La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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21 december 1918
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s.n. 1918, 21 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fb4wh2fb9t/
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The Newspaper for Belgians LA METROPOLE BELGIQUE : DIX CENTl * ES ANGLETERRE î ONE PENNY BOLLANDE: JVUF CENT CONTINENT : jDLXtCENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Directeur : JULES CLAES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ( 3 o *• i Abonnera.nt« | -j é moi# *1,. ' ' J-» »h* 26"" ANNEE SAMEDI 21 DECEMBRE 1918 Registered at the G. P. O. as a Newspaper No. 355 La vie en Belgique " La politique du moindre mal „ Au conseil communal d'Anveis Une protestation de M. Lou s Strauss La séance du Conseil communal d'Anvers du 9 décembre, tenue devant dix-huit conseil-fers, a été marquée par un incident significatif et très commenté. M. Weyle'r, échevin-, ayant, en >l'absence de M. Métis, secrétaire communal, toujours en congé, donné lecture du procès-verbal! de la séaimoe précédente, rédigé par 'ledlit Médis, M. Strauss tint à faire des réserves à son sujet. "M. M élis, a-t-ill dit, dont j'ai toujours combattu la nomination comme secrétaire communal1, avait ïa spécialité des procès-verbaux tendancieux et des exposés partiaux. "J'estime que, pendant la guerre, ajouta M. Strauss, chacun aurait dû faire son devoir. Devant l'ennemi, il' faut être uni. Je crois donc qu*itl est dans l'intérêt de 'la vérité que je fasse des réserves formelles au sujet de l'exposé en question. Je dois le faire pour ne pas avoir l'air d'approuver une façon, d'agir à laquelle je n'ai jamais pu me rallier. "Car deux politiques différentes ont eu cours ici : celle du maintien des principes devant l'ennemi et celle du moindre mal. L'avenir nous apprendra quelle aura été la meilleure. Je demande donc que mes réserves soient actées." L'incident, là-dessus, a été cl'os. Mais il sera certainement rouvert1 lbr'sque l'heure sonnera d'établir les responsabilités.. M. Dens assistait à la séanoe. E:n, un discours très fin, il1 a< tenu, a>u nom des Belges ayant résidé à l'étranger pendant ta guerre, à rendre un éclatant hommage à nos compatriotes restés au pays. "Jamais, a-t-iil dit, nous m'avons douté du résultat final, mais nous étions inquiets au sujet du sort réservé à la population dont nous avons admiré le calme, la dignité et lie courage. Cet hommage s'adresse directement aux élus de la population et plus spécialement à oeux qui ont souffert pour l'a oause de la patrie. M. Dens a longuement entretenu le Conseil, avec sa compétence particulière, de la question maritime. Il a fait ressortir que c'est la flotte marchande belge, qui a transporté la grosse partie (plus de soixante pour cent) des vivres destinés à la population, en Belgique occupée. Il a touché à la question de notre hintenland, et à lia nécessité d'abaisser lés frets, particulièrement à l'exportation. Suir s'a proposition, lie Collège fera des propositions concrètes au gouvernement. Le Conseil a aussi reçu communication des lettres de démission de MM. Franck et Al-brecht. Ce dernier déclara, non sans un certain cynisme, qu'il était décidé à ne plus accepter le renouvellement de son mandat échevinal après île ier janvier 1916, maiis qu'il a voulu attendre la fin de l'a guerre (et la victoire dels Alliés?) pour abandonner ses fonctions. Un combl'e, c'est que M. Devos ia cru devoir englober dans le même "hommage" les deux échevims démissionnaires. Franchement, le sieur Albrecht méritait-il cet hon-n eur protacollai re ? Le Conseil a voté un crédit de 332.000 francs pour majorer de 40 pour oent les pensions de sets employés inférieurs à 2.000 francs, un. crédit de 1 million 815.000 francs pour accorder à chacun des employés de la vile une indemnité extraordinaire de 200 francs, à l'occasion de la libération, et un crédit die 120.000 francs pour allouer une indemnité analogue aux employés et ouvriers temporaires en service depuis au moins six mois. Anvers et Paris Le Conseil municipal de Paris a envoyé à îa ville d'Anvers, à l'occasion die la libération de la Belgique, une adresse dans laquelle ilT forme les vœux les plus sincères pour la prospérité de la métropole et pour le maintien, des sympathies franco-belges. L'administration communale d'Anvers a remercié le Conseil municipal en lui exprimant tes vilves sympathies de la