La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 augustus 1915
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s.n. 1915, 06 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5kf7h/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. O3ME ANNEE. VENDREDI 6 AOUT 1915. N°- 218. "LA GRANDE GUERRE. PKISE DE VARSOVIE ?—UN EVENEMENT ATTENDU—LA RETRAITE RUSSE SI POURSUIT NORMALEMENT—SUR L1 CRETE DE LA LINGE—LES "DE BOUCHES" A L'OUEST—LA BATAILLI DE CARSIE.—L'ITALIE ET LES DAR DANELLES. D'après une dépêche radiotélégraphiqu provenant sans doute de la station allemand je Norddeich ou de Nauen et reçue hier après midi à Londres, Varsovie aurait été prise hie par les Allemands. La nouvelle est peut-êtr Wematurée et il est possible qu'elle dévanc 'événement, mais elle était attendue depui ti longtemps qu'elle n'a excité aucune sui prise, ni même la moindre nervosité. Le dei rjer communiqué de Pétrograde, en annonçan ja retraite de trois armées russes, à l'ouest au nord-est et au sud-est de la capitale polc jiàise, faisaient supposer que l'évacuation d ja ville était accomplie; ces retraites ordonnée permettent aussi de croire que les légion jusses.se sont dégagées sans encombre d'in saillant devenu dangereux. Dans ces cond: lions, comme nous l'avons dit à plusieurs re prises, les Allemands n'en sont guère plu avancés, et il sera très curieux de voir quelle dispositions ils prendront contre le prochai; retour offensif du colosse moscovite. Sur le front occidental, outre les bombarde ments habituels et les combats de pétards d tranchée à tranchée, il nous faut signaler u; léger recul français sur la crêt<*> de la Ling (Vosges). Après un bombardement contin' et extrêmement violent des tranchées frar çaises sur cette position exposée, les Allemand tentèrent une attaque très impétueuse, en dépi de laquelle nos Alliés conservèrent tous leur gains récents à l'exception de quelques poi lions de tranchées sur la crête même. Dan le bois de Haut (Hauts de Meuse) une tenta tive d'attaque allemande a été aisément re poussée.' ' Cette nouvelle attaque, entreprise sans au mn doute au prix <le sacrifices en homme Élevés montre une fois de plus combien l'a rance françaisè contre Metzeral, pour lent ju'elle soit, inquiète les Allemands. On per< rop souvent de vue, lorsqu'on discute le vénements de ces derniers mois sur le fron ccidentari, que lorsques les Allemands on >erdu la bataille de la Marne, ils se sont re irés sur les plateaux de l'Aisne et de la Meus ans des.positions soigneusement préparées e ni sont parmi les plus fortes qui existent ei urope, et qu'ils ©'y sont établis à leur avan ige. Sur de nombreux points, les Françai it conquis patiemment ces positions avan igeuses et leur ipo&session les a tournées con e l'ennemi. Ce sont autant de bastions qu réparent la grande offensive. Celle-ci es ibordonnée en effet à l'établissement de bon débouchés " qui ne sont pas encore acqui artout. _ ^ Les Italiens progressent toujours, inévitable lent d'une façon lente, mais sans discon nuer. En Carniole ils ont repoussé ave 'énormes pertes de vaines attaques autr: liennes contre Monte Medetta; en outre îns le Trentin, les batteries de nos Alliés on ombardé avec succès la station de Borg alsugano. Sur le plateau de Carsie, la lutt repris. Après que l'artillerie italienne eû ispersé des masses d'infanterie et de bonnes ennemies en marche, l'aile gauch t le centre italien progressèrent de nouveau lais sur l'aile droite, où le terrain est plu ifficile, nos Alliés ont dû se contenter d îaintenir le terrain conquis. Ils ont auss îpoussé une violente attaque sur le Mont ei Bussi, qui domine le plateau et dont 1 eïte est un désavantage stratégique des plu nportânts pour les Autrichiens. Ceux-ci ails leurs communiqués, ne cessent de parle 'attaques repoussées partout, mais il fau roire que l'état-major de Vienne a une bie iètre idée de l'intelligence des populations d Empire, car il indique de jour en jour le )calités où des engagements ont eu lieu, e es- points sont de plus en plus rapprochés d rente, de Goriza et de Trieste. La conclusio: ui s'impose est que les Autrichiens ne cessen c perdre du terrain. Ce qui est peut-être plus important, c'es ue l'Italie paraît se préparer à prendre par ux opérations dés Dardanelles. Une officie e l'armée italienne, dit une dépêché de Paris est présenté en effet au quartier-général d armée expéditionnaire britannique en. Mé iterranée pour y concerter des mesures en "ainant l'aide de forces italiennes militaire t navales dans les opérations