environs sont invités à se réunir dimanche prochain, 27 courant, à 7J heures du soir, au Colonnade Hôtel, Nev,'-street, afin de s'entendre entre eux pour former un club. M. H. Mousset se tiendra à la disposition des intéressés pour recevoir les inscriptions et leur fournir toute explication nécessaire. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dam Je Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont le» seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aus patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à 'a Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asile3 réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ck$ asiles; d'autres Belges résidant à Londres, a la Bourse du Travail chez " The War lïefugee3 Committee," General Buildings, Aldwych. W.C. (au premier état'?e). -— Belfort, qui résista, à l'annexion au lendemain de 1870 et se défendit victorieusement contre l'Allemagne, a subi quatre bombardements depuis un siècle : 1814, 1815. 1870, 1916. Après 1871, Belfort n'était plus qu'un amas de ruines: l'héroïque cité se releva splendidement et aujourd'hui, plus que jamais, elle défie l'ennemi. Cette ville française est l'image de la vaillance; ses soeurs de Belgique sauront suivre son exemple. —-Un communiqué du ministère français des Colonies donne des détails sur un complot ourdi dans l'île de Madagascar, à la fin de 1915, contre le régime français. Tout sé ramène aux agissements à^an. petit groupes Malgaches sans moyetns d'actièTÎ; les inculpés ont été arrêtés et leur procès est. en cours. CAISSE GENERALE DE REPORTS ET DE DEPOTS. Société Anonyme, Bruxelles. Situation au 31 Décembre, 1915. De toutes les banques belges, la Caiss Générale de Reports et de Dépôts, comm chaque année, est la première à publier soi bilan. A vrai dire, ce n'est pas un bilan, s'est un-situation. Ainsi que le fait remarquer for exactement le rapport du Conseil d'Administra tion, les conditions qui ont dominé l'établisse ment du bilan pour 1914 ne s'étant pas modi fiées, il convenait de persévérer dans la sag attitude prise de ne pas répartir de dividende et d'appliquer à des réductions d'inventair les résultats favorables de l'exercice. On peut en conclure qu'il y eût des béné fices et ceux-ci durent être appréciables L'examen du relevé des valeurs de la réserv permet de juger de l'importance des réduc tions d'inventaire, auxquelles il est fait alk sion. Les cours auxquels ces valeurs, toutes d premier ordre, ont été évaluées, sont sensible ment inférieurs aux cours actuels déjà si de précies. Nous croyons ne pas être au dessou de la vérité en chiffrant au moins à 10 pou cent la marge sur ce poste des valeurs de 1 réserve qui s'élève à frs. 20,650,000. Pour qui connaît la politique prudente de L Caisse de Reports, il n'y a pas lieu de cherche fort loin d'autres compartiments auxquels le bénéfices out été appliqués. Les changes fournissent l'occasion d'opéré dos réductions d'inventaire et, Twamw! rln L > 3 valeurs de la réserve permet de chiffrer la b^-'î » d'évaluation des changes tant pour les valeurs j du portefeuille que pour le compte des correspondants banquiers étrangers qui s'élève à plus de frs. 26,000,000. 2 Une encaisse de frs. 42,000,000 peut paraître t excessive en temps normal, mais s'explique - aisément d'abord par lés difficultés actuelles - de réemploi et encore par l'opportunité de con- - server des moyens liquides en prévision de de-2 mandes de retraits importantes. s Cette grosse réserve de numéraire permettra, e de donner une impulsion vigoureuse aux affaires lorsque le moment propice sera venu. Le rapport qui accompagne le bilan paie un • tribut mérité à M. Dailsette, qui, dans le ? courant de l'année a cru devoir résigner ses - fonctions de directeur pour des motifs de - santé. M. Dansette. qui conserve la présidence du conseil d'administration a créé la e Caisse de Dépôts en 1874 et l'a conduite à ce :- degré <ie prospérité qui lui a permis de faire - face à 'outes les difficultés de l'heure actuelle 5 et de démontrer la perfection de son fonction-r nement La nouvelle direction formée à son i école maintiendra la banque dans les traditions qu'il lui a donni es * i Signalons encore qu'une ass^tbléc générale r extraordinaire suivra l'assctt|^^L^^uaire en s vue de modifier notamment) r des adminif^^B

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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