population pour la France héroïque et pour sa noble capitale. La censure à Anvers On sait que 'la censure préventive avait été imposée, on ine sait trop pourquoi ; aux journaux anversois, alors qu'elle n'existait ni à Bruxelles, ni à Gand. Les censeurs étaient des... avocatis désignés par M. Alphonse Ryckmans, sénateur et ancien, conseiller communal.Cette mesure a été levée le 9 décembre. Cependant, l'a censure continue à fonctionna. Elle peut confisquer les journaux après publication.. Les Joyeuses entrées On annon.ee que les Souverains belges feront prochainement leur rentrée triomphale I à Hasseilt et à Arlon. Dans cette dernière ville, ils 'seront Salués par une importante ! délégation de grands-ducaux. Le Roi et la Reine se rendront probablement au,ssi à Dînant et peut-être à Louvain et à Termonde, nos villes martyres. La demobilation Bruxelles, 17 décembre.— Le nouveau ministre de la Guerre, M. M.asson, vient de déposer un projet de loi qui s'adresse à tous lies Belges même à l'étranger. Il est inspiré du désir même de procéder le plus tôt possible au licienciement de l'armée, dans la mesure où te comporte le souci de la défense natio-nallle.Le fardeau de la guerre en Belgique a pesé sur un certain nombre de classes, à raison du fait même de l'occupation, à l'exclusion des autres. Cependant, nos effectifs doivent continuer à faire bonne figure à côté dès armées alliées. Il ne pourra donc être procédé au licenciement que par étapes. Le gouvernement propose donc de licencier d'abord îa classe die 1899 et! les classes antérieures, puis te classes de 1900 à 1903. Dans quelque temps, il sera, prooédé au licenciement des classes de 1904 et 1905. Le licenciement des quatre premières classes et des dïasses antérieures à 1899 rendra à la liberté environ 35.000 hommes. Lés volontaires pour l'a durée de la guerre bénéficieront de la même mesure, de même que les volontaires âgés de 33 ans accomplis ou plus jeunes, mais pères de trois enfants, engagés depuis 1914. Les milicilens congédiés recevront, outre une solde d'un mois, une indemnité de 50 francs avec, en plus, 25 francs par année de service accompli pendant 'la guerre. Enfin, ils recevront leu-r linge, leurs bottines et leur uniforme dont ils pourront se servir.— Petit Parisien. ♦ Les relations postales avec l'Alsa ce-Lorraine A partir du 15 décembre, la taxe applicable aux correspondances postales et télégraphiques échangeés entre la France, la Tunisie, le Maroc et tes colbnies françaises d'une part, l'Alsace et la Lorraine d'autre part, est celte du tarif intérieur français. En attendant, les Belges doivent toujours paver 25 centimes pour envoyer une lettre à "teur" Congo. Et il1 v a combien d'années qu'il est nôtre ♦ Un nouveau régime constitutionnel pour l'Allemagne Le congrès allemand des Conseils d'ouvriers et soldats a clôturé ses travaux et établi une espèce de constitution provisoire. Les "commissaires", qui sonit Herr Ebert et ses cinq collègues, resteront à la tête mais seront formellement responsables vis-à-vis d'un comité central du Congrès qui, aura le pouvoir de les nommer ou de tes démissionner. Ceci constitue une avance, puisqu'elle met fin à l'ancienne rivalité qui existaient entre les oomités exécutifs des conseils d'ouvriers et soldats de Berlin, qui, malgré leur mandat purement local1, prétendaient avoir une autorité nationale. La valeur de oe nouvel organisme dépendra die ceux qui en feront partie. Dès le début, le Congrès se montra définitivement anti-bolcheviste et en faveur de l'élection d'une assemblée constituante démocratique.Il n'y a pas, en Allemagne, comme en Russie, d'obstacle à l'élection rapide d'une assemblée, c'est pourquoi 1e nouveau conseil a remis l'élection non pas parce qu'il manquait une organisation démocratique, mais parce qu'on ne demandait pas la démocratie.Herr Liebknecht et ses bolchevistes de Berlin, suivant l'exempte de lia Russie, firent de leur mieux, tandis que le Congrès se trouvait réuni pour les empêcher, par dtes grèves, des désordres et des d-éputations de soldats et marins Si ces procédés affectèrent l'élection du Conseil en faveur de Liebknecht, nous pourrons tes voir devenir un terrain d'une lutte des plus critiques. Si toutefois le Congrès ne perd pas la tête et choisit un conseil selon lui-même, Herr Ebert trouverait son autorité affermie et le passage de ll'Alfomagne en uin régime de démocratie organisée serait plus ou moins assuré. * Le maréchal Joffre académicien