contre la Tui nie. Si, comme nous avons l'occasion de 1 roire, cette nouvelle se vérifie, une déclara on de guerre de l'Italie à l'empire ottomai e serait qu'une question de jours. Malgr 's efforts des éléments politiques de l'extrêm auche et de l'extrême droite, visiblement en ouragés par lé Vatican, pour limiter le con it, l'intervention de l'Italie dans les opéra ions contre Constantinople est dans les. vœu: e la grande majorité du peuple—et l'Itali-i un pays où l'opinion populaire corapt our quelque chose. Au point de vue généra ® la guerre, une décision dans ce sens serai s plus heureuse. L'étendue relativemen fcible du front italien et le caractère qu'y : lis le conflit, font que le général Cadorn os^ède des réserves considérables qu'il serai a&6 doute tout disposé à distraire vers le fron urc pour y effectuer une diversion importante compter que cette diversion pourrait en rainer les Balkaniques, elle diminuerait 1 cession austro-allemande sur le front russ préviendrait certaines conséquences de 1; Onction du front moscovite. Tout se tien ''ès étroitement dans la grande guerre. Le hefs militaires des Alliés le savent mieux qu ^'isonne, et ils ont encore dans leur sac plu I un tour qui se révelera au moment favorable II avant, ni après. -Le correspondant du " Tijd " à Luxem 5°urg affirme que notre confrère Joset a ét îrâcié à l'intervention de la grande-duchess d Luxembourg, et que la peine de mort prc "•oncée contre lui a été commuée en ving Mis de travaux forcés. LES HUNS CHEZ NOUS. - NOUVELLES ACCUSATIONS. L La Commission officielle belge d'enquête " sur la violation -des règles du Droit des gens - et àes lois de la guerre publiera incessamment . un nouveau rapport. 11 consiste uniquement dans la déclaration officielle de M. Tsehoffen, procureur du Roi à Dinant, sur les événements effroyables dont cette ville fut le thé-3 âtre au mois d'août 1914 et les horreurs aux-5 quelles les Allemand© s'y livrèrent. Ce que nous savions déjà à oe sujet n'est " rien à côté de la tragédie sanglante que M r Tsehoffen met en relief, avec une précision 2 terrible pour les troupes allemandes. Nombre 3 de faits se révèlent "plus épouvantables encore 5 que tout ce qui avait été rapporté jusqu'ici C'est ainsi que M. Tsehoffen expose les conditions dans lesquelles ont été frappés les ~ Dinantais innocents, victimes des fureurs teutonnes.Et il montra notamment comment les Aile-~ mands arrivés en face de Dinant s'empala rèrent des habitants d'un village et consta-® tant que, de l'autre rive, des soldats français 3 tiraient, mirent au mur les malheureux otages 1 et, à bout portant, en tuèrent quatre-vingts! ; LA MAUVAISE FOI DES ® CATHOLIQUES BOCHES. La " Gazette populaire de Cologne," journal 2 catholique, ne rougit pas de pùblier, dans sor 1 numéro du 27 juin 1915, sans protestation ni 3 réserve, une lettre d'uin officier protestant qu: 1 débute en ces termes:—• 3 " Il est établi de façon certaine que des t religieux catholiques 'belges ont, à divers en- B droits, excité la population contre les 'hérétiques allemands et ont même pris les armes.' s Cétte officier allemand est 'dans son rôle - Il a "opéré" en Belgique. Il défend ses - " oipécrations," ses soldats et peut-être lui-même. En dépit de l'énormité de la contre- - vérité qu'il avance sans l'ombre d'une preuve 5 sans l'appui de la moindre précision, il n'est - pas tout à fait indigne de certaines circon-î stances atténuantes. 1 Mais la Gazette populaire de Cologne " 5 Cet organe catholique connaît les éloquentes t protestations du cardinal Mercier et le MgJ t Heylen, publiées l'une et l'autre par le - " Tijd." 3 L'archevêque de Malines et l'évêque de t Namu.r ont affirmé l'un et l'autre l'innocence i du clergé belge, insulté, maltraité en masse, - d.écimé par la soldatesque allemande et calom-s nié aujourd'hui par l'organe attitré du " véné- - rable " archevêque rie Cologne. Même en Au- - triche, même en Allemagne, des voix se sont 1 élevées, dans le silence universel des Empires t pour venger l'honneur de nos iprêtres assas-3 sinés. 3 Rappelons une fois de plus, pour l'édification des catholiques des pays neutres et poui - la confusion des catholiques nietzschéens de la . " Gazette populaire de Cologne " ces déposi- 2 tions catégoriques et accablantes. C'est notre . devoir strict, au risque de nous répéter trop souvent, d'être aussi obstiné au service de la vérité que oes catholiques dégénérés et asser- D vis le sont dans leur entreprise de mensonges. 3 Un comble, c'est que l'officier protestant de l la " Gazette populaire de Cologne " écrit 5 gravement dans là suite de sa lettre que " les 3 soldats allemands ont été attaqués en Belgique par des talles de plomb d'ancien sys- g tème, comme en avait la garde civique, corps a de francs-tireurs" !!... ^ ,Cet officier ignore donc totalement ce a qu'était la garde civique belge, corps régulier appelé par la loi à participer à la -défense du 1 pays, ni que la garde civique'était armée du 5 Mauser et du Comblain ! De telles inepties ; ne méni-tent pas l'honneur d'une plus longue | réponse. Elles jugent leur auteur! I _ LA TAXE SUR LES ABSENTS. S t II y a à Anvers, un peu plus de 12,000 per ? sonnes frappées par les Boches de la taxe sui i les absents. t Nous croyons bien faire en rappelant à nos lecteurs que le fait pour eux de rentrer er t Belgique actuellement ne les exonère nulle t ment de la taxe dont ils pourraient avoir été r frappés. La date extrême pour la rentrée étaii le 1er mars dernier. Aussitôt arrivés chez eux 3 ils seront avisés du montant qui leur est in . fligé en manière de châtiment pour leur souc - de dignité. A moins toutefois que le billet de s contribution n'ait été remis chez eux pendan' . leur absence. 3 Pour ce qui regarde les contributions dues . à l'Etat belge nous ne saurions assez recom ! mander à tous nos nationaux de les paye) ^ entre les mains de M. le Receveur des Contri-^ butions à Barle-Duc, Belgique. Celui-ci trans I mettra ces sommes au Havre, tandis qu'au caj contraire l'argent sera rafflé d'une manière oi de l'autre par les Allemands. Cette remarque ne porte pas sur les contributions commu > nales; celles-ci sont, en tout état de cause, dues > à la commune dont chacun de nous relève j C'est un devoir aussi de les payer dès qu'or . le peut, car cet argent sert en grande partie è t soutenir des concitoyens nécessiteux. ! COMMENT L'ALLEMAGNE SE RAVITAILLE t t Nous avons sous les yeux un numéro di journal hollandais " Algemeen Handelsblad,' - où nous trouvons l'une sur l'autre quatr< i annonces demandant des vivres pour l'Aile 3 magne. Ces annonces sont conçues d'une i façon générale: "On demande des vivres.../ t et aucune limitation n'est indiquée aux offres S Deux de ces commerçants ont recours à ur ^ intermédiaire domicilié en Hollande, mais le: 5 deux autres indiquent clairement leurs noms , et adresses en Allemagne. U y en a un qui accepte même les vivres gâtés (ook bedorven levensmiddelen). Ce doit être un fournisseur des camps de ; prisonniers. — A Heyst-sur-Mer règne une misère noire t Le village est complètement isolé. Les vivres sont amenés de Bruges. LA MANIFESTATION PATRIOTIQUE. UN DISCOURS DE M. VANDERVELDE. La-manifestation commémorative du 4 août tenue au Cecil Hôtel, avait^attiré un publi e x t r a ord i 11 a i re m en t np-m b re u x. Sur l'estrade nous notons -aux côtés de M le ministre Emile Vandervelde, MM. Borboux député de Verviers, Royer, député de Toui nai, Palmer, Van der Meeren et Foulon. Nous publions ci-dessous le texte du remai quable discours prononcé à cette occasion pa M. Emile Vandervelde:— Il y a un an, à pareille heure, la Belgiqu était envahie, les avant-gardes allemande marchaient sur Liège; la guerre européenn était commencée. Notre Parlement s'était réuni "le mati: même, pour la dernière fois—pour la dernièr fois avant notre retour au pays. Dans cett salle qui avait «i souvent retenti de l'éclat d nos -discordes, l'union des cœurs s'était faite impassionnante. Le Roi entra, en séance. I dit, très simplement, ce qu'il fallait dire. I engagea la nation tout entière, par ces forte paroles qu'aucun de ceux qui étaient présent ne devaient oublier:— " Nous pouvons être vaincus. Nous n serons jamais soumis!" Cet engagement a été tenu, splendidemenl et paT la nation et pir lui-même. Il a ét vaincu, il ne pouvait pas ne pas l'être. Mai il n'est pas soumis, i.1 ne le sera jamais, ei après un an de résistance, il garde en éche son formidable adversaire et, aux frontière de son pays dévasté, il se dresse,,comme u vivant remords et comme une grande espe rance. Nous avons été vaincus avec lui, mais nou aussi, nous ne sommes pas soumis. L'armée belge tient ©ur l'Yser. Elle es plus -forte qu'elle ne l'était au début de 1 guerre et, chaque fois que je prends cooitac avec elle, je mesure mieux l'étendue de so dévoiynent, la profondeur de son abnég-atior la ténacité de sa résistance. La classe ouvrière, de son côté, n'est pa moins ferme. Vous avez lu, ces jours derniers, la statis tique officielle du nombre de chômeurs d notre pays? Il y en a plus-de 700,000 ! Qu'est-c à