Le maréchal Joffre fut reçu dans l'a journée de jeudi comme membre de l'Académie française. Parmi te personnalités qui assistaient à la réception du nouvel Académicien, citons M. Poincaré et le président Wiilson. Nos populations belges Nouvel hommage anglais Le Times du 19 décembre publie la lettre suivante : Monsieur, Je viens justement! de revenir d'une visite en France et en Belgique où je me suis ren-dto pour faire une enquête sur tes arrangements pris pour te confort et le rapatriement des prisonniers de guerre arrivant d'Allemagne.Je suis heureux de dire que les autorités militaires avec l'aide de lia Croix-Rouge a établit des camps et dés stations de repos à Paris, Lyon, Cologne, Bonn, N-amur, Liège, et dans d'autres lOcalIiltés 1e long de la ligne du front et à l'intérieur de celui-ci, où tes prisonniers qui reviennent sont pourvus d'aliments et de vêtements étl o tes prisonniers ments et de vêtements et où les dispositions sont prises pour un rapatriement rapide. Le but de 'Cette lettre est de vous prier de faire connaître au publile la bonté et la générosité merveilleuses témoignées colfective-mient et particulièrement par lepeuple bel-ment et individuéllement par le peuple belge envers nos prisonniers de guerre. Je crois savoir que les remerciements du gouvernement:ét des autorités militaires ont été exprimés au peuplé belge par la voie officielle,mais 'nous autorités militaires et les autres personnes qui, en Belgique, se trouvent én rapport avec lés prisonnierls de guerre, sdntl impatientes dé savoir qu'ici la population sache combien est grande la dette que nous avons ,;eontractée envers la population die Haï Belgique pour tout oe qu'elle la fait pour réconforter et secourir lés soldlats anglais revenant de .eurs prisons d'A'te .vigne. VDcre dévoué, .iRTHUR STANLEY. 83, Pall Mail, - W 1. ♦ Pour la restauration de l'Université de Louvain Les Belges apprendront avec un sentiment de vivre reconnaissance, au moment ou le président Wilson se trouve en Europe, la part énormes prise par les Etats-Unis aux épreuves de la Belgique. Parmi tes crimes perpétrés par tes Allemands, l'incendie et la destruction systématique de la bibliothèque séculaire de l'Université de Louvain a profondément remué et indigné tes milieux intellectuels américains. Avec l'approbation de S. M. le roi Albert et des 'autorités belges, un comité international pour la restauration de l'Université de Louvain, a été constitué sous l'initiative de l'Institut de France, comprenant) l'Académie française, il'Académie des inscriptions et baltes lettres, l'Académie des Sciences, l'Académie des Beaux-Arts, l'Académie des Sciences politiques et morales, ainsi que des représentants des au'trés pays de l'Europe et de l'Amérique. Le secrétariat général de oe comité a été confié à M. Imbart de la Tour. C'est M. Louis de Sadeleer, ministre d'Etat, sénateur et ancien président du Sénat, qui fit partie de la Mission spéciale envoyée par te roi des Bélges auprès du présideint Wiilson qui représente en Amérique 1e Comité international. Les membres américains de ce comité ont pris l'initiative d'un comité national! sous la présidence de M. Nicolas Murray Butler, président de l'Université de Cdlomble ; J. P. Morgan et Cie, de New-York, trésorier, auquel! peuvent être envoyés tous les fondis. Citons parmi' tes membres du Comité national aux Etats-Unis: MM. Nicolas Murray Butter, Andrew Carnegie, S. Bm. 1e cardinal Gibbons ; Abbott Lawrenoe LowélU, L. L.D. ; John Grier Hibben ; William Dean HowëlUs ; Charles W. Eliot; Whitney War-ren ; Theodore Roosevelt, ancien président des Etats-Unis; Jialmes H. Beck; W. H. P. Faunce, L.L.D. ; ébc. ♦ Le Saint-Siège et l'Italie Un nouveau concordat? Rome, 15 décembre.— Mgr Bonajuti écrit dans le Resto Del Garlino : La question romaine est désormais bien morte et enterrée pour toujours. La papauté et le gouvernement italien ont toutes raisons pour en venir à un accord qui ést considéré comme véritable et riche de conséquences."Selon le Giornale del Popolo, 1e Pape demanderait à M. Wilson d'intervenir amicalement en vue de provoquer la solution, par un pacte^ bilatéral, diu dissentiment qui existe entre l'Italie et le Vatican. La question ro-m&i-ne ne serait donc en aucun cas portée à. la Conférence de paix. Le Giornale d'Italia trace tes grandes lignes d'un concordat qui réglerait les rapports de 1 Italie avec le Vatican.