dire, sinon que la grande majorité dp no travailleurs se refuse à travailler pour l'er nemi, lui fait la guerre des bras- croisés e' quand on lui offre des salaires qu'elle n' jamais connus afin de suppléer au déficit <1 la main-d'œuvre allemande, répond déda gneusement qu'elle ne mange pas de ce pair là. Mais ce serait une injustice de parler seule ment de la classe ouvrière. C'est le peupl belge tout entier qui n'a plus aujourd'hu qu'une seule âme, qui. par ses souffrance mêmes, a mieux appris à connaître le prix d la liberté, qui impose à ceux qui prétenden devenir ses maîtres, sa volonté de vivre quan même, quoiqu'il arrive, quoiqu'il puisse ai river. Oui, nous sommes des vaincus, mais nous n nous soumettons pas et, avec le plus gran de nos poètes, avec Emile Verhaeren. nou avons conscience que notre amour pour la Be! gique martyre est plus fort que la mort: Qu'importe à c-et amour l'angoisse de ton sort, Et qu'Ypres snit désert et Dixmude. ruine. Et qu'aussi vide et creux qu'une sombre poitrin S'élève au fond du soir l'immense beffroi mort. A l'heure où cette cendre est encor la patrie Nous l'aimons à genoux avec un tel élan. Que de chacun des murs saccagés et branlants, Nous baiserons la pierre éclatée ou meurtrie. Et si demain l'homme allemand sournois et foi Achevait de te mordre en son étreinte blême, Douce Belgique aimée, espère et crois quan même, Ton paye mis à mort, est immortel, en nous. Oh ! je ne l'ignore pas, ceux qui nous or foulés aux pieds ne désespèrent pas de non garder, et après nous avoir pris notre sol, d nous prendre notre âme. Mais ils se trompen comme ils se sont trompés toujours, et lourde meut, depuis le jour où ils ont déclaré 1 guerre au monde. Ils croyaient que la Belgique ne se défendra pas. Elle s'est défendue. Elle les a arrêtés Liège, elle les a arrêtés sur l'Yser. Ils croyaient que la France était finie, qu la France, la douce France, ne résisterait pa à la brutalité de leur force. ' Elle a résisté, elle les a refoulés sur 1 Marne comme elle les avait refoulés à Valm; et, à un siècle de distance, ils l'ont vue nouveau se dresser devant eux, armé jusqu'aux dents, mettant les plus merveilleuse vertus guerrières au service de la Raison, d Droit et dè la Liberté. Ils croyaient enfin que l'Angleterre n bougerait pas, ou bien que dès les premiei coups l'Empire britannique, colosse aux pied d'argile, serait réduit à l'impuissance par 1 révolte de ses \sujets. Or, l'Angleterre a bougé, et ceux qui, par 1 violation d'un droit sacré, l'ont contrainte entrer en guerre, ont vu, avec épouvante, le peuples mêmes qu'elle avait vaincus etqu'ell avait soumis et assimilés, se grouper libre ment autour d'elle pour la défense de 1 liberté. Hier encore, l'Empire britannique pouva ne paraître qu'un décor. Aujourd'hui tous or pu se convaincre qu'elle est une réalité vivanl et, à côté des Anglais, c'est le Canada, c'es l'Australie,' c'est l'Afrique du Sud, l'Afriqu des'Boers, l'Afrique du géne*ral Botha, qi viennent combattre à leurs côtés. Certes, pour que cette immense concentn ; t-ion de forces s'opère, il a fallu, il faudr encore du temps et des peines. Dès les pr< miers jours, les Alliés, presque sans cou férir, sont (levenus les maîtres de la mer e 1 cette victoire silencieuse annonçait, préparai ■ rendait inévitable leur victoire finale. Mai aujourd'hui, sur le Continent même, leur me bilisation s'achève. Leur supériorité e hommes et en ressources, s'affirme. Seul i avec les Russes, la France balançait l'Autrich et l'Allemagne. Il a fallu un an pour que l'Italie inte: vienne, pour que l'Angleterre, cette puissanc pacifique, puisse lever des armées. Elles sor prêtes maintenant,, elles passent la .raer, elle L'AVANT-GUERRE. LE COUP MONTE. Que de preuves on a déjà fournies du travail d'espionnage systématiquement poursuiv: en Belgique depuis nombre d'années par l'état , major allemand. - Que d'autres traites suggestifs on pourrail encore' citer ! Sait-on par exemple que * chaque année s'abattait sur nos campagnes » une nuée de colporteurs qui n'étaient en ré-" alité que des espions. Dans le Limbourg, pai exemple, ils offraient en vente des rasoirs que " l'acheteur ne devait payer qu'après' un long r essai. Ces marchands de rasoirs revenaieir en effet l'année suivante et c'est seulemeni 3 alors qu'on devait les payer si on était satis s fait de leurs fournitures. A lui seul, ce pro s cédé commercial eût suffi à rendre suspects ceux qui l'employaient; les allures de ces i camelots achevaient d'édifier les paysan; b flamands qui n'avaient aucun doute sur la be s sogne accomplie par ces étranges négociants, s Naturellement, le Luxembourg et la pro - vince de Liège n'étaient pas moins visités pas ' ces voyageurs. Nous avons précisément re ' trouvé un article du " XXe Siècle " qui signa 5 lait, il yv a deux ans, les randonnées de ce; 5 messieurs. Un correspondant d'Arlon lu écrivait:— P " Voici une petite histoire qui s'est passée il y a quatre semaines. " Sur le quai de la gare d'Arlon trois mes s siëurs se rencontrèrent; l'un sortait de la salle d'attente de deuxième classe; le deuxième c descendait du train de 15 h. 12, venant de s Luxembourg; le troisième, venant de Longwj -! ou d'au delà, descendait du train de 15 h. 24 . Tous trois s'attardèrent, comme si la triple rencontre était tout à fait fortuite, et en s gagèrent la conversation dans un excellen français où perçait à peine un léger accen t germanique. a " Us prirent le train en partance à 15 h. 3( t vers Namur, et, dans, leur emportement, si n croyant incompris, continuèrent la conversa , tion en allemand. Quelques phrases recueillie par des indiscrets établissent sans contesti s que les trois voyageurs sont des officiers di l'armée allemande et voyagent chez nous ei i- se donnant des airs de touristes. Ils s'étaien e ce jour-là donné rendezvoUs à Libramont e d'où ils devaient gagner Liège, Aix-la-Chapelli s et Cologne." Voyage de pur agrément, évidemment! e UN TRANSPORT TURC MYSTERIEUX. Les Ostendais doivent se rappeler l'arrivée ® dans leur port, au mois de juin 1914, d'ur 1 transport turc monté par un équipage * d'environ huit cents officiers et matelots. Ce e transport faisait escale à Ostende et devai * continuer sur Newcast-le, pour y prendre livraison d'un navire de guerre acheté par h flotte turque. Voilà du moins ce que le; officiers turcs racontaient alors. ^ L'escaCe devait durer trois jours. Elle er 1 dura onze. Et pendant ces onze jours, on vi 3 les marins ottomans parcourir tout notre " littoral, toute Ja côte 'belge, du Zoute à Lî Panne, et une grande partie de la province Des groupes de trente, quarante et cinquante e Turcs prenaient les trams électriques, i vapeur ou le chemin de fer ^t s'en allaien soit vers les diverses pliages belges, soi vers les villes de la Flandre: Bruges, Dix mude, Nieuport, Furnes, Ypres, ou bien en core parcouraient les camj)agnes. i, Habitués à voir des étrangers de toute nationalités,\ habitués à voir souvent de; 1 navires de gnierre, des avisos, des garde-pêcthe des torpilleurs visiter le port, les Ostendais ne firent pas grande attention à ce transport, n à son équipage. D'ailleurs " ces braves gens ' s faisaient beaucoup d'emplettes en ville, ils e achetaient des souvenirs d'Ostende, il; "♦ fréquentaient les cafés, dépensaient pas ma d'argent: le commerçant était satisfait... e a n'en demandait pas.davantage... Un beau soir le transport turc iîeva l'ancre . Vers quel port se dirigea-t-il. nous l'ignoron: a encore. En tout cas, il n'alla jamais à New castle^et- jamais son équipage ne prit livraisor e du soi-distant navire de guerre, pour lequel i s avait traversé la Méditerranée, longé le: côtes de Portugal, d"Ëspagnë et de France, e a traversé la Manche jusqu' à Ostehde. Mais voici qui explique la venue du mys " térieux transport' ottoman. Celui-ci étai e certainement monté par des marins turcs mais ils étaient encadrés par un certair u nombre d'officiers allemands, lesquels euren tout le loisir, au cours de leurs excursions î< e long du littoral et à l'intérieur de la Flandr< s occidentale, d'examiner, de vérifier e s d'étudier toutes -les côtes, munis des cante a militaires belges éditées par l'Institut carto graphique de Bruxelles. Six semaines après f la guerre était déclarée et la Belgique étai a envahie ! s e .. foulent, toujours plus nombreuses, le sol sacr a de la France. Nous avons eu l'honneur, en Belgique, d< t. porter les premiers coups au kaiserisme. C'es t l'Angleterre, sans doute, qui lui donnera 1 e coup de grâce. t Et alors, chers amis, ce sera la fin ele vo e longues épreuves. Nous rentrerons chez nous i Nous saluerons joyeusement au passage .no soldats héroïques. Nous nous retrouveron L. dans cçtte Ghambre qui sert aujourd'hui d a bivouac aux Landsturm allemandes et, tou ensemble, nous nous mettrons au travail pou p refaire notre pays, pour le relever de se t ruines, pour payer notre dette sacrée au; victimes de la guerre, aux mutilés, au: s orphelins, aux veuves. Ce sera une grande une difficile tâche, mais nous saurons l'ac n complir en nous souvenant ! e On entendit