— Havas. Nouvelle réponse à la Hollande Camille Huysmans contre la Belgique Une comparaison impossible Bruxéltes, 17 décembre. — On publié ici 1< note suivante : Le gouvernement hollandais, en réponse à 11 déclaration publiée le 15 décembre par le gou vernement belge au sujet du palssage de trou pes allemandes pair te territoire hollandais évite la question essentielle. La réponse déclare que la lettre datée di 12 novembre, adressée au gouvernement bel ge, contenait une répone à la Note du minis tre de Belgique, datée du 4 octobre, deman dant au gouvernement hollandais de libérer te Belges internés en Hollande, princïpaJîemen pour la raison qu'il était impossible de le ravitailler convenablement. En réponse, 1 gouvernement hollandais expliqua pourquoi i n'avait pas te droit de libérer les Bélges pou cette raison sans 1e consentement dé l'autn parti belligérant. Le sujet traité par la Note hollandaise dfi 12 novembre n'avait aucun rapport avec 1 traité d'armistice conclu 1e 11 novembre, o dernier ayant été rédigé avant cette date. I appert de ceci qué la corrélation établie enitn la réponse du gouvernement hollandais à b réquête du gouvernement belge du 4 octobrv cit l'armistice qui venait d'être conclu étai ■ba'sée sur un malentendu dé la part du gou varnement belge. Lorsqu'après la signature d ['armistice, le gouvernement hollandais com ■mença à libérer les soldats internés, une com munication fut adressée au ministre de Bélgî que par le chef de la section politique du mi ni'stène des Affaires étrangères lui demandant dès que la situation en Belgique permettrait 1< retour des sujets bélges internés d'en informe 1e gouvernement hollandais. Cette communi cation fut faite Ile, 13 novembre, avant qu'eu lieu l'entrevue au cours die llaqueite les inten tions du gouvernement hollandais au sujet de: troupes allemandes furent communiquées e expliquées au ministre de Belgique. On peut faire remarquer à ce sujet qui est exact que la lettre adressée te 12 novem bre par 1e ministre holalndais des Affaire: étrangères au baron Falllon, ministre de Bel gique à La Haye, était une réponse à la Not< belge du 4 octobre. Dans cette dernière, gouvernement belge demandait la libération d< tous les Belges internés en Hollande, ou ai moins de certaines catégories d'antr'eux, -basant sa requête sur 1e fait que la Hollande ne pouvait pas tes fournir de vivres en quantité suffisante -et, en outre, que les belligérants eux-mêmes avaient décidé mutuellement de libérei les prisonniers de guerre captifs depuis plus de dix-huit mois, la convention réglant cette question n'ayant pas prévu une guerre d'une aussi grande durée. A cette note, le gouvernement hollandais répondit le 12 novembre qu'il devait d'abord s'a'ssurer que le gouvernement allemand n'élevait aucune objection à la li'bé-raiteion de ceux de ces soldats 'belges qui désiraient quitter le pays. C'es Ile même jour que, sans consulter tes Alliés et sans autorisation préalable dé leur part ; le gouvernement hollandais autorisait le passage des troupes allemandes en retraite à travers 1e Limbourg. C'est sur cette différence dlattitude que la nées qui se trouvaient en Hollande au moment La réponse hollandaise ne la justifie en aucune façon. En outre, la libération de sujets alliés internées qui se trouvaient en Hollande au moment où l'armistice fut signé ne 'saurait être comparée à l'autorisation du passage libre accordée à l'armée allemande en retraite. Dans le premier cas, les conditions de l'armistice indiquaient que tes gouvernements belligérants étaient d'acoord au sujet de la libération des prisonniers alliés d'Allemagne et d'Autriohe-Hongrie, mais lies conditions de l'armistice stipulaient qu'il n'y aurait pas de réciprocité, et prévoyait à l'article 2 que les troupes allemanidés qui n'avaient pas évacué tes territoires occupés -endéains lia période fixée seraient fait prisonniers de guerre. Il n'y a donc pas de doute que le gouverne-ment hollandais ne pouvait accorder à l'armée allemande aucune facilité d'évacuation. Toute comparaison entre 1e passage des troupes allemandes à travers le Limbourg hollandais et la libération de sujets alliés internés doit être rejetée à priéri comme inadmissible. —Reuter. Menace hollandaise? La Haye, 18 octobre. — Le ministre dtes Affaires étrangères déclara aujourd'hui à la Deuxième Chambre 'des Etats généraux qu'il ne croyait pas un seul instant que la campagne annexionniste correspondait à 'la politique du gouvernement ou des puissances associées._ Il sera possible à la conf4)"ence de la paix, dit-il, de régler certaines questions avec nous nous, sur une base amicale. La Hollande dé-^ sire vivre en paix et en amitié avec tous, mais àZ^fr" mieUX ne pas mettre à une trop dure épreuve notre sentiment de l'honneur. 1 L iW??' ^isOIW d'avoir confian<» - ®".lav«nf- Soyons justes envers les peuplés - mÏ de grands saorifioes pour leurs , dt v^ 1 e9Sa,y°nS 06 '««Wdre leur point ? 'énergie sont néceSsai-1 r • tœ moment. Nous ne pouvons céder à injustice, mais je suis fermement convaim-. ou. 'i" aPres la guerre nols relations avec nos . v?lsins se™nt telles qu'elles garantiront te plus grands espoirls. ' Pour oe que concerne les négociations éto-5 nomiques a Londres, nous ne sommes pas traités là-bas en peuple conquis, et nous j n avons à nous plaindre de rien. L'accord ne peut pas encore être publié, Ile gouvernement i britannique nous ayant informé qu'il ne le désire pas, parce que des négociations sont toujours .en cours au sujet d'accords, agricoles ' et financiers. & j Répondant à M. Schafer (social-démocrate) ; qui avait fait remarquer que l'action du gou-i vernement au sujet du passage de troupes all-; lemarides par 1e Limbourg aurait dû être plus t formelle, le ministre dit que si la Hollande - avait désiré adopter une attitude formelle il n aurait pas été possible de commencer la dé mobilisation. Il ajouta : L action de la Hollande fut correcte. II n'y avait pas de raisons pour demander llappro-bation des puissances associées. Le gouvernement n avait pas le temps ide demander aux puissances associees si eUiLes approuvaient le t passage des troupes, parce que dix jours auraient pu s écouler avant qu'une réponse fût , reçue et qu ill était du devoir du gouvernement t d'agir, De grands corps de troupes attendaient impatiemment sur notre frontière. Les I autorités militaires ne savaient pas quelle at-_ titude adopter, mais tout retard aurait provo-. qué des complictions à la frontière. En tout . cas, la menace de l'annexion du Limbourg , n'a aucun rapport avec cette affaire (sic) La , question, de I-'annexion avait été soulevée (mais , non posée N. d. 1. R.) longtemps avant te ( passage des troupes. — Reuter. Déclarations de M. C. Huysmans Amsterdam, 19 décembre. — L'Algemeen Handelsblad [officieux] reproduit un article de M. Camille Huysmans dans le journal socialiste Volksgazet au sujet des visées belges sur le Limbourg hollandais. Le socialiste écrit : Il n'y a pas -die véritable annexionisme belge. Il n'y a pas un seul homme à la Chambre belge qui oserait préconiser l'annexion de ter-ritoire hollandais, et ill n'y a pas un seul des délégués belges au Congrès officiel de la paix qui soit partisan d'une politique agressive à 'l'égard de la Hollande. Le ministre M. Van-dervellde en est adversaire, comme te ministre M. Hymans. Nous savons cela de façon positive. Un ministère de coalition comprenant des socialistes serait impossible sur la baise d'une politique annexionniste. Après avor déclaré que la Hollande est prête à discuter la question de J'Escaut et certaines questions économiques, M. Huysmans ajoute : La campagne annexionniste m'apparaît comme un acte d'ingratitude contre une nation qui nous a aidé dans notre détresse, nous a appuyée d-ans notre misère et a dépensé dtes millions pour nous. — Reuter. Le roi d'Italie à Paris Le roi d'Italie est arrivé jeudi après-midi, à,3 heures 15, à la gare du bois de Boulogne, ou ise trouvait une foule considérable. Le roi Victor et son fils étaient accompagnés par Signor Orlando, premier ministre, et te baron Sonnino, ministre des Affaires étrangères, et furent reçus avec 1e même cérémonial adopté pour tes autres souverains. L'entrevu-e du roi et du président Poincaré fut des plus cordiales. Le roi arriva au quay d'Orsay à 3 heures 50, pour se rendre un peu plus'tard aivec le prince du Piémont à l'Elysée. Au banquet qui eut lieu 1-e soir à l'Elysée, M. Poincaré, proposant le toast au roi Victor-Emmanuel, dit qu'en 1902 l'Italie retourna son amitié à la France et un- accord fut oonclu entre lés deux gouvernements, par la-quélle l'Italie s'engagea à ne jamais sie joindre à une attaque contre la France. Dans la soirée, 1e président Wilson se rendit au ministère des Affaires étrangères, où il fut reçu par le roi d'Italie. Celui-ci alla un peu plus tard rendre visite au président des Etats-Unis à l'hôtel Mu,rat.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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