ensuite dés discours de M e Palmer et de M. Borboùx, l'honorable déput de Verviers. Une partie artistique, des mieux comprises e nous valut le plaisir d'apprécier le talent d t M. Bosson, de Mme Boin-Kufferath et de Mm s Conta-Boine. "NEUTRES." * E UNE PROTESTATION NECESSAIRE. on Notre confrère " La Belgique " de Rotter- cit dam publie l'énergique protestation que voici : Nous nous sommes élevés depuis six mois contre l'attitude du journal prétendument Pl neutre de Rotterdam, le " Nieu'we Rotter- H-damsche Courant." Que ce journal ait ses sympathies du côté au de l'Allemagne, voilà qui ne îious regarde pas. ?a: Mais ce que nous ne pouvons admettre et ce d-, pourquoi nous espérons que nos représentants Lc officiels protesteront avec la dernière énergie tri —c'est que ce journal tout en se disant neutre do ; altère la vérité,pour mieux défendre -les inté- c rêts de la cause qui lui est chère. i Ainsi, dans son " Overzicht en Kroniek van het Eerste Oorlogsjaar 1914/15 " publié hier de matin, on peut lire en première -page, troisième m ■colonne, à la date du 4 août:— " In den ochtend van dezen dag rukken L. Duitsche troepen in de nabijheid van het vier- n landenpunt België binnen. De Belgen. bieden , hun een onverwachten en heldhaftigen tegen- c< stand. Daaraan nemen ook burgers deel. wat pa aanleiding geeft tôt een vreeselijke slachting ai en verwoestingen." ■ Ce qui signd-fie: " Dans la matinée de ce jour g des troupes allemandes pénètrent en Belgique ca à proximité de la jonction des quatre fron- : tières. Les Belges leur offrent une résistance 1< i inattendue et héroïque. Des bourgeois y pren- d" i nent part eyalement, ce qui motive une terrible 05 ' bouchene et des destructions." Nous regrettons de ne pouvoir admettre que 1L ; l'un des grands organes de l'opinion publique d: - d'un pays qui se dit. neutre, prenne sur soi de $ j légitimer et de justifier sans preuve aucune, ce i les ignominies relevées et consignées dans les ai dix-sept premiers rapports de. la Commission ) officielle d'enquête 'belge sur les atrocités aile- > mandes. Il y a de l'intérêt et de l'honneur ai . non seulement de la Belgique, mais de tous u i ses Alliés, qu'une pareille affirmation ne passe jt > pas sans démenti. v< > Notre rôle se borne à dénoncer cette ten- j dance d'un journal " neutre." On constatera h, t que ce journal n'hésite point à trancher des t points d'histoire de sa propre autorité et sans 1 étayer d'ailleurs son opinion d'un commencement de.preuve. & Voilà qui est fait p LES PETROLES DE GROSNYI. L'assemblée générale annuelle de la Société a de Grosnyi pour l'industrie des petroles sous b ; la firme J. A. Akhwerdoff et Cie, s'est tenue b l le 12 juin dernier à Pétrograde. e ; Le solde du compte de profits et pertes se e i monte pour l'exercice' 1914 à roubles r 4.728,690.10, contre roubles 7,044,158.59 pour E ; l'exercice précédent. Défalcation faite des amortissements et autres charges sociales qui se montent à ^ roubles 2,555,490.10, il reste un solde bénéfi- ^ ciaire à distribuer de roubles 2,173,200, contre o ; roubles 3,753,300 pour 1913. ; Il est à remarquer que les résultats de l'an- ^ née sociale écoulée ont été influencés princi- ^ paiement par la fermeture des Dardanelles et „ ! l'interdiction d'exportation de la Russie de ^ . produits de n aphte, ce qui pendant les cinq ; derniers mois de 1914 n'a pas permis à la i société d'écouler une très grande partie de ses a produits légers qui sont donc restés en stock ■ et portés au bilan au prix de revient. D'autre part, une cargaison de benzine prête ^ à être chargée a été brûlée dans un port de la ^ ; mer Noire par suite d'un bombardement par la ï . flotte turque en novembre 1914. Cette mar- 1 ■ chandise brûlée a été complètement amortie d i au bilan, quoique la société ait réclamé une € indemnité à ce sujet. L'exercice en cours s'annonce bien, des n > mesures ayant été prises pour l'écoulement en j, I Russie d'une très importante partie de pro- \ ) duits légers à des prix rémunérateurs, et tous les autres produits eHant vendus à des conditions favorables et étant enlevés régulièrement. | > Sauf pour l'exportation de benzine provisoirement suspendue, l'exploitation continue 0 i à marcher d'une façon normale, la production ~ 1 est bonne et les prix du naphte et de ses pro-; duits se maintiennent très hauts. i Le cours du change sur la Russie est encore fort mauvais, mais il est à espérer qu'après - l'ouverture des Dardanelles et la reprise des j [. exportations russes le cours du rouble s'amé- i , liorera. a l II est à noter aussi que les chantiers de la ï L société sont éloignés de plusieurs centaines de 3 i kilomètres du front de bataille russo-turc au ^ ; sud du Caucase et qu'ils en sont d'ailleurs t séparés par une chaîne de montagnes infran- I 5 chissables. E Dès que les circonstances le permettront il 0 , sera-publié, comme précédemment-, un rapport r 1 détaillé sur l'exercice 1914. d d WEBER CONDAMNE. Nous lisons dans " Het Niews van den ï Dag " ^ " Le propriétaire de l'hôtel Weber (d'An- 3 vers) a été condamné pan le conseil de guerre a de Coblence, comme déserteur. " 5 " Depuis 30 ans, Weber avait quitté l'Aile- ï, ; magne et l'armée allemande pour se fixer à ^ ' Anvers, où il fit d'excellentes affaires. Il J ' passe même pour millionnaire. 3 " Weber a été condamné à un an de prison, ] ® mais on cherche le moyen de l'amnistier." ^ 5 Nos lecteurs se souviendront que nous avons d : narré longuement les aventures de Nicolas : Weber, déporté en Allemagne pour avoir pré- , senté des factures à payer à la confection des- ^ - quelles ce restaurateur de choix usa de tant J de sel qu'on dut ordonner une enquête. Nous p avons racoftté également que le boulanger _ î Kurten le fit sortir de sa geôle d'Hammerstein. j Cette nouvelle condamnation, ô combien e , tardive, prononcée en même temps que sa "1 î grâce lui était aocordée, confirme l'opinion que d 2 nous avons toujours émise sur cet agent aile- u m and. y MONITEUR BELGE •ES 28, 29, 30, ET 31 JUILLET. ARMEE. NOMINATIONS. Par arrêté royal du 29 juin 1915, les fiominations ci-apres b lieu dans les divers services do l'arméo. savoir:— Dana le servie© vétérinaire: Vétérinaire^ principal d« 2o ose. le vétérinaire de régiment Woussen, N.-J.-B.-C., attache 1er régiment de chasseurs ii cheval. Vétérinaire do régiment, le vétérinaire de Ire classa Pusens, -A.-E.-O.. attaché au 3e régiment d'artillerie. Vétérinaire do lro- classe, le vétérinaire do 2o classe rard, O.-M.-J., attaché au 2e régiment de guidos. Vét<5rinairo do 2e classe, le vétérinaire do 3e classe Pinte, ■F.-G., attaché au 4e régiment d'artillerie. Dans les officiers comptables des corps de troupe: Capi_ nés en promier quartiers-maîtres, les oapitaines en second yeurs Devogelaere, L., faisant fonctions de quartier-maitro 1er régiment d'artillerie; Courtois, L., faisant fonctions de artier-maitro au 3e régiment d'artillerie; Millier, G.-H., sant fonctions de quartier-maître au 5e régiment de ligne. Dans les troupes d'administration: Capitaine en premier idministration, le capitaine en second d'administration rminiauji, E.-G., attaché à la base 6ecoudair« du Havre. Lieutenant d'administration, le sous-lieutenant d'adminration Hfnning, J. P., détaché dans les dépôts de l'intendance. Dans l'intendance : Intendant de Ire classe, les intendants 2e classe Dehuy, E.-.T., intendant de la 3e division d'armée, Nuel, P., intendant de la 4e division d'armée. Dans la gendarmerie: Capitaine commandant, le capitaine second Goflaux, H.-F., prévôt de la Ire division de raie rie. Capitaine en second, les lieutenants Lebrun, A. D., prévôt la 6o division d'armée, et Cleese, J.-J.-A.., adjoint au oimandant du détachement de gendarmerie du front da ir do La Panne. EMPLOI SPECIAL. Par arrêté royal du 20 mars 1915, le lieutenant-oolonel khire, P.-S.-A.-j.-M.. est commi&sionné pour commander le r régiment de carabiniers. MUTATIONS Par arrêté royal du 12 juillet 1915, le sous-lieutenant lomans, C., du 14e régiment de ligne, est désigné pour sser dans la cavalerie en son rang et ancienneté. Par arrêlé royal du 14 juillet 1915, le 60u!--lieutenant xiliare Rolin-Jocquemyns, est admis en son rang et oienneté dans le cadro des officiers du génie. Par ariêté royal du 19 juillet 1915, le lieutenant de serve pour la durée do la guerre baron Van Eyll, -A.-A.-J.. du 2e régiment de guides", est admis dans le dre de réserve avcc son grade. REINTEGRATION RAPPORTEE. Par arrêté royal du 24 juillet 1915, l'arrêté royal du c juin 1915, réintégrant l'ex-lieutennnf de réserve infanterio Saey, V.-J., dans lo cadre des officiers de réserve, t, rapporté. ADMISSION DEFINITIVE DANS L'ARTILLERIE ET LE GENIE. Par arrêté royal du 19 juillet 1915, les élèves sous-iutenants de' preraifcre et do deuxièmo année de l'école application, promus respectivement lo 30 novembre 1913 le 31 décembre 1912. qui ont été versés clan.; l'artillerie le génie au moment de la mobilisation de l'armée, seront nsidérés comme ayant été admis définitivement dans cca mes avcc leur ancienneté, à la date du 1er août 1914. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. La République de l'Urucuay a adhéré aux Conventions ternationales signées à Bruxelles le 23 r-eptembro. 1910, mr l'unification de certaines règleu en matière d'abordago nsi qu'en matière d'assistance et de sauvetage maritimes. La notification par le Gouvernemont belge aux Etats con-actants de l'adhésion dont il s'agit ayant eu lieu le 24 îllet 1915, la dite adhésion sortira ses effets un mois e.piè< tte date, conformément aux articles 15 et 17 dos e3on-ntions respectives. CONSULATS -Par un arrêté en date du 25 juillet 1915, démission morable df-s fonctions de Consul de Belgique à Cajon-:muco (Chili) a été accordée, sur' sa demande, h '1. J. ctolno. CONVENTION TELEPHONIQUE. Le Moniteur publie le texte de la Convention téléphonique tervenue e.ntro la Belgique et 1e Portugal au sujet des mmunicatioii8 téléphoniques entre lo Congo belge et la ovince do l'Angola. VON BISSING RAPPELE? AMSTERDAM, 5 août.—L' " Echo Belge " pprend de source autorisée que le rappel du aron von Bissing, gouverneur-général (com-ien provisoire!) de la Belgique est imminent L que le gouvernement impérial à Berlin a q considération les noms ele plusieurs géné-mx, dont l'un sera nommé gouverneur de elgique.—Central News. — Le Dr. Lyttelton. recteur du College 'Eton, est parti pour le front belge, dans le Lit de visiter le roi Albert et de s'entendre avec a Majesté au sujet de l'entrée au collège du rince Charles, comte de Flandre, second fils u Roi. On se rappelle les polémiques revissantes auxquelles donna lieu un discours îrmanophile du Dr. Lyttelton, il y a quelques lois, — Voici les chiffres des électionssau barreau nversois :— Me Frédéric Del vaux a été élu par 42 voix jr 56 votants. Pour le conseil de discipline, îs résultats du vote s'établissent ainsi : [Me Stoop, de Gottal et Jans, chacun 61 voix, oon et Lebon (60), Rijkmans, Monheim (59), évita et Van der Cruyssen (58), L. Frank (56), e 9in™ée (55), Scholler (54). Sulzberger (51) t Valérius (41). Il y avait 62 votants. — La " Deutsche Bank " de Bruxelles a 1er-îiné la construction de l'important édifice de i rue d'Arenberg. Il s'élève aujourd'hui dans Mite sa laideur. — A Thielt, où est établi le grand quartier-énéral, il est défendu de porter des sabots. ,e bruit des sabots, dérange MM, les fficiers. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans 1< :oyaume-Uni sont informés que les " Board oJ rade Labour Lxchanges " (qui sont les seules utorisées par 1© gouvernement britannique de résenter des ouvriers belge3 aux patrons nglais), ont un grand nombre d'emplois a onférer, surtout dans le industries agricoles et u génie civil. Des offres do service doivent eke faites à la ourse du Travail la plus proche du domicile; our l'adresse se renseigner au bureau de postea e la localité. Des belges se trouvent dans les asiles d« Sfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses u Travail qui sont établies dans ces asiles; 'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse u Travail à Aldwych Skating Bink. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. "^1 ARÇON 14 ANS dem. place garçon de bureau ou JT pour faire courses et commissions ; parle françaib, flamand, iglais.—Ecrire C. S., 18, Onslow-gardens, South Kensiugton, 3u<|on. • _ DENTISTRY.—VICTOR COTILS d'AnveTS (rue Quellin), consultations tous les joure de 2.30 à 6 heures, xiord-stroet 351. Téléphone, 2782 Mayfair. DEUX soldats belges désireux de venir en congé en Angleterre voudraient être ooceulllia durant .lelqucs jours dans famille belge ou anglaise.—PJcrive. hanes Neep, batterie d'obosiers de 105 légers, lere division armeé belge en campagne. JEUNE dame, excellente famille, désire place damo de compagnie!, ou pour eniants.—Ecrire Bureau i Journal, BB. [ A direction de l'East London War Refugee 1-i Hcotel, Horley College, 53a. Bow-road. E , demande acco pour jeunes allés belse-s comme demoisoiles de magasin i vunaeuaos.—Ecrire à Mme. George Bhyne, dlreotrioe. ' T N petit soldat belge n'ayant jamais eu de U nouvelles de chez lui désire avoir une marraine.— criro Duolou, 2, CJV1.A., 3e D. A belge. [ "[NE vie nouvelle dans un pays nouveau. J.a LJ oultivation de fruité en la République Argentine offre j grand*» chances aux Français ou Bolges pourvus do oapi-iux et de quelque expérience pratiquo. Lea personnes qu y intéresseraient sont priées do s adresser a "Fruits,'' .esera. W» H. Smith and Son, Kingsway, Londont

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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